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 Don’t be afraid at Tokyo hospital

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Rivera Saki» I ❤ Nishinaka
Rivera Saki
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Dim 26 Avr - 0:03
     

Don’t be afraid at

Tokyo hospital


  Shirogane Sora | Kanzaki Naoya




-----------------------------------------------


Tokyo, ma ville natale.

Ça faisait tellement longtemps que je n’avais pas mis les pieds là-bas et j’aurais été content d’y retourner si la raison était autre…
J’avais, finalement, décider d’aller voir ma mère en compagnie de Sora mais j’avais peur de voir dans quel état j’allais la trouver, ce n’était pas la meilleur idée que j’ai eu.
.
Pendant tout le trajet dans le train, je remarquais les regards en coin que les hommes jetaient à Sora habillé en Madoka de façon sage et je fus surpris de sa retenue. A croire qu’il ne les remarquait pas.

Une fois sortie de la gare de Tokyo j’avais presque envie de nous perdre dans la ville pour profiter pleinement de cette escapade mais j’étais presque sûr que Sora s’en rendrait rapidement compte et je préférais ne pas imaginer sa réaction.

« On y va ? Je demande à Sora en lui tendant la main. »

Nous devions ressembler à un couple mais je me sentais tellement tendu que si je n’essayais pas de me mettre dans mon rôle maintenant, alors ça serait foutu.

Par la suite, nous primes la direction de l’hôpital où ma mère était et j’eus un doute en arrivant à l’accueil quand à son nom de famille… Au final, après trois essais je réussis à trouver le bon parce que, entre son nom de jeune fille et ceux résultants d’un mariage, j’avais le choix.

Une fois devant la porte de la chambre, je lâchais la main de Sora avant de m’appuyer sur le mur en face de la porte.

« Je peux pas, je dis en prenant mon visage entre mes mains. »

Je n’avais pas décoché un mot depuis qu’on était parti de la gare car j’essayais de me détendre mais, au final, j’étais aussi stressé que depuis ce matin. Mais, le plus important, je ne savais pas comment ça allait se passer.

« Je suis désolé mais je ne peux pas frapper et entrer, je continue en me laissant glisser contre le mur avant de lever la tête pour regarder Sora. Je ne sais pas quoi lui dire et… »

Je baissais la tête, pas très à l’aise avec la situation. Après un soupir je décidais de poursuivre me disant que ce n’était surement pas devant Sora que je devais avoir peur de ne pas paraître parfait… Ça non.

« J’ai peur de l’état dans lequel je vais la trouver… »

Je relevais les yeux pour regarder Sora mais, en voyant Madoka à la place, les je détournais… J’avais beau savoir que c’était Sora ça ne m’empêcher pas d’être mal à l’aise parce qu’il était en femme…

« Je préfère rentrer, je dis en me relevant. »

Je n’étais pas sûr que Sora approuve mais, à moins de me pousser dans la chambre, je ne rentrerais pas. C’était hors de question.
Shirogane Sora» I ❤ Nishinaka
Shirogane Sora
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Dim 26 Avr - 20:39
     


Don’t be afraid at Tokyo hospital

With Nao-mon-pseudo-copain-pour-cette-fois ♥


Je n'étais pas spécialement angoissé par cette sortie. Nous allions dans un hôpital, un lieu que je côtoyais quasiment tout les jours alors l'ambiance ne me déplaisait pas.

Je m'étais fais beau - pardon, belle - pour l'occasion. J'avais mis ma perruque de cheveux mi-longs, noirs et lisses. Je m'étais maquillé légèrement, juste de quoi donner une touche féminine et douce. Et j'avais revêtu des vêtements simples mais élégant. Ainsi je ne passais pas pour une personne vulgaire, ni pour une fille toute timide. Les gens devaient me voir comme une femme douce mais déterminée.

Je remarquais rapidement le regard des hommes sur moi dans le train. Mais je ne fis rien, je restais bien à côté de Naoya pour leur faire croire que c'était peine perdue et que j'étais casé. Je faisais ça pour Nao, parce que sinon, ça ferait certainement un moment que je me serai mis dans un coin avec l'homme mature qui m'observait avec insistance.

Puis nous sortîmes du train, direction l'hôpital. Après avoir bataillé avec la direction, l'hôtesse d'accueil nous indiqua enfin la chambre. Je n'avais pas écouté, trop occupé à mater discrètement un bel infirmier, je ne sus donc pas quel nom était celui avec lequel la mère de Naoya était inscrite dans le registre.

Le chemin jusqu'à la chambre fut silencieux et pesant. Puis il y eut le freinage brusque de mon "petit-ami". Je m'étais attendu à ce que Nao refuse au dernier moment de franchir cette porte. Son angoisse était palpable, on aurait dit une de ces personnes qui ne veulent pas entrer dans la chambre d'un proche dans le coma ou gravement blessé.

Je m'approchais donc de mon ami et posais doucement ma main sur sa joue pour lui faire relever la tête dans ma direction. Je souriais doucement, je ne savais pas non plus à quoi m'attendre mais je ne voulais pas rebrousser chemin.

- Naoya... Tu n'as pas à préparer un texte. Il s'agit de ta mère, ta maman. La femme qui t'a élevé et qui t'aime... Laisse parler ton coeur.

Je baissais la main pour prendre la sienne avec douceur, faisant des petits certcles avec mon pouce contre sa peau. Je ne pouvais me permettre de l'embrasser dans ce couloir, même si j'en mourrais d'envie à cet instant précis. Je ne savais rassurer mes amis qu'ainsi, avec des baisers et des câlins.

- Et puis je suis là. Ne t'inquiète pas, tout ira bien.

Du moins je l'espérais. Et donc sans plus patienter, je me retournais vers la porte de la chambre d'hôpital du service psychiatrie et je toquais.

Pas de réponse.

J'inspirai donc un grand coup et ouvris doucement la porte en essayant de ne pas faire trop de bruit. Peut-être dormait-elle après tout ?
Mais après avoir fait deux pas dans la chambre, je la vis enfin.

Elle était assise sur son lit d'hôpital, les yeux regardant le vide face à elle. Je la voyais de profil et la première pensée qui me vint était qu'elle devait être très belle si elle souriait. Mais ses yeux éteints, sa peau presque translucide et sa posture courbée lui donnait un air de mort vivant. Pourtant, son corps ne semblait pas décharné, elle ne semblait pas vraiment se laisser mourir.
Enfin, je ne pouvais pas vraiment poser de diagnostic ni émettre d'hypothèse, je n'étais ni psychologue, ni médecin généraliste.

Je serrais la main de Naoya un peu plus fort pour l'empêcher de fuir, même si j'imaginais que cette vision lui faisait du mal. Ma mère serait certainement dans le même état si mon père venait à trépasser, quoi que je supposais que les études de mon petit frère lui changeraient assez les idées pour qu'elle arrive à apprendre à vivre.
Mais mieux valait ne pas penser aux malheurs.

- Madame Kanzaki ?

Je ne savais pas trop comment l'appeler. Je ne savais pas si "Kanzaki" était le nom de son premier ou de son second mari. Je pris cependant le risque de l'appeler ainsi, peut-être que cela la ferait réagir.
Je m'avançais pour pouvoir entrer dans le champ de vision de la femme encore endeuillée après toutes ces années.

- Je me nomme Shirogane Madoka et je suis enchantée de vous rencontrer, dis-je en m'inclinant respectueusement. Je suis la compagne de votre fils, Naoya. Je souhaitais faire votre connaissance.

Rien dans ma voix ne trahissait ma tension intérieure. Le manque de réaction de cette femme m'effrayait et j'avais envie de lui faire un check-up pour vérifier qu'elle allait bien. Les réflexes de médecins ont la vie dure...

J'étais attristé pour Nao et je comprenais son envie de partir. Rien dans cette chambre n'était chaleureux, pas de fleurs, pas de photos, pas de dessins... C'était bien différent du service pédiatrie...

J'aurai souhaité ajouter quelque chose mais madame Kanzaki eut un léger mouvement de la tête. Juste un simple mouvement, rien dans son attitude ne permettait de dire si elle nous avait remarqué et même entendu.



Rivera Saki» I ❤ Nishinaka
Rivera Saki
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Mar 28 Avr - 15:41
     

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Tokyo hospital


  Shirogane Sora | Kanzaki Naoya




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Je suivis docilement Sora, même si je doutais sur le fait que j’arriverais à lui dire quoique ce soit car ça faisait des années qu’on ne s’était pas vu.

Une fois dans la chambre, je laissais mon ami -enfin ma petite-amie pour cette fois- lui parler… J’avais envie de fuir en voyant ses yeux noisette étaient vides de vie, ses long cheveux noirs qui contrastaient avec son visage pâle… C’était devenu une poupée, rien de plus rien de moins.

Sora avait du sentir car je sentis sa main resserrer la mienne. Heureusement qu’il était là, même si ça me perturbait de le voir en Madoka.

Quand ma mère bougea sa tête je tirais doucement mon ami en arrière pour éviter qu’il se prenne un coup car je ne savais pas si elle avait eu ce mouvement en remarquant notre présence ou si c’était juste pour se détendre les muscles endormis.

« Qui ? »

Au final elle avait remarqué notre présence même si j’aurais préféré le contraire car ça faisait mal d’entendre sa propre mère ne pas réagir autrement en entendant parler de son fils. Vraiment mal.

« Ma… »

Le reste se tut dans ma gorge. Je n’arrivais pas à lui parler, je n’y arrivais plus. Sora avait beau me dire de lui parler avec mon cœur, je ne voyais pas comment faire. Je n’avais pas l’impression que c’était ma mère assise sur ce lit mais juste son enveloppe charnelle… C’était étrange et ça ne facilitait pas les choses.

« Ah lui, elle finit par dire en penchant la tête. »

Je sursautais légèrement en l’entendant parler de nouveau, je ne savais pas à quoi elle pensait et, d’un côté, je préférais ça. Peut-être qu’elle pensait que j’avais également trépassé et ne se doutait pas que j’étais là, devant elle.

Je pris sur moi pour faire un pas, puis deux et passer devant Madoka. Je devais essayer de jouer le jeu.

« Shirogane Madoka, Kanzaki Kaori. »

Après la mort de mon beau-père, ma mère avait repris le nom de son premier mari mais, en même temps, je ne lui avais pas vraiment laissé le choix car c’était plus simple pour que je m’occupe d’elle.

Je ne savais pas si elle m’avait reconnu ou non et, de ce fait, je n’osais pas lui parler. Puis, rien que l’idée de pouvoir réentendre son ton éteint me répondre ne me donnait pas envie de lui parler, j’avais envie de partir. Et, ainsi, je n’aurais plus non plus le sentiment de honte qui commençait à grandir en la voyant si négligeait imparfaite… Ce point n’avait pas changé.

Quand je la vis regarder son poignet où un bandage était présent et sur lequel elle passait son index dessus, mes yeux se détournèrent pour regarder Sora. Je savais que c’était le poignet auquel elle avait fait des entailles dans l’espoir de rejoindre les deux hommes avec lesquels elle était mariée.

Mes bonnes résolutions s’étaient envolées très loin, j’avais envie de sortir mais, à la place, je posais mon front sur l’épaule de Sora. J’avais besoin de sentir une présence rassurante et un tant soit peu aimante.

« Je suis désolé, je ne peux pas… Je veux partir, je dis dans un murmure. »
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Mar 28 Avr - 19:16
     


Don’t be afraid at Tokyo hospital

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Entendre le peu de conviction mise dans la voix de Kaori alors qu'elle reconnaissait son fils, me fit mal pour Naoya. Je n'osais imaginer comment il devait se sentir, cela devait être particulièrement horrible de voir sa propre mère, s'en ficher de soit.
Si ma mère me faisait le coup, je pense que je la secouerais comme un prunier avant de lui hurler de se réveiller, que je l'aimais et qu'elle ne pouvait pas me parler ainsi.

Mais Nao semblait avoir complètement abandonné. Je le sentis quand il se reposa sur mon épaule.

Mes bras entourèrent presque instantanément les épaules de Naoya pour le rapprocher de moi. Par ce geste, je l'empêchais de voir sa mère qui était dans un état lamentable, et je pouvais le réconforter.

Sa voix était si triste. Si désespérée... J'en eux mal au cœur, mais je ne pouvais le laisser repartir. Je voulais que sa mère ait une réaction, je ferais tout pour cela.
Alors je fis la chose la plus évidente lorsqu'on est un couple et relevait la tête de mon "petit ami" pour pouvoir l'embrasser. Je ne m'étais pas lancé dans un baiser langoureux et plein de bave, mais dans un baiser franc et qui pouvait passer pour une embrassade d'amoureux.

Je me séparais de Naoya au bout d'un petit moment, pas très longtemps histoire de ne pas me donner envie de lui sauter dessus sous les yeux de ma "belle-mère".

- Je suis toujours là Nao.., lui murmurais-je. Tu n'es pas venu ici pour rien... Restons encore cinq minutes. Et s'il ne se passe toujours rien, nous irons nous promener dans le parc proche de l'hôpital.

Je passais doucement ma main sur la joue de celui que j'étais censé aimer de tout mon cœur. Un doux sourire ornait mes lèvres et je me tournais à nouveau vers Kaori Kanzaki qui semblait nous regarder sans vraiment nous voir.
Mes yeux s'arrêtèrent sur les poignets de la femme sans âme qui se tenait devant moi.

Bon, si je souhaitais une réaction, j'allais devoir la provoquer.
J'inspirai silencieusement et je vins me placer plus proche de Kaori, passant tout doucement mes doigts sur les bandages épais. En temps normal, il n'y avait nullement besoin d'une telle épaisseur de gaze, mais je supposais que c'était pour la dissuader de recommencer.

- Vos blessures ne vous font pas mal ?

J'aurai souhaité une réponse, même un cri pour me dire que cela ne me regardait en rien. Je voulais voir quelque chose briller dans ces deux prunelles chocolat. Cette femme avait encore la vie devant elle, et elle avait choisi de tout laisser tomber...

- Je ne suis pas médecin, seulement sage-femme, mais je peux dire que si les infirmiers vous ont mis ces bandes là, c'est que vos blessures se sont bien refermées. C'est bon signe.

J'adressais un gentil sourire à la mère de Nao et serrait un peu son poignet pour lui montrer que j'étais là. Nous ne nous connaissions pas le moins du monde, mais j'avais le rôle de la petite amie, il fallait bien que je sois en bon terme avec ma belle-mère ! Je faisais avant tout cela pour Naoya...



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Mer 29 Avr - 23:31
     

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  Shirogane Sora | Kanzaki Naoya




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J’acquiesçai à la proposition de Sora même si, au fond, je savais que je n’avais pas le choix. Je le laissais faire tout en me tournant pour voir ce que ça allait donner.

Ma mère plaça une de ses mains sur le poignet de ma « petite-amie » avant de pointer son cœur du doigt. J’avais une légère idée de ce qu’elle allait dire et, quand elle daigna enfin prendre ma parole, j’eus envie de soupirer d’agacement.

« Rien ne me fera plus mal que la blessure que j’ai là car rien ne peut se briser en autant de morceaux… Tout le monde m’a abandonné. »

C’était bien ma mère ça, croire que les malheurs ne s’abattaient que sur elle, qu’elle n’avait pas le droit au bonheur. Par la suite, elle entrelaça ses mains sur ses jambes avant de pleurer… Rien ne semblait avoir changé et, malgré la bonne volonté dont Sora faisait preuve, je doutais que cinq minutes suffisent à la faire réagir plus que ça.

Fermant les yeux, j’essayais de mettre mon mal-être de côté avant de m’asseoir à côté de ma mère et croiser les jambes. J’avais une idée pour la faire réagir et j’espérais que Sora marche avec moi parce que c’était son idée.

« Tu vois, aucune réaction. Je suis désolé Madoka mais ma mère ne pourra pas te donner des conseils pour élever un enfant… »

Je ne n’aimais pas mentir sur ce genre de chose et, donc, je restais assez vague mais ma mère n’avait pas l’air de réagir…
Après avoir fortement inspiré, je me tournais vers ma mère avant de poser ma main sur son épaule, peut-être que, par la suite, elle réagira à ce que je m’apprêtais à lui dire…

« Je suis désolé de ne pas être venu plus tôt mais je n’y arrivais pas… C’était dur de te voir si faible… »

Je ne disais pas tout mais il y avait des choses qu’il valait mieux cacher pour éviter de blesser l’autre.

« Tu sais, même si je parais fort j’ai besoin de toi car tu restes ma mère, tu es la seule famille qu’il me reste et j’aimerais que tu essaies, petit à petit, à réapprendre à vivre en sachant la blessure de ton cœur ne se refermera jamais entièrement… Il n’est pas trop tard. »

Son manque de réaction ne m’aidait pas à savoir si elle m’écoutait ou non et j’hésitai à continuer… Je finis par me lancer, me disant que je n’avais plus rien à perdre.

« Fais-le pour moi, fais-le pour eux… Tu as pu te relever une fois après la mort de papa, tu aurais pu le faire de nouveau après la mort de Genji, tu n’aimeras pas continuer à vivre pour eux ? »

Je regardais ensuite Sora car, même si c’était la mauvaise personne, il réagissait plus qu’elle. Je me levais avant de prendre sa main.

« Ça ne sert à rien. Tu pourrais me sauter dessus ou je pourrais me jeter d’un pont ça ne la fera pas réagir plus que ça… »

J’étais peut-être dur mais c’était mon ressentit.
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Jeu 30 Avr - 17:52
     


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J'eus envie d'étrangler Naoya sur le coup. En disant cela, il pouvait autant faire croire à sa mère que j'attendais un enfant ou bien que j'en souhaitais un. Et, en l'occurrence, je n'avais absolument pas envie de devenir une poule pondeuse. Pas pour le moment du moins.

Heureusement que sa mère n'avait pas réagi sinon j'aurai tué Nao et j'aurai profité de son corps une dernière fois. Pas forcément dans cet ordre évidemment...

Je posais une main sur mon ventre en un geste réflexe pour m'assurer qu'il était plat. Je laissais un léger soupir m'échapper puis je me permis de lancer un regard torve à Naoya avant de poser mes deux mains sur ses joues pour que nos regards puissent s'accrocher.

- Ne dis pas ça.., lui murmurais-je tout en caressant sa joue avec mon pouce. Laisse moi essayer de parler moi aussi. Peut-être qu'un regard étranger la fera un peu plus réagir. Tout n'est pas perdu.

Je déposai un léger baiser sur les lèvres de mon "chéri" avant de revenir vers Kaori et de m'agenouiller devant elle pour poser mes mains délicatement vernies sur les siennes. En un geste qui se voulait réconfortant.

- Je ne peux dire que je comprend ce que vous ressentez. Ma famille est encore complète et je n'ai pas eu à supporter ce que vous avez enduré... Mais votre famille n'est pas brisée, il vous reste votre fils qui vous aime...

Je souhaitais simplement essayer de lui faire comprendre qu'elle n'était pas seule, et que son fils n'avait plus qu'une ombre à la place de sa mère depuis qu'elle était en dépression. Bien sûr, je devinais que je ne pourrais pas lui faire changer de point de vue en un claquement de doigts.

- Et que direz vous à ceux que vous avez aimé quand vous les rejoindrez ? Ils n'ont pas eu la chance de voir tout ce que la vie pouvait offrir. Mais vous, vous êtes présente. Vous êtes encore jeune et vous avez certainement encore beaucoup de choses à découvrir. Peut-être même aurez vous la chance de devenir grand-mère d'ici quelques années.

Je tentais de parler d'une voix douce, emprunte de gentillesse. Je ne voulais pas qu'elle se braque parce que j'avais l'air d'une moralisatrice.
(Qu'il est étrange de parler de soi au féminin...)

Je me redressais ensuite pour venir prendre la main de Naoya en souriant d'une manière amoureuse. J'avais déjà joué le rôle de la fiancée énamourée, alors ce n'était pas bien compliqué. Et puis j'appréciais sincèrement mon journaliste, et pas que pour ses proportions en dessous de la ceinture.

- Je pense que si je venais à décéder prématurément. Je ne voudrais pas que Naoya reste prostrée dans mon souvenir à se laisser mourir. Bien sûr, je ne voudrais pas qu'il m'oublie, mais je souhaiterai le voir avancer car un jour la vie pourrait nous réunir à nouveau.

Je n'avais pas à chercher loin pour trouver ces paroles. C'était ma façon de penser. Je ne voyais pas la mort comme quelque chose de terrible, juste le point final d'une vie plus ou moins longue. Une sorte de délivrance... Mais je ne souhaitais pas voir les gens se suicider, la mort venait nous chercher d'elle-même, pas besoin de la provoquer.

- Vous-même, que penseriez vous si votre fils venait à se murer dans une dépression en restant bloqué dans le passé ? Voudriez-vous le voir comme cela ? Ne préféreriez-vous pas qu'il arrive à surmonter les épreuves de la vie ?

J'aurai tellement souhaité que mes phrases puissent provoquer un électrochoc. Au moins une réaction, même violente, même minime...  Mais une réaction quand même...



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Mar 5 Mai - 0:46
     

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  Shirogane Sora | Kanzaki Naoya




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Un peu nerveux, je laissais Sora parler à ma mère en espérant que ça ne tourne pas mal quand même. Mon cœur se serra légèrement en entendant la remarque de ma "petite-amie" à propos d’un possible décès prématuré… C’était tout simplement inimaginable non mais oh. On ne sortait peut-être pas ensemble mais je tiens à lui comme je tiens à tous mes amis.

Suite au questionnement de Sora un blanc s’installa dans la pièce. Blanc, pendant lequel mon regard se porta, par intermédiaire, sur ma mère et sur Sora -dont la perruque me perturbait toujours autant- avant que je soupire.

L’ambiance dans la chambre était lourde et alors que je m’apprêtais à me lever pour partir, je sentis le matelas bouger signe que ma mère s’était levée. Au moins elle avait réagi, il ne restait plus qu’à espérer que ça ne serait pas de façon violente.
Je n’eus pas le temps de comprendre ce qui se passait que, déjà, ma mère secouait celle qu’elle croyait s’appeler Madoka et être ma petite-amie.

« Taisez-vous, cria-t-elle. Vous ne savez rien de moi, rien. Je ne vous permets pas. Taisez-vous. »

Rapidement je me levais pour essayer d’arrêter ma mère car le mur n’était pas loin du lit et, donc, de Sora. Je mis, à peine, ma main sur le bras de ma mère qu’elle lâcha le jeune hermaphrodite en le poussant.
Mes yeux s’ouvrirent en grand en voyant mon ami s’écraser contre le mur et je lâchais ma mère pour voir comment il allait, m’agenouillant en face de lui.

Sora semblait sonné et je n’eus pas le temps de lui demander comment il allait parce que ma mère se mit, de nouveau, à crier. Mon regard se porta sur elle pour voir qu’elle était à genoux, des larmes sur les joues.

« Je vous interdis de parler d’eux, vous ne les connaissez pas, vous ne les connaîtrez jamais, jamais. Vous n’avez pas le droit de défendre ce lâche qui ne s’occupe pas de moi et qui s’en moque si je quitte ce monde. »

Je détournais les yeux de ma mère pour regarder Sora alors que celle qui m’avait mis au monde continuait de s’énerver contre ma "petite-amie", continuant de m’insulter de lâche au passage. Je ne savais pas quoi faire pour Sora, peut-être que je devais appeler une personne capable de gérer la situation parce que là, à part assommer ma mère, je ne voyais pas ce que je pouvais faire… Et je ne voulais par laisser Sora seul avec ma génitrice.

Au final, une infirmière, surement alertée par les cris, entra dans la chambre pour administrer un calmant à ma mère et la coucher sur le lit avant qu’elle s’endorme.
Par la suite, elle nous demanda si on allait bien, partant après que j’ai hoché la tête en lui disant qu’on avait juste été surpris en entendant les cris.

« Désolé, je dis une fois que nous fûmes seuls dans la chambre. Je n’aurais pas dû t’amener ici, tu n’aurais pas eu à voir ce spectacle ni à dire bonjour à un mur. »

Je baissais les yeux mal à l’aise avant de les relever et de poser délicatement mes lèvres sur les siennes.

« Ça va sinon ? Tu t’es fait mal quelque part ? Je finis par demander en passant délicatement ma main sur sa joue avant d’enlever sa perruque à moitié enlevée. J’ai acquiescé un peu rapidement, tout à l’heure, en me disant que j’aurais plus de chance de me faire pardonner en te faisant soigner par un infirmier pas trop moche, si besoin. »

Ce qui était sûr c’est que tout ce que je ferais ne sera pas assez pour le remercier d’être venu mais également pour m’excuser de l’attitude de ma mère. Elle me faisait vraiment pitié et continuait de me faire honte.

« On va déjà sortir, je dis avant qu’il ait le temps de répondre, en lui tendant sa perruque. Tu peux te lever ou tu as besoin d’aide ? »

Je ne pouvais plus rester une minute de plus dans cette pièce.
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Mar 5 Mai - 18:16
     


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Sans que je ne puisse réagir, je m'étais retrouvé à être secoué comme un prunier et jeté contre le mur dans mon dos.
Une grimace de douleur prit place sur mon visage. Je n'aimais pas être brutalisé - sauf dans certaines situations bien précises - et des envies de remettre en place la mère de Naoya me vinrent.

Le reste s’enchaîna assez vite. Ses cris hystériques à mon encontre et celle de Naoya, l'arrivée de l'infirmière et l'administration du sédatif.
Ma respiration redevint calme dès que nous nous étions retrouvé seuls tout les deux avec mon chéri du jour.

Le baiser de Nao me fit légèrement sourire. Ça devenait une habitude de s'embrasser pour rien. Pas que ça me déplaise, c'était plutôt par rapport à lui, je ne souhaitais pas qu'il s'attache plus que nécessaire à ma personne.

- Je ne suis pas à l'article de la mort mon chéri, fis-je amusé. J'ai déjà vécu des choses bien pires contre un mur... Mais c'était rarement dans un hôpital.

Je me remis debout, époussetant ma jupe et je pris ma perruque des mains de Naoya pour la remettre correctement. Il n'était pas impossible que je croise un ami de la première année de médecine dans le bâtiment, alors mieux valait être prudent.

En bougeant mon bras, je ressentis une douleur au poignet. J'espérais ne pas avoir besoin d'une attelle, ça allait compromettre ma carrière de maïeuticien et j'étais bon pour m'occuper des visites prénatales et des échographies.

- Pourquoi aurais-je besoin d'un bel infirmier alors que j'ai un superbe journaliste rien qu'à moi ?

Je pris la main de Nao pour l'emmener hors de la chambre. Mais je me stoppais près de la porte, me remémorant une chose.
J'ouvris mon sac à main et en sortis une sorte de petite bourse que j'allais déposer sur la table de chevet à côté de Kaori Kanzaki. Il s'agissait d'un pendentif en forme de cœur qui pouvait s'ouvrir pour y déposer une petite photo.

Je revins vers celui avec qui j'étais lié pour la journée et nous sortîmes enfin de la chambre. Une fois dans le couloir, j’entraînais Naoya plus rapidement à ma suite pour redescendre dans le hall. J'aurai souhaité parlé aux médecins s'occupant du cas Kanzaki, mais je sentais bien que Naoya voulait à tout prix sortir de l'atmosphère aseptisée de l'hôpital. Je l’entraînais donc à l'extérieur du grand bâtiment.

- Tu sais Naoya, je suis heureux d'avoir pu rencontrer ta mère. Même si évidemment j'aurai souhaité une autre réaction, je suis content d'avoir pu la voir. Je ne suis pas psychologue et encore moins neurologue ou médecin généraliste, mais je pense que ta maman peut s'en sortir. La crise d'hystérie d'aujourd'hui peut avoir eu du bon...

Je nous fit nous asseoir sur un banc un peu à l'écart avant de poser une main sur la joue de Naoya tout en lui souriant doucement. Mais je me doutais qu'il ne souhaitais plus parler de sa mère, cela devait être douloureux.

- J'espère que la prochaine fois que tu viendras dans un hôpital, ce sera pour une raison plus joyeuse, comme une naissance. Tu auras intérêt à venir me faire un petit coucou si tu passes par le service maternité de Nishinaka ! Et puis tu auras aussi intérêt à me laisser m'occuper de ta femme pendant sa grossesse.

Je fis un clin d’œil à mon ami avant de lui déposer un baiser sur le nez.
Un franc sourire barrait mon visage, parler d'enfants et de naissances me mettaient souvent de bonne humeur. Et puis, le côté maternité était souvent bien plus gai que le reste de l'hôpital.
M'étirant légèrement, je fis craquer mon dos qui me renvoya une vive douleur. Espérons qu'il n'y ait pas de grosses ecchymoses.

- Tu me dois un massage mon chéri... Je doute que tu acceptes de me faire un massage crapuleux donc je me contenterai d'un massage avec de l'huile essentielle de menthe poivrée ou de vanille. Mais évite l'huile d'olive, ça graisse vraiment trop la peau...

Je souris de manière espiègle avant de baisser le regard et de remarquer que mon collant noir opaque était déchiré de manière assez obscène. Un trou qui partait du milieu de ma cuisse d'un coté et de l'autre qui commençait juste en dessous de la jupe sur un côté. Si j'avais eu les cheveux ébouriffés, les yeux larmoyants et le haut déchiré, j'aurais certainement pu ressembler à une héroïne de hentaï...

M'afficher ainsi ne me gênait pas outre mesure, mais ça risquait de ne pas trop le faire dans le train...
C'est en soupirant que j'arrachais mon collant, ne laissant que l'a partie en dessous de la jupe avant de le retirer complètement. Heureusement que j'étais bien épilé !

- C'est mieux comme ça non ? fis-je en exposant fièrement mes jambes bien galbées.

Pour voir si je restais "mignonne" malgré tout. Je regardais Naoya avec un regard qui se voulais innocent et candide.

- Tu me trouves toujours jolie Naoya ?

Je souris intérieurement, d'une part j'étais fier d'avoir complètement détourné la conversation. Et d'autre part parce que je trouvais mon jeu d'acteur vraiment génial !



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Mer 6 Mai - 23:24
     

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  Shirogane Sora | Kanzaki Naoya




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Je fus soulagé en entendant que Sora allait bien, au moins ma mère n’avait pas blessé un de mes amis car je n’aurais pas pu lui pardonner sinon.
Nous sortîmes ensuite de la chambre avant que le jeune hermaphrodite fasse demi-tour pour déposer quelque chose sur la table de chevet. Je me demandais ce que c’était mais j’estimais qui si Sora voulait m’en parler, il le ferait.

Par la suite, nous nous dirigeâmes vers la sortie de l’hôpital pour, enfin, respirer l’air frais du dehors… Enfin l’air frais avec la pollution mis à part, on était à Tokyo quand même. Nous nous assîmes ensuite sur un banc et Sora commença un monologue qui finit par un collant en moins…

« Tu parles trop, je finis par dire en lui mettant un coup de poing amical à l’épaule. Mais merci, ça me change les idées. »

Enfin, un peu… Je ne pouvais m’empêcher de penser que ma mère, si elle sortait de sa dépression, aurait beaucoup de mal à retrouver le sourire.

« Si tu me promets que tu ne maltraiteras pas la future maman, je te l’envoie quand tu veux… Enfin quand je l’aurais trouvée… Je t’aurais bien, aussi, proposé de t’envoyer des amies mais bon, je n’en ai pas tellement car je suis mal à l’aise avec les femmes et je préfère bien m’entourer que trop m’entourer. »

Puis bon, je ne me voyais pas encore avec quelqu’un qui accepte que j’ai officieusement adopté Sora… La seule qui pouvait négocier ne m’avait pas encore appelé, d’où le fait que j’avais du mal à me projeter dans l’avenir.

« Tu sais ce qui enlève à ton charme ? Le détail qui a toute son importance, t’es pas une femme à cent pour cent, je dis d’un air désolé. Mais bon, tu auras quand même le droit à un massage sans huile d’olive si tu ne tentes rien de louche jusqu’au retour. »

Je lui fis ensuite un regard qui lui disait que je serais intransigeant sur ce point. Je voulais bien qu’on devait jouer un couple mais il y avait certaine limite.

Par la suite je regardais les billets de train, pour vérifier l’heure du retour, avant d’ouvrir de grands yeux et de montrer les billets à Sora.

« On s’est trompé dans le JOUR du retour, on a mis demain, on fait quoi ? Je demande en paniquant légèrement en appuyant bien sur le mot "jour". On n’a pas d’hôtel et je sais pas s’il y a beaucoup de chambre de libre ici, puis on travaille aussi demain et… »

Je me tus en me rendant compte que j’avais failli parler des dossiers de la NSA que je devais traiter. Heureusement que j’étais à jour et assez prudent pour ne pas en parler quand je paniquais.
Je finis par me calmer pour pouvoir réfléchir correctement, on n’arrivera à rien comme ça. Surtout que je ne suis pas quelqu’un qui s’inquiète facilement.

Je sortis ensuite mon portable pour regarder les trains disponibles aujourd’hui mais tous étaient complets, bon on n’avait pas le choix car je ne voulais pas prendre de taxi, ça coûtait, parfois, trop cher pour ce que c’était.

« Il n’y a pas de train disponible avant demain mais, ce qu’on peut faire, c’est peut-être chercher un hôtel pas trop loin de la gare pour avoir notre train demain à 7H15 et non pas aujourd’hui à 17h15… »

Je me demandais vraiment comment on avait pu autant se tromper, c’était presque une erreur de débutant.

« Après on peut aller manger quelque part et se balader à Shibuya. Je suis curieux de voir la tour 109 men’s et puis, ça tombe bien, car il nous faudra bien des vêtements pour demain, non ? »

Heureusement que j’avais de l’argent sur mon comte car j’avais l’impression que c’était de ma faute si on était dans cette galère…

« Ça te va comme programme ou tu préfères faire autre chose ? Je pense qu’on devrait profiter d’être dans cette ville pour visiter et surtout faire les magasins comme deux bons shinki qui se respectent, non ? »

… Oui bon shinki et NSA mais vu que Sora n’était pas censé connaître mon second métier et que je me considérais plus comme shinki je ne pouvais pas parler de moi autrement en sa compagnie.
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Jeu 7 Mai - 19:44
     


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Ooooh ! Mais c'est qu'il m'en cachait des choses le coquinou !

Apprendre qu'il avait du mal à aller vers les femmes me fit sourire. Je pouvais lui présenter de gentilles femmes dignes de confiance et douces mais je n'avais pas envie de jouer les entremetteurs, ma vie sentimentale à moi me suffisait déjà amplement !

Je lui envoyais un regard torve. Dune part il m'avait traité de femme, et d'autre part il voulait que je garde mes mains sur moi ! Le sadique ! Je ne savais pas bien me tenir en présence de beaux mecs ! Et surtout que je connaissais les proportions alléchantes de mon ami journaliste.
Ô monde cruel ! Pourquoi Nao devait-il être à cent pour cent hétéro ?!

Je regardais le billet de train et je vis que effectivement, nous nous étions trompés de jouer ET d'horaire. Un soupir m'échappa, je m'étais déjà retrouvé dans des situation assez similaires mais rarement à cause de deux erreurs comme celles-là.
Nao vérifia quand même sur son smartphone mais aucun train n'était libre. Bon, il ne nous restait qu'à trouver un hôtel, un endroit où manger et un mignon petit groom pour moi puisque Naoya n'allait pas m'aider dans ma recherche du nirvana.

Le programme que tentait d'élaborer mon ami m'allait bien, j'avais des sous sur moi et sur mon compte pour acheter des vêtements. Je pourrai me mettre en Sora demain et je serai presque prêt à aller au boulot, juste le temps de récupérer mon sac de travail.

- Avant de visiter, tu permets que j'appelle mon chef ? Il faut que je le prévienne de mon absence demain matin, expliquais-je.

Je tapais sur la touche avec le chiffre "2". C'était mon raccourci pour joindre le portable privé du chef de la section maternité. Je souris malicieusement, Naoya n'avait certainement pas l'habitude de m'entendre bavarder avec mon boss. Il allait être surpris !

- Allô chaton ? C'est ton p'tit lapin ! ... Je t'appelle parce que je pourrai pas venir bosser demain matin ... Ça te plairait hein que ça soit à cause de ma nympho' ! ... Je suis un Tôkyô et je me suis gouré sur mon horaire de retour et du coup je dois rester dormir sur place ... Nan je suis pas seul mon chou, je suis avec un ami ... Je serai là demain aprèm' normalement mais tu pourras quand même dire à Juri de voir à l'écho' si la femme G peut aller jusqu'au terme où s'il faut prévoir une cés' ... Oui je sais ce qu'il t'en coûte, je te récompenserai le soir dans ton bureau ... Hohoho, tu préfères une salle de consultation et l'utilisation des étriers ? J'en salive déjà ... Prend le chocolat, c'est le meilleur ! ... S ou M ? ... Tu me voudras en S ? Très bien, ça faisait un moment ! ... Bon je te laisse, je dois occuper le reste de ma journée ... Bisous à toi aussi chaton ... Partout partout !

Je raccrochais tout en souriant encore. Je regardais Naoya, le défiant de faire un commentaire sur ma relation avec mon boss. C'était juste du sexe, comme avec la plupart de mes amants. Mais il était monté comme un étalon et savait se servir de son engin à 46 ans !
Mais avant de bouger du parc de l'hôpital, je me souvenais d'une chose plus tôt dans la conversation.

- Oh, et une dernière chose.., dis-je tout en plaquant Naoya contre un mur dans un angle mort, mon poing appuyant sans aucune honte sur ses bijoux de famille. Mes yeux lançaient de véritables éclairs menaçant. Redis encore une fois que je suis complètement une femme et tu te réveilleras un matin avec tes testicules sur ta table de chevet. Clair ?

Je le relâchai et repris rapidement une expression guillerette. Un sourire aimable était revenu sur mes lèvres.

- Nous avons du shopping à faire et un hôtel à trouver pour une bonne nuit. Quoique au pire on peut prendre une chambre de love hôtel à Shinjuku. Enfin, on verra bien...

Je mis donc ma main dans celle de Naoya avant de l’entraîner à ma suite et de regarder les horaires des bus pour savoir lequel nous pouvions prendre.

- Tu préfères qu'on aille à pieds, en bus ou autrement ? Je peux marcher un moment avec des talons donc on peut se balader comme ça. Mais il faudrait rapidement trouver un hôtel...

Je n'avais aucunement envie de laisser Naoya dehors pour la nuit. Moi je pouvais toujours m'arranger pour dormir chez quelqu'un contre le don de mon corps. Ce n'était pas comme si je n'avais pas l'habitude.

- Ça te dérange si, quand on sera au milieu des boutiques, on puisse aller dans une boutique de robes de mariage ? Une amie veut faire un mariage occidental, elle fait ma taille et veut que j'essaie des robes de mon côté pour trouver ce qui pourrait lui aller. On y restera pas longtemps, ne t'en fais pas.

J'offris un sourire amusé à Naoya.

- Et puis, ça te donnera des idées pour notre mariage à nous...

Mon regard était vraiment rieur.



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Ven 8 Mai - 12:52
     


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FT. Shirogane Sora

J’ouvris de grands yeux en entendant la conversation que Sora avait avec son boss, pensant, au départ, qu’il me faisait une blague alors que non. Ils semblaient ne pas faire que des accouchements au service maternité, ce qui me fit légèrement grimacer… Grimace qui s’intensifia au fur et à mesure de la conversation. Je finis par envoyer un message à mon rédacteur en chef pour lui dire que je ne serais pas là demain matin ce qui me permit, ainsi, de ne plus vraiment entendre la conversation.

Sora finit par raccrocher et nous nous levâmes pour sortir du parc, enfin c’est ce que je pensais… Il me faisait quoi là ? J’avais justement dit que c’était dommage qu’il ne soit pas une femme, et c’était surtout pour le taquiner… Aurais-je trouvé son point faible ?

Une fois libéré, je pus reprendre mon souffle avant de le suivre avec beaucoup moins d’entrain et une envie de lui mettre une baffe par rapport à ce qui venait d’arriver mais bon il y avait du monde donc je devais me retenir.

Par la suite, ma main alla rencontrer mon front.

« Il faut te suivre toi, je dis en continuant de marcher car je n’avais pas envie de prendre le bus. »

Un coup il est guilleret, l’autre coup il est sérieux, après il me dit de ne pas le considérer comme une femme avant de parler mariage…

« Tu ne me supporterais pas comme mari, je dis simplement en lâchant sa main pour m’étirer avant de mettre mes pouces dans mes poches de jean. Mais bon d’accord pour l’essayage de robe de mariée, tant que ça prend pas trop de temps. »

Nous continuâmes de marcher en direction de la gare, dans le but de trouver un hôtel, quand mon portable sonna.

« Attends, attends, j’ordonne à Sora pour être sûr que j’avais bien lu le sms. Non mais j’y crois pas ! Je m’exclame au bout d’un moment. C’est pas nous qui nous sommes trompés, c’est mon rédacteur en chef qui a tout manigancé en échangeant les billets dans mon sac par ceux-là et il a revendu les autres. Ah oui, bonne nouvelle, si tu veux chasser à Tokyo tu vas pouvoir il a aussi réservé deux chambres, une avec deux lits une place et une avec un lit deux places, on doit juste récupérer les clés avant de pouvoir partir en shopping… Hôtel trois ou quatre étoiles, il ne sait plus vraiment, je précise ensuite avant de ranger mon portable. »

Tout ça pour que je fasse un article en notant la différence qu’il y a entre la capitale et Nishinaka au niveau technologie et de la mode… M’enfin, le prix qu’ils allaient payer été que la carte qu’on avait pour régler les dépenses professionnelles allait beaucoup servir…

Je ne dis rien de plus à Sora, sa réaction de tout à l’heure ne m’avait pas beaucoup plu -pour ne pas dire pas du tout- car ce n’était pas ma faute s’il avait tout compris de travers et sa bipolarité m’avait laissé perplexe.

Nous primes la direction de l’hôtel qui était seulement à quelques pas de la gare et je tendis la clé de la chambre avec le lit deux places à Sora.

« Tiens, tant que tu viens à l’heure pour le train, ça sera amplement suffisant. »

Certes, je pouvais paraître froid mais j’avais du mal à comprendre Sora parfois et ça m’énervait !

Nous partîmes ensuite vers un bon restaurant recommandé par le gérant de l’hôtel et qui semblait vraiment très coûteux… Je n’aurais plus qu’à comparer avec un restaurant similaire à Nishinaka.

« Prends ce que tu veux, j’ai une carte pour régler les dépenses professionnelles, c’est la première fois que je l’utilise donc autant en profiter… Puis ça apprendra à mon rédacteur en chef à agir ainsi. D’ailleurs si tu connais un restaurant à peu près similaire à Nishinaka, n’hésite pas à me le dire car je dois comparer les deux. »

Un serveur vint ensuite prendre notre commande. Il avait une tenue classe qu’on pouvait retrouver dans tous les grands restaurants du pays… Il y avait même un sommelier, bah autant en profiter.

Une fois que les commandes furent passées un silence s’installa jusqu’à ce qu’on nous apporte une boisson.

« Je suis désolé si je t’ai vexé tout à l’heure, je ne sais pas ce que tu as compris mais je ne t’ai jamais considéré comme une femme, je disais juste que je ne pouvais pas te trouver aussi jolie que tu le voudrais car je sais qu’en dessous de la tenue ce n’est pas une femme qu’il y a. »

Je pris ensuite mon verre pour regarder le contenu que je fis lentement tourner.

« J’ai une question à te poser mais je comprendrais si tu ne voulais pas y répondre car elle est assez indiscrète. »

Je laissais un blanc le temps de trouver mes mots et de laisser Sora se préparer à écouter la question.

« Pourquoi tu n’es pas devenu une vraie femme ou un vrai homme ? C’est parce que tu ne le voulais pas ou parce que tu ne le pouvais pas ? Je demande en le regardant droit dans les yeux. Promis, je ne te jugerais pas, je me pose simplement la question et, comme je te le disais, je sais que cette question est indiscrète donc si tu ne veux pas y répondre, je ne ferais rien pour t’y forcer. »
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Sam 9 Mai - 15:07
     


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Le message qu'avait reçu Naoya me laissait perplexe. Comment son supérieur pouvait être au courant que nous étions deux ? J'haussais les épaules avant de soupirer en m'imaginant dans une chambre, seul. Je me voyais mal chasser dans Tôkyô parce que je connaissais mal la ville, mon dernier séjour dans la capitale remontait à mon adolescence, et j'avais été enfermé à l'hôpital.
Je ne savais pas quels endroits je pouvais fréquenter, mais peut-être devrais-je quand même tenter. Contrairement à Nao, quand il s'agissait de sexe, je préférais être mal accompagné que seul.

Je récupérais la clé de la chambre d'hôtel que je mis dans mon sac à main. Nao semblait assez remonté contre moi et je ne pouvais pas lui en vouloir puisque j'étais l'instigateur de cela.
Je sentais qu'une distance s'installait entre lui et moi. Ça me faisait mal mais je ne dis rien. Je manquais parfois de tact avec mes amis.

Puis nous nous dirigeâmes vers le restaurant recommandé par le boss de Nao. Le maître de salle nous emmena vers une table un peu à l'écart. La décoration était chaleureuse tout en restant distinguée.
Un serveur vint nous proposer de prendre un rafraîchissement et j'optais pour un kir royal, quand au plat, je fis bien attention à ne rien commander qui pourrait contenir du poivron.

Puis il y eut les explications sur l'incompréhension de Naoya quand à ma réaction. Je lui devais un explication mais je ne devais pas pour autant lui expliquer que j'avais quelques petits soucis d'instabilité émotionnelle dus à une adolescence compliquée.

- Dès l’instant où tu as dis "femme à cent pour cent", j'ai oublié tout le reste de ce que tu avais dit. Ça m'a mis dans une rage sourde, je déteste que les gens qui me connaissent me disent cela car ils savent tous, toi compris, que je me considère comme étant davantage un homme, dis-je avec une voix froide. Mais tu n'es pas le seul que j'ai menacé si ça peut te rassurer. Mon supérieur aussi y a eu droit.

Un sourire sadique m'apparut sur les lèvres. Ce jour là, mon boss m'avait regardé avec des yeux ronds et m'avait promis de ne plus recommencer à me dire que j'étais une VRAIE femme.
Mon sourire changea pour devenir amical et amusé. J'avais l'habitude de cette question, mais je pouvais comprendre que des gens se la pose.

- Ne t'en fais pas, ta question n'est pas dérangeante de mon point de vue.

Je bus tranquillement une gorgée du délicieux kir que m'avait recommandé le serveur. Mon regard parti dans le vague avant que les souvenirs remontaient.

- A ma naissance, les médecins ont tout de suite vu que je n'étais pas différencié, que je n'avais pas de sexe défini, et ils m'ont fais une prise de sang pour savoir mon caryotype. Ils ont expliqué à mes parents qu j'étais atteint de pseudo-hermaphrodisme féminin. En clair, je suis davantage une femme et il aurait été logique effectivement que mes parents choisissent de me faire opérer pour que je devienne une vraie petite fille. Mais ils n'ont pas voulu, arguant que j'étais le seul qui pouvait choisir qui je souhaitais être.

J'en étais d'ailleurs reconnaissant à mes parents de m'avoir laissé ce choix.

- Les sept premières années de ma vie, j'oscillais entre les tenues de petite fille et les pantalons de garçon. C'est à la naissance de Tsuneo, mon petit frère, que j'ai choisi de devenir complètement un garçon. Donc jusqu'à ma puberté j'ai choisi d'être un individu de sexe masculin, l'idée d'opération ne m'avait pas effleuré l'esprit. Je m'étais imaginé que vu que j'avais choisi d'être un homme, alors j'allais en devenir un. Quand j'y repense, j'étais vraiment très naïf à cette époque !

Je laissais un rire doux m'échapper. Ces années avaient été les plus douces pour moi car ensuite il y avait eu la période chaotique de mon adolescence.

- Puis vint la puberté et son lot de problèmes... C'est à cette époque que j'ai fais ma grave crise d'anorexie, expliquais-je en essayant de ne pas me rappeler les horribles cris et pensées qui m'avaient envahies à cette époque. Puis la vie a continué, en grandissant j'ai choisi de continuer à vouloir qu'on me considère comme un homme mais j'ai également accepté d'avoir un petit côté féminin. Ma légère nymphomanie m'a bien aidé de ce côté là je dois dire...

Bon, au final je n'avais pas vraiment répondu à la question de Naoya. Mais je devais quand même lui expliquer le pourquoi du comment ! Qu'il comprenne un peu mieux mon point de vue.

- Et donc pourquoi aujourd'hui je ne me fais pas opérer ? Simplement parce que si je décidais de devenir complètement un homme. Je perdrai une partie de mon identité et que tout les sacrifices que j'ai fais avant n'auraient servis à rien. C'est comme si pour toi, on te disait un matin que toute ta vie n'avait été qu'un mensonge et que tu t'appelais en réalité Adam Smith. Enfin, je vois la chose comme cela...

Naoya ne risquait pas de très bien me comprendre. Dans ma tête c'était très clair. Je m'étais tellement battu pour maîtriser mon corps que si je me faisais opérer aujourd'hui, une partie de moi disparaîtrait. Madoka, ma nymphomanie qui m'avait fait rencontré énormément de gens. Je ne serai plus qu'un parmi tant d'autres, or j'étais un joyau unique !

Le serveur revint à ce moment là avec un assortiment de sushi que nous avions pris. Les sushi étaient un bon moyen pour savoir si le restaurant était un vrai bon restaurant. La présentation était vraiment soignée, un bon point pour le gérant.
Avant d'entamer le plat, je réfléchis à un restaurant aussi bien à Nishinaka. Autant aider un peu Nao et retrouver nos liens amicaux en bavardant un peu.

- Un des gars que tu m'as fais suivre une fois, le sadique, macho et homo refoulé là, enfin celui là quoi. Il m'a emmené dans un restaurant très distingué de Mazerumachi avant d'user de moi. Le "Kami no shika". Je sais pas s'il vaut celui dans lequel nous mangeons. Mais il était très raffiné.

J'avais abandonné mon côté "petite amie", même si je gardais des manières de dame pour ne pas attirer l'attention.

Le repas se déroula de manière toute à fait normale. Naoya et moi avions parlé à nouveau et il n'y eu aucun incident.
Nous finîmes par sortir, repus et un peu plus apaisés maintenant que la glace avait complètement fondu. Il fallait dire que Nao savait ce qu'il pouvait dire ou pas pour ne pas m'énerver, et moi j'avais compris qu'il fallait mieux que j'évite de passer du coq à l'âne sous peine de me prendre une gueulante.

Nous marchions donc à présent dans les rues de Shibuya. Je sentais des regards brûlants sur mon dos, mais je remarquais également quelques femmes dévorer Naoya des yeux. Mais il y en avait relativement peu, en plein jour, peu osent draguer ouvertement. Les japonais avaient un minimum de savoir vivre.

- On devrait aller écumer quelques boutiques histoire d'avoir des vêtements pour demain, proposais-je. On peut aller chacun de notre côté si tu veux, je vais en profiter pour essayer quelques robes pour mon amie et après j'irai chercher des habits et je me changerai pour redevenir Sora. Nous n'avons plus à jouer les amoureux transis maintenant.

Un sourire amusé fleurit sur mes lèvres, il était préférable que je parte de mon côté, quand je faisais du shopping, je devenais vite ingérable.

- On aura qu'à se retrouver devant l'hôtel pour aller déposer nos affaires et ne t'inquiète pas pour le paiement, j'ai ma CB et je peux toujours envoyer la facture à ton patron !

Je ris puis commençais à m'éloigner après un petit signe de la main. Boutiques me voilà !



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Jeu 14 Mai - 0:31
     


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FT. Shirogane Sora

J’écoutais, avec un certain intérêt, ce que Sora racontait. C’était extraordinaire la manière dont il raisonnait et j’étais presque envieux car il avait eu le choix d’être qui il veut aussi bien physiquement que sexuellement, peu de gens ont cette possibilité. Je pense que mon ami en était conscient.

Par la suite, après que les sushis aient été apportés, j’hochai la tête en entendant le nom du restaurant recommandé par Sora. J’étais presque certain qu’on pouvait trouver la même ambiance dans un restaure de Nishinaka mais, pour le savoir, j’allais devoir faire des recherches. En tout cas, les sushis étaient bien présentés et bons. On sentait bien la fraîcheur des ingrédients, c’était agréable.

Pendant le repas, nous continuâmes de parler, abordant des sujets diverses et je faisais attention à ce que je disais, ne voulant pas que ça se finisse mal pour l’un d’entre nous…

Une fois que nous fûmes repus, nous partîmes en direction de Shibuya avant de nous séparer pour aller faire les magasins. J’envoyais un message à Sora pour lui dire de faire les factures -tant qu’il n’achetait pas trop-, avant de partir, à mon tour, faire les magasins. Je trouvais rapidement ce dont j’avais besoin en matière de vêtements et d’accessoires ce qui me permit d’aller traîner dans des boutiques High-tech.

J’ouvris des grands yeux en voyant ce qu’ils appelaient des produits nouveaux qui étaient, déjà, presque passés de mode à Nishinaka. Tokyo avait un train de retard.
Je fis plusieurs clichés des magasins high-tech et de mode avant d’aller prendre l’air. Je pris des photos de Shibuya, prenant parfois des model aussi bien féminin que masculin ce qui me permit d’avoir assez de matière pour un article.

Après avoir fait assez de photos, je décidais de repartir à l’assaut des magasins. Un, en particulier, attira mon attention. Il s’agissait d’un magasin de sport où on pouvait personnaliser les accessoires.
Dans cette boutique, je trouvais des gants de boxe où je fis noter mes initiales, et je vis, ensuite, un faux trophée. Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres alors que je demandais au vendeur de marquer quelque chose dessus.

Une fois que j’eus acheté tout ce qu’il me fallait, je sortis du lieu avant d’aller acheter quelques trucs à grignoter le lendemain matin. Et, alors que j’étais dans un konbini, un soupir quitta mes lèvres en pensant à la chance que j’avais eu jusqu’à maintenant. En effet, Sora n’avait pas eu l’idée d’aller voir derrière ma penderie où il avait une porte qui menait à une pièce que j’avais aménagée de telle sorte que je pouvais continuer mon travail de NSA sans pour autant aller au QG tous les jours, jusqu’à pas d’heures. Il y avait également un tapis de sport et de quoi m’exercer tout seul à la boxe parce, en ce moment, je ne trouvais pas de temps pour aller à la salle de sport.

Je mis ces pensées de côtés pour éviter de gâcher ma bonne humeur relative -relative parce que je n’avais aucune raison de sauter de joie- avant de finir mes achats. Je sortis ensuite du konbini avant d’envoyer un sms à Sora pour lui dire que je prenais la direction de l’hôtel.

Le soleil commençait à décliner lorsque j’arrivais au point de rendez-vous et j’attendis Sora qui arriva peu de temps après moi. Comme il l’avait signalé, il avait une tenue d’homme ce qui était, pour moi, nettement mieux.

Avant qu’il ne prenne la parole je lui tendis le trophée que j’avais fait personnaliser tout à l’heure et qui reflétait bien une certaine discipline.

« Tiens, j’ai trouvé ça et en voyant les deux hommes sur le trophée je me suis dis que c’était fait pour toi… "Champion du sport de chambre", je dis en faisant référence à l’annotation que j’avais fait mettre. »

Je lui souris avant de reprendre la parole, ne lui laissant pas le temps de parler.

« Tout s’est bien passé ? Tu t’es bien amusé ? On ferait mieux d’aller poser nos affaires avant d’aller manger, non ? »
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Jeu 14 Mai - 9:57
     


Don’t be afraid at Tokyo hospital

With Nao-mon-pseudo-copain-pour-cette-fois ♥


J'aimais beaucoup faire du shopping. J'étais une vraie femme de ce côté là.

J'étais rentré dans un magasin habillé en femme et en étais ressorti en homme avec de beaux vêtements assez coûteux mais qui me mettaient en valeur mon magnifique corps. J'avais choisi une paire de jeans skinny très serré au niveau des jambes et une chemise avec les manches retroussées au niveau des coudes. Une paire de lunettes de soleil et un foulard venait égayer le tenue. J'avais également acheté un autre ensemble pour le lendemain.
J'avais noté le nom du magasin dans ma tête, l'un des vendeurs du magasin m'avait "aidé" à enfiler le pantalon très serré et nous y étions parvenu après de looooooooongues et délicieuses minutes. Ma première fois dans une cabine d'essayage et j'avais adoré.

Après mes emplettes personnelles et mon round avec le mignon vendeur, je m'étais dirigé vers la boutique de robes de cérémonie. La vendeuse m'avait regardé bizarrement quand je lui avais dit que j'allais essayer certaines tenues. Puis je m'étais pris en photo pour pouvoir les montrer à la future mariée.

Par la suite, j'étais tombé sur un magasin de sport au milieu de boutiques soit-disant "high-tech", spécialisé dans toutes les sortes de tirs. J'étais entré et j'avais acheté un sac à dos après avoir trouvé des flèches de bonne qualité. Voir les beaux arcs à poulies m'avait donné envie de me remettre au tir. Il faudrait que je me réinscrive dans un club parce que je n'avais pas assez de place chez moi pour tirer, et je risquais d’abîmer mon bel appartement même si je ratais rarement ma cible.

Le reste de mon shopping-tour fût partagé entre achats de nourriture et dépenses coup-de-cœur. Je m'étais retrouvé avec dans mon sac, le set de flèches, des sandwichs, des onigiris, des canettes de calpis, des bonbons, des bracelets, une paire de mitaines, des boxer avec des cupcakes dessus et un serre-tête avec un nœud sur le milieu.
Je ne ferais payer au patron de Naoya que les vêtements, le reste, je m'en chargeais.

N'ayant plus grand chose à faire pour le moment, je me dirigeais vers le point de ralliement. Nao m'y attendais déjà.
A peine arrivais-je à son niveau qu'il me tendit un trophée. Sur le coup, je ne compris pas, jusqu'à ce qu'il me dise ce qu'il avait fait graver dessus. C'était sûr que j'étais doué pour ce sport et je le pratiquais n'importe où, n'importe quand.

- C'est un titre national j'espère ! dis-je en riant. Je vais pouvoir le mettre avec mes autres récompenses. Merci Nao ! achevais-je avec un immense sourire sur le visage.

Sur une étagère de ma pièce de gaming, se trouvait les trophées et les médailles que j'avais gagné lors de mes compétitions de tir. J'en avais pas mal en or et en argent et deux en bronze.

- Oui, j'ai fais des emplettes et je suis tombé sur un magasin de sport qui m'a donné envie de m'y remettre. J'ai fais les essayages de robes et j'ai pris à manger pour demain !

Je hochais ensuite la tête pour montrer mon accord et nous nous dirigeâmes vers l'hôtel. Je pris place dans la chambre qui m'était attitrée et je sortis un peu les affaires de mon sac pour pouvoir les aérer -surtout la nourriture en fait-.
Puis après quelques minutes que j'avais pris en plus pour vérifier que toutes les flèches que j'avais acheté n'avaient aucun défaut, je redescendis à l'accueil pour attendre Naoya. Pour passer le temps, j'avais flirté un peu avec le maître d'hôtel mais rien de très concluant, et si j'en jugeais par les regards noirs que me lançait une des réceptionniste, il devait être casé, réservé, hétéro et fidèle, j'avais donc très peu de chance de conclure quoi que ce soit.

Nao se pointa enfin après quelques minutes et nous sortîmes de l'hôtel pour pouvoir aviser.

- Au fait, je ne t'ai pas demandé ce que tu as acheté toi de ton côté. Tu as pu avoir le numéro d'une mignonne vendeuse ? lui demandais-je avec un clin d’œil.

Je souris et nous commençâmes à avancer pour sortir et donc aller manger.

- Tu as une envie particulière à propos de la nourriture ? Un restaurant, un sandwich ? A moins que tu doives en visiter un autre pour le compte-rendu à ton boss.

Peut-être qu'un jour, Nao fera un article sur la maternité et sur à quel point notre technologie était supérieure. Enfin, la technologie ne faisait pas tout mais elle aidait bien.

Je remis mes lunettes de soleil sur mon nez avant d'avancer aux côtés de mon ami. Je restais à une distance normale pour deux amis et j'évitais de me mettre trop près pour ne pas choquer les pauvres petits tokyoïtes.



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Lun 18 Mai - 0:57
     


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FT. Shirogane Sora

Je souris à Sora après qu’il m’ait remercié. Son après-midi semblait s’être bien passée et, après qu’il m’en ait parlé, nous montâmes ranger nos affaires dans nos chambres. Je sortis seulement la nourriture du sac avant d’appeler mon rédacteur en chef pour lui dire que la facture sera salée. Celui-ci me dit que ce n’était pas grave car c’était la première fois que je faisais autant de dépense… Même pas drôle.

Par la suite, je descendis pour rejoindre Sora qui m’attendait. Nous sortîmes de l’hôtel avant d’aller manger.

« Je pensais à un restaurant traditionnel, et sinon, non, je n’ai demandé aucun numéro… Aucune vendeuse ne m’a tapé dans l’œil et Tokyo n’est pas Nishinaka donc ça ne sert à rien. »

Nous arrivâmes rapidement devant un restaurant qui avait une devanture assez sympathique. J’entrais dans le lieu, suivis par Sora. Nous fûmes installés à une table où nous pouvions admirer la décoration qui était pas mal.

Il y avait du choix dans les repas mais je pris des Yakitori avec quelques sushi. Je verrais ainsi si la qualité des produits était là car il n’y avait pas que le poisson dans la vie.

« Sinon, j’ai acheté un pantalon noir, une chemise à carreau et des chaussures pour demain. Je suis aussi allé dans un magasin de sport où j’ai acheté le trophée que je t’ai offert ainsi que des gants de boxe sur lesquelles j’ai fait inscrire mes initiales… Et j’ai aussi pris de quoi manger demain. Je pense qu’on aura assez pour le petit-déjeuner, je dis avant de rire légèrement. »

Les plats arrivèrent assez rapidement et nous pûmes manger. Je trouvais ça bon mais pas forcément exceptionnel, on sentait simplement que le chef savait ce qu’il faisait.
Pendant le repas, nous parlâmes de diverses choses. Je ne pris pas de dessert mais un thé noir, trouvant ça suffisant pour finir le repas.

Nous sortîmes ensuite du restaurant avant de retourner à l’hôtel. Devant nos chambres qui étaient côte à côte, j’arrêtais Sora en lui tapotant l’épaule.

« Je repensais à ce que tu me disais tout à l’heure. Si tu veux, je peux me renseigner là où je fais de la boxe pour savoir s’ils ont un espace aménagé pour le tir à l’arc. Je pense que oui, mais je préfère ne pas m’avancer et avoir tord ensuite. »

Je lui souris avant de me diriger vers ma chambre que j’ouvris.

« Bonne nuit, je dis avant d’entrer dans la pièce. »

Je fermais ensuite la porte avant de partir en direction du lit. Il était tôt et je n’avais aucune envie de dormir. De ce fait, j’allumais la télévision, zappais puis sortis le crayon et le bloc note que j’avais acheté dans la journée.
Allongé dans un des lits, je couchais quelques mots sur le papier avant de m’arrêter et de soupirer en repensant à l’attitude de ma mère aujourd’hui. Par rapport à Sora, j’avais des doutes sur le fait que ma mère allait pouvoir aller mieux.

Je posais le début de l’article sur une table de nuit et m’assis en tailleur sur le lit. J’avais réussi à ne pas craquer dans la journée grâce à Sora ainsi qu’au shopping mais, seul dans la chambre et sans distraction, c’était autre chose. Je ne voulais pas déranger mon ami qui était surement parti à la recherche d’une proie dans Tokyo. J’étais seul…

« Seul comme avant, je dis avant de plier et ramener mes jambes devant moi. »

Je pris mon visage entre mes mains et laissais les larmes couler, librement.
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Mar 19 Mai - 19:05
     


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Je me sentais seul.

J'étais allongé dans le grand lit deu places. Le côté droit vide.

Je n'avais pas eu envie de chasser, je ne cessais de repenser à la mère de Naoya et à comment j'aurai réagi face à ma propre mère si elle s'était retrouvée ainsi.

Ce soir, je n'écumerais pas les bars et boîtes de nuit gays et hétéros pour trouver une proie. Ma libido était au point mort, j'avais juste envie des bras rassurant d'un ami. Toutes les émotions de la journée semblaient avoir fusionné et m'avaient coupées toutes envie de perpétuer l'espèce humaine.

J'ouvris mon portable et je regardais les photos de moi en tenue de mariage. Je me trouvais très féminin, et si sur le coup je m'étais trouvé très "attirante", à présent je voulais plus que tout être un homme, un garçon.

Je soupirai et me redressai, je sortis de ce grand lit froid qui ne me retenait et je fis quelques pas de long en large dans la pièce. J'envoyais un "Viens, s'il te plaît. Je me sens seul" à Naoya mais ne sachant pas s'il me répondrait, j'étais allé prendre une petite douche pour me détendre, après avoir au préalable ouvert la porte de la chambre. N'importe qui pouvait rentrer, mais à ce moment là, je m'en fichais pas mal.

En sortant au bout d'une demi-heure, seulement vêtu d'un des caleçons "cupcake" que j'avais acheté le jour même, je remarquais ne pas être seul dans la chambre. Et malgré la pénombre due au fait que je n'avais allumé aucune lumière, je compris directement qu'il s'agissait de Naoya.
Sans rien dire, je m'avançais dans la pièce après m'être consciencieusement essuyé les cheveux, puis je me glissais entre les draps.

Aucune parole ne fût échangée, nous n'en avions pas besoin. Nous n'étions pas un couple -ni lui ni moi ne voulions de ça entre nous-, juste des amis proches capables de sentir quand l'autre avait besoin de réconfort ou non.
Il émanait d'ailleurs de Naoya un tel besoin de tendresse et d'amour maternel -que je ne pouvais lui donner- que cela me fit mal au cœur. Je le pris donc dans mes bras, serrait sa tête contre mon torse, tout contre mon cœur. Je reproduisais mécaniquement les gestes fais à la maternité, le fait de poser un nourrisson contre la poitrine de sa mère le détend et l'apaise.

Je n'étais pas une mère, ni un exemple pour la jeunesse, mais je connaissais les gestes à faire pour apaiser un enfant, et à cet instant, Nao n'était qu'un enfant. Mes mains passèrent dans son dos doucement, faisant des ronds sans arrière pensée, ce n'était que de la tendresse donnée par une personne en recevant beaucoup trop à un petit ange orphelin.
Et cette étreinte me rassura également. J'avais un ami, pas simplement un plan-sexe. Un vrai ami.

~~

Le matin arriva sans que je ne m'en rende compte. Je n'avais pas tiré les rideaux et le soleil s'infiltrait sournoisement dans mes yeux. Je grognais fort peu élégamment avant de me redresser et de sentir que je ne pouvais pas.

Je tournais la tête pour rencontrer les yeux de Nao qui devait en être au même stade du réveil que moi. Un sourire fendit mon visage malgré ma légère mauvaise humeur venant du méchant-soleil-trop-lumineux.

- Bonjour. Tu as bien dormi ? demandais-je avant de me redresser une fois de plus, me dégageant des bras et de l'entremêlement de jambes entre Nao et moi.

Une fois hors du lit, je m'étirais et passais une main dans mes cheveux avant de prendre quelques affaires de toilette et des vêtements. Je m'étais douché à minuit, je pourrais toujours prendre une douche avant d'aller travailler. Enfin, si j'en avais le temps évidemment.

C'est donc sans aucune once de pudeur que je me mis nu avant d'enfiler un sous-vêtement propre ainsi que des vêtements neufs. Je me sentais mieux ainsi, dans un jean ultra moulant, une chemise noire et des baskets montantes violettes aux lacets rouges. Il ne me restait plus qu'à me coiffer.

La petite salle de bains n'était pas verrouillée, je tombais donc sur un Naoya entièrement nu et tout mouillé. Je n'avais pas eu l'occasion de goûter au Nao-poché, mais ça avait l'air très appétissant. Je ris en voyant sa tête alors que je commençais à me coiffer, le plus naturellement du monde.

- J'ai vu tout ce qu'il y avait à voir mon lapin, fis-je d'un ton moqueur.

Une fois mes cheveux bien mis, je m'apprêtais à sortir avant de faire remarquer en pointant mon bas ventre.

- Tu as du gel douche juste ici... A moins que ce ne soit pas ce genre de substance...

Je fis un clin d’œil et sortit de la pièce pour m’asseoir sur le lit et attendre sagement Naoya tout en affûtant mes flèches.
J'allais très certainement me faire engueuler mais je m'en fichais.



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Mer 20 Mai - 18:57
     


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FT. Shirogane Sora

Un rayon de soleil dans les yeux me réveilla. Je fronçais les sourcils avant d’ouvrir légèrement les yeux pour voir que j’étais avec Sora. Comment j’avais atterri là déjà ? J’y réfléchirai plus tard, après une bonne douche.

« Il y a eu des nuits où j’ai mieux dormi mais sinon oui, j’ai bien dormi. »

Après que Sora se soit levé, je décidais de faire de même pour aller dans la salle de bain où je pris une douche rapide. J’eus, cependant, le temps de repenser à hier soir.

J’avais entendu mon portable vibrer, signe que j’avais un message, et j’avais lu ce message de Sora. Celui-ci avait fait que j’avais essuyé mes larmes avant de prendre le sac de vêtement neuf et d’aller taper à la porte de Sora. N’ayant pas de réponse au bout de deux secondes, j’avais essayé d’ouvrir et ça c’était ouvert.

Un peu surpris, j’étais rentré et avais fermé la porte à clé derrière moi et j’avais posé le sac quelque part. J’avais ensuite attendu que Sora sorte de la salle de bain et je l’avais suivi dans le lit où j’eus droit à un câlin rempli de sentiments amicaux. Je m’étais ensuite endormi, me sentant moins seul qu’auparavant car j’avais, désormais, un ami. Un véritable ami, sur qui je pouvais toujours compter.

C’est en pensant, également, à cela que j’étais sorti de la douche et je n’avais pas eu le temps de mettre une serviette que l’hermaphrodite, qui me sert d’ami, entra dans la pièce… Ne se gênant pas pour ce rincer l’œil.
Je fis une tête presque indignée en le voyant agir si naturellement… Bon, en même temps il en avait tellement vu que plus rien ne le gênait mais ce n’était pas mon cas ! J’ai un peu de pudeur !

Quand Sora sortit j’avais une serviette autour de la taille et une expression choquée. Il avait dit quoi là ? Je m’habillais et me coiffais rapidement avant de sortir de la salle de bain, remonté.

« Espèce d’hermaphrodite voyeur, pervers et sans pudeur. Non mais tu t’entends parfois ? La prochaine fois que tu me sors une connerie du genre crois-moi la douche risque d’être froide ou alors je t’agrafe une immonde perruque sur la tête puis je paye les coiffeurs pour qu’ils ne t’aident pas et tu seras obligé de te raser pour l’enlever ! J’hésite encore mais je pencherais plus pour la deuxième solution ! »

Par la suite, j’attrapais les flèches de l’hermaphrodite. Une fois celles-ci posées sur la table derrière moi, je mis mes mains sur mes hanches avant de regarder Sora, un sourire narquois sur les lèvres.

« Et ne pense pas à charmer les coiffeurs, j’arriverai à faire en sorte qu’ils ne t’aident en aucun cas ! »

Je posais ensuite mes genoux de chaque côté des jambes de Sora avant de m’asseoir sur ses jambes. Il m’avait cherché, il m’avait trouvé. Je mis une main sur son torse, la descendant jusqu’à l’endroit que je qualifiais de critique.

« Je passerais l’éponge si tu trouves un moyen de te faire pardonner, je murmure tout contre son oreille. »

Après avoir mordillé son lobe d’oreille, je m’arrangeais pour le mettre dans un certain état d’excitation avant de tout d’arrêter. Je mis juste mes mains dans ses cheveux pour le décoiffer.

« Oups, je dis avec un air vraiment navré. Je t’ai décoiffé, je suis vraiment désolé. »

Je me levais ensuite, l’invitant à faire de même et faisant rencontrer nos deux entre-jambes. Je m’éloignais ensuite avant de pousser Sora vers la salle de bain.

« C’est pas plutôt toi le lapin ? Je demande en lui mettant une petite tape sur les fesses. »

Avant de fermer la porte de la salle de bain, je lui tirais la langue. Je regardais ensuite l’heure sur le portable de Sora –le mien étant dans ma chambre- avant de lui crier.

« C’est chouette, je dis en entrant dans la salle de bain avant de faire tomber une serviette du le porte-serviette. T’as le temps pour une douche froide et pour manger, c’est pas beau tout ça. »

Je me mis ensuite dos à Sora avant de ramasser la serviette que je remis sur le portant. Il eut, ainsi, une vue imprenable sur mes fesses.
Une fois cela fait, je sortis du lieu et de la chambre, satisfait. Quand je fus dans ma chambre, je rassemblais toutes mes affaires pour les transférer dans la chambre de l’hermaphrodite. Dès que j’eus fini, je rangeais soigneusement les flèches de Sora pour mettre, à la place, la nourriture que nous avions indépendamment achetée.
Je n’avais plus qu’à attendre que mon ami sorte de la salle de bain… J’étais curieux de voir quelle réaction il allait avoir.
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Jeu 21 Mai - 11:37
     


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J'avais les yeux ronds, à la fois très musé par la réaction de Naoya et assez choqué par le flot de bêtise qu'il pouvait sortir à la seconde. Nan parce qu'il pouvait bien payer tout les coiffeur de Nishinaka, il me suffisait d'aller dans la ville voisine pour me faire retirer une perruque.
En plus, il parlait d'agrafer une perruque sur ma tête, il ne devait pas avoir pris conscience que s'il faisait cela je risquais une infection au tétanos...

Et puis mince ! Pourquoi il criait pour si peu ? C'était pas comme si je n'avais jamais croisé de pénis de ma vie ! Surtout que là, il me faisait du charme alors je ne comprenais pas bien...

Attend. Quoi ?!?!

Naoya n'est pas en train de jouer avec moi dans le but de m'exciter et en suite me laisser en plan pour me frustrer, n'est-ce pas ?
Il ne va pas me rendre tout bouillant et quémandeur de caresses puis me jeter sous un jet d'eau glacé ?

Et bien si...

Je hurlais presque de rage dans la salle de bains avant de jeter mes vêtements un peu partout dans la petite pièce. Nan mais là il était cruel ! Vraiment méchant même ! Je n'avais fait que le voir nu, je ne l'avais pas caressé contre son gré, je n'avais rien fait de vraiment mal si ce n'était être un peu voyeur.

L'eau tiède coulait sur ma peau, mon corps était électrisé, mais pas de plaisir vu les larmes incompréhensibles qui coulaient le long de mes joues. Comprenant ce qu'il se passait, je glissais mes mains sous mes yeux pour être certain de ce qu'il se passait.

Oh non non non ! Ne vous réveillez pas les hormones ! Je n'ai pas besoin de ça maintenant !

Mon excitation retomba aussi sec alors qu'en mon for intérieur, un combat entre mes volontés masculines et féminines se créaient. Je sorti de la petite cabine de douche avant de me sécher sans douceur et me rhabiller. Je pris à peine le temps de rendre mes cheveux présentables puis je sortis de la petite pièce.

J'envoyais un regard plus que noir à Naoya, il n'avait rien fait de mal si ce n'est se venger, mais j'avais besoin d'un responsable de mon affolement d'hormones et il était le seul que j'avais sous la main.
Je pris mon sac et mes flèches avant d'en pointer une vers le journaliste et de dire d'une voix chargée de reproches.

- Tout est de ta faute Naoya !

En fait non, mais je n'arrivais plus à faire preuve de discernement. Mes hormones de nymphomane se réveillaient peu à peu et Nao m'avait frustré au pire moment. Il ne pouvait le savoir, j'en avais conscience et puis il ne m'avait jamais vu dans cet état. Il allait encore s'énerver parce que je passais du coq à l'âne, mais sur l'instant c'était bien le cadet de mes soucis.

- Pourquoi avoir été si cruel ?! dis-je en haussant le ton, une larme traîtresse coulant le long de ma joue. Je n'ai fais que voir quelque chose que j'avais déjà vu ! Pourquoi t'es-tu vengé de cette façon ?!?!

Le pauvre Nao ne devait rien comprendre et moi je m'énervais tout seul. Je détestais être l'esclave des hormones comme une femme enceinte. Parce que je n'avais pas envie de sauter tout ce qui bouge pendant toute la durée d'une crise de nymphomanie. Ça commençais inévitablement par une montée d'hormones et finissait par une chute de ces dernières, me mettant dans des états affreux. Un peu comme un baby blues mais en un peu moins impressionnant pour celles et ceux qui ont connu cela.

Je serai un peu trop la pointe d'une flèche et la douleur que je ressentis quand elle rentrait dans ma chaire me réveilla quelque peu de ma crise.
Je clignais bêtement des yeux avant de prendre conscience de ce que j'avais dit et de mon attitude et -chose extrêmement rare- je me mis à rougir d'embarras.

Je rangeai précipitamment mes flèches avant de tortiller mes doigts.

- Je suis désolé Naoya... Je me suis un peu laissé emporter...

J'eus un pauvre sourire et décidais de faire un repli stratégique dans la salle de bains histoire de retrouver mes esprits.

- Je vais nettoyer la plaie que je me suis fait, il y en a pour deux secondes.

Je rentrais dans la petite pièce et me mis face au miroir avant de soupirer et passer ma main blessée sous l'eau.



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Dim 24 Mai - 19:27
     


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J’avais patiemment attendu que Sora revienne de la salle de bain. Je m’attendais à beaucoup de scénario sauf celui qu’il me fit. Il savait que j’avais une certaine pudeur et débarquer comme il l’avait fait alors que je sortais de la douche m’avait gêné, non mais oh !

Mes sourcils se froncèrent quand il partit vers la salle de bain. C’était la première fois que j’avais le droit à autant de saute d’humeur de la part de mon ami. Depuis qu’on était en collocation je n’avais, d’ailleurs, pas souvenir qu’il ait agi ainsi. Il y avait anguille sous roche.

Une fois que j’eus compris ce qu’il se passait je me levais avant de me diriger vers mon sac. Je l’ouvris pour prendre quelques trucs dedans avant de rejoindre Sora. Après avoir fermé le robinet, je pris la main de mon ami pour voir l’étendu des dégâts. La plaie ne semblait pas très profonde en tout cas, c’était bon signe.

« C’est plutôt à moi de m’excuser, je n’aurais pas dû te pousser à bout comme je l’ai fait car tu n’as rien fait de mal… Je sais, maintenant, que je dois fermer la porte de la salle de bain quand t’es dans les parages. »

Je mis mes mains sur les joues de Sora avant d’essuyer ses larmes avec mes pouces. Je n’aimais pas voir le jeune hermaphrodite pleurer.
Je pris ce que j’avais amené dans la salle de bain pour désinfecter sa blessure. Quand je sortais je prévoyais toujours de quoi soigner des blessures, ce voyage n’échappait pas à la règle. Je mis ensuite un bandage au dessus d’une compresse de gaze, sachant que ça tenait mieux qu’un pansement.

« Je pense que ça devrait suffire en attendant que tu demandes à un de tes collègues si la plaie n’est pas profonde car je trouve que ça va mais je n’y connais pas grand chose en médecine donc je me trompe peut-être. Et je m’en voudrais s’il t’arrivait quelque chose. »

Je finis de mettre le bandage avant de passer ma main dans les cheveux de Sora qui avait été décoiffé par mes soins.

« Ce sont tes fameuses crises de nymphomanie qui te font réagir comme ça ? Je demande en le recoiffant. Parce que si c’est ça dis-moi juste ce qu’il ne faut pas que je fasse si je veux éviter de subir tes sautes d’humeur. »

On pouvait dire ce qu’on voulait, comme le fait que je sois un connard insensible, je savais reconnaitre mes erreurs et, si possible, ne pas commettre deux fois la même. Quitte à demander comment je devais me comporter pour ne pas refaire l’erreur.

« Allez c’est pas que je n’aime pas parler avec toi mais on devrait manger pour avoir notre train après. Petite huitre, petit escargot ? Non, petit hermaphro c’est bien, je dis en poussant presque Sora vers la sortie de la salle de bain. »

Je mis ensuite mes mains sur les épaules de Sora et y exerçait une pression pour qu’il s’arrête avant de coller mon torse contre son dos et de mettre mes lèvres à quelques centimètres de son oreille. N’ayant aucunement l’intention de lui refaire ce que j’avais fait précédemment, on n’avait pas le temps.

« Retiens bien que je te considère comme un ami Sora, je ne donne pas mon amitié à n’importe qui et ça doit être la première fois que je dis à une personne qu’on est ami. Alors sache que si tu as envie de me taper fais-le au lieu de te blesser. »

Je ne lui laissais pas le choix, il devait l’avoir bien senti. Après avoir tapoté gentiment l’épaule de Sora je passais devant lui avant de taper dans mes mains.

« Mangeons mangeons. Y a des onigiri, des yakitori et avec toutes ces rimes en i on pourrait faire une chanson, après avoir appris à jouer de la guitare, bien sûr… »

Je m’assis sur une chaise près du bureau où était la nourriture et lançais un onigiri à Sora avant de prendre la pose, tel un guitariste.

« A ton avis, j’aurais la classe ou du succès avec une guitare. En toute subjectivité bien sûr, je dis avec un clin d’œil après avoir légèrement ri. »

C’était la seule idée que j’avais eu pour essayer de détendre l’atmosphère qui était trop tendue entre nous depuis quelque temps.
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Jeu 28 Mai - 21:36
     


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J'avais été très sincèrement -et agréablement- surpris que Nao ne m'engueule pas violemment à cause de ma brusque saute d'humeur. Il avait d'ailleurs été plutôt compréhensif et cela m'avait remis un peu d'aplomb.
Je me sentais quand même mal à chaque fois que la montée d'hormones arrivait parce que mes amis s'en prenaient toujours plein la tête alors qu'ils n'y étaient pour rien...

J'eus un regard sur mon bandage, il était bien fait pour un gars qui n'était pas infirmier. Enfin, les boxeurs utilisaient des bandes alors il devait savoir comment faire pour ne pas qu'elles blessent la main. Mais j'irai quand même voir ma collègue infirmière que j'aimais bien. Une fille rondouillarde toujours souriante, dommage que les japonais n'aiment que les mannequins parce que Shina était la femme parfaite !

Les phrases de Nao à propos du fait qu'il me considérait comme un véritable ami, me firent un drôle d'effet. Je n'avais aucunement envie de frapper le journaliste, c'était plutôt moi, que je voulais gifler à cet instant.
Sans vraiment que je m'en rende compte -étant parti un peu loin dans mes pensées-, je m'étais retrouvé avec un onigiri dans les mains, assis sur le lit.

- Hm... Sincèrement, je te verrais bien plus à faire du clavier plutôt que de la guitare... Ou alors de la batterie... C'est classe un batteur, et tu as la musculature pour ça, dis-je en commençant mon onigiri.

Je n'avais pas très faim mais je me forçais, je ne voulais pas que Nao reparte dans son délire "Sora est une petite chose fragile qu'il faut protéger et surveiller", bien que ça ne m'avait pas réellement déplu.
Je décidais quand même de ré-aborder le sujet qui fâche, puisque mes hormones n'allaient pas me demander l'autorisation pour faire des leurs. Autant prévenir que guérir.

- Je voudrais te parler un peu de ce qu'il s'est passé plus tôt, de mes réactions excessives, commençais-je. En fait, il n'y a rien à faire... Que tu te taises ou que tu parles, le résultat sera souvent le même. J'ai les mêmes réactions qu'une femme enceinte avec ses hormones en folie pendant les sept premières heures de mes crises. Idem pour les dernières. Pour faire simple, je peux passer du rire aux larmes en quelques secondes à cause d'un seul mot par exemple. Je m'excuse d'ailleurs d'avance, je risque d'être très embêtant pendant le trajet jusqu'à Nishinaka...

Un mince sourire désolé étira mes lèvres tandis que je détournais les yeux pour regarder le, très intéressant, mur blanc de la chambre.

- Enfin, mieux vaut que ça arrive maintenant que pendant mes heures de travail... D'ailleurs, il vaudrait mieux qu'on ne se voit pas trop les prochaines semaines. Je m'en voudrais vraiment de te forcer à faire certaines choses, je ne veux pas devenir un violeur.

Ça y était, mon appétit était bloqué. Malgré cela, je pris une canette de Calpis et en proposait une à Nao avant de quand même piquer une brochette.

- Au fait, mon frère m'appelle "l'hippocampe" mais je n'apprécie pas vraiment. Ça vient du fait que mes parents ont eu la bonne idée de lui dire que je pouvais porter des enfants. Mais évite s'il te plaît, ça ne me plaît pas trop que des gens soient au courant pour ma particularité.

J'avais surtout peur qu'on cherche à m'utiliser comme poule pondeuse pour des yakuzas. J'avait entendu parler de rumeurs -certainement infondées- à propos de jeunes femmes ou homme hermaphrodites qui étaient kidnappés pour servir de mères porteuses.
Je n'y croyais pas trop, mais qui sait ce que des malades pouvaient faire avec un corps un peu différent. Et mon corps n'appartenait qu'à moi !

- Appelle moi comme tu veux sinon, on m'appelle souvent lapin, chaton, Madoka, Socolat, poussin, princesse, etc. Enfin, tu vois, à peu prêt tout les surnoms possibles.

Je ris un peu tout en buvant de ma boisson, les hormones me travaillaient mais je faisais en sorte que ça ne se voit pas trop et de ne pas lancer des remarques acerbes pour rien.



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Mer 3 Juin - 0:31
     


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FT. Shirogane Sora

J’écoutais ce que disait Sora, haussant les épaules à la fin. Je pouvais aussi bien apprendre à jouer de la guitare que du clavier ou, même de la batterie… Pourquoi pas les trois ? Pas en même temps, non, je n’avais pas le temps pour ça, mais petit à petit.
Une fois que j’eus fini de manger un yakitori j’acceptais volontiers la canette que me tendait mon ami. Mine de rien, avoir de la compagnie pendant un repas était plus agréable que de manger seul, surtout quand c’était avec quelqu’un qu’on apprécie.

Par la suite, je pris un onigiri et tendis l’oreille pour écouter ce que disait Sora à propos de sa nymphomanie. Pendant qu’il parlait, j’hochai la tête pour lui montrer mon attention. Et, plus il parlait plus un détail me vint en mémoire… J’aurais presque oublié !
Je ne dis rien, souriant simplement en entendant les surnoms qu’on pouvait lui donner. Un vrai lapin !

« Tu resteras mon petit hermaphro’ point. Promis, je ne le dirai qu’en privé et pas en publique, je dis en souriant toujours. »

Nous finîmes de manger et, après avoir nettoyé les restes de notre repas mais également réuni nos affaires, nous sortîmes de l’hôtel. La gare n’étant pas loin et ayant encore un peu de temps, je profitais du fait qu’il n’y ait pas trop de monde pour me mettre en face de Sora et poser une main sur le torse de mon ami.

« Dès que ta crise de nymphomanie sera passée, appelle-moi parce que j’ai failli oublier notre pari mais tes factures d’eau se seraient rappelée à moi. »

Je me rapprochai de Sora et mis ma main de libre sous son menton pour que nos regards s’ancrent l’un dans l’autre.

« Je te rappelle les clauses de notre défi, je reste chez toi une semaine, ne fait aucune tâche ménagère ni rien, de ton côté tu ne vois aucun homme et abuses de mon corps sans aucun scrupule. Mais faudra me faire boire assez sinon tu auras droit à la douche froide. »

Je m’éloignai ensuite sans préciser que je ne savais plus si on avait convenu de ça pour un de ses périodes de nymphomanie ou non et qu’il aurait droit d’abuser de mon corps une fois par moi si jamais je perdais.

Pendant que nous marchions en direction de la gare, j’étais plongé dans mes pensées. Pour le coup, on pouvait me dire n’importe quoi, je n’aurais aucune réaction. Le travail avait pris, d’un coup, de la place dans mon esprit.
Cette escapade à Tokyo m’avait fait perdre beaucoup de temps dans mes dossiers de NSA et je devrais m’y remettre dès ce soir. Mon travail devait être aussi parfait que d’habitude.

Au bout d’un moment, je compris que j’étais parti loin dans mes pensées et un soupir traversa mes lèvres alors que nous montions dans le train. J’allais pouvoir remercier mon patron, il nous avait placés en première classe… Il voulait ça aussi dans le rapport ? Je ne voyais pas vraiment ce que je pourrais faire de ce détail.

« Tu sais que je ne te considère pas comme une femme, je précise à Sora pour éviter que ses hormones réagissent mal. Mais le fait que tu agisses comme une femme enceinte pendant le trajet jusqu’à Tokyo me permettra d’avoir un avant goût le jour où je serais avec une femme réellement enceinte, je dis pour taquiner mon ami. »

Par la suite, avant qu’il puisse dire quoique ce soit, je sortis un calepin ainsi qu’un crayon pour noter quelques informations dessus avant de sursauter quand le train fit quelques freinages brusques avant de s’arrêter. On était coincé ici pour au moins une heure si ce n’est plus…

« Génial, je marmonne avant de soupirer. »

L’hésitation que j’avais précédemment finit par s’envoler. Je n’avais plus vraiment le choix, Sora allait, de nouveau, devoir m’aider pour un dossier.

« Est-ce que tu pourrais profiter de ta crise pour soutirer, sur l’oreiller, des informations sur un jeune homme ? Tu ne devrais pas avoir de mal à le trouver, il traîne souvent dans les bars le soir. Ce n’est pas un PDG ou autre comme les autres mais un conseiller matrimonial travaillant pour une agence assez connue de Nishinaka, il y a certaine rumeur qui circule mais je préfère vérifier avant de faire quoique ce soit. Vu qu’il n’y a pas grand chose de très intéressant qui se passe en ce moment on prend n’importe quelle information susceptible de nous intéresser et, surtout, intéresser le grand public. »

Oui, bon, c’était pour mon métier de NSA mais Sora ne le savait pas. J’avais seulement quelques informations sur lui mais pas assez pour rendre un dossier, j’avais donc besoin de Sora pour qu’il obtienne le reste des informations. Surtout en ce qui concerne ses relations en fait, j’espérais que Sora ait bien compris que c’était aussi important !

« D’après ce que j’ai compris il pourrait te satisfaire… Ah oui, il s’appelle Nakamura Hiroki. Tu trouveras toutes les informations sur le nom de l’agence où il travaille, les bars qu’il fréquente et tout le reste sur ce papier. »

Je lui tendis la feuille espérant qu’il accepte de s’informer sur ce jeune homme.
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Ven 5 Juin - 21:27
     


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Le surnom qu'avais envie de me donner Naoya me fit sourire, il serait le premier à m'appeler ainsi, mais en même temps,je me disais qu'il n'allait peut-être pas me le dire souvent. Après tout, nous ne nous voyions essentiellement dans les bars pour pouvoir se parler des gens à surveiller et d'autres sujets importants.
Par la suite, on se retrouva devant la gare après avoir nettoyé un peu les deux chambres et rendu les clés au mignon réceptionniste. Je n'eus malheureusement pas le temps de prendre son numéro puisque Nao m'emmenait déjà à sa suite.

J'eus un temps d'absence quand il me reparla de notre pari qui était parti assez loin dans un recoin de mon crâne. Je me rappelais effectivement que nous serions en colocation pendant une semaine entière, et que j'allais pouvoir user de son corps mais seulement s'il était alcoolisé... J'allais devoir refaire le stock de sake, de rhum, de malibu et de vodka.

J'allais parler mais je remarquais que Nao semblait avoir disparu dans les tréfonds d'Aperture Science, alors je me tus. Je sentais la rage et la colère monter en moi, elles n'étaient pas légitimes. Là où habituellement j'aurai juste ressenti un peu d'agacement de ne plus avoir l'attention de mon ami, les hormones me faisaient ressentir une forte colère.
Alors je décidais de faire l'exercice de respiration conseillé pour les femmes enceintes lors des cours de préparation à l'accouchement. Je ne souhaitais pas faire d'esclandre pour rien.

Puis nous nous installâmes dans le train, en première classe. Je m'assis face à Naoya, soit dos au trajet, n'ayant pas le mal des transports, cela ne me gênait pas.
Je souris légèrement à mon ami quand il me parla de son "entrainement" à la vie auprès d'une femme enceinte. Le pauvre, s'il savait... Mais au moins avec les futures maman, il y a aussi un nouveau-né à voir évoluer.
J'allais pour lui répondre quand soudain, le train eut comme des sursauts qui me firent valdinguer d'avant en arrière assez violemment.

Génial... Nous voilà coincés...

J'écoutais ensuite attentivement mon ami journaliste, il avait encore un gars sous le coude. J'espérais qu'il s'agissait d'un gars sympa pas trop bourrin et si possible, sans fétiches et penchants trop étranges. Et puis, pitié, que je n'ai pas trop de difficultés à le faire parler !

Je pris la feuille, lisant distraitement les informations avant d'écarquiller les yeux.

- Mais je le connais ! C'est Super Hiro !

Je devais avoir l'air d'un poisson sorti hors de l'eau avec ma bouche ouverte -ou alors à une femme très très en manque-.

- Il m'a sauvé alors qu'une bande de gars m'avait droguée. Ils ont failli me violer mais Hiroki est arrivé à temps pour me sauver, expliquais-je. Puis on a passé la soirée et la nuit ensemble soit trois rounds de pur bonheur.

Je repartis dans mes souvenirs, cette nuit avait été magique. Pas magique dans le sens où nous étions deux âme-sœur; mais magique parce qu'il avait pris le temps d'honorer ma partie féminine et masculine.
Savoir que j'allais le revoir me faisait sourire.

- Mais je pense qu'il s'agit bien d'un Denshou. Il ne semble pas du tout porté sur la technologie.

Personnellement, je me fichais de coucher avec des Shinki, des Denshou ou autres. Tant qu'ils savaient se servir de leur service trois pièces, le reste importait peu.

Je regardais l'heure sur mon portable et décidais de rappeler mon supérieur pour le prévenir de la panne. Je n'eus pas à attendre longtemps avant qu'il ne me réponde, usant de sa voix affreusement sensuelle. Il savait que je réagissais au quart de tour quand il me faisait cela !

- C'est encore moi chaton ... Arrête avec cette voix, tu sais très bien dans quel état je suis après ! ... Oui, je suis en plein dedans, mais là n'est pas la question ! Mon train est coincé pour au moins une heure alors ... Heure sup' ? ... Je pourrais jamais me lever demain ... La dernière fois que tu l'as utilisé je manquais de faire du Metal Gear à chaque fois que je faisais un pas ! ... Marrant pour toi ouais ... Oui, je sais, ça va passer ... A toute à l'heure, je m'occuperai de la préparation à l'accouchement de ce soir si tu veux ... Bien, bisous mon chou.

Je raccrochais en soupirant, j'adorais mon supérieur mais parfois, il avait des phantasmes un peu étranges. Pas que je sois spécialement contre, mais pas pendant les heures de travail !
Mon regard se coula vers Nao, le pauvre n'était pas encore habitué à mes échanges avec mon boss. Et encore, souvent c'était très chaud.

- Bien, maintenant que cela est réglé et que nous avons du temps avant que le trajet ne reprenne, si tu me disais ce que je dois lui soutirer comme informations exactement à ce cher Super Hiro. Je veux bien y aller cash avec lui mais au moins que je sache où je vais dans mes interrogations.

J'avais soudainement très chaud, foutu bouffées de chaleur ! J'enlevais donc deux boutons de ma chemises avant de respirer lentement, ça allait passer, il suffisait de faire preuve de patience.



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Lun 8 Juin - 13:18
     


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FT. Shirogane Sora

Je ne montrais rien mais j’étais assez surpris que Sora connaisse cet Hiroki. Je n’osais imaginer le nombre de personne sous lesquelles mon ami était passé. Fort heureusement, il connaissait ma proie, le dossier serait surement vite traité, ce qui était une bonne nouvelle.
Après l’appel de Sora -qui, soit dit en passant, en disait long- je m’appuyais contre le dossier du siège qui était assez confortable. Croisant les bras, j’oubliais rapidement la précédente conversation téléphonique de mon ami pour me concentrer sur mon travail qui, comme d’habitude, sera parfait. Peu importe les heures de travail et la fatigue que je pourrais avoir.

« Comme d’habitude, les personnes qu’il fréquente le plus. Je te laisse inventer n’importe quelle histoire pourvu qu’il te croie et qu’il te réponde. Essaie d'avoir le plus d'informations possible sans que ça paraisse indiscret. »

J’étais sûr que Sora ne faillera pas à la tâche que je lui confiai. De plus, ça allait nous permettre de prendre un peu de distance parce que, même si j’appréciai fortement mon ami, je préférais garder certaines distances. Pourquoi ? Tout simplement pour éviter qu’il ne découvre, par un curieux hasard, que je suis un agent à la NSA, ce qui serait très mauvais pour moi. Je devais garder ça secret.

Par la suite je m’étirai avant de regarder à l’extérieur. Je n’avais nullement besoin de contacter mon rédacteur en chef car les journaux étaient, généralement, avertis quand ce genre de panne se produisait et, surtout, je n'en avais pas envie.
Un silence s’installa entre Sora et moi. Je ne savais pas vraiment quoi dire, ayant peur que les hormones de mon ami s’attaquent à ma personne. Même s’il n’y avait pas beaucoup de monde autour de nous, je ne préférais pas tenter le sort pour ne pas déranger les usagers. Sauf que, au bout d’un moment, je perdis patience et pris la parole.

« Tu es déjà allé en dehors de Nishinaka depuis que tu y habites ? »

Je retins un soupire car ce n’étais pas la principale question que je voulais poser. Certes, je m’inquiétais pour mon ami mais ses hormones semblaient tellement le contrôler que ça m’empêcher d’être vraiment naturel avec lui.

« Tes crises ? Elles sont par périodes ou c’est aléatoire ? Elles durent… »

Je ne pus continuer car mon téléphone sonnait. Un de mes collègues NSA. Je m’excusais rapidement auprès de Sora pour répondre. J’expliquais ensuite la situation à mon collègue, lui disant que j’avais été bloqué sur Tokyo hier et la panne de train. Nous raccrochâmes ensuite et je rangeais mon téléphone dans ma poche.

« Désolé, je devais décrocher… Sora, je voudrais te demander quelque chose mais promets-moi de ne pas t’énerver, d’accord ? »

Déjà, la bombe avait été amorcée. J’espérais pouvoir continuer ma demande sans être interrompu par mesdames les hormones.

« Est-ce que tu pourrais faire plus attention quand tu sors chasser ? Surveiller plus ton verre ou ne pas traîner seul dans les rues. Tu as failli te faire violer, heureusement quelqu’un est arrivé à temps mais ça ne se produira peut-être pas toujours. D’accord ? Ah oui ! Je voulais aussi savoir, juste pas curiosité, qu’est-ce que tu aimes dans les sorties nocturnes au point d’en faire tous les soirs ? Tu n’as jamais eu envie de passer un soir devant la télévision ou autre ? »

Le train de vie de mon ami m’avait souvent intrigué et, maintenant que je l’avais sous la main, je comptai bien en profiter autant que possible.
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Jeu 11 Juin - 13:26
     


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J'allais devoir trouver une excuse pour parler à Hiroki de ses relations. Déjà, il fallait que je l'épuise un peu puis après je pouvais toujours lui demander s'il ne connaissait pas quelques gars intéressants ou des femmes, l'excuse viendrait toute seule.

Sa première question me prit un peu de court. Mais je n'eus pas le temps de lui répondre que j'allais de temps en temps à Toyooka rejoindre ma famille et aussi à Tokyo, que déjà il enchaînait sur d'autres questions. A bien l'observer, on aurait pu croire qu'il était un peu nerveux.

Sa seconde question me prit encore plus de court, il semblait vraiment s'intéresser à mes crises. Je pouvais le comprendre parce qu'il ne connaissait pas ce que cela impliquait ni les sensations ressenties. Puis il eut son appel et continua son questionnement ensuite en me demandant de ne pas m'énerver...

... Qu'est-ce que ça voulait dire ça ?

- Tu crois que je chasse absolument tout les soirs ? C'est mal me connaître.., dis-je en soupirant. Tu sais, il y a des jours où mon travail est épuisant entre les grossesse à risques, les césarienne imprévues, les enfants morts-nés et même parfois la douleur des femmes qui accouchent seules sans leur compagnons. Il y a souvent beaucoup de joie, la plupart des naissances se passent bien. Mais il arrive que certains soirs, je sois tellement épuisé que quand je rentre chez moi, je ne prenne qu'une douche, j'enfile un boxer et je me mette sur mon canapé pour regarder la télévision, ou alors je vais directement dormir en oubliant de manger.

Je savais que ce n'était pas forcément la chose à dire à Nao, je n'allais pas retomber dans l'anorexie mais il m'arrivait de ne pas me nourrir lorsque j'arrivais trop épuisé chez moi.
Et puis aussi, pourquoi croyait-il que je ne jouais que le rôle du chasseur, il m'arrivait d'être la proie et que certains de mes amants m'appellent parce qu'ils s'ennuyaient. Je n'étais pas le seul pervers de l'histoire !

- Pour répondre à toutes tes interrogations. De un, oui je suis déjà sorti de Nishinaka depuis que j'y vis, pour aller à Toyooka voir ma famille, à Tokyo et à Nara. De deux, mes crises arrivent en général tout les deux à trois mois, parfois plus parfois moins, et je préfère quand c'est plus ! avouais-je en souriant. Mine de rien, c'est plutôt épuisant et lassant.

Je fis une pause, ne sachant pas comment avouer à mon ami que ce n'était pas la première fois que quelqu'un m'avait drogué pour abuser de moi. Ce n'était jamais du viol puisque les drogues me rendaient simplement plus consentant que je ne l'était à la base et j'avais toujours pris du plaisir aussi loin que je m'en souvenais. Sauf la fois où je m'étais retrouvé avec un sadique ultra-dominateur...

- Et de trois, oui j'essaierai de faire attention Nao, mais je ne peux pas toujours surveiller mon verre. Et puis même, si quelqu'un venait à me droguer, je ne risque pas grand chose mis à part une séance de sport de chambre...

Je supposais que Naoya aurait un peu de mal à comprendre cela. Pour moi, le sexe était une pulsion, un besoin naturel qu'il fallait assouvir. Ce n'était pas quelque chose de sale selon moi, de mon point de vue du moins, parce que je n'étais pas sûr que Nao aurait trouvé ça très propre de me voir dans les états dans lesquels je finissais parfois.

- Bon, trève de bavardages sur ma vie ! repris-je en m'étirant et remettant ma chemise correctement maintenant que les bouffées de chaleur étaient parties. A toi de parler un peu, moi aussi j'ai des interrogations ! Déjà pourquoi tu t'intéresses autant à ma pathologie ? Tu dois faire un article scientifique sur la nymphomanie et tu n'oses pas me le dire ?

Un sourire légèrement moqueur vint orner mes lèvres. Je me doutais qu'il s'agissait juste de curiosité mais j'aimais bien émettre des hypothèses ainsi, surtout que les hormones semblaient refluer un peu, je n'allais pas m'énerver, pas maintenant.

- Ou alors tu as rencontré une nymphomane et tu ne sais pas comment te comporter avec elle !

J'espérais que ce n'était pas le cas parce que si une femme entrait dans la vie de Nao, j'allais passer au second plan et je n'en avais pas envie ! J'étais le premier et le seul hermaphrodite nymphomane dans la vie de Nao !

...

Les hormones me faisaient penser n'importe quoi...



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Dim 14 Juin - 17:53
     


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FT. Shirogane Sora

Un rire s’échappa de mes lèvres sans que je puisse le contrôler. C’est vrai que mes interrogations pouvaient prêter à confusion mais voir Sora presque jaloux c’était adorable. Je finis par me calmer avant de sourire gentiment.

« T’es le seul et unique hermaphrodite nymphomane que j’aime, d’accord ? »

Mes yeux s’ouvrirent ensuite en grand alors que je secouais mes mains dans tous les sens tellement j’étais gêné de ce que je venais de dire. J’avais même senti mes joues se colorer légèrement.

« Je ne t’aime pas d’amour mais d’amitié, seulement d’amitié C’est tout et… Et voilà, enfin je pense. »

C’était la première fois que j’étais aussi gêné en présence de Sora mais pour le coup je n’avais pas su réagir autrement. Je me tapotais légèrement la tête me disant que mon ami avait du très bien comprendre du premier coup, sans explications et que j’avais réellement besoin de sommeil.

« En fait, je dis après avoir repris mes esprits, tu es le seul hermaphrodite nymphomane que je connais et vu que je ne m’y connais pas très bien en biologie et que je suis curieux, tu as le droit à un interrogatoire. C'est aussi simple. »

J’avais également peur que Sora soit dans la ligne de mire de la NSA car, même si c’était un shinki, il n’avait pas un sexe comme tout le monde. Au moins, avec tout ça, je pouvais défendre son cas sans qu’une enquête soit menée. J’avais des collègues un peu tordus qui n’auraient pas hésité et lui aurait demandé d’être soit Sora, soit Madoka. Je ne laisserai personne faire ça. Déjà par le passé je ne l’aurai pas accepté, mais avec sa révélation de le veille j’étais encore plus déterminée à le défendre.

« Crois-moi, si je devais faire un article sur toi, je te le dirai. J’ai même une idée du titre "nymphomane, Sora est maïeuticien le jour et est Madoka le soir", enfin un truc du genre. Mais bon, je pense que ton égo n’a pas besoin de ça pour savoir que tu es le meilleur… Après moi, bien sûr ! »

Un bon point, ma confiance en moi était revenue et ma gêne était loin derrière moi, enfin non pas vraiment  vu que ça s’était passé il n’y a pas si longtemps… Je devais vraiment dormir. Ça devenait urgent.

Ayant la soudaine envie de jouer avec les nerfs de Sora pour voir à quel point ils étaient tenaces, je me levais de mon siège pour m’asseoir à côté de mon ami.
Je posais ma main sur la cuise de l’hermaphrodite avant de rapprocher nos visages. Je jouais à un jeu dangereux parce que Sora pouvait sauter sur moi avant que je n’ai le temps de dire ouf. Je décidais donc de ne pas pousser les nerfs de Sora plus loin et je croisais les bras avant d’appuyer mon dos contre le dossier.

« Au fait, je t’ai pas dit, tu n’es pas le seul homme qui me court après… J’ai l’air si bi ou gay que ça ? »

Je me doutais que Sora trouverai ça flatteur car il aimait les hommes mais je commençais à m’interroger et à me dire, qu’à ce rythme, une femme telle que Mariko ne voudrait sortir avec moi… C’était horrible ! J’allais devoir corriger mon problème de timidité avec les femmes et clamer haut et fort que je suis hétérosexuel.

« Il a essayé de me faire le même coup que toi sauf qu’il n’était pas déguisé, je l’ai laissé en plan… Ce Tae, si j’ai bien entendu son nom, toi… Pourquoi vous en avez autant après mon corps ? Je demande presque désespéré en me laissant tomber sur la table sans aucune grâce. »

Mes bras étaient allongés sur la table alors que je regardais Sora, attendant une réponse de sa part avant d’ajouter :

« Si tu réponds à cette question je veux bien être gentil et répondre à toutes tes autres questions. »

… Tant qu’il n’abusait pas !
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