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 ✶ Houston, nous avons un problème ! 》AYUMI&SHOKO《

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Kamehime Shoko» I ❤ Nishinaka
Kamehime Shoko
Avatar : Arimura Kasumi
Pseudo : Citrouille ♫
Date de naissance : 13/02/1991
Age : 33
That's what i do there : Artiste peintre à la base, maintenant animatrice dans une maison de retraite. Mais j'aime bien, ils sont gentils tout ces papys et mamies ♥
What about love ? : Veuve et libre ~ Mais je ne cherche pas vraiment l'amour pour le moment
How I feel : ✶ Houston, nous avons un problème ! 》AYUMI&SHOKO《 Tumblr_n5zeoixFl31tpu779o3_r1_250
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Sam 29 Aoû - 17:12
     
Des vacances aux sources chaudes, il n'y avait rien de mieux pour se détendre. J'avais proposé ce week-end où la détente et la relaxation seraient les maître mots quand j'avais vu Ayumi avec des poches sous les yeux et le regard moins vif. Son fond de teint arrivait peut-être à tromper les autres, mais pas moi, je la connaissais trop bien pour qu'elle arrive à me cacher sa fatigue.

Je n'avais pas eu à chercher longtemps, Drake aimait les sources chaudes, et nous y allions relativement souvent quand il était encore présent, je savais donc lesquelles étaient les mieux. J'avais donc demandé à mon amie de réserver un week-end et je m'étais occupé de tout le reste, de l'hôtel aux esthéticien en passant par les masseurs. Je savais que Ayumi était connue et que la population l'aimait bien, mais elle restait humaine et avait le droit de penser un peu à elle aussi.

Non, en fait elle pensait toujours à elle du côté apparence de la chose, mais rarement à sa santé. Il fallait que je remédie à ça, je n'aurais pas supporté de la perdre elle aussi.

Voilà donc pourquoi nous étions dans un car acheminant les touristes vers le point de rendez-vous. Nous avions quitté les routes principales et nous étions maintenant sur des voies plus sinueuses. Je n'avais aucun souvenir d'être venu par là quand j'y allais avec mon mari mais je ne m'inquiétais pas, il devais y avoir plusieurs routes et le chauffeur devait savoir ce qu'il faisait.

Mais revenons à nos Ayu' ~

Elle était assise à côté de moi et elle jouait sur une de ses consoles portables, elle ne me boudait pas et j'étais habituée qu'elle soit ainsi pendant les voyages. Je la soupçonnais d'avoir une sorte de mal des transports et d'être obligée de se concentrer sur quelque chose d'autre que la route, mais je ne lui avais jamais demandé. Je jouais les commères en attendant, écoutant les conversations des quelques autres passagers.

Mais bientôt, un des passagers -un vieil homme au visage rouge- éleva la voix et demanda au chauffeur où il se dirigeait comme ça. Par réflexe, je regardais à l'extérieur et je remarquais qu'effectivement, nous étions maintenant dans un endroit complètement perdu si bien que je me demandais si nous étions encore au Japon.

Ça n'était pas normal.

Les autres passagers commencèrent à s'inquiéter et certains s'énervèrent puis se levèrent pour parler au chauffeur -qui avait un fort accent coréen- et brusquement, le car se stoppa sur la route déserte, une fumée blanche s'échappa de l'avant et cela n'annonçait rien de bon. La panique envahit l'habitacle et tout le monde se dirigea vers les portes avec les sacs. Une fois à l'extérieur, je restais collée à Ayumi le temps qu'on sache si tout allait bien.

Le conducteur annonça qu'il y avait un problème -sans blague ?- et qu'il allait tenter d'appeler un mécanicien.

Je récapitulais la situation actuelle à l'instant t=0, maintenant, tout de suite. Nous étions en panne dans un coin complètement perdu, loin de tout, le soleil était déjà haut dans le ciel, quelques nuages mais surtout une chaleur étouffante, il n'y avait pas d'endroit où se mettre à l'ombre à part le car ou les soutes du car mais le conducteur semblait se battre avec le réseau pour avoir accès à un dépanneur.

Mais tout allait pour le mieux dans le meilleur des monde n'est-ce pas ?

Je regardais vers Ayumi, j'étais sincèrement désolée. Tout allait de travers, les kami s'acharnaient sur moi, qu'avais-je fait dans une vie antérieure pour les offenser autant ?

- Je crois que nous sommes bloqués pour un moment, signais-je, mais même mes gestes étaient comme résignés. Je suis désolée que ça se passe ainsi...

On pouvait quand même relativiser, il n'y avait pas mort d'homme et ça aurait pu être pire.

Mais ça aurait pu être beaucoup mieux aussi...

- On peut marcher un peu en attendant, il n'y a pas grand chose d'autre à faire.

On pouvait apercevoir une sorte de maisonnette un peu plus loin, mais même si on ne la voyait pas bien, elle semblait délabrée.

Nouveau soupir.

Pourquoi rien ne se passait comme je le voulais ?
Kiritani Ayumi» I ❤ Nishinaka
Kiritani Ayumi
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Lun 31 Aoû - 20:12
     

Houston, nous avons un problème !

Kamehime Shoko & Kiritani Ayumi

Est-ce qu’un jour ils allaient inventer une batterie pour les humains ? Non mais je disais ça parce que là, je commençais à avoir besoin de soit aller en cure de sommeil soit demander à mon père de développer une batterie pour humain. Ce serait quand même bien de pouvoir être en forme sans forcément dormir. Les week-ends il était rare que je me repose. Certes, je dormais un peu mais je finissais, généralement, par devoir lire un script, prépare une prochaine émission aussi bien télévisée que radio. Hm, je ne me reposais pas beaucoup et j’avais mis pas mal de temps pour récupérer de mon rhume. Heureusement qu’Asae m’avait donné un remède miracle qui, combinait à du bouillon de poule avait fait des merveilles.

Mais, pour mon problème principal, à savoir le manque de sommeil, je n’avais aucun remède à part dormir. Sauf qu’on faisait comment quand on n’avait pas le temps pour ça ? C’était une question qui n’attendait pas de réponse car j’avais ma solution. Il fallait avoir une meilleure amie très importante pour soi.

En effet, Shoko m’avait demandé de poser ce week-end si pour qu’on aille aux sources chaudes toutes les deux. Quelque chose à laquelle je n’avais pas pensé et j’étais contente que mon amie me l’ait proposé. Je n’avais pas pu la voir beaucoup ces derniers temps et, tout comme Asae, elle m’avait énormément manqué. Parfois, je me demandais si je devais continuer ou non dans la voix du show-business mais la question était, pour faire quoi ? Je n’avais aucun diplôme puis j’aimais être au devant des projecteurs. Il me fallait simplement du repos et un emploi du temps moins chargé… Mais cela pouvait nuire à ma popularité et, donc, à ma carrière. Alors autant en profiter au lieu de me croire dans une impasse.

La proposition de Shoko était vraiment tombée à point nommé et je n’avais pas réfléchis pour accepter de partir en week-end avec elle. C’est pour cela, qu’actuellement, alors que le car roulait vers les sources chaudes, j’étais tranquillement en train de jouer à animal crossing sur ma 3DS. Je ne faisais pas ça car je m’ennuyais car j’étais à côté de Shoko et parler pendant des heures ne m’ennuyais absolument ça. Non, je faisais ça car j’étais rapidement malade pendant les trajets et mon cerveau -oui, on peut être connue ET avoir un cerveau en très bon état- avait besoin d’être occupé à autre chose pour éviter que je sois malade. C’était pour cela que je faisais toujours autre chose que parler quand j’étais dans une voiture, un train ou un bus.

Puis, tandis que j’étais tranquillement en train de parler avec un habitant de Ayucity, j’entendis les autres passagers du bus paniquer. Qu’est-ce qui se passait ? Pour répondre toute seule à ma question mentale, je levais les yeux avant de lâcher un petit soupir. Cette fumée blanche était loin d’être un bon signe, elle ne présageait rien de bon. Heureusement que Shoko était là sinon j’aurais crié sur les autres usagers pour qu’ils se taisent un peu, sa présence apaisante m’éviter bien des ennuies. Comme quoi, sans qu’elle s’en rende compte, rien qu’en étant à nos côtés une meilleure amie nous aide beaucoup.

Sans dire un mot, ni paniquer, je suivis Shoko pour rejoindre l’extérieur du car qui était, désormais, à l’arrêt… Un peu logique en même temps, je pense que personne ne sortait d’un train en marche.

Me tournant vers mon amie, je déchiffrais ses signes avant d’hocher la tête avec un sourire un peu désolée. On n’avait pas de chance lorsqu’on sortait toutes les deux. D’un côté on avait le très mauvais temps avec une forte pluie ainsi qu’un froid glacial, de l’autre on avait un trop beau temps avec un soleil qui tapait tout ce qu’il pouvait alors qu’il n’y avait aucun nuage qui obstruait le ciel… Il n’allait pas jouer à cache-cache de sitôt.

C’est dans ces moments-là que j’étais content que les chapeaux existent sinon bonjour l’insolation. Entre le chauffeur qui essayait désespérément de trouver du réseau et qu’il y ait un nuage pour pallier à l’absence d’arbre et nous faire, ainsi, de l’ombre, on avait le temps de s’en prendre une… Mais aussi de devenir rouge écrevisse.

Reposant mon attention sur Shoko je trouvais son idée pas bête du tout. J’avais pris de quoi grignoter et boire dans un sac réfrigérant ainsi que de la crème solaire, en plus du chapeau. Il m’arrivait d’avoir des bonnes idées.

« On peut oui, je dis de vive voix en acquiesçant. Mais évitons de nous éloigner pour éviter de se perdre… »

J’aspirais plus à dormir qu’autre chose et la chaleur n’aidait pas alors autant ne pas trop marcher pour pouvoir appeler en renfort quelqu’un du groupe. Ne pensons pas au malheur car peut-être que tout se passerait bien. N’avais-je pas dit que tant qu’on serait ensemble tout irait bien ?

Alors que nous commencions à marcher, je tournais la tête vers Shoko pour lui dire quelque chose.

« Merci Shoko, même si ça ne se passe pas comme prévue, ça me fait du bien de penser à autre chose qu’au travail et, surtout de passer du temps avec toi. Tu m’as beaucoup manqué. »

Mon amie m’avait, même, énormément manqué !

DEV NERD GIRL

Kamehime Shoko» I ❤ Nishinaka
Kamehime Shoko
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Mar 1 Sep - 17:46
     
Je ne savais pas s'il fallait vraiment me remercier pour nous avoir perdu au milieu de la cambrousse, et encore, ça aurait été beaucoup mieux s'il y avait au moins quelques maisons, comme un petit village, nous aurions pu trouver le moyen de rejoindre les sources chaudes avec un autre car ou une voiture. Mais là nous ne pouvions compter que sur le réseau et sur le fait qu'un dépanneur arrive rapidement.

Donc en attendant, nous pouvions aller voir cette maisonnette, mais ne pas trop s'éloigner était primordial, je ne voulais pas revivre ce qui s'était passé dans la forêt ! Même si cette fois ça n'était pas le froid qu'il fallait craindre, mais le soleil et sa chaleur, il n'était pas difficile de choper une insolation, et mieux valait éviter.

On marcha quelques minutes sous le soleil qui semblait vouloir nous faire rôtir tant il envoyait de rayons chauds. Mais bientôt, on put voir la maisonnette abandonnée de plus prêt, elle était vraiment dans un sale état. Le toit était défoncé par endroits, les fenêtres étaient opaques à cause de la poussière et le bois des poutres avait l'air complètement pourri.

Quelle désolation, j'aurai aimé peindre ça. Mais je n'avais pas mon carnet à croquis sur moi et nous n'avions pas le temps.

Sans même consulter Ayumi, je poussais la lourde porte en bois pour pouvoir entrer dans l'endroit abandonné. Une odeur de renfermé assaillit mes narines et me firent froncer le nez, pas d'odeur de chair en décomposition, c'était déjà ça, nous ne devrions pas tomber sur un cadavre.

Rien d'extraordinaire ne se trouvait à l'intérieur au premier abord, un vieux poêle poussiéreux, une petite cuisine rangée mais recouverte de la même poussière, une table, deux chaises avec de la paille déchirée par endroits. Une veste se trouvait encore accrochée au porte manteau près de la porte, curieuse de nature, je fouillais les poches, ne sachant pas trop sur quoi j'allais tomber. Je n'en ressortis qu'une photo, une vieille dans le style sépia, elle était décolorée par endroit mais on devinait qu'il s'agissait d'une petite famille avec le père, la mère et un fils ? Difficile à dire pour ce dernier point.

Je mis inconsciemment la photo dans la poche de mon bermuda puis je revins à Ayumi après avoir regardé l'escalier très très délabré.

- Tu crois que si on monte... On pourrait trouver un trésor ?

Ma voix était sortie avec beaucoup plus de naturel qu'habituellement -l'excitation de la découverte ?-, elle était toujours un peu éraillée mais moins, j'arrivais mieux à parler depuis quelques temps, ça me rassurait de guérir même si je n'avais aucune idée de ce qui avait déclenché ça.

Mais revenons à nos escaliers, je pensais surtout que si on tentait de monter, on allait passer au travers des planches, mais qui ne tente rien n'a rien n'est-ce pas ?

Une inspiration pour se donner du courage.

Je m'élançais ensuite à l'assaut des marches en bois, elles tinrent bons mais elles grinçaient de façon fort peu encourageantes. Une fois en haut, ce fut la déception, il n'y avait presque rien, deux petites malles, trois lits de camp et deux toutes petites tables de chevet. Rien ne devait se trouver là-dedans.

- Je... Je ne dois pas être très douée, pour trouver des trésors, fis-je remarquer à Ayumi.

Je regardais au-dessus de nos tête pour voir le ciel à travers les trous du toit vu que nous étions maintenant sous les combles. Quelque chose attira mon attention, ça pendait à un clou qui tenait par la bonté du saint esprit dans une des poutres délabrées. Je réussis à l'attraper après quelques acrobaties, il s'agissait d'un bracelet, sans initiales, rien pour savoir à qui il appartenait.

Qui accrochait un bracelet à un clou ?

En tout cas il était joli, il ne devait pas être en or, mais peut-être du plaqué, du beau plaqué. Je montrais ma trouvaille à ma meilleure amie.

- En fait si... J'arrive à trouver des petites choses sans importance, dis-je avec un sourire.

Je ne me rendis pas compte que le bois faisait de sinistres craquement, comme s'il se réveillait et se remettait à travailler comme dans les maisons récentes.
Kiritani Ayumi» I ❤ Nishinaka
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Lun 7 Sep - 0:22
     

Houston, nous avons un problème !

Kamehime Shoko & Kiritani Ayumi

Le soleil tapant trop fort sur nos pauvres personnes, encore une fois, perdues au milieu de nulle part, je ne dis rien lorsque je vis Shoko nous diriger vers la maison. Plus on s’approchait, plus on aurait dit une maison abandonnée, digne d’un film d’horreur ou d’un jeu vidéo avec des zombies… Trop bien !

C’est pour cela, que lorsqu’on fut dans l’habitation, visiblement vide de tout humain, je pris une posture sur la défensive en regardant de tout côté. On ne savait jamais d’où un zombie allait apparaître alors il fallait être attentif ! En tout cas, grâce à cela je pus voir que la maison n’était plus habitée depuis longtemps mais c’était comme si le départ des anciens habitants n’avaient pas été prévu. En effet, tout laissait penser qu’ils allaient venir d’une minute à l’autre pour chercher la veste restée là, qu’une dame viendrait continuer son tricot auprès de la cheminée allumée, le châle sur ses genoux et que la personne à l’école allait finir ses devoirs… Une famille de zombie ? Oh, ça serait intéressant !

En voyant Shoko se tourner vers moi, je repris une posture normale tout en zieutant ici et là avant de porter mon regard sur mon amie… Un trésor ? Une famille zombie pirate ? On tenait là le prochain scénario d’un jeu-vidéo, ce n’était pas possible autrement.

« On peut aller voir, ça ne coute rien. »

Puis, peut-être que les zombies se cachait à l’étage… Où peut-être étaient-ce des esprits frappeurs ou des Hollow comme dans Bleach. Oui, on pouvait être une fille girly et aimer ce genre de Shonen, ça n’avait rien d’étrange. Puis on s’en fichait un peu du style tant que c’était bien, non ? C’était aussi pour rester au courant car pas mal de personnes lisaient ce manga.

Je suivis la jeune femme dans l’escalier qui craquait. Dans un bon film d’horreur ou un bon jeu vidéo, il se serait dérobé sous nos pieds mais, heureusement, il ne se passa rien. Ça aurait triste que l’une d’entre nous se blesse quand même, on était là pour trouver un trésor. Malheureusement il n’y avait rien qui laissait présager qu’il y avait quelque chose comme un trésor, c’était triste.

Mes yeux vagabondèrent à la recherche d’une présence d’un quelconque mort-vivant mais il n’y avait rien non plus. Aussi, je reportais mon attention sur Shoko qui vint vers moi avec un bracelet qui, ma foi, ne payait pas de mine aux premiers abords. Mais, cependant, en y regardant d’un peu plus près on voyait que ça brillait.

« Si c’est sans importance alors qu’est-ce qui vaut plus qu’un diamant ? »

J’avais l’œil pour reconnaître le diamant du quartz ou des imitations. J’avais vécu entouré de luxe pendant des années et, même encore aujourd’hui, j’en mettais parfois pour les grandes occasions mais pas quand j’étais filmée. La raison était simple. En effet, le problème avec la télévision c’était que les diamants brillaient sous les projecteurs et, donc, ça rendait très mal. Pour le moment, je ne pouvais donc pas en mettre pour présenter mes émissions télévisées. Je devais attendre que les caméras soient plus performantes.

Pour en revenir au bracelet, il y avait quelques diamants incrustés dans le plaqué or qui était bien fait. Ce bracelet pouvait donc valoir une somme assez intéressante.

« Enfin je dis ça, mais il y a quelques années j’ai trouvé un trésor inestimable et il a même un nom… Kamehime Shoko. »

Je souris à mon amie avant d’hocher la tête et aller explorer la pièce alors que le sol continuait de grincer. Je regardais sous les lits, très rapidement dans les malles et partout ailleurs ne recherchant pas un trésor… Voyant que je ne trouvais pas mon bonheur, je m’assis sur un des lits avant de croiser les bras.

« Il n’y a pas de zombie ni de zombie pirate ni une autre espèce de mort vivant. »

Boudeuse, je gonflais les joues quelques minutes avant de plisser les yeux en voyant un tableau derrière Shoko. Je me levais pour aller au niveau du tableau que je soulevais…  Il y avait comme une fenêtre avec des barreaux ainsi qu’un trou plus bas et une sorte de démarcation dans le mur.

« Shoko, je pense qu’on est sur la bonne voie pour trouver un trésor. D’ailleurs, avec quelques morts-vivants en plus je suis sûre que ça pourrait faire un bon scénario de jeu-vidéo ou de film d’horreur… Sinon pour ouvrir il faut une clé ou quelque chose qui rentrerait dans le trou et qu’on pourrait tourner pour ouvrir… Attend, je viens d’avoir une idée qui peut être bonne !»

J’ouvris mon sac pour prendre une carte de fidélité et, après plusieurs manipulations, la porte s’ouvrit et je regardais mon amie avec un grand sourire sur les lèvres.

« Les cartes de fidélités sont les meilleures amies des femmes pour ouvrir les portes… On descend ou tu veux fouiller les malles avant ? »

Il y avait un imposant escalier en colimaçon qui semblait mener au sous-sol et une odeur étrange se dégageait de ce nouveau lieu… Je sentais que, si on ne tombait pas sur un zombie on aurait une mauvaise surprise. Mais alors une très mauvaise surprise. Aussi, je rangeais ma carte pour sortir un écrin de mon sac et le tendre à Shoko.

« Je voulais t’offrir ça aux sources chaudes mais ça sera avant notre chasse au trésor. Quand je l’ai vu j’ai directement pensé à toi. J’espère qu’il te plaira, je dis avec un sourire. »

La boîte contenait une fine chaînette avec au bout, une plume. J’avais offert la même chose à Asae avec une fleur à la place de la plume et, actuellement, j’avais le même autour du cou sauf qu’il y avait une étoile au bout.
Je laissais Shoko ouvrir la boîte pour découvrir le contenu avant de taper dans mes mains et faire un petit saut enthousiaste.

« On y va ? En plus on a largement la place pour passer toutes les deux en même temps ! »

Cette aventure commençait à devenir très excitante ! Tellement que je me sentais, d’un coup, très en forme. Comme si mes batteries c’étaient rechargées toutes seules.

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Lun 7 Sep - 20:55
     
Des diamants ?!

Il était vrai qu'en y regardant de près, on pouvait voir quelques petites pierres brillantes dans ce qui devait être du plaqué or. Je mis le bracelet dans ma poche, personne ne viendrait le récupérer de toute façon, et moi je voulais bien le porter, il faisait un peu vieillot mais il était plutôt pas mal quand même.

Un rougissement assez soudain s'étala sur mes joues alors que Ayumi parlait de moi comme étant un... Trésor ?
C'était à la fois plaisant de se sentir aussi aimée, mais ça me gênait aussi, si j'étais un trésor, alors j'avais perdu mon éclat et j'étais caché sous une couche de poussière. Je devais ressembler à un tableau oublié... J'avais peut-être de la valeur, mais personne ne pensait plus à moi, on avait cessé de me chercher.
En comparaison, Ayumi attirait l’œil, elle ressemblait d'avantage à ma pierre favorite, la citrine. Elle brillait au soleil et attirait l'attention sur elle, c'était vraiment précieuse.

J'étais perdue dans mes pensées à propos de pierres, de trésors et de rareté mais ma conscience reprit sa place dans mon corps quand ma meilleure amie s'adressa à moi. Je me tournais alors qu'elle retirait un tableau -un paysage qui devait être beau par le passé mais qui avait perdu ses couleurs avec le temps-. Je pus alors voir la trappe assez imposante, je ne voyais pas comment l'ouvrir mais Ayumi devança ma question en usant de sa carte de fidélité.

Pratique ces choses là quand même.

J'allais proposer de descendre l'escalier mis à jour mais ma meilleure amie me tendit une longue boîte très belle, je récupérais l'écrin et l'ouvris doucement pour découvrir un pendentif en forme de plume accroché à une fine chaînette. C'était beau, tellement beau, je ne voulais pas savoir le prix, je le devinais aisément, et je murmurais un « Merci » avant de passer le collier autour de mon cou et l'accrocher. Je l'aimais déjà beaucoup et me jurais de ne jamais le quitter, comme ça, Ayumi serait toujours auprès de moi en quelque sorte.

Je sursautais ensuite quand mon amie se mit à sauter et être tout d'un coup très enthousiaste. Un large sourire me monta aux lèvres, la bonne humeur et l'énergie d'Ayumi étaient communicatives et j'avais aussi envie qu'elle de descendre dans cet endroit étrange et sombre d'où se dégageait une odeur de renfermé et une autre se rapprochant plus du... Sang ?

Ça devait être mon imagination, nous n'allions pas trouver un cadavre ici.

Je hochais ensuite la tête et on descendit par les imposants escaliers qui craquaient de manière sinistre sous nos pas, surtout qu'il faisait très sombre. Heureusement que nous avions nos portables en guise de lampe torche de seconde main. L'odeur qui émanait était vraiment étrange, il y avait quand même celle de la poussière qui dominait les autres.

On se retrouva dans une sorte de cave avec des objets entreposés, c'était vraiment glauque comme endroit. Des toiles d'araignées pendaient du plafond, de la moisissure couvraient certains objets et un silence de mort régnait, il n'y avait même pas de bruit de vent. C'était vraiment pesant comme ambiance...

Mais malgré tout, je m'approchais un peu des quelques malles et objets traînant ainsi que le fond de la pièce. Une odeur dérangeante émanait d'un des coffres et j'hésitais à l'ouvrir, mais je pris quand même sur moi et je soulevais le couvercle pour tomber... Sur des boîtes de conserve.

Ouais.

Elles étaient vides mais pas lavées, les résidus de nourriture avaient pourris, d'où l'odeur. Je refermais donc la malle pour aller voir un peu plus loin, niveau trésor, on pouvait faire mieux quand même...
Je vis une petite boîte, à moitié cachée sous ce qui ressemblait à une moustiquaire -ou du moins, un morceau- et je n'hésitais pas à la prendre pour l'observer. Il s'agissait d'une boîte à bijoux et elle avait un petit cadenas en avec un code, et ça, je savais les ouvrir à l'oreille, c'était un peu comme sur les dessins animés, on se basait sur les "clics" qu'on entendait. Il ne me fallut d'ailleurs que trente secondes pour ouvrir le petit coffret, il était assez lourd et devait contenir quelque chose, pas forcément intéressante d'ailleurs.

Le couvercle de bois faillit me rester entre les doigts mais il tint bon, et je pus voir ce que cachait le coffret. Collée contre l'intérieur du couvercle, une photo d'un petit garçon qui faisait du vélo, elle était en noir et blanc, il y avait un petit cœur rose, je devais être tombée sur la boîte à secret d'une petite fille amoureuse.

C'était mignon.

Il y avait des photos, des petits mots touts froissés dont l'encre était à moitié partie pour certains, je regardais quand même jusqu'au bout à cause de ma curiosité et je remarquais une petite languette de tissu.

Un double fond ?

Étonnée, je tirais et découvris un amoncellement de pierres qui semblaient fines mais je ne pouvais pas toutes les identifier. Sauf les opales de feu et les opales noires, Drake aimait ses pierres, j'avais appris à les reconnaître. Mais il s'agissait de pierres chères ! Que faisaient-elles dans la boîte à malice d'une enfant ?

- Ayumi... ? Viens voir s'il te plaît.

J'avais sorti les pierres, il y en avait plein ! Je crus discerner une jadéite, mais il s'agissait d'une des pierres les plus chères du monde et c'était peu probable, et puis avec le manque de luminosité, je ne pouvais rien certifier.

Mais au moins j'avais trouvé un petit trésor !

- Tu connais les pierres non ? demandais-je à Ayumi une fois celle-ci suffisamment proche de moi puis je lui montrais ma trouvaille. Et toi ?... Tu as trouvé quelque chose ?

J'avais l'impression qu'il y avait encore des choses à découvrir dans cette pièce, mais j'avais comme un mauvais pressentiment...
Kiritani Ayumi» I ❤ Nishinaka
Kiritani Ayumi
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Dim 13 Sep - 10:06
     

Houston, nous avons un problème !

Kamehime Shoko & Kiritani Ayumi

Le collier offert plus tôt allait vraiment bien à Shoko, c’était aussi élégant qu’elle. Puis, lorsque la troupe composée de nous deux fut motivée, nous descendîmes l’escalier. Une odeur très étrange nous attaqua de plus en plus les narines alors que nous descendions l’imposant escalier en colimaçon. On aurait dit du sang, et là, c’était beaucoup moins excitant que des zombies ou autres créatures imaginaires. C’était glauque là et même très glauque.

Une fois en bas de l’escalier, je vis qu’il y avait quelques malles et je laissais mon amie fouiller alors que je partais à la recherche d’une lampe. J’en trouvais une comme celle dans la petite maison dans la prairie… Oui, j’avais regardé cette série, mais c’était un secret que je n’allais pas crier sur tous les toits. D’ailleurs je devais ressembler à Nelly ou à Nancy au niveau caractère mais cette réflexion sera pour plus tard.
Je pris une allumette à côté avant de laisser tomber, car l’allumer risquait de nous asphyxier. Enfin c’est ce que je supposais mais autant éviter de prendre des risques. Je regardais ma batterie pour voir qu’il m’en restait au moins 95%. Bah, j’avais le temps de voir venir pour l’éclairage alors autant se servir du téléphone.

Quand Shoko m’appela je me tournais avant d’aller voir… Des pierres précieuses et semi-précieuses, elles étaient vraiment belles ! Comme toutes les pierres de ces types en fait… Oui oui, l’onyx était beau pour moi.

« Tu as des rubis ici, des jades aussi, des… Hm, pierres de lune, une opale, des saphirs et des émeraudes, j’ai répondu en désignant chaque pierre au fur et à mesure que je les nommais. Une très belle collection et, même cette petite taille vaut chère. »

Je savais le prix de ces pierres au gramme et les pierres précieuses valaient vraiment une somme très intéressante. Mais je ne pense pas que le prix intéresse Shoko. En effet, je pense qu’elle pouvait faire de jolies choses avec ça.

« J’ai seulement trouvé une lampe style… Amérique années 1980-1890 et toi ? J’ai demandé en passant mes doigts sur les pierres. »

Ouf, arrêté à temps.

« Mais je pense avoir vu du tissus dépasser d’une des malles… Je vais regarder. »

Je me dirigeais vers une malle avant de prendre le trousseau de clé sur un meuble et m’accroupir. Je vérifiais quand même que ce n’était pas, déjà, ouvert, puis j’essayais plusieurs clés avant d’entendre un clic et pouvoir ouvrir la malle pour voir le contenu.

Un cri strident quitta mes lèvres en voyant ce qui s’offrait à ma vue. Je mis ma main devant ma bouche en tremblant de tous mes membres. J’osais un nouveau regard avant de froncer les sourcils, et le nez. L’odeur était immonde mais ça ne venait pas du corps qui, en fait était celui d’une poupée avec du rouge sur le visage ressemblant à du sang. Elle semblait tellement humaine que j’avais cru voir un corps.

Je soufflais de soulagement avant de me pencher et voir les beaux habits de la poupée. Elle avait une robe style parisienne avec plein de détail et dorure. On avait du tomber dans la maison de campagne d’une famille très riche. Peut-être moins que la mienne mais qui, avant, pouvait faire venir des habits ainsi de Paris sans pailler une somme monstre ? Surtout pour une poupée.

Mes sourcils se froncèrent plus car elle avait un petit collier autour du coup fait avec du fil et, au bout des perles formant une étoile… Je vis ensuite K.A écrit sur la robe… C’était le même symbole que mon collier et mes initiales. D’ailleurs, à bien y regarder la poupée avait une ressemblance avec moi, les traits du visage presque similaire, les mêmes couleurs de cheveux et d’yeux… C’était étrange.

Je me précipitais vers Shoko lorsque je vis plusieurs rats et/ou souris en décomposition.

« J’ai envie de vomir. »

Que c’était délicat mais j’y pouvais quoi si c’était aussi étrange que glauque et qu’inquiétant. Je serrais la main de Shoko avant de lui dire pourquoi j’étais dans cet état, tout en désignant la malle.

« Il y le collier après il y a eu les initiales et le kimono et les rats. »

Pourquoi on n’était pas dans un jeu avec un casque de réalité virtuelle et des zombies ? Ça aurait été beaucoup plus drôle ! En tout cas, maintenant on savait que l’odeur n’était pas, seulement, due à la nourriture.

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Kamehime Shoko» I ❤ Nishinaka
Kamehime Shoko
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Dim 13 Sep - 20:43
     
Je ne pensais pas être tombée sur des pierres aussi précieuses, c'était une sorte de jackpot mais je savais que je n'allais pas les vendre, peut-être en faire cadeau à quelques miséreux ou les mettre en guise de fève dans une galette. Une chose était certaine, je ne les garderai pas toutes pour moi, il y en avait trop et mes revenus en tant qu'artiste me suffisaient largement pour couvrir toutes mes dépenses.

Je souris à mon amie quand elle me dit qu'elle n'avait trouvé qu'une lampe et qu'elle allait regarder dans les malles pour savoir si elle pouvait elle aussi trouver quelque chose d'intéressant. Je la laissais faire alors que je mettais de côté les pierres avant de mettre les petits bouts de papier à nouveau dans la boîte à malice.

J'entendis soudain le cri d'Ayumi et je me tournais vers elle puis elle souffla de soulagement et je supposais que ce n'était rien de grave, une ombre peut-être ?
Cependant, quand elle revint vers moi plus pâle qu'un linge, j'eus peur et je m'approchais sauf que je ne comprenais pas ce qu'elle me disait, juste que la malle l'avait rendue ainsi.

Je m'approchais de l'objet du délit en question, tout en me couvrant le nez. L'odeur était répugnante, en même temps, les cadavres n'étaient pas connus pour dégager une odeur de menthe fraîche, sauf peut-être la femme-savon, et encore.

Je vis donc la poupée presqu'humaine, avec des tâches de sang sur le visage, la robe était magnifique pour une poupée, comme si on avait voulu représenter une petite fille. Une hypothèse circulait tranquillement entre mes méninges, passant furtivement avant de revenir et mes yeux s'écarquillèrent d'effroi. Et si... ?

- Du vaudou.., laissais-je échapper malgré moi.

On aurait dit une poupée vaudou, et elle ressemblait vraiment à Ayumi, le pendentif, les cheveux -qui auraient pu passer pour des vrais- et les yeux d'une profondeur infinie, tout me rappelait mon amie. Dans quel endroit étions nous tombées ?

Mû par un instinct, je pris très délicatement la poupée, comme si je portais une enfant, pour la déposer tout prêt sur le sol, du bout des ongles, j'attrapais le rebord du tissu qui prenait toute la malle pour le sortir et ainsi enlever les rats morts. Comme je m'y attendais, il y avait d'autres choses au fond de la malle, un miroir à main qui devait être argenté mais qui était maintenant noirci et brisé, un carnet de croquis -ça m'intéressait !- et pour finir un livre écris en anglais sur le vaudou.

C'était bien ce que j'avais pensé.

Je pris le carnet à croquis pour savoir et essayer de comprendre, peut-être allait-il m'aider ne serait-ce qu'un peu à y voir plus clair.

Les pages étaient remplis de dessin de femme de toutes les morphologies dans des positions différentes, mais une revenait souvent, une morphologie qui correspondait à des femmes comme moi ou Ayumi. Mes yeux s'écarquillèrent d'effroi alors que mon esprit fantasque d'artiste se mettait en marche.

- A... Ayu.., le langage était trop dur, aussi basculais-je sur le langage des signes. Je crois que cet endroit est abandonné depuis peu ou encore investi occasionnellement, par un de tes adorateurs... Il y a les dessins, la poupée, le collier, tout correspond !

Je ne savais pas si je devais être effrayée par ma possible découverte. Elle tenait la route dans ma tête, mais dans la réalité c'était tout autre, nous étions peut-être simplement dans une vieille maison de riches qui s'appelaient les Komori et qui avaient une fille se nommant Ami, c'était possible.

Et beaucoup moins effrayants...

En fait, pour être certaine de ce que j'avançais, il fallait regarder dans les autres malles, il en restait deux. Une contenait de beaux kimonos et vêtements d'enfant, ce qui était incompatible avec un rassemblement de secte "d'adorateur de Kiritani Ayumi, aka la Merveilleuse Ayumi" et je décidais d'ouvrir la dernière avec Ayumi, histoire de pouvoir se donner du courage.

Ce que je vis à l'intérieur failli me faire tomber dans les pommes. Tapissant et cachant les objets à l'intérieur, un journal avec Drake en une. La photo de son corps emmené par les agents, enveloppé dans cette horrible housse et sanglé au brancard.

Mes jambes me lâchèrent et les larmes me montaient aux yeux, je n'étais pas encore passé outre, mon deuil n'était pas fini visiblement. D'une main tremblante, je pris le journal et le retournais pour ne plus voir la une, cacher n'était pas la solution, je le savais mais je ne pouvais ou plutôt, je ne voulais pas faire face à ça.

Puis une chose me sauta au visage, le journal datait de seulement un peu plus de deux ans.

Ce qui signifiait que quelqu'un venait encore peut-être ici.

Ou que qu'une personne nous attendait.

Noooon ! Là je débloquais, la vue de ce journal avait ravagé mon cerveau déjà bien atteint.

Inspire, expire, voilà c'est bien, inspire longtemps, expire lentement... Maintenant, se concentrer sur l'intérieur de la malle.

Des... Bougies ?

Il y avait de gros cierges en morceaux, des bougies rondes, d'autre en forme de fleur. Un fanatique de bougies ?

Une chose était certaine, je n'avais plus envie de fouiller ici, j'avais mis les pierres précieuses et semi-précieuses dans une de mes poches et je savais que je prendrai le carnet de croquis et c'était tout, il fallait juste remettre la poupée en place ainsi que les cadavres de rat qu'il serait mieux d'enterrer à l'extérieur mais il n'y avait pas de pelle dans le coin.

- Ayu.., l’interpellais-je. On devrait remonter, tu ne crois pas ?

Je ne savais pas quel était cet endroit, mais il ne m'inspirait plus rien de bon.
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Dim 20 Sep - 15:06
     

Houston, nous avons un problème !

Kamehime Shoko & Kiritani Ayumi

Je laissais Shoko s’occuper des pierres alors que je me dirigeais vers une malle dont le contenu m’inspira plus la peur qu’autre chose. J’étais revenue tremblante vers mon amie qui alla voir. Pendant qu’elle regardait, je m’appuyais sur la table, les jambes tremblantes tout en l’observant en train de sortir tout ce qu’il y avait dans la malle. Cette poupée était tellement effrayante à faire la taille d’une petite fille et avoir les mêmes traits de visage que moi. Surtout qu’il y avait aussi le signe d’une certaine richesse et les mêmes initiales que les miennes. Où étions-nous ?

Puis la jeune femme me fit part d’une de ses hypothèses qui, ma foi, tenait la route… Attendez, du vaudou ? Mais ce n’était pas la technique maudite ? De la magie noire plutôt ? Quelqu’un me voulait-il du mal ?

Ce que me signa Shoko était fort probable mais là c’était plus un hater qu’un adorateur, non ? Peut-être que je me trompais car je ne connaissais rien au vaudou après tout. Aussi, j’hochais la tête tout en restant sceptique.

Je suivis mon amie lorsqu’elle ouvrit la seconde malle. Des kimonos ? Ce n’était pas compatible avec l’autre malle et, surtout, avec moi. J’en portais pour les cérémonies officielles, aux festivals et, parfois, à la télévision mais ce n’était pas ce que je portais le plus. Cependant, je savais qui aimait les kimonos et, donc, à qui ça pouvait correspondre, Asae. Surtout qu’ils avaient des motifs comme des fleurs mais la vision d’un me fit plisser les yeux. C’était le même que la jupe qu’Asae m’avait montrée il y a quelques jours. Il y avait trop de coïncidences pour que ça soit le fruit du hasard.

Shoko voulut ouvrir la troisième malle pour nous rassurer mais, rien ne pouvait me rassurer. La troisième malle correspondrait à mon amie, c’était tellement prévisible. Aussi, ne sachant pas ce qu’il pourrait y avoir à l’intérieur, je m’accroupis à côté de la jeune femme. Ma bouche et mes yeux s’ouvrir de stupeur. Mon bras ne mis pas longtemps à passer autour de ceux de la jeune femme et faire des ronds sur son bras.

Elle n’avait pas besoin de me dire quoique ce soit pour que je comprenne qu’elle n’avait pas fait le deuil de Drake. Mais, je la comprenais, ça avait été son premier amour, celui avec qui elle pensait fonder une famille et passer le reste de sa vie. Qui pouvait surmonter cela facilement ? Je sais que j’en aurais été incapable car, je n’étais pas aussi forte que ce qu’on pouvait penser.

Les bougies étaient étranges mais, surtout, qu’est-ce qu’elles faisaient là ? Pourquoi il y en avait tant ? Que présageaient-elles ?

Bien trop effrayée, je ne me fis pas prier pour me mettre debout, pour ranger ce qu’il y avait à ranger avant de remonter l’escalier. Il craquelait de manière étrange à certains endroits comme s’il allait se dérober sous nos pieds.

Heureusement nous arrivèrent saine et sauf en haut de l’escalier sauf, que lorsque nous fûmes sur le palier, la porte claqua nous barrant le passage. J’essayais tant bien que mal de tourner la poignée mais rien à faire, ça ne s’ouvrait pas.

Je pris une carte de fidélité avant de faire comme précédemment sauf que, cette fois, un crac se fit entendre.

Ma carte était cassée en deux, génial. Heureusement qu’elle ne me servait plus mais là, ce n’était pas ça qui m’inquiétais le plus.

« Shoko… On fait quoi ? J’ai demandé un peu désespérée tout en essayant de tourner la poignée. On est bloquée ici. Tu crois qu’on a du réseau ? »

Un bip se fit entendre et je regardais mon téléphone qui me disait n’avoir plus que 1% de batterie alors que je ne m’en étais plus servi quand je fus avec Shoko. Je vis que je n’avais, de toute façon, pas de réseau et il s’éteignit.

Mais, le plus étrange, était que je remarquais qu’il y avait une étrange luminosité en bas et je décidais de redescendre avec Shoko. Je partis en direction de la source de lumière et vit un volet… Une fenêtre ? Depuis quand ?

« Shoko… Tu crois qu’on est dans une maison hantée ? »

C’était logique mais trop beau pour être vrai n’est-ce pas. Aussi j’ouvris le volet qui se trouvait à l’intérieur pour voir que la fenêtre était plus petite qu’il n’y paraissait et il y avait des barreaux, la poupée ne passait pas, alors nous.

Par contre c’était vraiment rassurant de ne pas avoir trouvé de cadavre ou une vision digne d’un film d’horreur derrière la fenêtre. D’ailleurs, elle était assez grande pour nous permettre d’y voir plus clair.

« Bon, je pense qu’on doit chercher une autre issue… Mais ensemble, d’accord ? J’ai demandé en serrant la main de Shoko dans la mienne. »

A mon avis, on risquait, encore, de tomber sur des choses aussi bizarres, qu’effrayantes et horribles. Alors autant ne pas se séparer, ensemble on est plus forte après tout… Et on gardait, ainsi, un soutient morale.

Nous nous dirigeâmes vers l’un des murs avant que j’explique ma démarche à Shoko.

« Comme tout à l’heure, on peut trouver une porte. Par contre, on va peut-être éviter de regarder ce qu’il y a dans les pièces, non ? »

Une fois l’explication faite, je touchais les murs à la recherche d’une irrégularité. Sauf que, lorsque le tour de la pièce fut fait, je me demandais s’il n’y avait pas une autre technique. Je croisais les bras et fermais les yeux en fronçant les sourcils, tout en penchant la tête sur le côté. Qu’est-ce qu’il pouvait se passer dans un film…

Oh !

On aurait été dans un cartoon, une ampoule se serait allumée lorsque j’ouvris les yeux et levais un avant bras avant de claquer des doigts. J’avais trouvé une réponse. Aussi, je me dirigeais vers la bibliothèque avant de tirer plusieurs livres. Lorsque j’en tirais un, suite à de nombreux échecs, un clic se fit entendre et l’imposant meuble recula avant de se diriger vers la droite, laissant place à un sous-terrain, une cave, ou une grotte éclairée par des torches.

« On y va ? Sachant qu’une fois, là-dedans, on ne pourra certainement plus faire demi-tour… »

Je repensais ensuite à quelque chose que je ne tardais pas à dire à Shoko.

« J’ai pris tout ce qu’il fallait en nourriture au cas où on aurait faim dans le car ou qu’on ne pourrait pas manger une fois aux sources chaudes. »

C’était rassurant quand même, de savoir qu’on avait quelques provisions, non ?

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Dim 27 Sep - 19:55
     
Je pensais qu'on allait rapidement sortir de la sorte de cave, mais mes espoirs furent balayés très rapidement, on se retrouvait enfermées, sans batterie, et apparemment seules...

Comment expliquer que nous étions dans une situation particulièrement précaire ?

Pour éviter de perdre la raison, je tournais la tête vers ce que regardais Ayumi, il s'agissait d'une lueur qui était certainement juste apparue il y avait peu, car rien n'échappait à mon regard d'artiste. Ce n'était pas pour me vanter, mais j'avais appris à avoir l’œil, et jamais je n'aurais loupé quelque chose comme ça.

Suivant mon amie, je vis la fenêtre qui n'était pas là avant, où alors elle était cachée... Je ne pouvais pas ne pas avoir vu ça !

- Je... Je ne sais pas...

Toute rationalité était à exclure, tout comme l'espoir... La fenêtre et ses barreaux ne pouvaient pas nous laisser passer.
J'étais plus mince que Ayumi -surtout au niveau de la poitrine- et jamais je n'aurai pu passer...

Il fallait qu'on trouve une sortie et c'est ce que proposa mon amie.

Le reste se passa exactement comme dans un film, on chercha une sortie en passant nos mains sur les pierres à la recherche d'un hypothétique bouton ouvrant une porte secrète. Mais les connaissances en matière de cinéma de ma meilleure amie nous furent très utiles car grâce à ça, on pu trouver un sentier menant peut-être vers l'extérieur.

Un hochement de tête et main dans la main, on s'engagea sur le chemin irrégulier, comme taillé à la pioche. C'était assez étrange, on se sentait comme dans des catacombes, sauf qu'il n'y avait pas d'ossements empilés ni d'eau croupie; l'air était évidemment humide, mais il n'y avait pas de moisissure visible, quelqu'un s'occupait de l'endroit de temps en temps, c'était certain.

Et cette constatation rendait la chose encore plus inquiétante.

Notre avancée se fit dans un silence presque total, seulement perturbé par le bruit de nos pas résonnant sur la pierre, je ne savais pas où nous allions, si nous étions en train de nous enfoncer profondément au centre de la terre ou si au contraire nous restions au même niveau. C'était vraiment étrange comme sensation, c'était comme si on ne savait rien, on ne pouvait que suivre le chemin sans savoir où cela nous mènerait...

Une porte fût soudainement visible sur le côté, du mur, elle dénotait largement parce qu'elle était en bois sculpté et ornée de dorures, il y avait des dessins dessus, une tortue, une fleur et une étoile. J'hésitais un instant puis je me rappelais que Ayumi avait conseillé de ne pas ouvrir à nouveau des portes, ça pouvait être une perte de temps, elle avait raison.

Sauf que le chemin se stoppa devant une autre porte, imposante et tout aussi décorée que la première. Cette fois, nous n'avions pas le choix, on devait entrer pour voir ce qui se trouvait là, peut-être un escalier menant vers l'extérieur se trouvait-il de l'autre côté ?

Mais encore une fois, ce fut la déception quand on ouvrit la porte. Il s'agissait d'une sorte de débarras poussiéreux, une porte était sur le côté, et même si on devait sortir, je ne pus m'empêcher de détailler la pièce de long en large.

Un rocking-chair était au centre de la pièce et une petite poupée était assise dessus, elle était en porcelaine et me faisait penser à la poupée de Sophie dans Les Malheurs de Sophie, elle aurait pu être mignonne, si tout autour d'elle n'était pas aussi délabré et poussiéreux. Ce fauteuil semblait être une relique, il paraissait être la seule chose de bien conservé dans la pièce.

Il y avait des cartons remplis de ferraille et d'engrenages, d'autre semblaient renfermer des vêtements et certains des objets non-identifiables de loin dans la pièce. Et puis il y avait ce drap, qui cachait quelque chose.

- Qu'est-ce que... ?

Par curiosité, j'avais soulevé le tissu sur ce qui semblait être un tableau -vous vous attendiez à quoi ?- et ce que j'y vis me laissait sans voix.

Cette expression m'allait comme un gant d'ailleurs...

Enfin bref, ce que j'y vis était très perturbant, il s'agissait d'un tableau extrêmement réaliste représentant trois petites filles jouant dans un champ et en arrière plan se trouvait la ville, une des enfants était avec un chiot dans les bras et j'avais l'impression de me voir.

C'était vraiment étrange, et presque effrayant.

- Ayu...

Je ne pouvais détacher mes yeux de la toile, mon côté artistique, ne voyait que les coups de pinceau et le réalisme des traits, c'était magnifique...

Mais aussi très étrange.

Me faisant violence, mes yeux se détachèrent de la toile et je plongeais mon regard dans celui de ma meilleure amie, cherchant un point d'ancrage.

- C-C'est trop étrange... On devrait partir... Vite.

Au fond de moi, j'espérais que nous étions dans une caméra cachée ou une émission de télé-réalité, car même si je n'aimais pas être médiatisée, c'était toujours mieux que se retrouver dans une maison potentiellement habitée par un fou.
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Ven 16 Oct - 20:48
     

Houston, nous avons un problème !

Kamehime Shoko & Kiritani Ayumi

Nous étions allé dans la grotte, on sentait une odeur non pas de renfermer mais celle de la pierre. Je rêvais peut-être mais si ce n'était pas ça alors c'était quoi ? Shoko ou moi ?

Nos pas résonnèrent dans le lieu ce qui rendait notre exploration assez pesante, effrayante. On se serait crue envoyée dans Indiana Jones ou autre film d'aventure. Mais en 3D, jeu de rôle ou autre chose qui faisait réel, sauf que là c’était réel ! On n’était pas dans un jeu ni un film, c’était ça que mon esprit shinki voulait dire.

Nous continuâmes notre expédition silencieusement, écoutant les bruits que nous faisions en marchant. Je détaillais les parois en pierres avant de me demander comme ça se faisait que cet endroit était resté en aussi bon état. Quelqu’un s’occupait de l’endroit ? Cette pensée me tira une grimace et ma main resserra celle de Shoko.
Nous arrivâmes, alors, devant une porte sculptée de bois avec une tortue, une fleur et une étoile dessus. Qu’est-ce que c’était que cette histoire encore ? Suivant mon bon conseil, mon amie n’ouvrit point la porte et je soupirais discrètement de soulagement alors que nous avions repris notre route avant de tomber sur une nouvelle porte, identique à la première.

Malheureusement il n’y avait plus de chemin à parcourir, ce qui nous contraint à ouvrir la porte pour entrer dans le lieu. Le lieu était entretenu, c’était effrayant et je laissais Shoko passer la première. Mes yeux ne se détachaient de la poupée comme si elle avait une expression qui m’attirait, qui me parlait. Je ne dis cependant rien et ce fut la voix de mon amie qui me sortit de ma contemplation.
La regardant, je penchais la tête sur le côté, lui demandant par le regard de continuer avant d’hocher la tête. Il fallait qu’on parte avant qu’il nous arrive quelque chose.

« Allons-y, partons, j’ai dit la main dans celle de la jeune femme en essayant de paraître calme. »

Oui, essayer car j’avais vraiment peur au fond et l’adrénaline retombait tellement que je commençais à avoir sommeil. Secouant la tête pour me ressaisir, je suivis Shoko en dehors de la pièce avant de m’appuyer sur le mur. Je commençais à avoir du mal à me tenir debout alors que la situation semblait désespérée.

« On peut faire une paaaaause ? Waaa ! Je m’étais exclamée, assise par terre alors que j’avais sentir le mur bouger et que je m’étais sentie tomber en arrière. »

Encore une fois sur les fesses, je les accumulais ces chutes ou bien ? Je pris la main de Shoko qui m’aida à me relever et je regardais la suite du tunnel.

« Bon, il y a avait un chemin caché. Je pense qu’on devrait plutôt chercher les chemins cachés, j’ai dit avant de faire un pas. »

D’ailleurs, j’hésitais quand même à dire que la tortue c’était elle, la fleur Asae et moi l’étoile. Je ne voulais qu’elle angoisse.
Une chose était sûre je me reposerais plus tard.

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Sam 24 Oct - 20:55
     
Une fois hors de ce débarras étrange, je me sentis respirer à nouveau alors même que nous étions toujours dans une situation désespérée, nous étions coincée dans un silence de tombe. Nos pas résonnaient ce qui donnait l'impression permanente que nous étions suivi par quelqu'un essayant de se calquer sur nos pas.

Combien temps avions nous errer ? Je ne pouvais le dire, mais je n'étais pas mécontente de pouvoir éventuellement me reposer également.
Mais alors que j'allais m'appuyer contre un mur, mais j'avais eu soudainement peur pour Ayumi, elle avait crié et j'avais pensé fugacement que le psychopathe qui nous avait enfermé se manifestait enfin et venait kidnapper la plus jolie pour laisser ses penchants sadiques s'exprimer.

Pauvre Ayumi...

Mais qu'est-ce que je pensais moi ?!

- Ayumi !! criais-je paniquée.

Puis je me rendis compte que mon amie n'avait rien, elle avait juste rencontré un morceau de mur vivant qui avait décidé de lui montrer qu'il n'était pas d'accord pour servir de soutien.

Des passages cachés maintenant ?

Mais dans quoi on s'était embarquée ?

Bon, au moins, il y avait peut-être de l'espoir de sortir d'ici.

On se mit à chercher des chemins cachés mais on fut obligée de reconnaître qu'il n'y avait que celui trouvé fortuitement par Ayumi, on avait donc pas le choix et on dû l'emprunter. Mais au final, ce ne fut pas une si mauvaise idée parce qu'au bout, on pu apercevoir une sorte d'échelle menant vers une plaque.

La sortie ?!

- Ayu' regarde ! m'exclamais-je.

Je lui montrais l'échelle, puis je l'empruntais en passant devant pour voir si on pouvait facilement soulever la plaque. Je n'eus aucune difficulté à la faire bouger puis je tendis la main à mon amie une fois que je me retrouvais hors du tunnel.

Une fois à l'extérieur, je cherchais par instinct le bus après m'être habituée à la luminosité vive par rapport au sous-terrain. Je vis plus loin le car toujours à l'arrêt, mais une camionnette se trouvait à côté, certainement le dépanneur. Nous n'étions pas allée loin en fait...

C'est à ce moment que je pris pleinement conscience du fait qu'on était enfin hors de cet endroit étrange. J'étais comme une femme qui s'était faîte séquestrée pendant des mois avant de revoir enfin le monde extérieur et qu'elle n'ose y croire. La main d'Ayumi dans la mienne était la seule chose qui me prouvait que tout ceci était tout à fait réel, qu'on était vraiment à l'extérieur.

Je voulus me retourner pour voir à quoi ressemblait notre porte de sortie -je m'attendais à une plaque d’égout- mais... Rien.
Pas de trace d'une quelconque ouverture dans l'herbe... Comme si... Comme si tout cela n'avait été qu'un immense mirage.

- Partons.

Je ne donnais pas souvent d'ordre, pour ne pas dire jamais, et surtout pas de vive voix. Mais là, je sentais qu'on devait partir d'ici et oublier cette histoire, retourner au car et prendre le bon chemin pour arriver aux sources chaudes et pouvoir se détendre.

On allait oublier cette histoire.

J’entraînais mon amie vers le car, personne n'avait fait attention à nous et je trouvais que c'était tant mieux quelque part. Qu'est-ce qu'on aurait pu raconter pour expliquer notre périple ?

On serait passé pour des folles à coup sûr !

Au moment même où on arriva au niveau des autres voyageurs, le chauffeur nous annonce que le bus est réparé et qu'il savait où aller à présent pour rejoindre l'hôtel et les sources chaudes.
On s'assit donc à nouveau dans le car, pas une seule fois ma main n'avait lâchée celle de Ayumi.

- Oublions ça... Profitons de notre week-end.., murmurais-je à l'oreille de mon amie.

Ma tête vint se poser instinctivement alors que le car redémarrait, le roulis de la route me berça et je finis par m'endormir.

Oubli et repos...
 
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