I just want to say "I'm sorry" so calm down !

I just want to say "I'm sorry" so calm down ! × ft. Oshino Kazuki & Kanzaki Naoya

Qu’est-ce que je faisais là, déjà ? Pourquoi mes pas m’avaient menés jusqu’à ce studio que je ne voulais plus voir ? Je ne voulais plus le voir, mon seul souhait le concernant était qu’il quitte cette ville ou devienne un shinki. Là j’aurais commencé à le considérer.

Cependant, j’avais du trop traîner ou raisonner comme Sora vu ce que je comptais faire. Je penchais la tête sur le côté, tout en croisant les bras. Bon, quand il fallait y aller, fallait y aller.

Mon doigt appuya, malgré moi, sur la sonnette et j’attendis patiemment que monsieur Oshino Kazuki daigne venir m’ouvrir… Je n’avais pas que ça à faire, alors qu’il se dépêche sinon j’enfoncerais sa porte… Avec la tête de Sora s’il le fallait. Quoique, non, plutôt celle d’un autre denshou car je tenais à Sora.

Lorsque j’entendis du bruit de l’autre côté de la porte je pris une attitude moins énervée. Pour éviter qu’il me claque la porte au nez, je mis mon pied dans l’encadrement de ma porte. Ma main était guérie depuis peu alors autant ne pas me refaire quelque chose.

« Ecoute, je ne suis pas là pour te jouer un mauvais tour ou je ne sais quoi d’autre alors sois gentil, laisse-moi rentrer sinon je deviendrais vraiment ton pire cauchemar. »

De toute façon je ne bougerais pas jusqu’à ce qu’il me laisse rentrer. Le froid de l’automne commençait à se faire sentir donc plus la porte restera ouverte, plus il aura froid.
Le premier qui disait que c’était un pauvre bichon je l’emmènerais avec moi une journée. Je ne faisais pas que me dandiner devant une foule.

« C’est simple aussi, si tu ne me laisses pas entrer, j’irais voir ta chère et tendre pour qu’elle te transmette ce que j’ai à te dire. Si tu te retrouves fauché après pour avoir fait venir des fourmis pour te venger, c’est ton problème. »

Qu’on mette les choses au clair, j’étais aussi têtu qu’une mule et prêt à tout pour arriver à mes fins.

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Qu'est-ce que j'étais bien tranquillement chez moi. Les chatons dormaient avec leur maman, Daiji mâchouillait un os spécialement conçu pour ça et moi je faisais la larve sur mon canapé, habillé d'un jogging noir et d'un débardeur blanc, j'avais Spin sur le ventre qui faisait mumuse avec ses deux pattes les plus en avant. Elle nettoyait ses innombrables yeux, je la laissais faire sans l'embêter, elle était calme, pourquoi la stresser ?

Mais bien sûr, je ne pouvais pas être tranquille avec un bubble tea dans mon salon, c'était trop demander évidemment ! Et ça ne pouvait pas être Haruna, elle était au travail à cette heure là, elle m'avait même envoyé une photo d'elle deux minutes plus tôt.

La sonnette retentit donc dans l'appartement, je mis Spin sur mon épaule, sachant qu'elle allait se caler sur mon biceps puis j'allais voir qui était celui/celle qui osait me déranger pendant ma journée de repos. Tant que ça n'était pas Naoya, je devrais pouvoir me retenir d'étrangler l'importun.

...

Oookaaay...

Résumons donc. Ze Kanzaki chieur emmerdant et vraiment agaçant Naoya, se tenait devant moi, me demandant de le faire rentrer pour me parler et me menaçait pour que je le laisse s'expliquer.
Est-ce qu'il savait que ce qu'il me disait était tout sauf logique là ? Parce que j'avais juste envie de l'écraser comme un vulgaire insecte puis le donner en repas pour ma chère araignée.

Je le laissais quand même rentrer et je voulus tout de suite mettre les points sur les "i" à défaut de dans le visage.

- Qu'est-ce que tu viens faire ici ? Je croyais que c'était clair qu'aucun de nous ne voulait revoir l'autre. Et vu comment tu me parles, j'ai juste moyennement envie de t'écouter.

Je passais une main sur mon visage pour essayer de me calmer et éviter d'encastrer la tête de cet idiot dans le mur le plus proche. Hiroki m'en voudrait si je refaisais un trou qui permettrait à ses chats de venir me dire bonjour, et surtout, Spin risquerait de partir faire du tourisme à nouveau...

Faudrait que je pense à prendre un meilleur ami de secours en cas de crise cardiaque à cause d'une rencontre inopinée avec une Spin en vadrouille.

- Bref, explique la raison de ta visite et fais vite s'il te plait. Et si c'est pour me dire que tu veux un autre chaton, tu aurais pu appeler avant pour prévenir.

Un soupir m'échappa, mais pourquoi cet homme qui m'avait fait souffrir et qui était extrêmement embêtant était revenu ici ? Ne pouvait-il pas me laisser tranquille.

- Tu as soif ? proposais-je quand même.

Autant savoir ce qu'il voulait me dire avant de le jeter par la fenêtre et aller danser sur sa tombe.

En fait non, qui s'occuperait du chaton si je faisais cela ?

I just want to say "I'm sorry" so calm down ! × ft. Oshino Kazuki & Kanzaki Naoya

J’étais une thèse ainsi qu’une antithèse à moi tout seul, je le savais et il n’y avait pas besoin de synthèse. Pour en revenir à nos moutons, enfin à Kazuki, je ne sais pas exactement ce qui l’avait convaincu de me faire entrer mais au moins, c’était fait, et je n’allais pas chercher le pourquoi du comment.

En tout cas, il ne semblait pas ravi de me voir et j’étais content de savoir ça. Là par contre, je ne dirais pas pourquoi à par que ça avait à voir avec le fait que j’étais arrivé là où j’avais envie. Dommage juste que mon côté scrupule appelé Sora existait parfois mais j’avouais que je serais bien perdu sans le petit hermaphrodite. Mon meilleur ami.

Bon, on allait éviter d’être chiant dès le début et essayer de mettre un peu plus de cœur et d’entrain. Vraiment, je ne savais pas comment j’étais arrivé là mais maintenant que j’y étais alors autant faire ce que j’avais à faire.

Si possible calmement.

« De l’eau plate ou gazeuse selon ce que tu as. »

Oui, de l’eau tout simplement. Je pouvais être sympathique parfois, mais il fallait le mériter puis ça me laissait le temps d’essayer de mettre de l’envie sur mon visage. Mais ce n’était pas simple quand c’était quelqu’un qu’on n’avait pas apprécié dès le départ.

Bon allez Naoya, on imagine que c’est Sora et pas un punching-ball vivant face à moi. Il valait mieux pour le denshou. Ben oui, je ne frapperais pas mon ami mais le punching-ball c’était fait pour… Et j’avais l’habitude de me défouler dessus à la salle de sport.

« Merci, j’ai dit lorsque j’eus mon eau. »

Bon j’étais sur la bonne voie, c’était déjà ça. Allez, il suffit juste que j’explique la raison de ma visite, si possible sans lui balancer une petite pique. Si on pouvait garder nos mains sagement rangée loin de l’autre.

« La raison de ma visite… »

On voyait mon eau qui tournait. C’était très intéressant, je vous promets.

« Je voudrais… M’excuser ? J’ai dis en penchant la tête le côté. »

Oui, j’en doutais encore alors que j’étais là.

« T’étais naïf et j’en ai profité, je m’excuse pour ça. »

Et voilà, je m’en fichais qu’il me pardonne, il m’a été utile pour penser à autre chose que ma mère. Mais ça, je me retenais bien de le dire.

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Au moins, Naoya n'était pas aussi chiant que le jour de l'adoption de son chaton -qu'est-ce qu'il devenait celui-là d'ailleurs ?-, il ne faisait que demander de l'eau, je supposais donc qu'il n'était pas là pour de mauvaises intentions.

Je lui apportais donc son verre d'eau gazeuse et j'en pris un également. J'avais hésité à ouvrir le jus multifruits, mais je le gardais pour les petits déjeuners avec Haruna. Et pas question que Naoya y touche ! Il n'y avait que les personnes appréciées qui pouvaient en boire.

Huh ?

Wop hop hop ! Naoya... S'excusait ?

L'abruti finit qui avait un ego aussi démesuré que le désamour de Hiroki pour Spin, me demandait pardon -d'une façon fort peu polie d'ailleurs mais passons- et il espérait quoi au juste ? Que je lui dise "Oh mais tu sais, je comprend, je te pardonne, faisons nous des câlins !" ?

Nan mais on était pas chez les Bisounours bordel !

- Heu... Je ne sais pas quoi dire, mis à part peut-être que j'ai très envie de t'envoyer mon poing dans la figure...

Ouais, je pouvais être gentil avec mes ennemis, la preuve, je leur offrait un verre d'eau, mais fallait pas pousser pépé Kamijo dans les roses non plus !

- Mais bon, je sais que tu as dû faire beaucoup d'efforts pour me dire ces mots, alors je ne vais pas te frapper.

Quand je disais que j'étais sympa !

Nan, en fait, j'avais la petite voix de Haruna dans la tête qui me disait de ne pas le faire, que ça ne m'apporterait rien de bien, que je n'avais pas besoin de me faire remarquer. Moi-même je ne voulais pas retourner en prison et ne plus revoir Haruna. Je l'aimais trop pour lui faire ça...

Alors je soupirais doucement, me reprenant, pour me calmer, je passais un doigt tranquille sur l'abdomen bombé de Spin, elle avait le don de m'apaiser, surtout quand elle était calme comme ça. Ses yeux étaient dirigés vers Naoya, il semblait l'intéresser.

- Je t'en suis reconnaissant, dis-je tout de même. Je ne vais pas te pardonner tout de suite, et je pense que tu t'en fiches de toute façon. Mais... Merci.

Je ne savais pas vraiment quoi dire de plus, et l'arrivée de Daiji venant réclamer des caresses à l'invité un peu indésirable, me permit de me détendre un peu.

- Je te ressers un verre d'eau ?

Ça ne me coûtait pas grand chose, et j'étais tranquille à propos de mon petit fennec, si Naoya le blessait, il se ferait mordre bien comme il le fallait.

- Il n'a pas la rage, tu peux le caresser.

Il était bon de le préciser quand même, au cas où il pense que mes animaux étaient plein de puces, de tiques et avec diverses maladies.

I just want to say "I'm sorry" so calm down ! × ft. Oshino Kazuki & Kanzaki Naoya

J’arquais un sourcil en me retenant de rire, gardant bien ça pour moi. Môssieur Oshino Kazuki voulait me frappait, il n’avait peur de rien le petit denshou. Il savait que j’étais bien plus fort que lui, force physique mise à part ? Car, très chers, à la NSA on évitait de se servir de ses poings.

Nous sommes des êtres civilisés et des agents respectueux qui évitent de confondre la parole et les poings. Pour ceux qui pensent le contraire…

Pour en revenir à nos moutons, pardon à mon mouton… A Kazuki plutôt, je le laissais digérer la chose. Attendant une réaction plus réfléchie, moins spontanée.

Et pour sa gouverne, oui ses mots avaient été difficiles à prononcer et à sa place j’aurais été en train de boire de l’eau pour tout lui recracher à la figure. Je me serais venger de me surprendre autant mais je devais être vraiment le seul à penser ainsi… Enfin, hors NSA bien entendu.

Ne m’attendant pas à son pardon, je ne fus pas surpris de sa réplique suivant. Je me retenais donc de lever les yeux au ciel avant d’hocher la tête. J’avais vraiment l’impression de faire cela pour Sora, c’était pas très bon quand même quand on y pensait.

« Merci, j’ai dit en hochant la tête dans un souffle. »

Oui, je feintais bien mais c’était ma faute si le denshou était autant prévisible ? Non, alors qu’on s’étonne pas que je sois autant obliger de feinter.

Ayant fini mon verre, je le donnais volontiers à Kazuki, trouvant que c’était un bon moyen aussi de rester un peu seul. Il avait du penser pareil, aussi prévisible qu’il est.

« Je veux bien s’il te plait. »

La politesse je connaissais, je jouais un peu mais je savais être poli au cas où vous en doutiez.

Me baissant vers Daiji, je caressais doucement son pelage, levant les yeux au ciel lorsque le jeune homme eut le dos tournée. Je savais très bien qu’il prenait soin de ses animaux vu qu’"on était sorti ensemble" et j’avais eu le temps de voir qu’il s’en occupe bien.

Le petit renard des sable ne semblait pas effrayait et se laissait faire. Il était adorable. Vraiment plus que son maître.
Quand celui-ci revint, je me relevais pour prendre le verre d’eau et éviter d’en boire une trop longue gorgée car ça faisait mal sinon. Personnellement, je me sentais mal.

« Je sais bien qu’il te faudra du temps… »

Je retenais la remarque sur les bisounours la trouvant quand même assez sèche. Et si je pouvais éviter une joute verbale ça serait bien.

« Merci de prendre mes excuses en considération. »

Et voilà, tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil… Balivernes.

« Et sinon Tsuki va bien, il s’est assez bien habitué à son nouvel environnement. »

Pas besoin d’en dire plus.

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Le temps que je remplisse les verres d'eau, Spin monta sur ma tête pour commencer à faire ses petites affaires d'araignée comme nettoyer ses pattes et ses yeux. Je ne l'empêchais pas de le faire, juste que je savais que ça pouvait être perturbant de voir quelqu'un avec un gros truc velu sur le crâne. Mais c'était Naoya, alors je me fichais pas mal de savoir ce qu'il pouvait penser et qu'i soit effrayé. Il s'était excusé mais je ne le pensais pas sincère, comme s'il ne le faisait pas pour lui mais par obligation. Je trouvais néanmoins ça touchant qu'il l'ait fait, il avait dû mettre son ego de côté.

Revenant dans le salon, je lui passais son verre d'eau et le laissais essayer de se faire passer pour une personne gentille. Il ne l'était pas, et jamais je ne pourrai penser qu'il le sera un jour. C'était un pourri, un journaliste, il valait mieux ne pas avoir d'état d'âme ni de remords.

- Ravi de savoir qu'il s'acclimate bien, mais je n'avais aucun doute sur ce point là.

Je ne disais pas ça pour le rassurer sur le fait que je lui faisais confiance, ou ce genre de chose. Juste qu'un chat arrivait en général assez rapidement à s'approprier un nouveau territoire. Surtout ce chat gris -Tsuki apparemment- qui était solitaire et snobinard de base, un Naoya version chat et beaucoup plus mignon.

Je vis soudainement une patte épaisse passer devant mes yeux et je compris que qui il s'agissait, en même temps, il n'y avait pas masse de possibilité.
J'attrapais donc Spin qui agitait ses pattes avant de la poser sur mes genoux avant de regarder Naoya.

- Tu connais tout mes animaux, Piwi et ses chatons, maintenant Daiji, mais tu ne t'es jamais approché de Spin, fis-je un peu rêveur. Tu veux la prendre sur toi ?

Bon, celle-là elle pouvait mordre parce qu'elle n'était pas une grande fan du tripatouillage et du "va chercher la baballe", mais sinon en règle générale elle était cool. Et je lui faisais une fleur, parce que ces bêtes ne sont pas idiotes, il y avait des histoires avec des araignées et des scorpions ne s’attaquant qu'aux étrangers.

- Enfin, si tu veux pas, t'es pas obligé.

Je ne sous-entendais pas qu'il était un froussard, mais avec ses grands airs, je pouvais le faire s'éloigner en approchant mon araignée de son visage. J'avais de sacrés avantages face aux cambrioleurs et à mes ennemis arachnophobes. Naoya ne l'était pas, mais il n'avait pas l'air très à l'aise avec ma colocataire à huit pattes.

Je ne cherchais pas à le faire rester plus longtemps, juste que je trouvais dommage qu'après s'être côtoyé ainsi, il n'ait jamais touché à la chef de la maison.

I just want to say "I'm sorry" so calm down ! × ft. Oshino Kazuki & Kanzaki Naoya

Grâce au fait que Kazuki prépare les verres d’eaux, j’avais eu le temps pour forger un peu plus mes pensées à ne pas me faire commettre de gaffes. Bien que, je savais quoi faire pour rester sur ma position et dans mon rôle. Cependant, je savais que la crédibilité ne serait pas trop là. Je restais journaliste et ceux de ma profession n’étaient pas connus pour être leur sincérité. Pourtant, certains de mes collègues étaient vraiment gentil mais se faisait passer pour des, je cite, « ordures » lorsqu’ils partaient en mission article. Il en allait de même pour les NSA. Mêmes si les moins endurcis finissaient comme Ueyama. Enfin, il y avait aussi ceux qui avaient été proche d’une personne désormais uragimono et qui avaient fait des missions avec ces, désormais, traitres et qui avaient été vu ensemble. Heureusement, Sora était le seul dans mon cas mais j’attendais déjà la convocation de Terazawa. Je savais que je n’y échapperais pas. Mais, je le vivais, quand même, très bien.

A quoi bon s’en faire de toute façon ? Je pouvais pas repousser l’inévitable, juste le prendre de façon zen.

Kazuki revint, coupant court à mes réflexions et je lui dis que Tsuki allait bien. Je l’avais renommé car avoir un chat qui a un nom donné par une femme qui a l’esprit un peu guimauve. Non merci. Puis, ça lui allait bien comme prénom.

Je vis, également, que Spin était arrivée sur la tête de son propriétaire et avait quelques toiles. J’osais pas imaginer les nœuds et après avoir fini mon verre, je me retins de m’étouffer avec la dernière gorgée. Il était sérieux de me proposer ça maintenant alors que je buvais ?

Je reposais le verre avant de tourner la tête vers le locataire des lieux. Son araignée ne me faisait pas peur, malgré qu’elle soit imposante. Je ne craignais pas les insectes qu’il soit gros ou petits, ni les arachnides.

« Je veux bien. »

J’avais l’impression qu’il me sous-estimé alors que je n’avais pas peur de Spin. Certes, je ne l’approchais pas trop mais j’avais une bonne raison pour cela. Si j’approchais Spin, j’étais proche de Kazuki, si j’étais loin d’elle, j’étais loin de lui.

Ce n’était donc pas compliqué à comprendre.

« Après je partirais, j’ai du travail. »

Oui, j’avais du travail et, en plus, ça me permettait d’avoir une bonne excuse pour partir. Je n’allais pas m’en plaindre. Au contraire, j’étais le dernier que ça allait déranger.

Bon, quand est-ce qui me la donnait ? J’attendais moi !

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Oh ? Il voulait tester quand même l'expérience de se faire marcher dessus par une grosse araignée ?

Doucement, je fis monter Spin sur ma main avant de l'approcher de la jambe de Naoya, elle n'était pas impressionnée ni stressée parce qu'elle s'avança tranquillement vers la jambe du journaliste.

- Je te préviens, si tu fais un geste brusque ou que tu la balaies d'un coup de la main, je te coupe le membre en question !

Ça pouvait être n'importe quel membre en fait, même si je n'étais pas certain que Naoya ait un phantasme sur les araignées... Quoique on pouvait trouver des hentai sur à peu près tout -ce qui me laissait plutôt perplexe- alors avec une araignée, certains devaient déjà y avoir pensé.

Mais quel genre de personne pouvait prendre du plaisir à imaginer des scènes où des pauvres filles se retrouvaient la tête à l'envers à cause de tentacules ? Et pourquoi je pensais à ça déjà ?

Ah oui, Naoya évidemment...

Il me fallait un responsable et je ne pouvais décemment pas accuser Spin de ma dégénérescence mentale, elle était trop parfaite pour provoquer cela.

Donc, mon araignée se retrouva donc sur la cuisse du journaliste sur laquelle elle s'immobilisa un moment, certainement pour tâter le terrain.
Elle bougea après un moment puis grimpa un peu plus haut sur son nouveau terrain de jeu, elle descendit ensuite encore et finit par revenir sur moi. Apparemment, elle n'avait pas une très grande affinité avec Naoya, au moins, elle était d'accord avec moi sur le point qu'il n'était pas vraiment fréquentable.

- Bon, je ne vais pas te retenir plus longtemps vu que tu as du travail apparemment, fis-je en me levant pour poser Spin sur la plante verte à côté du canapé. Je ne te dis pas au-revoir parce que je ne tiens pas à ce que nos chemins se recroisent.

Je lui tendis malgré tout la main pour serrer la sienne, une sorte d'accord tacite entre nous. Il n'y aurait plus de violence mais on n'allait pas se fréquenter pour autant.

- Travaille bien quand même.

Puis je refermais la porte derrière lui, enfin j'allais pouvoir retrouver ma vie tranquille.

Où était mon portable ? J'avais envie de parler à Haruna à présent et de sortir Naoya de ma vie.