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  How sad it is when you almost die • |

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Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
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 How sad it is when you almost die • | Goomcugq


Messages : 2666

Dim 9 Nov - 16:26
     

How sad it is when you almost die
Ryuhei & Kai
La vie n’était vraiment pas juste. Je me demandais si elle l’avait déjà été une fois d’ailleurs... J’adorais Nishinaka, je ne le niais pas néanmoins le maire parlait de sécurité, de « perfection » mais au final c’était pareil qu’ailleurs. Personnellement, je n’en avais que faire que les habitants devaient tous avoir un comportement irréprochable, une tenue correcte exigée, être parfait sous tous les angles. J’avais décidé de l’être par moi-même, non pas à cause de l’évolution de la ville. Quand bien même j’avais été heureux par cet eldorado de la technologie qui grimpait en flèche. Cependant Terazawa devrait probablement revoir ses priorités et renforcer un peu plus la sécurité plutôt que l’image donnée par les personnes vivant ici. S’il s’agissait de touristes venus d’ailleurs, il n’en disait rien et faisait souvent en sorte d’étouffer l’affaire pour qu’on croit qu’à Nishinaka, on ne craint rien. Mais c’était faux. Tellement faux. Je n’avais rien contre cet homme, je l’admirais même énormément pour tout ce qu’il a construit jusqu’alors toutefois je souhaiterais que ces gens de la NSA ou la police interviennent plus souvent. Peut-être le faisaient-ils et que c’était simplement moi qui n’avait pas de chance.

Dans tout les cas en cet instant précis, je les détestais et les maudissais tous. En plus d’avoir extrêmement mal, je n’osais même pas imaginer l’immonde cicatrice que j’allais avoir sur le torse. Connard. Tout ça pour un téléphone. Oui, parce qu’on m’avait volé mon téléphone. Je l’avais acheté récemment. Le dernier modèle de chez Apple. Le plus beau de tous. Et on me l’avait volé. Je suppose que personne ne doit comprendre ce que je suis en train de réciter donc... Peut-être fallait-il que je retourne quelques temps en arrière n’est-ce pas ?

Je sortais du travail, il faisait tard et j’étais fatigué. Si fatigué que je n’avais pas eu le courage de m’arrêter dans les boutiques tant mon lit m’appelait. Je n’avais même pas la foi de me faire à manger alors j’avais tout de même décidé de m’acheter de quoi emporter. J’avais grignoté tout en marchant puis jetant les déchets à la poubelle, je n’avais pas prêté attention à l’endroit où je me trouvais. Une des petites ruelles désertes de la ville. Il y avait encore quelques individus mais trop perdus dans mes réflexions je n’avais pas remarqué qu’ils s’en étaient allés. De toute manière, je n’étais pas le genre à m’effrayer pour un rien. N’ayant pas mon miroir sur moi - j’en avais stressé toute la journée - j’avais sorti mon portable pour me regarder grâce à l’objectif installé au devant de l’objet. Je venais de manger et je n’avais pas envie de croiser quelqu’un avec de la sauce au coin des lèvres ou encore pire, une miette entre les dents. Heureusement, il n’y avait rien. J’étais « Safe ». Jusqu’à ce qu’un jeune homme, de mon âge voir peut-être un peu plus me menace en m’ordonnant de le lui donner.

« Non ! » Etait ce que j’avais répondu d’une voix catégorique.  

En rétorquant ces mots, j’avais machinalement éloigné mon mobil derrière moi de façon à ce qu’il ne puisse pas s’en emparer. Quand j’étais petit, mes parents me disaient toujours que si on m’attaquait en voulant me prendre un de mes biens, je devais le lui donner. Au moins je ne serais pas blessé. Seulement je ne pouvais pas faire ça. Savait-il combien j’avais travaillé dur pour m’acheter cet Iphone et le prix qu’il m’avait coûté ?! Donc j’étais désolé pour cet agresseur mais je ne pouvais pas lui offrir ce plaisir là. J’avais essayé de m’enfuir sauf que ma réaction l’avait énervé et je n’avais rien vu venir. En quelques secondes, je m’étais retrouvé à terre, une douleur atroce au niveau des abdominaux et à son tour, il s’était échappé. J’aurais voulu le rattraper et lui dire à quel point cela ne se faisait pas de voler les affaires des autres. Mais en plus de cette souffrance, mes pupilles se dilatèrent à la vue du sang qui coulait sur ma main après que j’ai osé la passer sous ma chemise. Si on voyait le bon côté des choses, mon vêtement était noir alors la tâche ne se remarquait pas énormément. Mais ça faisait un mal de chien. Ce bâtard m’avait poignardé. J’allais peut-être mourir ? Je me sentais faillir au fur et à mesure que le temps s’évanouissait. Si je le retrouvais celui-là, il allait me le payer... Mon corps si parfait. Il l’avait entaché. Je pourrais faire de la chirurgie afin d’effacer la marque cependant même si j’étais pour de nombreuses choses, je refusais qu’on me charcute mon corps sous prétexte que c’était moche. Je trouverais bien une solution. Et puis Il existait des tas de crèmes !

Voilà la raison pour laquelle j’étais dans un tel état et qu’en plus d’injurier cette ville moisie, j’insultais cet homme qui avait osé me toucher. Comment ferais-je pour le boulot d’ailleurs ? Heureusement qu’il y avait cette chose magnifique qu’on appelait maquillage sinon j’ignorais ce qu’il serait advenu de moi.
Je finis par me relever avec difficulté, mon bras longé contre mon ventre alors que je luttais pour ne pas grimacer. Je crois qu’exceptionnellement aujourd’hui on dira tant pis pour la classe n’est-ce pas ? Je ne pouvais même pas contacter Naoki pour le prévenir - quoi qu’il s’inquiéterait certainement trop - ni même une ambulance. Parce que je n’avais plus de portable. Et bêtement, apeuré par la tête affreuse que j’avais, je refusais d’interpeller quelqu’un afin qu’on m’aide. Toutefois « par chance », je reconnus le club d’host. Je n’hésitais pas une seule seconde que je pénétrai à l’intérieur, priant à ce que Ryuhei soit présent. Je ne le connaissais pas à proprement parler mais assez pour oser l’aborder. Il fallait faire quelque chose, je n’avais pas envie de mourir non plus. Ma vie aurait été si minable ? Je refusais ça. En plus, mourir de la sorte et seul, c’est triste non ?

On m’accueillit comme l’autrefois et le remarquant, je ne pus me retenir que je souris grandement avant de le désigner. Puisque, en ce moment précis, j’étais réellement soulagé de le voir. Je ne cherchai pas à ce qu’il m’indique où m’assoir que je m’installai sur la première banquette  près de moi.

- Une chambre, Lui chuchotais-je en attrapant doucement sa chemise de ma main libre, Je veux une chambre.

Je parvenais à peine à parler, certainement parce que je perdais du sang et qu’il fallait agir vite. Je n’y connaissais rien en médecine donc je ne pouvais pas savoir.

- On doit enlever ça. Mais je veux une chambre avant.

Je n’accordai pas d’intérêt non plus au fait que mes paroles pouvaient avoir un double sens, qu’avec le ton que j’employais, on pourrait presque croire que je lui faisais des avances. Et de toute façon, en cet instant, je m’en fichais. Je voulais juste qu’il m’aide avant que ça ne devienne trop grave, que cette plaie s’agrandisse et que je ne puisse plus jamais effacer cette cicatrice de mon corps. Ah. Quelle horreur !




electric bird.
Sekino Naoki» The sexiest admin
Sekino Naoki
Messages : 2617

Jeu 13 Nov - 20:28
     
Eh?! What's this stupid joke ?
Takano Kai
&
Sekino Ryûhei


 

 



 

 

*Beyonce's voice* « PRETTYY HUUUUUUUURTS ♪ »




Un sourire se glissa sur mes lèvres à la remarque de ma cliente et je lui tendis un nouveau verre. Il fallait qu'elle consomme un peu ! Je devais m'acheter des vêtements pour rester beau et dans l'air du temps ! Tout ce qu'elle avait à faire, c'était de verser son argent dans mes poches. Enfin, pas explicitement. C'est tout ce que je voulais d'elle. Je me disais que ce métier avait beau être le plus hypocrite du monde, je crois qu'il n'y avait rien que j'affectionnais plus que cela. Après tout, la drague, c'est tout ce que je savais faire. Enfin, j'étais bon pour faire d'autres choses. Genre dormir. J'étais très bon à ça. Ou ne rien faire. On me disait aussi que j'avais une jolie écriture. Je n'étais pas trop mauvais en musique. Enfin ça dépendait de mon humeur. Parfois, j'étais même drôle. Mais draguer, c'était quand même ce que je savais faire le mieux.

Après qu'elle eut regardé l'heure et se soit souvenue qu'elle avait un époux qui allait rentré à la maison sous peu, la jeune trentenaire me sourit gracieusement, tirant un peu sur sa jupe bordeaux. Elle passa sa main dans ses cheveux d'un air embarrassé en m'expliquant qu'elle ne devait pas le faire attendre, me précisant une énième fois qu'elle était amoureuse de lui, comme pour s'en convaincre elle-même. Je n'en doutais généralement pas lorsque ce genre de femmes me le disaient. Elles aimaient leurs maris. Mais ils n'étaient juste pas assez présent pour elle. Au fil du temps, elles tomberont plus amoureuses du portefeuilles de Monsieur que de lui-même, mais c'est le risque que doit prendre tout bon homme d'affaire. Délicatement, elle décroisa ses jambes, s'écartant un peu de moi se reculant presque timidement alors qu'elle gardait son regard dans le mien. Oh Dieu, c'était vraiment mon type de cliente préférée. Elle était belle, féminine, drôle, un peu réservé. J'avais envie de la demander en mariage. Dans ce genre de cas, je me demandais qui était l'host et qui était le client.

Un soupir une fois qu'elle fut partie et j'allais me dégourdir un peu avant d'attendre la prochaine. Ou plutôt... Le prochain. Encore lui ?! Fataliste, je ne râlais même plus en le voyant venir vers moi, lui faisant signe de s'installer sur une banquette, moi à côté. Qu'est ce qu'il voulait encore ? A peine installé, je le sentis prendre ma chemise et me chuchoter qu'il voulait une chambre. Mais... Quoi ?! Il était de plus en plus fou, ce type ! Si j'avais fini par le trouver presque fun, il me faisait carrément flipper. Je donnais une tape sur sa main, m'éloignant un peu. Bizarre, ce mec.

-On va rien enlever du tout, rétorquais-je en fronçant davantage les sourcils. Un peu de tenu, soit tu me fais gagner du fric, soit tu rentres chez toi Takano. J'ai pas le temps avec tes conneries.

Terrible. Il n'avait pas un film à tourner plutôt ? Ça me désespérait. Je veux dire, j'aurais pu retrouver une cliente comme celle que je venais d'avoir, mais non. Mais non, il fallait que je reste avec lui.

-T'avais dit que t'étais pas gay. Il est temps de voir la vérité en face, mon gars. En plus, je crois que t'es tombé amoureux de moi. C'est pas grave hein ? Mais y'aura jamais rien, désolé. Rentre maintenant.

Allez, il avait même droit à un sourire compatissant et une petite tape affective sur la tête. J'étais décidément trop bon. Je me surprenais toujours un peu plus chaque jour, c'est fou !




© Gasmask


Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
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 How sad it is when you almost die • | Goomcugq


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Jeu 13 Nov - 22:32
     

How sad it is when you almost die
Ryuhei & Kai
Non mais ce gars était vraiment con ou il le faisait exprès ?!! Cela ne se voyait-il pas sur mon visage que j’avais un problème ? Et non pas une sorte de gaytitude où je ne savais quoi d’autre. A ce que je sache non, je n’étais pas encore tombé amoureux de lui ! Ce n’était sûrement pas prêt d’arriver au vue de l’accueil qu’il m’accordait soit dit en passant. Même un véritable gay ne l’aimerait probablement pas. Il était trop bizarre. Trop bête aussi. Je pouvais lui donner tout le fric qu’il voulait s’il me sauvait la vie. Première fois que j’acceptais d’offrir de l’argent aussi gracieusement mais puisque je risquais de mourir, je crois que le reste n’avait aucune importance. Quoi que... Si on devait m’opérer après, il faudrait que je paie les frais médicaux et si Ryuhei exigeait un prix exorbitant, je ne m’en sortirais plus. On me ferait une cicatrice affreuse sur le torse et là pour sûr que mon existence serait entièrement fichu. Mon pauvre corps...

- Connard... Soufflais-je.

Bon ce n’était sûrement pas le mot à sortir dans une telle situation seulement ça avait été plus fort que moi, ça m’avait échappé. Il avait tellement de confiance en lui ce mec qu’il me désespérait. Mais si cela lui faisait plaisir de croire qu’il était aussi la cible de certains hommes tel que moi et que ça augmentait sa fierté, tant mieux pour lui. Je ne prêtais pas attention au fait qu’il m’avait retiré ma main de sa chemise et lui agrippai à nouveau son vêtement de mes doigts, plus faiblement cette fois. Oh. Non. Je me sentais faillir. C’était fini. J’allais mourir. Stupidement comme ça. Et avec comme seul compagnie, un host. Génial. Quelle genre de réputation aurais-je après cela ? Mes parents penseront que leur fils était en réalité homosexuel, qu’il passait ses soirées dans un club d’hôte à tenter de draguer l’un d’eux et qui en plus de ça avait eu une vie déplorable. Plus tard, ils découvriront le métier que je leur avais caché et seront choqué de s’apercevoir que leur enfant n’était pas aussi saint qu’ils s’imaginaient. Puis ils regretteront peut-être de ne pas s’en être rendu compte avant. Seulement il serait fier ! Parce que j’étais parfait. Même pour eux j’étais parfait. Et tourner des films pornographiques faisaient également partis de ma perfection. Je me doutais bien que cela dépendait des points de vue. Pour moi ça l’était. C’était cool. Du moment que j’étais satisfait, et que je prenais du plaisir, ils devraient être fier non ? Enfin si je mourrais, je ne pourrais pas le voir mais je suppose qu’ils le seraient.

- Je m’en fou de tes conneries ! Le grondais-je d’une voix assez basse, n’ayant pas particulièrement envie qu’on m’entende, J’ai besoin de ton aide ! Je vais mourir ! Je ne veux pas mourir !

Je dramatisais certainement un peu trop la situation néanmoins si on ne faisait rien, c’était ce qui finirait par arriver. Et je n’avais que lui dans les alentours pour me porter un coup de main.

- S’il te plaît...

Mon ton s’affaiblissait et j’avais l’impression qu’il ne me croyait pas totalement. Peut-être pensait-il que j’essayais de le piège seulement je crois que jamais je ne plaisanterais sur quelque chose d’aussi. On parlait de ma vie quand même ! Et de ma peau qui serait abîmée, complètement gâché à cause d’un « putain » coup de poignard. Connard.
Afin de le convaincre, je retirai mon bras qui était lové contre mon ventre et levai la paume en sa direction. Je saignais, énormément. Il n’avait pas le choix, il devait m’aider. Pour sûr que je lui redevrais ça à l’avenir, que je rembourserais cette dette et que je viendrais l’aider si à son tour il avait besoin d’un coup de main. Mais pour cela, il fallait encore qu’il me sauve la vie.




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Sekino Naoki» The sexiest admin
Sekino Naoki
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Dim 16 Nov - 18:31
     
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Takano Kai
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Sekino Ryûhei


 

 



 

 

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Ah il m'insultait en plus ? Encore moins de chance pour que je ne m'occupe de ce fou du coup ! Il me prenait pour qui ? Je n'étais le genre de type qu'on insultait et avec qui on buvait un café après, comme si de rien n'était ! Bon si, j'étais tout à fait ce genre de type mais ce n'était quand même pas une raison d'en abuser. Un léger soupir quitta mes lèvres tandis que je me demandais combien de temps encore j'aurais à supporter la présence de ce type bizarre qui m'insultait de surcroît. C'était certes moi l'host donc l'employé mais il pourrait être sympa. Les clients mécontents, on devrait pouvoir les dégager bordel.

Mourir ? C'est quoi encore, ces conneries ? Je jetais vers lui un regard profondément ennuyé. Qu'il crève alors, mais qu'il me laisse tranquille. J'avais l'impression de voir face à moi toute la monnaie que j'étais entrain de perdre. J'avais une famille à nourrir, bon sang. Il sait combien ça coûte, les croquettes pour chat ? Le vétérinaire ? Les produits désinfectants pour ses griffures ? Oh non, il ne savait pas. Il ne vivait que pour lui, et sa pauvre petite tête de mec parfait. Alors qu'il était laid. Eh, sérieusement, il était vraiment moche. Il n'avait aucun charisme, aucun charme, un visage presque quelconque. On le fou au milieu de l'avenue commerciale, personne ne le remarque avec sa tête passe partout.

Enfin... Sauf s'il lève une main pleine de sang. Immédiatement, je reculais, les yeux ronds. Eh, mais il était vraiment envie de mourir ! Oh bordel, pas ici. Pas sur cette banquette, c'est ma préférée, et on devra l'enlever parce que les tâches de sang, ça se lave mal. Quel con, il aurait pu le dire en entrant directement. Eh merde, s'il crève ici, on va m'accuser moi, non ? Comme j'étais avec lui ? Oh non, mais je ne voulais pas aller en prison. Rapidement, je le tirais un peu vers moi, passant son bras autour de mon épaule pour le porter jusqu'à un petit salon dans lequel on pouvait se détendre. Je fermais la porte à clé, le relâchant sur un canapé avant de former un poing avec ma main et de l'écraser sur sa tête, à une force convenable.

-Tu m'insultes encore une fois de connard et je te promets que tu vas douiller en chirurgien esthétique !

Oui, parce que ma fierté était plus forte que mon désir de lui sauver la vie. Ceci étant fait, je commençait à m'activer un peu, attrapant le haut de sa chemise pour l'arracher d'un geste sec et mieux voir la plaie. Bordel, ça avait l'air profond. Je regardais autour de moi, cherchant un tissu qu'on pourrait appuyer dessus pour arrêter hémorragie. Un drap posé non loin de là fit l'affaire. Je le compressais vivement contre son ventre, posant un genou sur le canapé pour avoir un meilleur appuie.

-Délit de sale gueule ? M'enquis-je alors que ce n'était même pas le moment de plaisanter. Qu'est-ce que t'as foutu encore ? Faut qu'on sorte d'ici pour l'arrivé des secours. Je ne veux pas déranger la soirée.

À proprement parlé, je ne veux pas me faire renvoyer. Gardant ma main appuyée sur la plaie, je sortis mon téléphone pour appeler le numéro des urgences, expliquant brièvement la situation en leur disant de venir en face du club d'host, lieu où aurait prétendument eu lieu l'agression.  



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Dim 16 Nov - 21:27
     

How sad it is when you almost die
Ryuhei & Kai
J’avais un peu du mal à discerner ce qu’il se passait. Je me sentais faiblir un peu plus au fur et à mesure que les secondes défilaient. Je crois que je perdais réellement beaucoup de sang et j’avais besoin que cet idiot m’aide. Mais il m’avait l’air encore plus égoïste que moi. Je ne pouvais pas l’expliquer, c’était l’impression que j’éprouvais en le voyant agir. Sans savoir réellement pourquoi, ça me blessait. J’admettais avoir mal agi, lui avoir mal parlé également néanmoins on parlait de ma vie qui était en jeu là. J’exagérais souvent. Voir tout le temps. Et j’en faisais en général un énorme pataquès mais qu’est-ce que j’y pouvais si j’étais ainsi ? Mon apparence était importante. Ma vie aussi. Quand bien même elle n’était pas des plus palpitantes, elle était cool et je ne voulais pas mourir si stupidement sous prétexte qu’on m’avait volé mon téléphone portable.

Je l’avais suivi en silence, avec difficulté, et avais froncé les sourcils comme je l’avais pu à cause du coup qu’il me donna à la tête. Je me fichais de la chirurgie esthétique. Aussi incroyable que cela puisse paraître, je n’aimais pas ça. Il y avait beaucoup de chose que je pouvais accepter, admirer, mais pas ça bien que cela pouvait créé des miracles. Je n’avais simplement pas envie qu’on aime un corps qui n’était plus le mien... Cela ne serait plus moi après n’est-ce pas ? Je désirais juste que ma plaie ne soit pas trop grosse et que ça ne soit pas moche. J’étais parfait, cela serait dommage que ma perfection soit entachée de la sorte ! Je savais déjà à l’avance que j’allais surtout devoir dépenser tant des tas de crèmes et de maquillage pour camoufler cette horreur mais je n’avais plus réellement le choix. J’en soupirai intérieurement tant ça m’agaçait... Le principal était que je sois en vie me dirait-on néanmoins au vue de comment mon existence était tordue, j’ignorais ce qui était le mieux ou non au bout du compte. Enfin, tout d’abord fallait-il que ce gars daigne vouloir m’aider.

Trop faible toutefois, je n’avais pas le courage de répliquer quoi que ce soit et le remercier mentalement malgré tout de ne pas me laisser crever ici. Puisqu’il aurait pu. J’étais rien pour lui tout comme il n’était rien pour moi. Il aurait très bien pu me donner ce drap et m’ordonner de me débrouiller avec ça, geste qu’il n’avait pas fait. Je le lui redevrais ça. C’était ce que je pensais avant que le jeune homme reprenne la parole, touchant là où ça faisait bien mal. Encore plus que cette blessure au niveau de mon torse. Elle lui posait un problème ma « sale gueule » ?! Elle était déjà mieux que la sienne, ça c’était certain. Il fallait vraiment qu’ils arrêtent à tous à essayer de me rabaisser alors qu’il n’y avait rien à me reprocher. Si ma beauté les dérangeait, ils n’avaient qu’à passer outre. Soit, j’ouvris ma bouche pour parler mais la refermai aussitôt. Je n’avais même plus la force de prononcer quoi que ce soit. Plus tard je le réprimanderais. Je le frapperais aussi. Parce qu’on ne me disait pas de telles choses. C’était vexant. Je m’étais alors contenté d’hausser les épaules en guise de réponse. Si j’expliquais que je n’avais pas voulu donner mon Iphone, il trouverait un nouveau prétexte pour se moquer et je n’en avais pas envie.

Quand les pompiers arrivèrent, on sorti à l’extérieur, étant incapable de marcher seul. Etant incapable de rien faire tout court... Je me souviens juste d’avoir eu le temps d’observer le ciel et puis après plus rien. Tout était devenu noir, une obscurité sans pareil alors que je ne discernais pas non plus ce qui m’entourait. J’avais perdu connaissance. J’allais peut-être mourir finalement. Je n’aurais pas eu la vie que j’avais toujours rêvé cependant malgré tout, je m’étais bien amusé. Jusqu’à la fin. Même là, cette situation si on y réfléchissait était malgré tout assez drôle non ? C’était juste dommage de mourir aussi jeune... Je n’aurais pas eu le temps de m’être fait un nom. Du moins un nom plus valorisant que celui que j’avais déjà. Tant pis.

J’ignorais combien de temps s’était écoulé entre le moment où j’étais sorti du club d’host et maintenant. Mes paupières s’ouvrirent peu à peu, se refermant à cause de la forte lumière qui m’éblouissait pour se rouvrir de plus bel. J’analysai rapidement la pièce où j’étais de mes yeux et fut soulagé de reconnaître l’hôpital. Cela signifiait que j’étais vivant. Si j’en avais la force et le courage, je crois que je sautillerais sur place en m’exclamant joyeusement tant j’étais heureux d’être en vie. Mais la douleur ressenti au niveau de mon thorax me fit aussitôt comprendre qu’il était préférable de ne pas trop bouger. Est-ce que c’était moche ? J’avais envie de voir ce qu’on m’avait fait... Savoir si on m’avait trifouillé, si j’allais avoir des séquelles aussi. Fallait que je demande des astuces pour que ça parte plus vite d’ailleurs ! Mais après, quand je serais en meilleure forme.

La porte s’ouvrant, je détournai mon regard vers l’entrée en songeant au fait que juste quand je pensais à obtenir des renseignements, une infirmière arrivait au même moment. Sauf que mes pupilles s’arrondirent légèrement en constatant que l’aide soignante en question avait perdu toutes ses formes, que ses cheveux étaient courts, bruns, et qu’elle ressemblait plus à un homme qu’à une femme. Je reconnaissais que j’étais en train de raconter n’importe quoi cependant je ne comprenais pas pourquoi Ryuhei était ici. Je me doutais que ce n’était probablement par plaisir qu’il était là ou qu’il avait probablement une autre raison néanmoins c’était assez étonnant. Je pensais qu’il m’aurait laissé au pompier puis serait retourner travailler. Ce mec était décidemment un mystère à lui tout seul.

- Tu t’ennuyais trop alors tu es venu me tenir compagnie ? Lançais-je d’une petite voix mais avec un sourire en coin.

Je n’oubliais pas non plus ce qu’il avait rétorqué avant que je ne m’évanouisse seulement je me disais que revenir dessus était inutile. Cela ne ferait que me complexer encore plus donc autant ignorer. Comme on dit on répond aux imbéciles par le silence n’est-ce pas ? Bien que pour une fois, je ne pouvais pas le considérer comme un imbécile à part entière car sans cet imbécile, je ne savais pas si je serais là à présent.

- Mais merci. Je ne sais pas comment je te revaudrais ça mais je trouverais.

J’étais étrangement calme seulement je suppose que l’état plus les cachets qu’on m’avait donné y jouer. Toutefois, ne pouvant résister, faiblement, je finis par soulever le drap qui me couvrait et soulevai ce haut que j’avais avant de souffler. Un pansement ! Rien que ça ! Un immense pansement ! Génial... Du coup je ne pouvais même pas voir ce qu’on m’avait fait ni si c’était atroce ! Et si le médecin s’était raté en essayant de recoudre le plaie ?! J’avais besoin de savoir... Déjà que j’angoissais à l’idée d’avoir une cicatrice, si en plus cette dernière était immonde, qu’est-ce que je ferais.

- Est-ce que c’est moche ? L’interrogeais-je avec de petits yeux, comme un air de pauvre chiot abandonné, tout en désignant de mon index la compresse scotché à ma peau.

Néanmoins ça m’inquiétait terriblement. J’ignorais si Ryuhei s’en rendait compte et au fond je crois que je m’en fichais. Je voulais juste que tout soit parfait. Il n’y avait rien de mal à ça n’est-ce pas.



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Sekino Naoki» The sexiest admin
Sekino Naoki
Messages : 2617

Jeu 20 Nov - 22:47
     

How sad it is when you almost die
Kai & Ryuhei
Avec toute la force que je pouvais avoir, je soulevais Kai pour l'emmener dehors, prêtant attention à sa blessure pour ne pas qu'elle s'empire. Je tenais à ce qu'il vive, tout de même ! Mon manager me vit mais je lui fis signe qu'il s'agissait d'une urgence avant de sortir, me plaçant à l'endroit exacte auquel l'ambulance devait venir, ne manquant pas de gifler Kai de temps à autre pour qu'il survive. L'ambulance arriva et l'emporta avec, me laissant sur le côté. Je la laissais partir, soucieux. S'il mourrait, je n'aurais même pas le moyen de le savoir. Cette pensée me paniqua un peu. Enfin, je dramatisais, il allait survivre. Ça avait l'air d'être un type vaillant de toute façon, je pouvais y croire. Non ? Fronçant un peu les sourcils, je tournai les talons pour retourner dans le club, mon manager venant vers moi de son air sévère. Il me demanda des explications et je les lui donnais, embellissant légèrement les choses. Il se mit à croire que Takano était un client fortuné et important et m'ordonna d'aller à son chevet pour s'assurer qu'il allait revenir. Enfin, il me dit aussi de revenir travailler immédiatement s'il était décédé. Business is business !

À l'hôpital, je me renseignais sur « Takano Kai », on me rassura sur son état, me demandant d'attendre jusqu'à son réveil, ce que je ne me fis pas prier pour faire. J'aimais bien les salles d'attente. Enfin, j'aimais surtout observer les gens. Les regarder entrain de lire, de parler entre eux, raconter leur problèmes, perdre à Candy Crush ou des trucs comme ça. J'aimais bien ça. Je pouvais rester trois heures dans une salle d'attente sans m'ennuyer. Enfin, je pouvais rester même seul chez moi à ne rien faire pendant des heures sans m'ennuyer. Dès qu'on m'y autorisa, j'entrais dans la chambre de Kai, attendant de le voir se réveiller. Je souris d'ailleurs un peu en le voyant ouvrir les yeux, hochant la tête pour le saluer.

-Ouais, pas de clientes à l'horizon alors je me suis dit que j'allais faire de la prospection de clientèle auprès des infirmières. J'en ai profité pour venir te voir, expliquais-je sur un ton détaché, intérieurement soulagé de le voir en vie. Allez, j'ai pas fait grand chose. Passe au club, dis à mon manager que je suis la meilleure personne sur terre, fais en sorte que je suis premier au classement, et ça m'ira déjà.

Ouais, ça serait pas mal. Une petite augmentation, ça ne tue jamais personne. Un léger soupir quitta mes lèvres et je tirais une chaise pour m'installer au bord du lit. C'est chiant, on ne pouvait même pas fumer ici. J'allais me perdre dans mes pensées quand j'entendis la voix de Kai. Mon regard se porta sur lui, surpris, et je souris un peu. À peine étonnant, ça.

-Non, répondis-je doucement, l'air rassurant. En fait je n'en savais rien. Mais à mon avis, c'était mieux qu'il pense que ça ne l'était pas. Il n'allait pas se mettre à psychoter ! Je pense qu'au final, ça se verra à peine. Au pire, pour les tournages, ça se maquille.

Je haussais les épaules, comme pour lui faire comprendre combien c'était insignifiant avant de m'appuyer contre mon dossier, l'air toujours calme et neutre avant de reprendre ; « Tu ne m'as toujours pas dit ce qui s'était passé ».


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Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
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Dim 23 Nov - 21:09
     

How sad it is when you almost die
Ryuhei & Kai
Je détestais me sentir si faible, si misérable mais j’haissais cet homme de m’avoir poignardé à cet endroit là. Il aurait pu, je ne sais pas moi, choisir un endroit plus discret... Mais non, il avait fallu qu’il s’en prenne à mon torse. A présent, j’avais cet immense pansement sur ma peau et j’appréhendais sérieusement ce que je risquais d’y trouver lorsqu’on me l’enlèverais. Qu’est-ce que je ferais si c’était vraiment moche hein ? Je n’oserais plus jamais me déshabiller devant quiconque, bien que malheureusement je n’aurais pas trop le choix avec le métier que j’exerçais. J’étais parfait cependant voilà que quelqu’un avait décidé d’entraver ça, si je retrouvais ce type, je promettais de me venger. Sérieusement. Enfin je doutais en être réellement capable néanmoins qui savait ce qu’on pouvait faire avec de la rage au sein de notre âme. Je m’étais habitué aux moqueries - pas vraiment - aux brimades de l’époque et j’avais appris à changer pour ne plus vivre ça seulement je me rendais compte à quel point ce monde était rempli de personnes stupides et complètement folles. Peut-être que moi-même je faisais partie de ce genre d’individus et que je ne m’en apercevais pas non plus. Je m’étais toujours trouvé plutôt cool. En plus d’être beau, j’étais cool non ? Toutefois j’admettais qu’on m’avait déjà dit que j’étais bizarre et je répondais souvent que je n’étais pas plus étrange qu’eux. Il n’y avait que Naoki qui me considérait comme normal, du moins il ne m’avait jamais déclaré le contraire. Et c’était mon meilleur ami alors je préférais le croire lui qui me connaissait à part entière plutôt que des inconnus que je croisais par ci et par là. Dans tous les cas, cette histoire de cicatrice me tracassait énormément. Je ne souhaitais pas subir de nouvelles injustices sous prétexte que j’avais une marque sur ma peau si parfaite auparavant.

Ryuhei était venu à l’hôpital. Je me doutais que ce n’était pas pour chercher de nouvelles clientes comme il l’avait prédit cependant je savais également que ce n’était sûrement pas par plaisir non plus s’il était là. On ne se connaissait pas, qu’est-ce que ça lui apporterait de s’inquiéter pour moi ? Mais j’étais content qu’il soit là, au moins j’avais pu le remercier comme il se doit et nul doute que j’irais voir son patron si c’était ce qu’il désirait. Je m’étais contenté de lui sourire puis sa réponse quant à ma blessure ne me rassura pas le moins du monde. Parce que je lisais dans son regard qu’il ne comprenait pas à quel point c’était grave d’avoir une horrible cicatrice. A mes yeux, ça l’était. Il n’y avait pas plus important que la perfection de mon apparence. Je devais être irréprochable. Dans tout. Il était gentil d’essayer de ne pas m’angoisser seulement on ne me changeait pas. Je continuerais de psychoter malgré moi.

- Je m’en fiche du tournage, Répondis-je doucement, ignorant pour le moment son autre question, Je veux simplement que ça ne soit pas horrible à regarder.

Et même s’il essayait de me réconforter en me disant que ça ne l’était pas, pour moi ça l’était. La moindre petite tâche, je la voyais toujours en dix fois plus gros que ce que c’était à l’origine. J’affichai toujours cette même expression que précédemment, cet air de chiot perdue et qui ne savait pas quoi faire. C’était fou de se prendre autant la tête pour une chose qui en réalité était infime. Néanmoins je ne parvenais pas à concevoir la situation ainsi, parce que je n’aimais pas les représailles, que j’avais peur et que plus que me plaire à moi, je cherchais toujours à plaire aux autres. Je pensais me plaire, avoir confiance en moi seulement j’ignorais si c’était le cas. Bien sûr si on me demandait, je répondrais sans hésitation que « oui » pourtant mon comportement démontrait le contraire. L’intérêt que j’accordais à mon apparence était immense. Pire encore.

Soufflant, je me recouvris du drap à cause de la fraîcheur de la pièce qui me faisait frissonner.

- On m’a agressé, Déclarais-je, Pour me voler mon portable.

Rien que ça, je trouvais ce geste pitoyable. Si cet inconnu désirait tant un téléphone dernière génération, il n’avait qu’à travailler comme moi je le faisais et se le payer ensuite. Quelle fierté aurait-il de dire qu’il l’avait volé à quelqu’un ? Et même s’il mentait, au fond de lui, il devait se sentir misérable d’avoir fait ça non ?

- Je n’ai pas vraiment compris ce qui m’arrivait... En fait, bêtement, je pensais qu’on voyait ce genre de trucs que dans les films. Je me suis bien trompé.

Un rire nerveux s’enfuit de mes lèvres alors que cet host devait me trouver tellement « con ». Mais pour une fois, je serais d’accord avec lui.




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Sekino Naoki» The sexiest admin
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Dim 14 Déc - 18:07
     

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Kai & Ryuhei
Horrible à regarder ? Qui voudrait regarder ça de toute façon, ce type n'avait aucune logique. Enfin, j'abusais, je n'étais pas bien placé pour dire s'il était joli à regarder ou pas. Pour moi, il ne l'était pas, mais c'était normal, je n'aimais pas vraiment ce genre de type. Je n'aimais pas les types tout court, en fait. Encore heureux d'ailleurs, si j'avais été gay, mon père m'aurait jeté à la porte à vitesse grand V ! Déjà qu'il appréciait moyen mes petites folies qu'il considérait comme moyennement viril, alors autant garder un minimum de crédibilité en tant que mâle tant que je le pouvais.

Un soupir, consterné, presque agacé, quitta mes lèvres. On lui avait volé son téléphone. Je savais que ça existait dans le monde entier mais, contrairement à ce qu'on voulait nous faire croire, à Nishinaka, c'était pire. La course à la technologie, aux dernières nouveautés et à la perfection pouvaient rendre les gens fou. Au point de poignarder pour une vulgaire machine. La vie humaine est-elle moins importante qu'un morceau de ferraille sans âme ? C'était vraiment ça le plus important de nos jours ? C'était tellement abominable. Comment est-ce qu'on pouvait autoriser ça ?

-Tu as oublié dans quelle ville on vit, répondis-je doucement, lui tapotant un peu la tête. La technologie, la perfection, quelle qu'elle soit... Il n'y a rien de plus important. Et on est censé trouvé ça normal.

Un rire dégoûté s'échappa de mes lèvres et je repris ma main, la posant sur la table à côté afin d'étendre mon bras. J'étais révolté, scandalisé. J'en avais assez. Aussi cool que je puisse être, parfois, je ne pouvais m'empêcher de trouver ce genre de chose abhèrante. Le plus triste ? Le monde entier semblait s'en ficher, comme si ça ne faisait rien, comme si c'était normal qu'on passe les uns à côtés des autres sans même se regarder. Comme si c'était normal de se parler par message en longueur de journée au lieu de se voir, de parler, de réellement se parler et de partager des choses. Si seulement les autres pouvaient s'en rendre compte. Si seulement ils savaient tout ce qu'on était entrain de perdre.

-T'as eu de la chance de t'en sortir Kai. Sérieusement, tu t'imagines ? Mort pour un téléphone. C'est tellement... Ridicule. Même toi, tu vaux mieux que ça !

Oui, même lui. Bon, il n'était pas non plus détestable ou mauvais. Mais je me comprenais. De toute façon, tout se perdait, plus rien ne semblait tenir. Les relations humaines étaient vouées à disparaître je crois, et on sera incapable de faire quoique ce soit pour les sauver. Si ce n'est pas déplorable. J'avais bien envie de me révolter, mais j'étais un agent de la NSA. Qu'est-ce que je pouvais faire ?

-La prochaine fois, si on essaie de te le voler, ne te défends pas.

Sauf s'il voulait vraiment y rester.





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Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
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Dim 14 Déc - 21:20
     

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Ryuhei & Kai
Soudainement, je me sentais comme un pauvre enfant qu’on grondait parce qu’il avait fait une bêtise. Je ne comprenais pas pourquoi c’était lui qui me réprimandait et machinalement, j’enfonçais un peu plus mon dos contre le matelas. J’avais envie de me cacher, qu’il arrête d’être si sévère avec moi quand bien même j’étais d’accord avec lui. Ce n’était pas pour mon téléphone, je pouvais m’en racheter un autre, c’était par principe... Il m’avait coûté tellement cher, je n’avais pas réfléchi. Et surtout jamais je n’avais pensé que cet homme avait véritablement l’intention de me poignarder. On vivait dans un monde de fou, j’en avais pleinement conscience. Je l’étais moi-même un peu - beaucoup - seulement je n’avais pas envie qu’on me gronde. Je savais que j’étais idiot et puéril mais comment aurait-il agi à ma place ? Lui aurait-il réellement donné ce portable hors de prix en lui disant « cadeau, c’est offert par la maison ! » ? J’aurais pu oui mais encore une fois, je n’avais pas réfléchi. J’étais juste trop fier d’avoir ce gadget que je refusais de m’en débarrasser. J’aurais pu tout lui donner s’il l’avait désiré, même mes vêtements - quoi que non, ils m’avaient coûté cher aussi - mais pas ça.

Toutefois, malgré moi, je ne pus que sourire discrètement en observant le jeune homme assis près de moi. On ne se connaissait pas c’était un fait cependant aujourd’hui j’avais l’impression que cela faisait des années qu’on était en contact lui et moi puisque s’il me faisait la leçon, c’était peut-être qu’au fond il s’inquiétait ? Bon, s’inquiéter, j’y allais sûrement fort mais qu’il n’avait pas envie que je me fasse avoir une seconde fois. C’était étrange... Cela faisait déjà trois fois qu’on se croisait par hasard... Je ne me formalisais pas habituellement et je n’étais pas non plus le genre de garçon à croire en des signes bizarres. Pourtant, malgré tout, je trouvais cela louche qu’on se croise autant de fois en si peu de temps. Et quelque chose me disait que Ryuhei également était tout autant bizarre que moi donc qui sait, nous étions peut-être fait pour nous entendre. Cette pensée me fit rire intérieurement... Je pense que les cachets qu’on m’avait donné ne m’aider pas à avoir les idées claires et je songeais à tout et n’importe quoi.

- Je sais que j’ai eu de la chance, Déclarais-je alors, Seulement je ne pensais pas qu’il agirait ainsi. C’est tout.

Si ça se reproduisait - ce que je n’espérais pas - je ne referais pas la même erreur. Je tenais bien plus à mon apparence qu’à un téléphone portable donc je préférais lui donner cet objet plutôt qu’avoir une nouvelle marque sur le corps. Pas question !
Ryuhei n’eut pas le temps de répondre qu’à peine eut-on frappé à la porte, je pus voir mes parents pénétraient à l’intérieur. Ma mère se précipita à mes côtés, me demandant comment j’allais, ce qui m’étais arrivé, en bref tout un tas de questions que je ne pus répondre tant son débit de paroles était intense. Elle n’avait même pas remarqué que je n’étais pas seul.

- Je vais bien,
La rassurais-je alors.

Plus de peur que de mal dirait-on. Le mal serait lorsqu’on me retirera ce pansement affreux et que je verrais cette horreur. Mon père lui se rapprocha également et fut le premier à se rendre compte de la présence de Ryuhei. Ce que je ne compris pas était la manière dont il le fixait avant de laisser échapper un « oh » de ses lèvres. Réplique qui força ma génitrice à se retourner et quand elle vit l’individu, son regard devint tout à coup plus froid.

- C’est un ami à toi ? Demanda-t-elle d’une voix sèche.

Cela sonnait comme un reproche et je ne saisissais pas le problème non plus.

- On dira ça. Il y a un souci ?

J’arquai un sourcil sur ses dires tandis que mon père lui, une étrange esquisse était venue égayer son visage. Amicalement il posa une main sur l’épaule de Ryuhei avant de rétorquer :

- Bien sûr que non ! On n’a jamais eu l’occasion de rencontrer tes amis, c’est bien que tu te socialises un peu !

Eh !! C’était censé vouloir dire quoi ça ? Plus jeune, c’était vrai que mon cercle d’amis était limité et encore, jamais ils ne venaient à la maison. Aujourd’hui, c’était différent toutefois je leur parlais tellement rarement de ma vie qu’ils ne connaissaient pas grand chose au bout du compte.

- Vous êtes désespérant, Soufflais-je, blasé de leurs réflexions.
- Comment vous avez connu Kai ? Ajouta ma mère toujours sur la même intonation que précédemment, s’adressant directement au jeune hôte.

Sa réaction était encore plus étrange... Je crois qu’ils me devaient tous deux des explications. Peut-être qu’ils étaient en froid avec les parents du garçon, du coup ils s’en prenaient à ce dernier. Pourtant mon père avait l’air particulièrement de bonne humeur. Non, je ne saisissais pas. Certainement que c’était moi qui me faisait des films et qu’à nouveau, je me faisais des idées.




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Sekino Naoki» The sexiest admin
Sekino Naoki
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Jeu 18 Déc - 20:40
     

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Kai & Ryuhei
Ce qu'il disait était compréhensible, qui s'attend à se faire poignarder pour un téléphone ? Pour une personne sensée, ça paraissait fou, pour certain, ça devait être un quotidien. Je souris à Kai, secouant doucement les épaules. Malheureusement, c'était la vie. C'était ce monde... C'était cette ville. Enfin, je n'allais pas repartir dans ce débat. Je jetais à la place un regard vers l'heure... Je devrais peut-être le laisser se reposer.

J'allais lui proposer, mais la porte s'ouvrit à ce même moment. Un homme qui devait frôler la soixantaine venait d'entrer, suivit d'une femme qui semblait à peine plus jeune. Vu la ressemblance avec la dame, c'était la mère du grand malade sans la moindre hésitation. Sans aucun doute que l'autre devait être son père. Je leur souris, me levant pour les saluer convenablement. L'homme semblait chaleureux, la femme beaucoup moins, au vu du regard qu'elle me lançait. D'habitude, j'avais assez rapidement la sympathie de ces dames, mais là, ça ne semblait pas le cas. Je préférais largement quand elle se fondait d'inquiétude devant son fils et ne remarquait pas ma présence. La réaction du père était un peu louche. Il me fixait genre... Trop, beaucoup trop. Il n'était quand même pas gay refoulé comme son fils ? Je lui souris néanmoins, hochant encore la tête. Bizarre, ce mec.

Pour l'instant, je laissais la conversation se faire entre eux, ayant presque l'impression d'être de trop. J'avais du mal à saisir le ton hostile de sa mère et le ton enjoué du père. L'un comme l'autre n'allait pas avec la situation. Non mais les gars, votre fils vient de se faire poignarder quand même ! Cependant, je les trouvais quand même assez drôle. Pauvre petit Kai, c'était un mec sans ami, hein ? Pas vraiment étonnant, s'il était ainsi. Déjà actuellement, je le voyais mal avec un cercle d'ami.
La conversation vint à nouveau vers moi tandis qu'un large sourire prit place sur mes lèvres... Comment on s'était rencontré, hein ?

-Je travaille dans un club d'host, je l'ai connu là-bas, lançais-je en tentant de ne pas rire, l'air innocent tandis que j'évitais de regarder Kai. C'était un de mes clients. Mais il n'est venu qu'une fois, ne vous en faites pas.

Oups, j'aurais pu m'abstenir d'être aussi précis ! Je penchais la tête sur le côté afin de voir Kai, lui lançant un sourire fier. Eh ouais, mec. Ça c'est pour cette horrible soirée que tu m'avais fait passer ce soir-là. En réalité, j'étais loin d'être rancunier, mais j'adorais faire payer tout ce qu'on me faisait, un moment ou à un autre. J'avais juste le plaisir des mauvais coups et j'aimais bien enfoncer gentiment les gens.

-En tout cas, j'espère que vous ne vivez pas trop loin d'ici, rouler dans la nuit, c'est compliqué. Quoiqu'il en soit, je suis ravi de vous rencontrer ! J'ai l'impression qu'il tient plus de sa mère que de  son père.

Tentative de séduction de cette dame pour la ranger de mon côté, mais... Echec. Bon, je venais quand même de lui dire que son fils fréquentait les club d'host. D'ailleurs, je me demandais s'il savait qu'il était acteur porno... Ce n'était, en général, pas ce qu'on disait facilement à ses parents, si ?





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Ven 19 Déc - 20:46
     

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Ryuhei & Kai
J’avais comme un mauvais pressentiment… Je sentais mal la suite. Réellement. Et je ne pouvais même pas expliquer pourquoi. Juste que la réaction de mes parents étaient vraiment étranges… Ma mère était bien trop froide et mon père beaucoup trop joyeux. Je n’étais pas forcément l’homme le plus intelligent du monde cependant je n’étais pas non plus assez idiot pour voir que le problème était ici même. Et il s’agissait de Ryuhei. Peut-être que le physique de ce dernier ne convenait pas à ma génitrice, que sa prestance ne lui plaisait pas… Je pouvais la comprendre, il n’était pas aussi beau, classe et parfait que moi néanmoins ce serait exagéré qu’elle soit si hostile avec lui pour une telle raison. Je ne saisissais rien à la situation et je n’aimais pas forcément la question qu’elle avait posé directement à ce dernier.

Moi-même je n’avais su quoi lui répondre, j’aurais pu inventer un quelconque bobard hors rien ne me traversait l’esprit en cet instant précis. Et au vue de l’expression qu’affichait le jeune homme, je me doutais que la suite ne me plairait pas. En effet, elle ne m’avait pas plu. Comment étais-je censé expliquer un tel évènement à mes parents ? Ils ne connaissaient rien de mon métier donc de ce fait, je ne pouvais pas leur dire que j’avais voulu tester brièvement de manière à savoir si j’acceptais de tourner dans un porno gay ou non. Je savais que j’aurais dû tuer ce garçon après une telle expérience. Il n’allait faire que me porter préjudice désormais.

- Ah, ça c’est sur, Finit par répondre ma mère d’un ton glacial, Quand bien même je n’espérais pas avoir un fils gay… Mais bon, on fait avec ce qu’on a.

Je n’en montrai rien toutefois sa réflexion me vexa plus que de raisons. De toute façon, dés que quelque chose n’allait pas dans son sens, elle se braquait et ne pouvait s’empêcher de faire des reproches. Seulement… Ce n’était pas comme si j’avais failli y passer… S’ils étaient venus pour me critiquer et non pour me rendre visite, ils pouvaient repartir. Je n’avais pas la tête à me fâcher une fois de plus avec eux.

- Je ne suis pas gay, Rétorquais-je au tac au tac, Vous me soulez tous à la fin avec ça.
- Bah c’est qu’on ne t’a jamais vu avec une copine, Intervint mon père d’une voix calme, Et avec ce que vient de dire… Ton ami, c’est louche.

Je n’avais pas compris pourquoi il avait mis autant de temps avant de mentionner le « ton ami » toutefois je n’avais pas relevé, songeant que certainement il avait réfléchi à comment il était censé l’appeler avec cette histoire.

- C’était pour un pari ! Un pari ! Et puis c’est quoi votre problème ? C’est vous qui êtes louche. Je suis fatigué, je n’ai pas envie de subir vos sauts d’humeur et encore moins vos réflexions.

Le jour où je leur présenterais une fille était loin d’arriver. Premièrement parce que je ne cherchais pas à me caseret deuxièmement parce que rares étaient mes proches qu’ils connaissaient donc avant que je leur présente une petite amie, ils pouvaient attendre.

- Désolé fiston, S’excusa mon géniteur, On va te laisser te reposer. Tu as quand même l’air d’aller bien donc on est rassuré.
- Hum.
- Peut-être à une prochaine fois !

Il s’était tourné vers Ryuhei en déclarant ses mots avec une esquisse chaleureuse bordant ses lèvres. Ma mère elle n’avait vraisemblablement pas aimé ce geste puisque si la lueur dans ses yeux pouvaient tuer quelqu’un, nul doute qu’elle l’aurait fait. Elle s’approcha néanmoins de moi pour s’excuser et me demanda de me rétablir rapidement. J’acquiesçai puis ils partirent aussi rapidement qu’ils étaient venus. Je ne pus m’en empêcher que je soufflai, soulagé. Je n’aimais pas la tension qui naissait dans la pièce depuis qu’ils étaient arrivés et ça m’avait épuisé.

- Excuse les. Je ne sais pas ce qu’ils avaient aujourd’hui. D’habitude ils sont plus calmes et ma mère est plus gentille. Enfin, en général. Mais là ils étaient chiants… A croire que tes techniques de drague ne marchaient pas sur elle.

Je ne pus me retenir que je me mis à rire subtilement.

- Enfin bref, merci d’être resté en tout cas. Je te revaudrais ça… Bien que tu aurais pu éviter de parler du club hein ?

Seulement je n’avais pas le courage de débattre là-dessus. Je me doutais qu’il n’avait pas dit ça parce qu’il ne savait pas quoi dire d’autre néanmoins, je n’avais pas le droit de l’obliger à mentir non plus. C’était sur cette pensée que lentement, mes paupières se fermèrent et sans que je n’ai le temps de m’en apercevoir réellement, je finis par m’endormir. Déjà que j’étais fatigué par les évènements et par les médicaments aussi, tout ça m’avait littéralement exténué.



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Sekino Naoki» The sexiest admin
Sekino Naoki
Messages : 2617

Mar 23 Déc - 0:22
     

How sad it is when you almost die
Kai & Ryuhei
Du mieux que je pouvais, je serrais mes lèvres l'une contre l'autre pour ne pas exploser de rire face à la réaction de sa mère. Elle prenait plutôt bien, son homosexualité ! Mon père m'aurait littéralement tué sur place et ma mère... Aurait probablement ris. Elle riait de tout, en fait. C'était sa façon de dédramatiser. Elle était tellement zen. J'avais pris beaucoup d'elle je crois. Tant mieux. J'étais bien plus fier de ressembler à ma mère qu'à mon père de toute manière.
Cependant, je ne pus que rire en entendant la réponse de Kai. Bah oui, si tout le monde le pensait gay, il devrait se poser les bonnes questions. Il ne puait pas l'hétérosexualité non plus, même s'il tournait dans des pornos hétéro. Enfin, ça ne voulait dire. On pouvait être boucher sans pour autant adorer la viande.

Un pari ? Non, Ryûhei, il ne faut pas rire. Comme je l'avais supposé, Maman et Papa ne savent rien de ses petites affaires. Les pauvres, ils tomberaient de haut s'ils le savaient... Oh, je pourrais faire chanter Kai avec ça. Le forcer à venir faire le ménage chez moi et à garder mon chat. Et à faire mes courses ! Il pourrait faire tellement de choses pour moi. Perdu dans mes pensée, je ne relevais la tête quand le père me lança « peut-être à une prochaine fois » ce à quoi je répondis d'un sourire hypocrite, hochant un peu la tête. Il devait être gay aussi, c'est pas possible.

Un léger soupir quitta mes lèvres lorqu'ils furent sorti et je regardais à nouveau Kai. Ah les parents, ils étaient toujours un poil différent en dehors de la maison ! J'étais assez bien placé pour le savoir. Quand il évoqua le club, je ris davantage.

-Là, tu rêves. La perche était trop grosse pour que je la laisse passer, déclarais-je avant d'ajouter ; j'ai peut-être pas réussi avec ta mère, mais ton père, c'est passé crème, je crois qu'il me kiffe.

Sérieusement, c'était la première fois qu'un homme qui était en âge d'être mon père m'aimait bien. Enfin, ne me lançait pas un regard méprisant, plutôt. Je devais être trop habitué à mon père et à son entourage, mais ça n'était pas désagréable de rencontrer ce genre de type.

-Tu as de la chance, soufflais-je en souriant un peu plus légèrement. Malgré tout, ils sont là pour toi. En peu de temps, ils étaient déjà dans ta chambre, mort d'inquiétude.

S'il m'était arrivé la même chose, j'aurais été... Seul. Le lendemain, j'aurais sûrement eu la visite de Ren qui m'aurait sermonné sur ce que j'avais bien pu faire. Mais c'était tout. Vraiment, s'il m'arrivait quelque chose, je ne vois pas qui viendrait me voir à l'hôpital, ou même qui pourrait bien s'en inquiété. Peu importe, j'étais habitué à ça et je n'avais pas réellement besoin qu'on soit là pour moi ou qu'on s'inquiète pour moi. L'auto-suffisance, c'était vraiment mon truc. Hochant la tête comme pour m'auto-approuver, je me relevais, lâchant un grand sourire à Kai.

-Il faut que j'y aille. Si je ne dors pas, je sens que je vais probablement mourir. N'oublie pas de passer au club, hein ? Et fais attention à toi.

J'agitais ma main en sa direction avant de prendre la direction de la porte. Je tombais de fatigue littéralement. J'avais hésité à lui laisser mon numéro pour qu'il me tienne au courant quant à son rétablissement, mais ça faisait trop gay... Et je n'avais pas envie de lui donner de faux espoirs !




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