We Love Technology ♠
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
Le Deal du moment : -29%
PC portable – MEDION 15,6″ FHD Intel i7 ...
Voir le deal
499.99 €

Partagez
 

 Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • |

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Dim 14 Déc - 21:17
     
Pourquoi ce genre de choses n’arrivent qu’à moi ? J’étais parfait ! Et on me maudissait. C’était parce que j’étais trop beau alors par jalousie on essayait de me punir ? Sérieusement je ne comprenais plus rien quant à ce qu’il se passait ces derniers temps. J’avais l’impression que quelqu’un là-haut avait une dent contre moi. Tournant en rond et me grattant nerveusement ma chevelure châtaine, je réfléchissais à quoi faire, à comment sortir de cette fichue banque. Parce que oui, je m’étais retrouvé enfermé et coincé dans une banque. Rien que ça... C’était bien la raison pour laquelle je me demandais comment j’avais pu finir là ? Je reconnaissais de pas avoir fait attention à l’heure et je m’étais précipité à l’intérieur sans penser au conséquence.

Peut-être serait-il mieux de revenir quelques temps en arrière. Ma journée avait été des plus complètes et j’avais travaillé au studio la grande majorité de mon après-midi. Autant dire que cela m’avait bien épuisé néanmoins je n’avais pas voulu rentrer directement à l’appartement. Après une lourde journée, au contraire plutôt que de rentrer me reposer, j’avais cette manie d’aller me détendre en faisant les magasins. Il y avait toujours de nouveaux vêtements qui attiraient mon regard et que je pensais qui irait très bien avec les autres de mon armoire. J’avais fait le boutiques, songeant tout de même que je devais faire attention à ne pas trop dépenser - bien qu’au final j’achetais toujours - et j’avais discuté pendant un long moment avec une vendeuse qui avait tenté de m’arnaquer avec un jean de mauvaise qualité.

Ce n’était qu’en entrant dans mon magasin préféré que mes pupilles avaient doublé de leur volume en voyant cette magnifique veste. Le dernier modèle qui était une édition limitée dans le monde entier. Il me la fallait. Absolument. Toutes mes bonnes résolutions quant à mes économies s’étaient envolées au même moment où mes yeux s’étaient posés sur ce vêtement. J’avais commencé à essayer, me dandinant devant le miroir pensant que j’étais sublime à l’intérieur et que ce blazer avait été conçu rien que pour moi. Mon sourire s’était illuminé, des étoiles brillées au sein de mes pupilles à cause de cette fabuleuse affaire que je comptais faire.

Sauf que lorsque j’ouvris mon portefeuille, ma bouche manqua de s’effondrer en voyant que ce dernier était vide. Je n’avais plus de liquide. Plus rien. Et malheureusement, je ne pouvais pas faire de carte. Pas pour un prix aussi exorbitant. J’ignorais combien il me restait sur mon compte et je ne pouvais me permettre de folie. Cela avait bien failli me coûter cher par le passé, je n’avais pas l’intention de recommencer. « Je reviens ! » M’étais-je exclamé au vendeur, lui ordonnant de me la mettre de côté, que je faisais le plus vite possible mais encore une fois, je n’avais pas vu l’heure. J’étais bien trop pressé... Ce n’était qu’en arrivant à l’intérieur de ma banque, que me pressant vers un guichet, je cru voir mon monde s’écrouler lorsque le garçon m’annonça qu’il fermait. 17h55. Il n’était pas 18h00. C’était l’hôpital qui se moquait de la charité.

Sans la moindre hésitation, je me dirigeai vers les guichets électroniques, priant à ce que mon plafond me permette de retirer la somme désirée. Je n’avais même pas remarqué l’autre garçon présent à côté de moi et alors que j’allais mettre ma carte dans le distributeur, je relevai aussitôt la tête en sentant une porte se fermer.

- Qu’est-ce que c’est ? Rétorquais-je en partie pour moi même alors qu’un mauvais pressentiment commença à naître dans mon esprit.

Je m’approchai de la fameuse porte et remarquai que celle-ci ne s’ouvrait plus. Les lumières à l’intérieur était à présente éteint... Je songeais au fait que cet idiot de tout à l’heure avait du croire que j’étais parti mais non. Ce n’était quand même pas fermé ? Il y avait des jours comme ça où je maudissais les nouvelles technologies, les nouveaux systèmes. Je n’aurais jamais cette veste...
Pris d’une sorte de courage, je frappai contre les vitres criant afin d’avoir quelqu’un mais aucune réponse... Je ne pensais même pas à sortir mon nouveau portable que me tournant, je sursautai en remarquant enfin la personne qui s’était retrouvé coincée avec moi. L’avantage était que je n’étais pas seul, l’inconvénient, il n’allait pas m’aider à sortir de là pour que je puisse acheter ce putain de vêtement. Je ne me souciais pas d’être enfermé dans une banque, que je n’allais pas manger ou autre, je voulais simplement qu’on me libère avant qu’un individu malveillant me vole cet habit que je convoitais.

- Comment on sort de là ? L'interrogeais-je subitement, Je crois qu’on nous a oublié en fait !

Ne cherchant pas à être formelle ou utiliser la politesse, je n’étais pas passé par la case présentation. Et c’était sur cette réflexion, qu’en observant son visage de plus près, je le reconnus aussitôt.

- Ah !! Kawaguchi Ren ! M’exclamais-je, perplexe, en le désignant du doigt, Waouh la coïncidence ! Qu’est-ce que tu fais là ?!

Question idiote... Tout comme moi, il était sûrement venu retirer de l’argent.

- Je veux dire ça fait longtemps ! Tu deviens quoi ?!

Pour le coup, j’avais oublié mes tracas précédents face à cette nouvelle qui se présentait devant moi. En ce moment, je revoyais souvent des connaissances du passé et si j’avais croisé Harumi l’autre jour, je n’avais jamais imaginé que je le reverrais lui aussi. D’ailleurs étaient-ils restés en contact ? Ren était également un de mes camarades du lycée... Avec la jeune femme, nous étions dans la même classe. Mais du jour au lendemain, j’étais parti tel un lâche, effrayé et souffrant de tout ce que je subissais, pour devenir finalement cet homme que j’étais aujourd’hui. La perfection.
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Lun 15 Déc - 12:13
     
Ce n'était décidément pas le bon jour pour Ren...

Tout avait déjà commencé tôt ce matin. Il s'était d'abord fait réveiller par son voisin, pour une raison encore inconnue, une heure avant que son réveil ne sonne. N'ayant pas pu retrouver le sommeil, Ren s'était levé.
Pas bien réveillé, il s'était cogné au meuble qui trônait au milieu de son couloir. Jurant quelques secondes, il alla dans la cuisine et aurait bien voulu se servir une tasse de chocolat chaud si la boîte contenant la poudre chocolatée n'était pas vide.
Il jura une fois de plus, se faisant une note intérieure d'aller faire des courses. Il s'était habillé et avait quitté son appartement pour se rendre dans le café le plus proche et boire sa tasse de chocolat chaud.
Manque de chance, ce fut que quand il arriva à l'endroit désiré qu'il remarqua qu'il avait oublié son porte-monnaie.
Mécontent, il repartit en direction de son appartement.
Une fois arrivé en haut et ayant récupéré son bien, il fut étonné de constater qu'il était déjà l'heure pour lui de partir au travail. Prenant ses affaires à la va vite, il se dépêcha : hors de question d'arriver en retard !

Et il était arrivé à temps, heureusement. Le magasin ouvrait dans à peine 5 minutes, mais au moins, il n'était pas en retard.
Cependant, le chemin fut peu laborieux.
Il s'était fait bousculé plusieurs fois, faisant grimper sa mauvaise humeur en flèche. Il avait soupiré plusieurs fois en se demandant pourquoi il attendait encore des excuses des passants. Aucune personne ne s'était retournée pour lui présenter ses excuses, tous trop occupés avec leurs stupides machines pour daigner lever leurs regards. Manque de chance encore, l'un d'eux avait renversé une partie de son café sur sa chemise et avait disparu tel un voleur. Ce fut un Ren grognant toutes sortes de menaces impossible à saisir qui entra dans la boutique.
Il se rendit directement dans l'arrière boutique pour aller déposer son manteau. Là, il appela la patronne. Il lui demanda si elle n'avait pas une chemise de rechange pour lui car il ne pouvait pas travailler avec une chemise dans cet état et il n'avait pas du tout le temps de rentrer. Compatissante, sa supérieure alla lui chercher un autre vêtement à mettre.
Il se changea rapidement et prit plusieurs grandes inspirations : un client l'attendait.
Le reste de la journée se passa plutôt bien dans l'ensemble, si on oubliait la machine à café qui refusait catégoriquement de fonctionner avec Ren ou encore le verre d'eau de sa collègue qui s'était renversé sur son pantalon durant la pause midi.

La fin de journée arriva plus rapidement que prévu, et heureusement ! Tout en mettant sa veste, il salua rapidement sa patronne et sa collègue d'un signe de main, et quitta la boutique. Il se souvint alors qu'il devait faire quelques courses avant de rentrer, ouvrit son porte-monnaie et grimaça : c'était un peu la crise là-dedans...
Pas le choix, direction : la banque !

Il regarda sa montre, s'il se dépêchait, il avait encore largement le temps avant la fermeture. Souriant pour la première fois de la journée, il se rua presque vers son lieu de destination.
Arrivé là-bas, il marcha à grandes enjambées vers les guichets, et une fois devant l'un d'eux, il pria pour que la machine ne lui fasse pas faux bon. Et comme par miracle, tout fonctionna à la perfection. Et c'était peut-être un peu trop parfait pour être vrai, mais Ren ne prit pas le temps d'y réfléchir. Il rangea prestement son argent dans son porte-monnaie, qu'il fourra dans la poche de son manteau. Il entendait quelqu'un taper contre la vitre mais n'y prêtait pas attention, pas encore.
Ce fut lorsqu'il se tourna qu'il remarqua que c'était le jeune homme à côté de lui qui était en train de cogner contre la vitre. Il arqua un sourcil et le regarda quelques secondes pour essayer de comprendre ce qu'il faisait.
Puis l'illumination. Il venait de comprendre qu'ils étaient enfermés. Sa bouche s'ouvrit en un parfait petit 'o' alors que ses épaules se baissèrent, comme si elles devaient porter un poids trop lourd pour elles.

Lorsque l'autre garçon demanda comment faire pour sortir, Ren haussa simplement et rapidement les épaules, ne sachant quoi répondre. Il n'avait jamais connu cette situation et avait espéré ne jamais la connaître. Mais les faits étaient bien là, et Ren n'avait pas de chance aujourd'hui : il aurait dû rester au lit !
Il soupira et regarda tout autour de lui, il devait bien y avoir une sorte de bouton d'urgence là-dedans non ? Il fouilla aussi rapidement ses poches, pensant trouver son téléphone portable, mais rien à faire, il avait dû l'oublier chez lui.
Il regarda un instant l'autre jeune homme, au moins il n'était pas seul, c'était déjà ça...

« Ah ! Kawaguchi Ren !! Waouh la coïncidence ! Qu'est-ce que tu fais là ?! Je veux dire ça fait longtemps ! Tu deviens quoi ?! »

Il sursauta légèrement et scruta son interlocuteur de haut en bas. Au final, il aurait peut-être préféré être seul.
Il était donc coincé à la banque, avec un inconnu qui semblait le connaître. Bien. Bien bien bien. Ne pas paniquer, ne pas paniquer, ne pas pani... trop tard.
Involontairement, tout le corps de Ren se crispa. Comment le connaissait-il ? Voulait-il le voler ? Le tuer ? Regardant l'individu du coin de l'œil, ses bras se croisèrent sur son torse machinalement, comme pour dire « m'approchez pas, je mords !! ». Et si l'on connaissait bien le spécimen qu'était Ren, on devinait rapidement qu'il se méfiait.

« Comment vous me connaissez... ? Ha. C'est une caméra cachée c'est ça ? Autant vous le dire, c'est pas très très drôle. En plus j'aime pas ça... », confia-t-il rapidement.

Il regarda l'autre de longues secondes sans ciller. Bon, ça n'avait pas l'air d'être une caméra cachée, et à ce stade-là, il aurait peut-être préféré.

« Je dois dire que toute cette situation est plutôt flippante. Sans vous vexer mais... j'arrive pas à vous situer »

Il ferma les yeux quelques secondes et prit une profonde inspiration, sa énième depuis le début de la journée, avant de laisser son regard jauger l'individu face à lui. Il avait l'air jeune, probablement le même âge que lui... Il ne pouvait pas être un client, Ren s'en souviendrait. Ce n'était pas non plus l'un de ses voisins ; il ne savait même pas si ses voisins savaient son nom donc...
Peut-être était-ce quelqu'un qu'il avait connu à l'université ? Mais ça, ça le réjouissait pas vraiment. Sa mâchoire se serra presque automatiquement après cette pensée, tandis que ses doigts se crispaient lentement sur sa veste.

« J'espère qu'on ne se connaît pas de l'université...  », pensa-t-il à voix haute.

Il ne voulait pas parler de cette période avec quelqu'un qu'il avait connu là-bas. Déjà qu'il n'en parlait à personne... Cette époque-là était sans doute la pire de toutes, pire encore que cette journée. Ce fut pour cette raison qu'il écarta la possibilité d'un camarade de classe de l'université. Hum ? Camarade de classe ? Pourquoi pas du lycée ? Il se perdit dans ses réflexions, s'imaginant le visage des personnes qu'il avait côtoyé à cette époque.
Il y avait donc Harumi, mais là, il était sûr et certain que ce n'était pas elle. Et il y avait...
Ses yeux s'écarquillèrent alors que ses bras retombaient mollement le long de son corps.

« J'y crois pas... Kai ?!! », tenta-t-il.

Pour une coïncidence, c'en était une belle ! Il n'avait plus revu Kai depuis le lycée. Un sourire étira ses lèvres alors qu'il repensait aux bons moments qu'ils avaient passé tous les deux.
Cependant, un truc clochait. Kai n'était plus du tout le même. Il le regarda de haut en bas plusieurs fois avant de froncer les sourcils. Plus du tout le même...
Il se souvenait de lui comme le petit geek de l'école, avec le physique pas très avantageux, mais avec qui il s'était tout de suite bien entendu.

« Ah, désolé... je t'ai pas reconnu. Mais pour ma défense, t'es plus vraiment le même alors... », dit-il en riant légèrement.

Finalement, la journée ne se finissait pas trop mal. Il avait retrouvé un ancien camarade de classe, et surtout avec qui il avait passé beaucoup de temps. Encore un peu et il en deviendrait nostalgique. Il repensa alors aux paroles que Kai avaient prononcées plus tôt.

« Ça fait longtemps oui. Et ce que je deviens, euh... », commença-t-il en regardant la porte fermée devant lui, « Je travaille dans un magasin de vêtements, et... voilà »

Il s'adossa lentement contre un des murs à côté d'un des guichets et délaissa la porte fermée pour reporter son attention sur son ancien ami.

« C'est perturbant... t'as vraiment changé...  », murmura-t-il doucement, « M'enfin... tu deviens quoi toi sinon ? »
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Lun 15 Déc - 21:21
     
Impressionné. Eberlué. Il n’y avait pas de mots pour décrire ce que je ressentais en cet instant précis. J’étais tellement choqué. Il n’avait pas changé, peut-être pris quelques centimètres en plus mais sinon c’était toujours le même. Et je n’en revenais pas de le croiser ici, de me retrouver enfermé avec lui... Je veux dire parmi les tonnes de japonais vivant dans ce pays, vivant dans cette ville, il avait fallu que ça tombe sur un ami d’enfance. Je n’y croyais pas et j’en venais à me demander si je n’étais pas en train de rêver. Vraisemblablement pas. En général dans mes rêves je ne me retrouvais pas coincé dans une banque, non. J’essayais d’être plus subtile.

Le voyant me dévisager, j’en conclus que lui non plus ne m’avait pas reconnu et au lieu de l’aider, je souriais bêtement comme pour lui dire « allez idiot, devine ! ». Mais je comprenais que la situation était compliquée, que deviner s’avérait difficile puisque j’étais beau désormais, magnifique même. J’avais envie d’hausser les sourcils à plusieurs reprises tant j’étais fier de ce changement et de voir qu’on ne me reconnaissait pas. En général, les gens éprouvent plutôt le contraire, de la déception, ce n’était pas mon cas. Si même mes amis les plus proches ne me reconnaissaient pas dés le premier coup d’oeil, c’était que j’avais réussi. Enfin je suppose que Ren ne l’admettrait pas, c’était un homme et ça renie un peu ce genre de truc... Hors j’étais bien mieux ainsi non ? Plus beau, plus charmant, plus séduisant... Très séduisant d’ailleurs. Sinon je ne pourrais pas faire un tel métier. Faudra que je lui demande plus tard s’il a vu certains de mes films. Quoi qu’il n’a pas trop la tête du type qui à passer sa soirée à visionner des pornos. Seulement comme on dit les apparences peuvent être trompeuses non ? Il a toujours été calme et doux à mes yeux... Et ce sont généralement ceux qui en disent le moins qui en font le plus. Bon, peut-être pas. Bref.

Le coup de la caméra caché me fit éclater de rire, ne pouvant m’empêcher de trouver ça mignon avant de me dire que ce n’était finalement pas stupide comme réflexion. A mon tour, je me mis à explorer la pièce de mon regard, songeant que si j’étais filmé il fallait absolument qu’aucun défaut ne vienne entacher mon image donc je m’étais aussitôt recoiffé, effectuant le plus beau de mes sourires. Sauf que nous n’étions pas filmés et que nous étions bel et bien contraints à passer notre nuit ici. Je ne répondis pas à ses remarques, perdus dans mes pensées tandis qu’il cherchait toujours qui j’étais. Néanmoins quand il cria mon prénom, mes pupilles s’écarquillèrent de surprises mais de joie également qu’il se souvienne de moi. Je savais que ce n’était pas grâce à mon physique qu’il avait trouvé mais parce qu’il farfouillé dans son passé puisque au début, il croyait que j’étais quelqu’un de son université. D’ailleurs sa rétorque m’avait légèrement interpellé car je ne comprenais pas en quoi cela pouvait être dérangeant si j’avais été l’un de ses camarades de la faculté.

En guise de réponse, je lui adressai la plus belle de mes esquisses accompagnée d’un signe peace et d’un « bingo ! ». Lui non plus n’avait pas l’air de trop m’en vouloir et cela me faisait plaisir. J’avais malgré tout l’impression que c’était hier où nous mangions ensemble le midi à se raconter des tas de bêtises. On avait grandi et je me demandais ce que serait notre relation aujourd’hui si nous décidons de nous côtoyer à nouveau.

- Je travaille dans un Konbini, Déclarais-je alors.

Je savais d’avance qu’il risquait d’être choqué seulement je ne m’imaginais pas le lui cacher non plus. Surtout que j’étais fier de mon métier. Beaucoup d’hommes aimeraient être à ma place mais que voulez vous, tout le monde n’avait pas ni ma perfection ni mon talent !

- Et je suis acteur porno ! Je sais, je sais, c’est bizarre mais je te promets c’est cool ! Enfin moi j’aime bien !

Même si à force c’était plus devenu une habitude qu’autre chose, ma satisfaction quant à l’image que j’avais de moi ne cessait d’augmenter. Sans parler du salaire aussi.

- Toi par contre, tu n’as pas vraiment changé ! Ne pus-je m’empêcher d’ajouter sincèrement, Du moins physiquement, toujours la même bouille ! Mais je suis content de te revoir, ça fait tellement longtemps ! Tu dois avoir des tas de choses à raconter non ?

Pour ma part j’en avais des tas s’il voulait tout savoir. Ma vie était si palpitante qu’on pourrait en écrire un livre. Il faudrait que j’y pense, tiens. Je ferais des envieux et tout le monde pourrait voir à quel point j’étais exceptionnel. Et même plus encore.
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Lun 15 Déc - 22:50
     
Lorsque Ren entendit ce « bingo ! » quitter les lèvres de Kai, un soupir de soulagement quitta sa gorge. Il n'était donc pas en présence d'un fou furieux tueur de jeunes Ren. C'était une bonne chose. Cependant, le comportement de son ancien ami était quelque peu étrange : quand Ren évoqua la caméra cachée, il avait bien remarqué que Kai s'était recoiffé... Mais, il n'allait pas chercher à savoir pourquoi. Pure coïncidence peut-être !

Il sortit de ses pensées quand son ami déclara qu'il travaillait dans un konbini. Il fit un rapide signe de tête et sourit. Après tout, il n'y avait pas de sous-métier ! Et puis, un travail restait un travail. Du moment qu'il y avait un salaire et que ça nous permettait de payer nos factures... Le reste importait peu. Et là, il entendait la voix de son père qui lui disait qu'un travail qui nous plaisait était plus épanouissant. Ce n'était pas faux, mais on avait pas toujours ce qu'on voulait... Donc, il fallait se contenter de ce que l'on av...

Bug système.
Veuillez redémarrer l'appareil...
S'il avait été une machine, ça aurait été ce message qui se serait affiché à l'écran.
Il essayait, du mieux qu'il pouvait, de ne pas trop montrer sa surprise, mais c'était tout de même assez... assez...  inattendu ?

« Qu... ?! » avait été la seule chose qu'il put prononcer.
Ce n'était pas un mot, encore moins une phrase, mais au moins ce n'était pas un long silence. Ce n'était pas mieux qu'un silence non plus... mais un son. C'était mieux qu'un lourd silence plein de sous-entendus, non ?

Il ouvrit la bouche pour dire quelque chose d'autre que le son qui venait de quitter ses lèvres, mais plus rien.
Acteur porno... Il scruta son ami, et ne savait pas s'il devait rire, pleurer, ou les deux. Ou bien était-ce Kai qui se moquait de lui ? Oui, ça devait être ça ! Kai racontait des bêtises. … il racontait des bêtises, pas vrai ?

« Je suis pas sûr que mettre 'acteur porno' et 'cool' dans la même phrase soit... enfin... ouais. C'est... bizarre... », admit-il finalement.

Il se gratta rapidement le cou avant de se racler la gorge. Il ne savait pas quoi dire. Il ne savait pas s'il devait le féliciter, ou au contraire lui dire que ce n'était pas une bonne chose. Bon, de toute manière, il n'était pas sa mère non plus... Mais... acteur porno...

« Enfin si tu aimes bien, c'est... bien.. je suppose... », finit-il lentement dans un souffle.

Et il allait devoir avaler ça ? Il avait devoir croire que Kai était devenu un acteur de films pour adultes. Ce n'était pas possible. Le Kai qu'il connaissait n'aurait sans doute jamais fait ça ! … C'était peut-être un clone qu'il avait devant lui ?

« C'est tout de même un métier assez... surprenant, et peu commun. Métier tout aussi surprenant que ta transformation d'ailleurs »

Il resta silencieux quelques minutes, ne voyant pas quoi rajouter. Il ne voulait pas en dire trop, pour ne pas vexer ou blesser cet ancien ami qu'il venait de retrouver.

« On me le dit souvent, que j'ai pas changé, donc je suppose que c'est un compliment », chuchuota-t-il en riant doucement.
Rire qui s'arrêta brusquement : des tas de choses à raconter ? Pas vraiment...

« J'aaaai... pas vraiment grand chose à raconter... », commença-t-il en évitant le regard de Kai, « Tu sais, la vie, ça va, ça vient... », finit-il en haussant les épaules.

Il ferait tout son possible pour éviter de parler de l'université. Ce n'était pas qu'il ne voulait rien dire à Kai ; il avait été l'un de ses plus proches amis, mais plutôt... Mais plutôt quoi ? Peur de la réaction de l'autre sans doute. Et puis, il n'avait pas besoin d'entendre des « oh désolé, c'était ton rêve pourtant ! », il le savait et était même désolé pour lui-même.
Ca n'avait jamais rien changé que les gens se sentent désolés pour lui.
Il se demandait si Kai se souvenait encore de ça, son rêve de devenir médecin.
S'il avait su à l'époque, il ne serait pas aventuré vers cette voie-là.
Un soupir vint mourir dans l'air alors qu'il secouait rapidement la tête.

Il s'étira doucement, laissant son regard dévier sur l'extérieur. Il était heureux d'avoir retrouvé Kai, mais cela aurait été peut-être plus agréable dans d'autres circonstances qu'ici, coincés dans une banque...

« Enfin, j'espère que tu as plus de choses à raconter que moi, parce que je crois qu'on va être coincés ici pour le reste de la nuit »

Regardant tout autour de lui, il soupira une nouvelle fois et se laissa lentement glisser au sol. Il s'assit dans la position qui lui semblait la plus confortable, et posa sa tête en arrière contre le mur.

« J'peux te poser une question ? », dit-il finalement après quelques secondes, « Pourquoi acteur porno ? »

Il tourna légèrement la tête pour regarder Kai, un sourcil légèrement arqué. Il n'arrivait vraiment pas à croire que le jeune homme était parti là-dedans... Ce n'était pas possible, pas dans la tête de Ren du moins.
Il ne laissa pas le temps à son ami de répondre, qu'il enchaînait déjà :

« Parce que j'arrive vraiment pas à y croire... J'ai juste l'impression que tu me racontes n'importe quoi... Ah... C'est ça hein ? Tu te payes ma tête ? », termina-t-il, un sourire amusé aux lèvres.
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Mar 16 Déc - 21:29
     
Je ne m’attendais pas à ce que Ren me félicite et en réalité, j’avais des tas d’hypothèses quant à sa réaction probable suite à cette révélation. Je me doutais que ce n’était pas facile à avaler cependant si cela me plaisait à moi, c’était le principale non ? Hors personne ne me comprendrait parce que personne n’était dans ma tête pour savoir à quel point la perfection occupait mon quotidien. Et tourner des films pornographiques faisaient également partie de cette perfection. J’avais acquis une expérience qu’un grand nombre d’hommes aimeraient avoir et les femmes... Elles sont plus perverses que ce que tout le monde imagine et donnerait n’importe quoi pour vivre un puissant moment avec quelqu’un doté d’une telle expérience. Malheureusement être acteur porno a aussi ses inconvénients... Si je venais à rencontrer l’amour un jour, je n’osais pas imaginer la galère quant à la jalousie de ma moitié. C’était bien pour ça que j’étais seul et que je ne m’en plaignais pas. Personne n’avait encore été assez parfait à mes yeux pour charmer mon coeur. Coeur qui d’ailleurs me semblait très compliqué et plus braqué que ce que je ne pensais moi-même.

Bref, comme je m’y attendais mon camarade était surpris et au lieu d’être vexé, je lui souris. S’il ne l’avait pas été, je crois que je ne l’aurais pas trouvé normal. Quand on connaissait celui que j’étais autrefois, cet idiot moche et renfermé, on l’aurait certainement imaginé dans les jeux vidéos ou quelque chose de similaire. Mais certainement pas acteur de films X. Enfin il fallait avouer que je n’avais ni le physique ni la carrure adaptée. J’avais dû travailler dur pour avoir ce corps exceptionnelle. Les heures passaient à faire du sport et à m’en épuiser, je ne les comptais même plus tant il y en avait eu. Aujourd’hui encore d’ailleurs.

Je ne saisissais toutefois pas pourquoi lui ne trouvait pas ça cool. Tous les hommes rêveraient de pratiquer un tel métier ! Ce mec n’était décidemment pas normal ! Des filles à volonté, ça devrait lui plaire non ? Peut-être qu’il était gay. Il n’y a que les gays qui ne fantasment pas sur ce genre de trucs. Quoi qu’ils existent des pornos gays... J’ai même failli y passer et je pouvais clairement avouer que ça par contre, ce n’était pas cool du tout. Sûrement que s’il aimait les hommes, je pouvais lui poser la question. Hors j’avais l’impression que ce n’était pas ça le problème, je peinais à imaginer mon ami gay puis de toute façon si ça avait été le cas, il serait très certainement amoureux de moi. Il cachait probablement sa vrai personnalité et reniait le fait que lui aussi, tous ces trucs mentalement, ça l’excitait. Sinon il ne pouvait pas se considérer comme un vrai homme.

Cependant, s’il marquait bien un point quelque part c’était que mon métier était tout aussi surprenant que ma transformation. Que voulez-vous, j’étais une surprise à moi tout seul ?! J’aimais dans l’authenticité et cela avait vraisemblablement fonctionné. En plus d’être parfait, j’étais unique. Unique dans ma perfection. Tout à fait.

L’écoutant parlé, je ne l’avais jamais interrompu, me contentant d’hocher la tête par-ci par là, d’hausser un sourcil parfois mais je ne l’avais pas coupé. Et ce qui m’avait interpellé était sa remarque quant à sa vie. Celle-ci me paraissait tellement fausse... Je me doutais qu’il avait plus de choses à raconter que ce qu’il disait. Comme pourquoi avoir choisi un tel métier alors que c’était bien loin de ses rêves passés ? Il avait bien dû connaître des histoires d’amour également et Harumi, la revoyait-il ? J’avais finalement tant de questions à lui poser que je ne savais même pas par où commencer. Peut-être par tout d’abord répondre aux siennes toutes fois elles étaient digne d’un interrogatoire et j’en perdais les pédales. Ils s’étaient écoulés tant de choses dans mon existence, j’ai du effectuer des choix rapidement et sans que je ne puisse réellement le remarquer, j’en étais là à présent.

- Non, non, je ne plaisante pas, Dis-je en riant sincèrement, amusé par sa rétorque, Je te passerais un de mes films si tu veux ! Tu pourras constater par toi-même comme ça.

J’ignorais si c’était une bonne idée mais à quoi bon, il fallait bien se faire plaisir dans la vie non ? Un bon film porno ne ferait de mal à personne !
Après avoir épousseté mon pantalon, je regardai autour de moi, cherchant un coin pas trop sale avant de m’assoir à terre. Je laverai ce vêtement directement en rentrant puisque même si je ne souhaitais pas le salir, je n’avais pas l’intention de rester debout toute la nuit non plus. Mes pauvres petites jambes. Elles souffriraient.

- Pourquoi ? Ca remonte à loin maintenant tu sais... Au début je dirais que c’était pour l’argent.

Ca l’était encore un peu ceci dit. Hors à l’époque c’était pire, avec toutes les dettes que j’avais sur le dos, j’avais l’impression que jamais je ne m’en sortirais. Et mon physique avantageux m’avait bien sauvé la mise. Ce qui avec le temps m’avait permis d’obtenir cette satisfaction. Avec tous ces gens qui visionnaient mes films, qui fantasmaient et rêvaient d’être à la place de cet homme sublime sur la vidéo, je ne pouvais que constater que c’était parce que c’était moi. Ce n’était pas derrière ma petit caisse au Konbini que je pouvais avoir ce ressenti là...

- Ensuite, c’est devenu une habitude. Et j’ai toujours un bon salaire. Je reconnais que c’est étonnant mais au final ça reste un métier comme un autre. Comme on dit, il faut de tout pour faire un monde non ? Personnellement, ça ne me gêne pas.

Si avant j’étais extrêmement pudique, c’était parce que je ne m’aimais pas, que je me trouvais horrible à regarder alors je refusais que les autres puissent me voir ainsi et me critiquer. Ce qui était différent désormais parce que j’avais une profonde considération pour ma personne, que j’avais confiance en moi et que je m’aimais. Je crois que Ren n’était pas au bout de ses surprises néanmoins j’avais l’impression d’être plus libre aujourd’hui... Je soufflais enfin et ne me cachais plus comme autrefois.

- Mais quelque chose me dit que toi, ce n’est pas trop ça, Repris-je ensuite, tapotant à côté de moi afin qu’il vienne s’assoir, Ton « ça va ça vient » ne m’enchante pas vraiment. Je sais que ça fait longtemps qu’on ne s’est pas vu.

Très longtemps même.

- Seulement tu peux tout me dire. Je ne jugerais pas. Je ne suis pas du genre à juger. Tu sais même si j’ai changé physiquement, un peu mentalement aussi, je garde quand même ma façon de voir les choses. Elle n’est pas vraiment différente que par le passé.

Jamais je ne pourrais me moquer. Au contraire, j’aimerais pouvoir le soutenir, l’aider à surmonter ce qui le tracassait et l’encourageais. Je n’avais pu être là au lycée et les avais lâchement abandonné. Une partie de moi le regrettait, je voulais rattraper ce temps là, lui montrer que malgré tout, malgré le fait qu’on se soit perdu de vue, je le considérais toujours comme cet ami précieux qu’il était à l’époque. Et un ami, c’est censé être pour la vie non ?
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Mer 17 Déc - 0:18
     
Kai semblait beaucoup réfléchir. Peut-être trop. Et trop réfléchir arrivait à beaucoup de questions. Et beaucoup de questions voulait dire beaucoup de réponses.
Pensant avoir perdu son ami dans ses propres réflexions, il baissa le regard sur le sol. Peut-être qu'il l'avait vexé ? Ou même pire, blessé ? Il n'en avait exprès pas trop dit de ne pas arriver là, mais ce qu'il avait dit pouvait suffire. Néanmoins, il fallait le comprendre. On ne l'avait pas préparé à cette nouvelle ! Le choc n'avait donc pu être dissimulé.

Lorsque la voix de Kai parvint à nouveau à ses oreilles, il releva son regard vers ce dernier pour le regarder.
Il ne plaisantait donc pas...

« Je te passerai un de mes films si tu veux ! »

Il ouvrit la bouche pour dire que ce n'était pas la peine. Oh vraiment, pas la peine du tout... Voir son ami, nu, dans un film.. dans CE genre de films... Il aurait voulu dire que, malgré la gentillesse de la proposition,  il se voyait contraint de refuser.
Il l'observa prendre place au sol, et écouta d'une oreille plus qu'attentive tout ce qu'il avait à dire. Il hochait la tête de temps en temps, laissant son ami dire tout ce qu'il avait dire. Plus il en disait, plus Ren comprenait. Oui, c'était un métier comme un autre. Et si Kai connaissait une satisfaction personnelle en le faisant... il ne pouvait pas lui dire d'arrêter. Au contraire, si cela lui permettait de se sentir bien dans sa peau, il n'allait pas lui suggérer que ne plus faire ce travail serait mieux pour lui. En plus, Kai était assez grand pour savoir ce qu'il devait faire. Donc ce n'était pas à lui, un ami qu'il n'avait plus revu depuis un moment, de lui dire de se trouver un autre job. Si ça ne gênait pas le jeune homme, ça ne gênerait pas Ren non plus.

« Mah... l'essentiel c'est que tu sois heureux comme ça. Donc si tu l'es, je le suis pour toi. Sincèrement »

Une partie de lui espérait cependant qu'il n'était pas le genre de personne à adorer parler de son travail... Ils allaient connaître un certain désaccord à ce niveau-là sinon. Pas que la vie professionnelle de son ami ne l'intéressait pas, mais plutôt qu'il aimerait mieux éviter quelques détails.

Ses yeux scannèrent cet ami qu'il connaissait par cœur au lycée, et un doux sourire étira ses lèvres. Il avait tellement changé... Il avait tellement l'air d'avoir confiance en lui, et d'être sûr de lui ! Encore un peu et Ren en serait ému. Pour dire vrai, c'était plaisant à voir.
Et pus il regardait ce nouveau Kai, triomphant sur la vie, plus il se rendait compte de son propre « échec ». Non pas qu'il se trouvait laid, ou qu'il n'avait pas du tout confiance en lui. Non. Mais il avait l'impression de ne pas avoir bougé, et d'être toujours le même Ren. Il avait toujours eu peur pour Kai, il avait toujours craint que ce dernier n'avance pas, et reste coincé, enfermé sur lui-même et ses propres pensées... Et au final, c'était peut-être lui qui stagnait.
Il voulut balayer ces affreuses pensées, mais son ami reprit la conversation pour dire que la manière dont Ren avait parlé de sa vie ne l'enchantait pas et qu'il pouvait tout lui dire.
Il hocha rapidement la tête à l'affirmative, car il le savait. Il savait qu'il pouvait tout dire, et ce, malgré les années de séparation. Kai avait toujours été à qui il pouvait parler de n'importe quel souci.
Un rapide sourire vint perdre ses lèvres alors que Kai lui précisait que sa manière de voir les choses n'était pas différente de celle qu'il avait au lycée.
Suivant les instructions de son ami, Ren se déplaça à ses côtés, optant pour la même position que celle qu'il venait de quitter. Sa tête se posa lentement contre le mur derrière lui, alors que son regard faisait tout possible pour ne pas se poser sur Kai. Ses doigts s'amusaient nerveusement les unes avec les autres et sa gorgée nouée lui donnait l'impression de suffoquer.
Remarquant qu'il n'avait toujours pas parlé après plusieurs minutes, il se racla la gorge et s'excusa rapidement.

« Je vois pas ce que tu veux dire par contre... Ca va. Je vais bien. C'est juste que... Il ne s'est rien passé dans ma vie. Et c'est triste en soit, j'te l'accorde »

Un léger rire quitta sa gorge, malgré la réticence de cette dernière. Ses yeux s'égarèrent sur la vitre face à eux alors qu'il déglutissait lentement. Il devait à tout prix trouver un autre sujet de conversation que sa vie, ou alors il allait y passer. Sauf qu'il sentait le regard de Kai sur lui... Et ça ne l'aidait en rien à trouver quelque chose d'autre. Mais têtu comme il l'était, Ren n'allait pas se mettre à déballer toute sa vie dans dans le moindre détail. Et là, il ne put retenir son rire de résonner dans le petit habitacle.

« J'viens de me souvenir... », dit-il en se tournant enfin vers son ami et en le regardant, « Je sais pas si tu t'en souviens, mais je viens de repenser au surnom qu'on m'avait donné au lycée : l'huître »

Un brin de nostalgie s'empara de son corps, laissant un sourire à la fois heureux, mais triste peindre ses lèvres.
Ce surnom... On lui avait donné car il ne parlait presque pas de sa vie privée. A l'époque du lycée, on ne pouvait pas vraiment dire qu'il avait une vraie vie privée, puisqu'à part ses études et ses amis, il n'y avait pas grand chose.
D'autres parlaient de leurs parents, d'autres encore de leurs animaux de compagnie, et d'autres encore de ce qu'ils allaient faire durant les vacances... Ren non. Il avait toujours pensé que tout le monde s'en fichait de ce genre de détails sur sa vie. Et puis, ça le mettait mal à l'aise de déballer autant de choses sur lui. Les seules personnes avec qui il pouvait parler d'un peu tout étaient ses amis. Et lorsqu'il était lycéen, il s'agissait de Harumi et Kai. Il pouvait leur parler de ses parents, mais ne pouvait pas les décrire et en faire des tonnes comme les autres. Il pouvait parler de ce qu'il allait faire le week-end, sans pour autant donner toutes les précisions. Le seul sujet dont il avait toujours voulu parler sans se fixer de limite était son rêve de médecin. Car cela avait été toujours plus qu'un détail sur sa vie... C'était ce qui l'avait décrit pendant une bonne partie de son adolescence, et ce but lui tenait tellement à cœur et le prenait tellement aux tripes qu'il était impossible pour lui de ne pas parler.
Seulement voilà, aujourd'hui, c'était une autre affaire.

« Ha~ Ça me rend tout nostalgique de penser au lycée »

Il sourit à son ami avant de poser son regard sur ses mains qui s'amusaient avec le bas de sa chemise.

« Si j'avais su... », pensa-t-il à voix haute.

Il serra légèrement la mâchoire, laissant ses doigts se crisper sur son habit. Son regard laissait transparaître une certaine douleur.
Puis, comme si une soudaine illumination venait de le frapper, Ren releva son regard et se tourna, peut-être un peu trop rapidement, vers Kai.

« Au fait ! Harumi ! », dit-il un immense sourire aux lèvres comme s'il n'avait pas été triste quelques secondes plus tôt, « Tu l'as revue dernièrement ? On se voit régulièrement tous les deux. Enfin aussi régulièrement qu'on peut se le permettre bien sûr »

Bingo. Il avait trouvé un sujet pour faire tourner la conversation autour de quelque chose d'autre que lui et sa vie.

« Ce serait bien qu'on puisse se revoir aussi toi et moi après être sortis d'ici. On pourra tenter de rattraper le temps perdu »
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Dim 21 Déc - 22:52
     
Être heureux tel que j’étais ? Je crois bien que oui, je l’étais. Qui ne serait pas heureux d’être parfait ? A cette remarque je m’étais contenté de lui sourire de toutes mes dents, songeant que la présence de Ren à mes côtés m’avait réellement manqué. Quoi que je dise ou fasse, il respectait toujours mes choses donc je suppose que c’était à ça que ressemblait les véritables amitiés. Même après tant d’années, il ne me jugeait pas et souriait calmement, m’encourageant à trouver le bonheur. J’espérais sincèrement que cela serait réciproque. Sauf que j’étais loin d’être stupide et remarquais pertinemment que derrière son « je vais bien » se cachait un amalgame de mensonges. Mais j’avais compris que le jeune homme n’avait pas envie d’en parler ou qu’il ne s’en sentait pas prêt. Ce que je pouvais également comprendre. On a tous nos petits secrets qu’on n’a pas envie d’aborder, qu’on préfère garder lourdement au fond de nous cependant parfois, avec le temps, cela peut devenir difficile non ? Je ne parlais pas forcément pour moi, parce que hormis ce passé qui m’avait longtemps fait du mal, je m’en étais plutôt bien sorti. Je m’étais battu et en devenant celui que j’étais, j’avais détruit tout ceux qui se moquaient autrefois. Seulement dans la vie, on a tous des secrets, des complexes et des sujets plus sensibles que d’autres. J’aurais juste préféré que Ren me dise qu’il ne voulait pas en parler plutôt que de tourner autour du pot, puisqu’il était évident que sa vie n’était pas aussi banale que ce qu’il racontait. J’avais l’impression qu’Harumi et lui s’étaient donnés le mot et c’était ce qui me permettait de remarquer que malgré tout, les années nous avaient éloigné.

Une esquisse discrète orna mes lèvres quand mon camarade mentionna cette partie de notre passé et que cela m’obligeait à plonger dans mes souvenirs. Je m’en rappelais très bien parce que déjà à l’époque, j’avais pensé qu’à ce niveau là, on s’entendait lui et moi. Je ne parlais jamais de mes problèmes, de ces fardeaux que j’avais sur les épaules à cause des brimades que je subissais mais à son contraire, je parlais énormément de ce qui me passionnait. Mais malgré ça, on s’était toujours bien entendu et nos conversations d’autrefois me manquaient. On avait ce petit côté innocent, on riait sans se rendre compte qu’un jour ou l’autre, on finirait par grandir, par devenir quelqu’un et apprendre ce qu’était la vie active.

Je voulus répliquer, interpellé par l’expression triste qu’affichait Ren néanmoins l’exclamation soudaine de celui-ci me fit sursauter et mes paupières papillonnèrent, surprises par tant d’entrain.

Ainsi donc, il voyait toujours Harumi. Le monde était si petit... Je l’avais recroisé il y a quelques jours. Je tombais sur lui aujourd’hui puis voilà qu’ils étaient encore en contact. Ce qui n’était pas surprenant en soit finalement.

- Je l’ai également croisé par hasard il y a pas longtemps, Déclarais-je en souriant, C’est devenu une belle femme.

Tout comme moi. Enfin, dans le sens je m’étais embelli quoi. Cependant « magnifique » me qualifierait quand même mieux.

- On n’a pas eu le temps de trop discuter car elle travaillait mais pourquoi pas. Cela nous rappellerait la bonne vieille époque. On a tant de choses à rattraper.

Et à se dire aussi certainement.

- D’ailleurs. Ne me dis pas qu’il ne t’est rien arrivé, je ne suis pas bête et je vois bien que tu mens. Je ne te demande pas de m’expliquer, je vois bien que tu n’en as pas envie. Seulement si un jour ça te prends de vouloir en parler, n’hésite pas okay ?

De toute façon, je ne lui en laissais pas le choix. Je finirais bien par trouver c’était quoi qui lui posait problèmes. On était ami non ? Si eux m’avaient aidé à l’époque, j’aimerais tout simplement pouvoir leur rendre la pareille.
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Ven 2 Jan - 22:30
     
Ren rit doucement lorsque Kai sursauta. Il était d'accord sur le fait que sa réaction était peut-être un peu « too much ». Il n'avait pas ce genre d'attitude d'excités de service, il savait mesurer ses émotions. Plus ou moins...

Il lâcha un bref « Hmm » quand Kai avoua avoir croisé Harumi. Il hocha la tête ; Harumi était devenue une belle femme. Enfin, elle avait toujours été adorable aux yeux de Ren. Il était vraiment heureux de pouvoir la considérer comme une amie. Une amie de confiance qui plus est. Ils pouvaient tout se raconter : Harumi savait tout de lui. Il n'avait pas peur de tout lui dire ; pas qu'il avait peur de tout raconter à Kai, mais sa relation avec Harumi était différente.

Il trouvait ça dommage pour cette dernière et Kai de ne pas avoir eu le temps de discuter, car ils devaient avoir des tas de choses à se dire. Tout comme lui et Kai sans doute ? Enfin... si on oubliait son côté huître, oui, ils avaient beaucoup à se dire...
Et pour avoir des choses à rattraper, ils en avaient pas mal ! Kai avait loupé quelques parties de sa vie, et il se devait de lui dire prochainement. Il n'était pas n'importe qui, il avait le droit de savoir. Puis lui aussi devait avoir loupé pas mal de choses concernant la vie de Kai. Même si ce dernier avait parlé de son travail, il ne savait pas vraiment ce qui s'était passé dans la vie du jeune homme. Où était-il allé ? Qu'avait-il fait ? Avait-il fait des rencontres ? Est-ce que, parfois, Ren et Harumi lui avaient manqué ?
Tant de questions...
En y pensant, ce n'était pas comme s'ils n'avaient pas le temps de discuter de tout ça. Ils étaient toujours enfermés, et le seraient certainement encore pour un moment... Il jeta un rapide regard désespéré à la porte toujours close. Ce n'était pas qu'il commençait à avoir faim, mais presque... Et puis il avait soif. Et il aimerait bien se doucher. Il voudrait aussi faire l'étoile de mer sur son lit. Oh et tout compte fait, il préférerait prendre un bain...
Il détourna le regard quelques secondes plus tard pour l'ancrer dans celui de son ami.

« D’ailleurs. Ne me dis pas qu’il ne t’est rien arrivé, je ne suis pas bête et je vois bien que tu mens. Je ne te demande pas de m’expliquer, je vois bien que tu n’en as pas envie. Seulement si un jour ça te prends de vouloir en parler, n’hésite pas okay ? »

Un sourire attendri étira ses fines lèvres alors qu'il hochait lentement la tête. Tout cela lui donnait du baume au cœur. Ca lui faisait du bien d'entendre ces paroles de temps en temps. Et ça lui faisait encore plus de bien de les entendre dans la bouche de Kai. Il savait qu'il pouvait compter sur lui, peu importe le nombre d'années qu'il les avait séparés, il était là pour lui, et inversement. Il avait presque l'impression de ne pas l'avoir quitté, car tout était presque comme avant.
Ce confort qu'il sentait, cet apaisement qui se lisait sur son visage... tout ça c'était grâce à Kai. Tout seul ici, il aurait paniqué. Et seul avec un inconnu, ça aurait été pire.
Finalement, c'était peut-être une bonne chose d'être enfermé ici.

« Je n'hésiterai pas, promis. Et merci...  », chuchota-t-il lentement.

Il sourit une fois de plus à son ami avant de laisser une petite grimace peindre son visage. Il avait faim, et son ventre tentait de lui faire comprendre en commençant à grogner. Ha... il aurait dû emmener quelque chose à manger. Enfin, il n'aurait jamais pu croire qu'il resterait coincé à la banque. Donc il n'aurait jamais pensé à emmener à manger avec lui. … Dans tous les cas, il aurait faim.
Il se recula rapidement la gorge, tentant de dissimuler les bruits incessants de son estomac, mais il savait que c'était peine perdue. Ce fut donc avec un air gêné qu'il s'excusa brièvement auprès de son ancien camarade.

Toujours quelque peu gêné, il laissa ses mains glisser dans les poches de sa veste. Il fouilla soigneusement et sortit de l'une d'elle un petit paquet de biscuits d'un air quasiment triomphal. Un soupir de soulagement vint mourir dans l'air alors qu'il ouvrait l'emballage.

« T'en veux ?  », demanda-t-il en tendant le paquet à présent ouvert à son ami, « Ils sont super bons. C'est une cliente qui me les offre. Et je crois que je la remercierai mille fois la prochaine fois que je la vois. Sans elle, on serait morts de faim !  »

Il rit quelque peu avant de déposer le petit paquet sur sa cuisse, le laissant tourner vers son ami, au cas où il désirait se servir.
Il apporta un petit gâteau à ses lèvres. La première bouchée fut comme une libération. C'était comme s'il avait décidé de nourrir des tigres affamés depuis des jours. Bon, il n'était pas un tigre et pas non plus affamé depuis des jours, mais quand même ! C'était au même niveau qu'un bon bain bien chaud et bien mousseux ; ça avait le même goût de satisfaction, de victoire et de bien-être. Il en faisait peut-être trop, mais la nourriture... c'était sacré.

Un bref « Hm~ » quitta sa gorge avant que ses lèvres ne s'étirent en un immense sourire.

« Ca fait du bien de manger. C'est pas grand chose, mais c'est mieux que rien, hein !  »

Et s'il n'avait rien eu, il aurait pu mourir ! Presque.

Il s'installa plus confortablement contre le mur, laissant ses mains reposer sur le haut de ses cuisses. Sa tête se cala d'elle-même en arrière alors que son regard voyageait ici et là sur le plafond.

« N'empêche... c'est dingue... Ca fait des années qu'on s'est pas vus... Et pourtant, tu donnes l'impression de toujours me connaître par cœur  », lâcha-t-il subitement.

La tête toujours appuyée contre le mur derrière, il la tourna légèrement vers son ami et lui sourit. Il y avait des choses comme ça qui ne changeaient pas... pour son plus grand bonheur.
Voir sa relation avec Kai changer... ça aurait été assez triste. Même s'il se disait que s'ils n'étaient pas tous les deux coincés dans la banque, ils se seraient probablement pas revus avant un moment.

« Et faudra qu'on se voit rapidement en dehors de la banque aussi. Je crois que je préfère discuter dans un meilleur endroit... Parce que je sais pas toi, mais perso... je commence à avoir mal aux fesses à force d'être par terre...  », dit-il d'un air faussement douloureux.

Il était vrai qu'être assit que sur le sol dur et froid d'une banque n'était pas forcément le meilleur endroit pour discuter des aléas de la vie avec un ami du lycée.  

« Fais-moi penser que je te donne mon adresse après. Comme ça tu pourras venir, et on pourra rattraper un peu tout ce temps perdu, ne !  »

Sans vraiment s'en rendre compte, il se mit à fouiller une nouvelle fois dans ses poches dans l'espoir de trouver un bout de papier.

« T'as une bonne mémoire j'espère ? J'ai pas de papier... ni de stylo  »

Il haussa maladroitement les épaules, et reposa sa main sur sa cuisse, avant de sentir qu'il avait quelque chose dans la poche de son pantalon. Il sortit l'objet et le regarda quelques secondes : son téléphone portable. Il regarda à nouveau son ami et sourit : pas besoin de papier finalement !
Pour une fois que son téléphone pouvait lui servir à quelque chose...
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Mer 7 Jan - 15:31
     
Si on m’avait dit qu’un jour je retrouverais l’un de mes meilleurs amis d’enfance, coincé avec lui dans une banque, je ne l’aurais jamais cru. Je n’aurais pas cru d’être enfermé dans une banque tout court en fait. Cela me semblait tellement irrationnel que je n’aurais jamais pu imaginer une telle chose. La technologie pouvait faire des miracles tout comme elle pouvait être entièrement inutile. La preuve aujourd’hui. A moins que ce soit une idée de génie de Terazawa pour que deux anciens camarades se retrouvent et discutent ensemble genre un peu comme une sorte de « machine du destin » mais j’en doutais très fortement. Ce n’était qu’une pure coïncidence toutefois je n’étais pas contre le fait d’avoir été bloqué finalement. Si j’avais été seul ça aurait été plus embêtant. Ca l’était un peu aussi à présent ceci dit, j’allais finir par me salir à être assis de la sorte à terre et je ne pourrais pas prendre de douche. Ah non. Ca, ca n’allait pas me plaire. Ma peau si parfaite... J’espérais surtout que Ren se soit doucher avant de venir, je n’avais pas envie que ça sente une odeur bizarre et qu’il finisse par me contaminer ensuite. Bon, ça avait toujours été un garçon propre mais les gens changent avec le temps... Puis, il a pu oublier. Tout le monde n’est pas comme moi à être aussi maniaque de son corps. Enfin... On allait éviter de songer à tout ça et justement, le jeune homme présent à mes côtés eut une bonne idée de me tendre quelque chose à manger. Mes pupilles brillèrent d’étoile en voyant ce qu’il me proposait. Mon ventre également commençait à crier famine. C’était vrai que je songeais énormément à mon apparence toutefois j’étais un vrai gourmand, plus que ce que je l’étais par la passé... Il fallait dire aussi que le sport de chambre, c’est quand même de l’exercice alors ça donne faim !

Je ne me fis pas prier et me servis à mon tour, riant à ce que Ren racontait. Il avait l’air de bonne humeur à parler autant mais c’était un plaisir à voir et je ne savais même pas quoi dire à côté de lui. J’étais juste content de le revoir et curieux d’en apprendre plus sur sa vie, sur son passé aussi bien que, au contraire, je ne ressentais aucune envie de mentionner le mien. J’espérais qu’un jour, que cela soit pour lui ou pour moi, on soit capable de se parler de tout... Comme avant. Son compliment à mon égard me fit énormément plaisir néanmoins je ne lui rendis que d’un simple sourire. Je n’avais pourtant pas cette impression... Il y avait toutes ces années qui nous avaient séparé et même si je le souhaitais, j’avais conscience que nous n’étions plus les mêmes qu’autrefois. Seulement, il y avait ces petites choses qu’on ne pouvait pas oublier et qui nous permettait de rester lier malgré ces années.

Se voir ? Pourquoi pas ? Je pourrais même dire « évidemment ! » hors je me contentai d’hocher la tête en guise de réponse avant d’arrondir mes prunelles à la vue de son téléphone.

- Tu as ton portable ?! M’exclamais-je alors.

Ce n’était que maintenant que je réalisais la situation. S’il l’avait, cela signifiait qu’on pourrait contacter quelqu’un à l’extérieur et on pourrait sortir d’ici non ?

- Appelle la police ou je ne sais pas qui d’autre ! On pourra peut-être venir nous ouvrir !

Sauf que... Au moment où Ren s’apprêtait à le faire, je crus voir mon monde s’effondrer, le téléphone s’était subitement coupé. Tout s’était fait au ralenti que j’avais été incapable de réagir. A tous les coups, il n’avait plus de batterie. Machinalement, je tapotai mes poches à la recherche du mien avant de me rappeler qu’on me l’avait volé et que je m’étais retrouvé à l’hôpital à cause de ça.

- Génial ! Et je n’ai pas le mien non plus ! Tristesse ! Ouais parce que figure-toi qu’on me l’a volé !

J’ai une marque affreuse sur le torse à présent. C’était de la faute de sa vaurien qui avait préféré s’en prendre à quelqu’un plutôt qu’économiser pour s’acheter le nouvel Apple. J’avais presque mis un mois de salaire de ce fichu portable et l’autre, il avait failli me détruire une vie toute entière.

- On m’a attaqué, j’ai eu tellement peur !

Peur qu’il me fasse une plus grosse cicatrice que celle que je n’avais déjà. J’avais tant paniqué... Plus que la mort en elle-même, j’avais été effrayé quant à ma future apparence et même les mots de Ryuhei n’avait pas réussi à me rassurer.

- Mais ça va mieux maintenant sauf que du coup on est condamné à passer la nuit ici.

Et on eut d’autres choix que de dormir sur le carrelage froid. Sans douche. De ce fait, j’avais eu du mal à trouver le sommeil et j’étais épuisé lorsque je me motivai à tenter de me réveiller le jour suivant. Ren dormant encore, ma bouche manqua de se bloquer à la vue du reflet qu’affichait mon miroir et de mes cheveux qui s’en allaient dans tous les sens. Je sortis rapidement une brosse de mon sac afin de remettre tout correctement et d’une crème que j’avais toujours sur moi, je m’en étalai sur ma figure. Cela me donnerait un teint un peu moins pale... Je n’avais pas d’autres choix que de rester ainsi, songeant que malgré la fatigue, je restais agréable à regarder. C’était ça quand on était parfait de toute façon ? Peu de détail à corriger. Par contre... Je mourrais d’envie d’un bon petit déjeuner. Les biscuits de la veille n’avait pas suffit à combler mon estomac qui gargouillait légèrement.

Des bruits se firent entendre et tandis que je saluai Ren qui émergeait, je me redressai tout en époussetant mon pantalon.

- Aux voleurs !! S’écria une femme, certainement de l’agence, en nous voyant.

Paniqué, je fis des allers retours entre Ren et cette femme, me retenant d’hurler que mon ami n’était pas un voleur néanmoins je m’étais aussitôt rendu compte qu’elle parlait de nous, pas uniquement de lui. Je secouai vivement ma tête pour dire qu’elle se trompait, lançant un regard tout autant paniqué à mon camarade tandis que les portes automatiques s’ouvrirent. Je tentais vainement de me justifier auprès des employés et alors qu’on essayait de se frayer un passage pour partir, un homme plutôt costaud m’attrapa par le derrière de mon col.

- Vous n’irez pas plus loin, on va attendre sagement que les policiers arrivent !

Je n’avais même pas écouté ses mots. J’étais plus concentré sur ce qu’il était en train de faire de moi que le reste.

- Ne me touche pas connard ! M’excitais-je en bougeant afin de me défaire de son emprise et frappant à plusieurs reprises son poignet, Lâche ma chemise ! Elle est neuve espèce d’abruti !

Je n’allais pas arranger notre cas. Mais ça avait été plus fort que moi... Encore une fois, je ne réalisais pas que nous étions dans un sacré pétrin. A force, je finirais probablement par avoir l’habitude.
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Jeu 8 Jan - 22:45
     
Ce ne fut qu'en entendant l'exclamation de son ami et en voyant ses yeux ronds que Ren comprit que son portable pouvait, dans leur cas, servir à quelque chose.
Lorsque Kai lui dit d'appeler la police, sa respiration se coupa légèrement. Ils allaient pouvoir sortir d'ici ? Il allait pouvoir manger, prendre un bain et dormir dans son lit ? Mais que c'était magnifique !! Une certaine folie fit frissonner son corps alors qu'il s'apprêtait à appuyer sur le numéro de leurs sauveurs, le téléphone se coupa. Il restait là, le doigt posé sur l'écran, la bouche légèrement ouverte. Il avait sans doute l'air crétin, mais plus que seulement « avoir l'air », il se sentait très crétin. Plus de batterie. Pourquoi Diable n'avait-il JAMAIS de batterie quand il en avait besoin ? C'était une sorte de malchance du téléphone ou quelque chose comme ça ? Décidément, tout lui portait à croire qu'il ferait mieux de laisser tomber cette ville et la technologie pour aller vivre de champs et de rivières quelque part... Ce serait peut-être mieux. Au moins, avec les champs, il n'allait pas connaître les crises existentielles du style : « Ah ? Tu as besoin de moi ? Oui mais non, plus de batterie, adios ! »
Un immense soupir vint s'écraser dans l'air. Ses yeux fixaient toujours le petit appareil dans sa main, brillant d'un minuscule espoir qu'il puisse se rallumer. La voix de son ami le percuta et il détourna le regard lentement. Ce fut son tour d'avoir les yeux ronds. On lui avait volé son téléphone ?! Ce n'était pas étonnant qu'il avait eu peur. Ca devait être terrifiant. Il le regarda, tout de même inquiet, lâchant un petit « T'es pas blessé au moins ? »
Il hocha juste la tête quand Kai avoua que ça allait maintenant. Et il l'espérait que ce soit le cas.
Pas d'autres choix que de rester enfermés … Gé-nial.

Les deux jeunes hommes avaient donc dû dormir par terre, alors que le carrelage était terriblement froid. Non vraiment, ils pourraient pas préparer des couvertures au cas où ce genre de choses arrivait ? Quelqu'un avait déjà été coincé dans une banque d'ailleurs ? Ren s'était endormi sur ces questions.

Quand il se réveilla le lendemain matin, il avait l'impression de s'être pris un coup de massue sur tout le corps. Il avait mal partout, aux jambes, aux dos, aux épaules... partout. Dormir par terre, à la banque... Il allait tout faire pour que cela se reproduise une seconde fois. Kai était réveillé, et il le salua rapidement à son tour, et passa une main molle dans ses cheveux pour se recoiffer un petit peu.
Puis une voix cria « Aux voleurs !!! » et il se leva d'un bond, regardant rapidement autour d'eux pour savoir où étaient les voleurs justement.  Pas très justicier dans l'âme, Ren recula légèrement quand un homme (trop fort pour lui) vint agripper son ami par le col. Il écarquilla les yeux quand il entendit qu'ils allaient devoir attendre la police, son regard toujours fixé sur Kai qui se débattait.
Il avança quelque peu et ouvrit la bouche, avant de regarder l'homme face à lui.

« Je crois que vous faîtes erreur... On est pas des voleurs », dit-il avant de se pincer quelque peu les lèvres.

Ha... C'était plutôt compliqué d'expliquer que, oui, ils étaient dans la banque, mais non ils n'allaient pas la cambrioler, ils étaient juste coincés. Vu la tête de la bonne femme qui travaillait certainement ici, ils n'étaient pas encore sorti de l'auberge.
Ren ne pouvait pas rivaliser avec cet Hulk moins vert devant lui ! Il était grand, mais pas très très fort. Enfin, il avait du muscle... sauf qu'il ne savait pas trop s'en servir. C'était ça de préférer dormir plutôt que d'aller faire de la muscu ! Il souffla un coup, pour se donner du courage, et posa sa main sur le bras de Musclor qui tenait toujours Kai. Il ne tenta pas de le faire lâcher, il n'était pas idiot, il savait qu'il se mettait à lui taper le torse, ils iraient gentiment en prison sans passer par la case départ.

« Vous pourriez le lâcher, on est pas des criminels », dit-il en regardant l'homme dans les yeux.

Manque de chance, il finit par se faire traîner par un autre Musclor qui passait par là. Ren resta calme, même si l'autre lui tirait trop sur la manche, et se contenta de suivre le garde devant lui.  Il jetait de temps à autre des regards vers Kai, afin de voir s'il allait bien de son côté.

« Mais si on vous dit qu'on a rien fait... », soupira-t-il doucement.

Il était impossible de parler avec ces bêtes de foire. Des muscles dans les bras mais rien dans la tête ! Ren était bien content d'avoir passé ses matinées au lit plutôt que dans une salle de sport tout compte fait.
La police arriva suite à ça, à la surprise de Ren qui regardait les hommes un uniformes s'approcher d'eux. Ils avaient été rapides ! Mais c'était tant mieux : au moins ils allaient pouvoir s'expliquer.
Un policier d'âge mûr s'avança un peu plus que les autres, demandant des explications. Ren n'eut même pas le temps de dire quelque chose que la femme de la banque gesticulait déjà dans tous les sens, les pointant du doigt et les accusant de vol.

Il se dégagea rapidement de la poigne de Musclor 2, se mettant au même niveau que Madame.

« On a rien volé. On était coincés, c'est tout », commença-t-il d'un ton posé, s'adressant directement au policier, « Vous pouvez nous fouillez, on a rien sur nous. Et puis, regardez nos têtes, on a l'air d'être des voleurs ? », dit-il en montrant son visage où la fatigue devait se peindre sur ses traits.

Il laissa le temps à l'inspecteur de le regarder de haut en bas. Il en profita pour offrir un petit sourire rassurant à Kai, avant d'à nouveau croiser le regard de l'inspecteur.

« Puis si on avait volé quelque chose, on serait pas restés à l'intérieur, à vous attendre »

L'inspecteur prit un air grave, et lâcha un « Hm » plein de sous-entendus.

« Est-ce qu'on peut y aller... ? », lança Ren d'un air pas du tout sûr de lui.

L'homme face à lui fit signe à ses hommes ; l'un partit en direction de Kai alors que l'autre avançait vers lui. Ren en conclut que leurs soucis ne faisaient que commencer.
Il se laissa guider par le jeune officier vers leur voiture, non sans un regard amer vers la femme qui semblait fière d'elle. De quoi pouvait-elle être fière ? Elle voulait juste une prime, une promotion ou quelque chose comme ça ? Cependant, il ne pouvait pas vraiment lui en vouloir. Elle avait agi dans l'intérêt de la banque, ce qui était logique.
Le jeune homme le fit monter à l'arrière de la voiture, lui adressant un bref « Attention à la tête ». Il fut rapidement suivi par son ami, à qui il lança un regard plus que désolé.

Apparemment, il n'allait pas être à l'heure au travail...
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Dim 11 Jan - 17:10
     
Assis sur une chaise, les bras croisés et les joues légèrement gonflées, je soupirai tout en tapotant du pied. Un policier nous surveillait et je le défiais du regard alors qu’on attendait l’arrivée de l’inspecteur. Je n’avais même pas eu le courage de riposter dés le moment où nous étions rentrés dans cette fichue voiture. On avait beau expliquer qu’on n’était pas des voleurs, les agents n’avaient rien voulu entendre. J’avais juste maudit ce malfrat qui m’avait froissé littéralement ma chemise. Par ailleurs avec tout ça , je n’avais même pas pu m’acheter cette veste que j’avais repéré dans une boutique. Est-ce que je serais dédommagé ? C’était de leur faute après tout. Ren et moi n’y étions pour rien. Mais j’admettais que c’était difficile à croire... Deux hommes coincés dans une banque, en général, ce n’était pas pour fêter des retrouvailles sur un carrelage gelé. Seulement avions nous réellement la tête de voleurs ? Je n’étais pas un voleur ! Ren encore moins. Il ne ferait pas de mal à une mouche. Moi, j’avais ma réputation quand même ! Et honnêtement, si j’avais envie de voler quelque chose, ce n’était pas une banque que j’irais braqué. C’était trop compliqué.

Enfin, peu importait. Cet homme était juste trop long. On était fatigué, ils pourraient au moins être indulgents à tous au lieu de nous laisser poireauter. Je n’osais même pas imaginé l’atrocité de mon visage. En plus, je n’avais pas pris de douche. Je voulais ma douche. Est-ce qu’il y en avait dans le commissariat ? Sur cette pensée, j’égarai mon regard de part et d’autre de la salle, essayant de deviner où ils auraient pu en installer néanmoins un dossier jeté sur le bureau me fit sursauter.

- Oh... Fis-je en entrouvrant légèrement ma bouche et désignant l’agent du doigt d’un geste discret, surpris.

Ses pupilles à lui aussi s’étaient écarquillés tandis qu’il semblait m’avoir reconnu. J’ignorais si c’était à cause de la dernière fois ou du fait qu’il avait peut-être vu un de mes derniers films.

- Encore vous ? Demanda-t-il d’un ton neutre, s’asseyant sur sa chaise.

Ah, ce n’était pas pour le porno. Dommage. Je lui adressai mon plus grand sourire alors que je songeai au fait que c’était déjà la deuxième fois que je me retrouvai ici en si peu de temps.

- On n’a rien fait Monsieur ! Je vous promets qu’on n’a rien fait.

L’autre jour, c’était Ryuhei qui nous avait sorti d’affaires et j’ignorais toujours comment il avait fait. J’avais comme le sentiment qu’aujourd’hui cela serait nettement plus compliqué.

- Les portes se sont refermées et il n’y avait plus personne. Pas moyen de contacter qui que ce soit. On m’a volé mon portable ! Vous n’êtes pas obligé de me croire mais si vous voulez, exceptionnellement, j’accepte de montrer la preuve !

Je n’étais pas venu porter plainte. Parce que j’étais lâche et qu’inconsciemment, j’avais eu peur que cet homme revienne me hanter, me blesse plus qu’il ne m’avait déjà blessé puis entache la beauté de mon corps à tout jamais.

- Bref, on a fait que discuter et dormir ! Ya des vidéos surveillance non ? Vous n’avez qu’à vérifier.

Si l’inspecteur me sortait qu’étrangement, les caméras n’avaient fonctionné cette nuit-là, je risquais de commettre un meurtre et de finir en prison pour une bonne raison cette fois-ci. Mais s’il y tenait, je lui montrerais ma cicatrice à cause du coup de poignard néanmoins je doutais que cela serve à quelque chose pour cette enquête. La seule réponse qu’on obtint était que justement, ils étaient en train de récolter les pièces à conviction donc qu’on n’avait malheureusement pas d’autres choix que de se patienter. Connaissant déjà mon identité, il se tourna vers mon camarade souhaitant obtenir les siennes. Puis, nous voilà contraint à attendre ici comme deux idiots. Je persistais à tapoter mon pied à terre, agacé de tout ce remue-ménage tandis que je mourrais d’envie de me prélasser dans un bon bain chaud. Seulement ça, cet homme ne le comprenait pas. Pour quelqu’un de complètement débraillé et qui préférait passer son temps à regarder des films pornographique plutôt que de s’occuper de sa femme, ils ne devaient pas être très soignés. Rien que ses cheveux, je le voyais d’ici, ils étaient gras et ça me provoquait des frissons dans tout le corps. C’était peut-être lui qui aurait besoin d’une douche en fin de compte.

- Toujours avec votre femme ? L’interrogeais-je calmement, me calant confortablement contre le dossier de mon siège.

Je ne prêtai pas attention au regard que m’adressait l’agent et me tournai vers mon camarade afin de lui expliquer la situation. Il ne devait rien saisir, le pauvre.

- En fait il regarde des films pornos et sa femme ne le sait pas. C’est pour ça que je lui pose la question. On en avait déjà discuté lui et moi l’autrefois. On s’était retrouvé dans un truc pas possible avec Ryuhei.

Tout ça à cause d’un miroir. J’avais prié de ne jamais remettre les pieds ici mais vraisemblablement, c’était raté.

- C’est un gars que j’ai rencontré mais il n’est pas très net. Enfin bref, tout ça pour dire que notre cher inspecteur a lui aussi ses petits secrets.

Un rire s’échappa de mes lèvres alors qu’on occupait le temps comme on pouvait. Personne ne semblait motivé à faire la conversation, j’avais lancé un sujet. Posant mon coude sur le bureau, je regardai mon vis-à-vis en souriant avant d’enchérir :

- Vous voulez les derniers films ? Je peux vous les passer si vous voulez !
- Non mais ça suffit ! S’offusqua l’homme, rouge de honte avant de me fusiller du regard.
- Okay, okay. Tant pis. C’était pour vous que je disais ça moi.

Sur ses dires, je m’étais reculé avec les mains en l’air en guise d’innocence puis j’énonçai ensuite que ce n’était pas grave, je les donnerais à mon camarade. Il fallait qu’il s’instruise lui aussi.

Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Lun 12 Jan - 17:37
     
[/color]
C'était certainement une des pires journées de sa vie, si ce n'était la pire. Il n'aurait jamais cru être là, assis sur une chaise, surveillé par un policier, avec un ami du lycée. Le seul côté positif était bien ce dernier point : Kai. Il l'avait retrouvé.
Il bougeait légèrement sur sa chaise, ne sachant dans quelle position se mettre. Sérieusement, ils avaient passé la nuit sur un carrelage froid, et maintenant, ils étaient obligés de rester sur ces abominables chaises. Ou alors c'était juste son postérieur qui souffrait trop. Il voulait simplement un bon bain et dormir.
Il laissa sa tête tomber en arrière, fermant les yeux. Mauvaise idée. Il redressa la tête et sursauta légèrement quand l'officier balança un dossier sur la table. Ce dernier lâcha un « Encore vous ? » en réponse au « Oh... » de Kai. Comment ça « encore vous » ? Et comment ça « oh » ?
Ren ne dit rien cependant et secoua affirmativement la tête quand son ami expliqua tout ce qui s'était passé à la banque. Il lâcha un petit « Oui, vérifiez-les », avant de son nom et son prénom.
Les policiers étaient donc en train de récupérer les caméras. Génial. S'ils étaient aussi rapides pour les visionner et les libérer que pour venir les cueillir à la banque ce serait encore mieux. Mais Ren en doutait. Sans s'en rendre compte, il se mit à fixer le pied de Kai qui tapait contre le sol, déprimant presque de son bain qui n'attendait que lui et de sa couette qui criait son nom encore et encore. Il releva le regard à la question de son ami tout en arquant un sourcil. Il connaissait la femme de l'officier ? C'était de plus en plus … incompréhensible. Il patienta jusqu'à ce que Kai lui explique. Il hocha légèrement la tête, lâchant un petit « Oh », d'un air indigné lorsqu'il apprit le terrible secret de l'inspecteur. Ce n'était pas bien de cacher à sa femme qu'on regardait des pornos ! Un mot cependant le fit réagir plus que les autres, enfin un prénom plutôt : Ryûhei. Il releva la tête, tel un chien qui avait entendu le prénom de son maître avant de regarder dans les alentours. Il regarda Kai quelques secondes avant d'ouvrir la bouche pour parler, mais ce dernier semblait décider à bavasser. Il le laissa donc finir sa phrase avant de souffler :

« Tu connais Ryûhei ? »

Il était un peu étonné, son meilleur ami ne lui avait pas parlé de Kai. Enfin... C'était normal en soit. Lui non plus ne lui parlait pas de tous ses amis. Il retrouva soudainement le sourire. Non seulement ils connaissaient tous les deux Harumi, mais ils connaissaient aussi Ryûhei ! Quel le monde était petit.
Kai proposa à l'officier les derniers films. Il se pencha lentement vers son ami et lui murmura, tout en fixant l'officier du coin de l’œil « Tu crois pas que tu vas nous enfoncer là ? »
Il se remit alors droit comme un piquet sur sa chaise et offrit un petit sourire désolé à l'inspecteur face à lui.
Quelques minutes passèrent dans un silence presque religieux avant que l'homme de police ne prenne la parole.

« Vous vous êtes donc rendus à la banque, et les portes se sont fermées », commença-t-il doucement. Ce à quoi Ren hocha rapidement la tête, « Donc vous êtes restés dedans toute la  nuit. Et c'est seulement ce matin, quand la banque a ouvert, que vous avez pu sortir »
« Oui ! Et on a rien volé. Regardez-nous, où est-ce qu'on l'aurait caché ? »

Il montra rapidement sa veste à l'inspecteur, avant de lui montrer les poches de son pantalon qui étaient bien trop petites pour contenir des centaines de billets de banque.

« Racontez-moi de nouveau tout depuis le début »
« Quoi ? », s'offusqua d'abord Ren, avant de poursuivre : « On est allés à la banque. On pensait avoir le temps de retirer de l'argent et de sortir, mais pas de chance les portes se sont fermées. Il n'y avait pas de bouton d'urgence, j'ai regardé de tous les côtés j'ai rien trouvé, donc on a dû rester à l'intérieur, toute la nuit, sur le carrelage froid. Et ce matin, la femme qui travaille à la banque a cru que nous étions des voleurs, et.. voilà »
Il lança alors un regard désespéré à l'inspecteur. Même si en parlant, il avait remarqué qu'aucune personne censée ne pourrait croire une telle chose. C'était cependant la vérité. Il imaginait déjà la tête de Ryûhei quand il allait lui raconter...

« Ecoutez... On sait que vous faites que votre boulot et j'vous respecte pour ça, c'est pas le souci. Mais on a rien fait. On voudrait rentrer chez nous et pas rester ici comme de vulgaires criminels »
« Nous devons d'abord visionner les caméras de surveillance avant de vous laisser partir »

Ren soupira bruyamment. Sa tête repartit en arrière alors que ses yeux se posaient sur le plafond. Il avait l'impression que tous les éléments et toutes les personnes de cette histoires se liguaient contre eux. Ca allait être quoi ensuite ? Un policier qui vient dire que les vidéos ont été effacées ? Ou que E.T est passé les emprunter pour les montrer à son peuple ? Il s'attendait vraiment au pire.
Sauf qu'il ne pouvait plus rester ici, à attendre que quelqu'un se décide à les libérer. D'ailleurs, ils n'avaient pas le droit à un coup de téléphone ? Il ne comptait pas appeler son avocat, il n'en avait même pas, mais il voulait juste appeler sa patronne pour la prévenir. Il n'avait pas envie d'être viré. Le magasin devait déjà avoir ouvert maintenant, et sa supérieure devait certainement essayer de le joindre chez lui ou sur son portable. Elle allait peut-être croire qu'il était mort... De toute manière, elle allait appeler ses parents. Il devait vraiment appeler quelqu'un avant que ça tourne au mélodrame.

« Est-ce que je pourrais appeler ma patronne ? Pour lui dire que je ne peux pas venir. Ce serait bien si je pouvais éviter de me faire virer »

L'inspecteur consentit et lui prêta un téléphone. Il resta dans la pièce, le policier voulant écouter : on ne sait jamais, il pourrait prévenir sa patronne de cacher l'argent qu'il n'avait pas volé. La voix inquiète de sa supérieure résonna dans le téléphone alors qu'il lui expliquait de ne pas s'inquiéter, et qu'il avait juste quelques petits soucis. Il s'excusa de ne pas pouvoir se présenter au travail et raccrocha. Il regarda son ami et lui tendit le téléphone dans une question sourde avant de poser l'appareil sur la table devant lui, au cas où il souhaiterait passer un appel lui aussi.

Il voulut alors se rasseoir à sa place et à ce moment-là, tout son corps semblait lui dire « merde ». Il se laissa quelque peu tomber sur la chaise alors qu'il grimaçait légèrement. Il avait vraiment mal partout. Au dos, et ça, il en était certain, c'était à cause de cette stupide chaise. Aux fesses aussi. Et aux jambes. Et à la nuque. Bref, tout le faisait souffrir. Tout ne demandait qu'à se reposer.

« J'en ai marre », murmura-t-il doucement tout en essayant de s'installer du mieux qu'il le pouvait sur la chaise.

Un homme entra alors dans la pièce et alla vers l'inspecteur qui les surveillait. Il se pencha pour lui chuchoter quelque chose. Et une lueur d'espoir se mit à briller dans le regard de Ren. Ils allaient pouvoir s'en aller ?
[/color]
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
Avatar : Kamenashi Kazuya
Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
That's what i do there : Magicien o/
What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Goomcugq


Messages : 2666

Dim 18 Jan - 21:18
     
Mon sourcil s’était arqué lorsque Ren m’avait demandé si je connaissais Ryuhei. J’avais trouvé sa question bête. Parce que sur terre, il n’y avait pas qu’un seul Ryuhei mais j’avais été incapable de lui répondre, trop pris dans cet entretien avec notre cher inspecteur. D’ailleurs, c’était quoi déjà son nom de famille ? Il l’avait dit une fois seulement je ne m’en souvenais déjà plus... Les détails qui ne m’intéressaient pas vraiment, je les oubliais rapidement. Je savais déjà l’endroit dans lequel où il travaillait et son prénom, c’était déjà bien. J’étais reparti dans ma discussion avec l’agent sur lequel je pouvais lire l’agacement sur sa figure. Au fond, j’étais sûr qu’il m’aimait bien, cela mettait un peu d’ambiance dans son ennui. Cela devait être frustrant de passer son temps derrière un bureau à interroger des criminels. Ceci dit, ni Ren ni moi n’étions des criminels. Pas même des voleurs. C’étaient nous les victimes seulement personne ne nous écoutait, personne ne compensait à notre douleur et à notre mal aux fesses. Oui, parce que j’avais mal aux fesses, que j’avais l’impression d’être tout crasseux et que mon bain me manquait.

Mais j’avais l’impression que cet homme aimait s’amuser de nous. Ren avait été contraint de tout répéter et moi je hochais la tête à chacune de ses réflexions pour acquiescer ses paroles. Néanmoins au bout du compte, on nous gardait enfermé dans ce pauvre bureau. Ce n’était décidément pas juste... Je soufflai, gonflant mes joues et croisant mes bras à mon torse. C’était de l’abus de pouvoir.

Oups. Je n’avais pas pensé à prévenir mon travail. Est-ce que je risquais le renvoi également ? Au studio, je savais que non, ils avaient trop besoin de moi mais au Konbini c’était une tout autre affaire. Je fixais le portable devant moi avant d’appeler à mon tour mon patron, ne me gênant pas d’expliquer la situation et de dire que nous étions avec des policiers complètement fous et surtout pas compétent. J’admettais que notre histoire n’avait aucun sens, qu’il fallait être aussi fou pour croire à de tels sottises cependant on disait la vérité. Je tenais à ma réputation moi. Ren, je l’ignorais toutefois je suppose qu’il y tenait aussi.

- Et maintenant voilà qu’on bavarde, Râlais-je en les voyant discuter devant nous, Nous ne sommes pas des voleurs ! On pourrait au moins avoir l’obligeance de prendre soin de nous.
- Takano, ça suffit, Me réprimanda l’inspecteur en plissant les yeux.
- Tant pis pour vous, je ne vous donnerais pas les DVD en avant première.
- Les DVD ? Répéta l’autre agent, ne saisissant pas mes mots.
- Des films pornographiques. Votre supérieur en regarde, vous en voulez aussi ?

Les deux se figèrent comme s’ils avaient été pris sur le fait et certainement que si j’avais été plus proche, j’aurais pu entrevoir du rouge sur leurs joues. Incapable de me retenir, je ris alors qu’agacé, l’homme frappa sa paume contre son bureau.

- Vous savez que vous parlez à un inspecteur de police là ?! Un peu de respect.
- Je ne crois pas vous en avoir manqué, je ne fais que discuter. Et puis moi j’assume mon métier, vous pouvez assumer vos hobbies. Il n’y a rien de dramatique à regarder ça. Mon ami aussi en regarde.

Je désignai Ren du doigt en songeant que ce dernier allait me tuer pour cette remarque cependant ça avait été plus fort que moi. Pour ma part je n’en regardais pas puisque j’en tournais donc cela n’aurait aucun effet sur ma personne. Et puis, si je venais à en visionner, c’était juste pour admirer ma propre prestation. Rien de plus.

- Ca suffit, Râla l’inspecteur en agitant sa main vers la porte, Allez vous en !
- Hein ?
- Vous pouvez partir ! Dépêchez-vous avant que je ne change d’avis !

Tu parles, je savais que l’autre gars était venu lui faire le compte rendu des vidéos et sûrement que je l’avais trop agacé pour qu’il poursuive son interrogatoire. Vivement, j’obligeai mon ami à se lever et sortis de la salle, disant qu’on était enfin libre... Toutefois incapable de me retenir, comme si j’avais subitement oublié quelque chose, je me précipitai de plus bel vers le bureau de notre interrogateur, ouvrant la porte d’un geste brusque.

- Au fait, vous en voulez ou pas ? Les films ?
- TAKANO ! S’écria-t-il en balançant un truc en direction de la porte.

C’était dans un rire que je la refermai aussitôt et rejoignis Ren qui devait être désespéré de mon attitude et des évènements aussi.
A peine à l’extérieur, sans réellement savoir pourquoi, je m’excusais et priant à ce qu’il ne soit pas fâché pour qu’on puisse se voir encore.

- J’ai cru qu’on allait jamais sortir de là, Déclarais-je en m’étirant les bras, Au fait, tu sais que des Ryuhei il doit y en avoir tout plein au Japon ?

Je n’avais pu m’empêcher finalement de lui faire la remarque et me mit à rire doucement.

- Donc je ne sais pas si on parle du même. Je ne me souviens pas de son nom. Juste qu’il est bizarre comme type.

Plus que bizarre même.

- On rentre ? Je n’ai qu’une envie là... Un bon bain !

Il n’y avait rien de mieux pour se détendre après une situation pareille. Néanmoins j’étais certains qu’à l’avenir, quand Ren et moi nous nous souviendrons de cet instant, nous en rigolerons.

Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
Kawaguchi Ren
Avatar : Okura Tadayoshi
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 08/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Vendeur dans un magasin de vêtements de luxe
What about love ? : Célibataire
How I feel : Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • | Tumblr_n5mafgzHtq1qikxe2o3_250
Messages : 2519

Lun 19 Jan - 12:55
     
Ren était à présent trop épuisé pour parler. Il en avait assez. Il bailla discrètement, hochant rapidement la tête à toutes les paroles qui sortaient de la bouche son ami. Il ne savait pas trop ce qu'il racontait, il fixait la porte. La liberté dansait La macarena, juste là, devant lui et il ne pouvait même pas se joindre à elle. Il devait rester assis, à écouter Kai et les policiers à parler de porno...
Il laissa son regard traîner sur l'officier qui venait de rentrer avant de venir se poser sur l'inspecteur qu'apparemment Kai connaissait.
Le regard de Ren se fit dur l'espace de quelques secondes : oui hein Kai ! Est-ce qu'il était au courant qu'il parlait à un officier de police ? Non pas que ça dérangeait Ren, mais il n'avait pas envie de rester au fond d'une cellule pour outrage à inspecteur ou une bêtise comme ça. Il voulait son bain mais surtout son lit. Que quelqu'un aie pitié de lui...

« Mon ami aussi en regarde »
Le dit ami hocha encore une fois la tête, avant de bailler. Il se frotta légèrement les yeux avant de voir un doigt pointé vers lui. Ah c'était lui l'ami qui regardait aussi des films douteux ?! Il écarquilla les yeux et ouvrit la bouche, prêt à protester : non il n'en regardait pas.
« Je... », fut tout ce qu'il eut le loisir de dire. Il avait bien entendu le mot « partir » ? Genre sérieusement ? C'était pas une blague ? Il regarda les deux officiers devant lui les yeux ronds, ne pouvant presque pas croire qu'il allait pouvoir rentrer chez lui et danser YMCA avec la liberté. Ou c'était La macarena ?
Il ne se fit pas prier et suivit son ami. Ils sortirent de la salle, enfin ! S'il avait été du genre extravagant, Ren aurait certainement sautillé partout. S'il n'avait pas mal partout aussi... Ses jambes le brûlaient, le bas de son dos lui disait gentiment d'aller s'en acheter un nouveau tandis que sa nuque n'aurait pas dit à un voyage, loin de lui. Malheureusement pour eux, il avait besoin de tout ça pour rentrer entier chez lui.

Il haussa un sourcil quand son ami repartir vers la salle. Qu'est-ce qu'il allait encore faire... Profitant de ce petit temps, il demanda à la madame qui se trouvait derrière le comptoir de l'accueil s'il pouvait avoir une feuille et un stylo. Là il nota rapidement son adresse et son numéro avant de sortir de cet endroit diabolique.
L'air frais le frappa doucement au visage et il ferma les yeux, comme pour profiter de ce moment.  Il les rouvrit en entendant son ami revenir près de lui.
Ryûhei ? Il était vrai qu'il n'avait pas pensé à ça : il n'y avait pas que son meilleur ami avec ce prénom. Mais il fallait le comprendre. Ryûhei, cet être si fabuleux, si parfois, si merveilleux, si … lui-même, avait une place très importante  dans son cœur. Que c'était poétique ! Il plissa les yeux à ces propres pensées. Il pourrait presque croire que son meilleur ami était là, dans sa tête, à le faire penser n'importe quoi. Effrayant.

« Désolé, mon meilleur ami s'appelle Ryûhei alors je réfléchis plus trop quand j'entends ce prénom »

En y pensant, ce qu'il venait de dire était vraiment très beau. Il ne réfléchissait plus en entendant le prénom de son meilleur ami... Espèce de bisounours.

« Le Ryûhei que je connais est quelqu'un de … », il pencha légèrement la tête avant de continuer, « Bizarre oui. Enfin... On se ressemble un peu lui et moi. Moi et lui... Nous. Bref, on parle sans doute pas du même », finit-il en riant légèrement.

Un immense sourire se dessina sur ses lèvres à la suggestion de son ami. Oh oui, rentrer. Bain. Dodo. Pyjama bien chaud. Lit confortable. Il avait l'impression que c'était un luxe qu'il n'avait pas pu s'offrir depuis longtemps. Comme quoi, les petits plaisirs de la vie étaient les plus simples. Son ventre grogna doucement : ah il devait manger aussi.
Il tendit le petit bout de papier à Kai avant de lui sourire, lui disant qu'il pouvait venir ou l'appeler quand il le souhaitait, la porte serait toujours grande ouverte.
Il était même pressé de le revoir à nouveau, mais espérait que cette prochaine rencontre se passe ailleurs que dans une banque ou un poste de police.
 
Qui est-ce qui a dit que l'argent ne faisait pas le bonheur ? • |
Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
We Love Technology ♠ :: Archives des membres :: Les rp's terminés-