|
| On est riche que de ses amis • | | |
| Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ EveryAvatar : Kamenashi Kazuya Pseudo : Lauly Date de naissance : 23/06/1988 Age : 36 That's what i do there : Magicien o/ What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D How I feel : Thinking... about how awesome we are
Messages : 2666
| Je crois que les jours ne m’avaient jamais paru aussi long que ces derniers temps. C’était toujours la même routine : Levé, boulot, dodo. Et si je n’allais pas travailler, je restai enfermé dans mon appartement, les yeux rivés sur ma télévision sans pour autant m’intéresser à ce qui était présenté, perdu dans mes songes. Si ma vie était si parfaite il y a encore de cela quelques jours, j’avais l’impression d’avoir vu cette perfection s’effondrer dés le moment où Harumi avait franchi la porte de mon appartement. J’avais espéré avoir mon frère, pouvoir me lier avec lui mais j’avais échoué. J’avais espéré l’avoir elle, lui montrer qu’elle se trompait sur toute la ligne mais plus qu’échouer cette fois-ci, c’était elle qui m’avait blessé. J’étais idiot, j’étais capable de le reconnaître à présent... J’étais parfait à ma façon, du moins physiquement j’étais certains de l’être, je n’avais absolument aucun doute là-dessus. Toutefois niveau relation sociale, je crois que j’avais encore malgré moi beaucoup de travail à faire. J’avais songé plusieurs fois aux paroles de Ryuhei, c’était vrai que je n’avais pas un tas d’amis qu’au bout du compte, quant on voyait mon cercle d’amitié, cela n’aurait pas été surprenant que j’invente une histoire pareille. A force, je me disais que c’était sûrement moi le problème, que j’étais tout autant bizarre que ce que j’étais par le passé. On ne pouvait pas changer si facilement après tout. Et Harumi me l’avait clairement fait comprendre. Je me doutais que c’était de ma faute cependant était-ce une raison pour ne pas souffrir ?
Le plus douloureux n’était pas uniquement leurs agissements à tous les deux mais le fait de se rendre compte qu’au final, j’avais toujours été seul. J’avais quelques amis oui seulement qu’est-ce qui me disait qu’ils ne pensaient pas comme eux ? Qu’ils ne me trouvaient pas étranges eux aussi... J’étais incapable de savoir quoi songer à mon sujet car non, je n’avais pas autant confiance en moi que j’essayais de l’admettre. Je m’en apercevais un peu plus à chaque jour qui s’évanouissait. Alors comment pourrais-je offrir une pleine confiance à ceux qui m’entouraient ? Ryuhei n’avait pas cherché à me connaître même si pour lui, je pouvais encore me mettre à ma place cependant cela me faisait mal au coeur malgré tout. J’avais un frère quelque part et je n’avais pas le droit de le voir parce qu’il ne le souhaitait pas. Quant à Harumi, elle m’avait jugé si hâtivement, n’omettant pas de me rappeler quel être égoïste j’étais toutefois, à nouveau, elle n’avait strictement rien compris. Oui, j’étais égoïste. Oui j’avais un égo surdimensionné et tout devait être absolument parfait à mes yeux néanmoins elle avait aussi oublié à quel point une amitié pour moi était précieuse. Je n’aimais pas me sentir ainsi. Je détestais me sentir ainsi. J’avais l’impression de retourner des années en arrière quand je partais m’enfermer seul dans une classe du lycée afin de souffler et décompresser un bon coup pour tout ce que je subissais. Ce n’était pas parce qu’on souriait à longueur de journée que tout était facile pour autant. J’avais conscience qu’il fallait aller de l’avant et c’était la raison pour laquelle je ne m’étais jamais plains, me disant qu’un jour tout se terminerait, que je n’avais pas à y prêter attention même s’il y avait des moments comme ça où il était moins facile d’aborder un sourire à quelqu’un.
J’évitais mon meilleur ami ces temps-ci. Ou plutôt autant dire que je le fuyais comme la peste. Je n’avais pas envie qu’il me voit ainsi ni qu’il me lance des reproches à son tour. Je préférais attendre un peu, que mes pensées soient redevenus claires et qu’il n’est pas besoin de s’inquiéter pour moi. Enfin, s’il tenait un minimum à moi, il devrait déjà être en train de s’imaginer tous les scénarios possibles de la terre parce qu’on ne s’était pas vu depuis un moment. Alors qu’habituellement on se débrouillait toujours pour squatter chez l’un ou chez l’autre. C’était pour cela que je tentais de rentrer tard ou, quand je restais à l’appartement, de traîner dans ma chambre pour mimer ne pas entendre si on sonnait à la porte. Et s’il m’envoyait un message ou m’appelait, je m’excusais en disant que j’étais occupé. Tout le temps. Je n’avais pas envie de parler de toute manière. Ni de le voir. Qu’est-ce qu’il pourrait me dire de plus ? Rien. Il n’était pas mieux que tous les autres de toute manière. Il était aussi superficiel que moi, peut-être qu’il n’en pensait pas moins. Et puis qu’est-ce qui me disait que lui non plus ne profitait pas de moi ? Ou pire encore, qu’il restait avec moi juste par dépit ou pour une autre raison qui lui portait satisfaction. Je n’y avais jamais songé jusque là mais c’était possible non ? On s’était rencontré et il m’avait de suite apprécié, c’était bien l’un des seuls. Peut-être qu’il avait toujours eu quelque chose en tête... Tout ceux que j’avais côtoyé soit ils ne m’avaient pas compris, soit ils s’étaient servis de ma naïveté...
- Aaah, grommelais-je en secouant vivement ma tête et me levant pour partir dans la cuisine.
Ca n’allait plus. Si je commençais à douter de mon camarade, je ne m’en sortirais pas. Il était probablement l’un des seuls en qui je pouvais avoir confiance, je n’avais pas le droit de douter de lui ainsi. Bien que maintenant que j’y songeais, cette lubie d’avoir voulu emménager en face de chez moi était tout aussi louche. Je me rappelle du jour où il me l’avait annoncé et ça m’avait vraiment fait plaisir. J’avais pensé qu’on pourrait se voir souvent, que ça serait drôle et que c’était une bonne idée de l’avoir à côté de moi. J’avais été aussi très heureux qu’il prenne cette initiative là, j’avais considéré cela comme une des meilleures preuves d’amitié. Je lui avais souris comme un idiot, content, et je souriais très certainement en cet instant également. Naoki n’avait pas pu me mentir. Pas lui. Si on me laissait tomber, cela n’avait pas d’importance, je devais me dire que je l’avais au moins lui. Hochant la tête, j’essayais durement de m’en convaincre et c’était au même moment que la sonnerie de mon entrée retentit.
Si je n’avais pas répondu ces derniers jours, je me résignai à le faire aujourd’hui, poussant un profond soupir avant d’ouvrir. Mes prunelles s’écarquillèrent toutefois, étonné de voir l’auteur de mes pensées sur le seuil de la porte.
- Hey ! Qu’est-ce que tu fais là ? L’interrogeais-je en souriant.
Certes il était moins joyeux que les fois précédentes où nous nous étions vu cependant il était tout aussi sincère. Malgré tout, j’étais content de le voir. Et rassuré également. Rassuré que bien que je n’étais pas très présent, il pensait encore à moi. Par ailleurs, ma question avait été des plus stupides quant on savait que le jeune homme habitait en face de chez moi et qu’on était tout le temps fourré ensemble à l’origine. Je l’invitai à l’intérieur, le laissant prendre place sur mon canapé puis je partis dans la cuisine pour revenir avec nos boissons fétiches à tous les deux.
- Je te manquais ?
Ma voix était taquine alors que je lui servais un verre, pensant intérieurement qu’en réalité, je m’apercevais que c’était lui qui m’avait manqué. Je n’aurais sûrement pas du l’éviter comme je l’avais fait cependant j’avais toujours été ce genre de personne, à fuir dés qu’un obstacle se présente sur ma route et à tout prendre sur moi. Pourtant rien que le voir aujourd’hui me remontait déjà le moral. J’espérais toutefois lui avoir manqué ne serait-ce qu’un petit peu. Sinon, ce ne serait pas juste. Pas du tout. Hors j’étais son meilleur ami, il était obligé que je lui ai manqué non ? Oui. Obligatoirement. Et c’était la raison pour laquelle, une esquisse vint à nouveau tracer discrètement mes lèvres tandis que je m’installai à ses côtés.
|
| | Lorsque Haruna était partie ce jour là, j'avais mis quelques minutes à me remettre, à tenter de positiver. J'avais envie de retourner dans le passé et faire en sorte que Kai ne me la présente jamais, ça serait tellement plus simple ! Mais c'était aussi impossible, malheureusement. Je contins un soupir entre mes lèvres, tentant d'oublier. J'étais allé travaillé le lendemain, puis le surlendemain, sans voir mon meilleur ami, l'air de rien. Puis le weekend arrivé, je lui avais un message, il n'avait pas répondu. Je me mis à m'inquiéter. Et si elle lui avait raconté ce qui s'était passé, comme j'avais été odieux avec elle ? Peut-être qu'il m'en voulait, ou qu'il ne voulait plus me parler ? Il savait que je n'aimais pas les femmes, mais il n'apprécierait probablement pas que je m'en prenne à elle. Je n'avais pas envie qu'il m'en veuille pour cela, je n'avais pas fait exprès... Vraiment.
Après quelques temps à me torturer l'esprit, j'avais décidé d'aller le voir directement, au lieu d'imaginer mille scénarios d'abandon ou tout cela. Après une journée de travaille, je posais mon oreille contre sa porte, afin de m'assurer qu'il était là avant de toquer, attendant qu'il m'ouvre, les bras croisés contre mon torse. Je faillis pousser un soupir de soulagement lorsqu'il m'ouvrit et ne fut pas froid. Bon, peut-être qu'il ne m'en voulait pas... Alors il y avait autre chose qu'il me cachait. L'air quelque peu contrarié, j'entrais, m'installant sur le canapé, comme à mon habitude, une fois mes chaussures retirés. Je ne dis rien quand il posa un verre devant moi, me contentant de tourner vers lui un regard presque assassin quand il me demanda s'il m'avait manqué.
-Ben écoute, ça fait je ne sais combien de temps que tu ne donnes pas de nouvelles et que tu n'es jamais là, alors, oui, un peu quand même !
Le reproche était claire dans ma voix. Je ne tenais pas à m'emporter contre lui, je savais que l'inquiétude y était pour beaucoup. Je trouvais ça égoïste de sa part d'avoir fait le mort ainsi alors que nous partagions tout d'ordinaire. C'était mon meilleur ami, et je n'aimais pas être exclu de sa vie ou qu'il ne vienne pas me raconter ses problèmes quand il en a. Parce que je me doutais que quelque chose n'allait pas pour qu'il ne vienne plus me voir.
-Tu fais le mort depuis quelques jours, je me faisais du soucis. Kai, je pensais qu'on pouvait tout se dire, qu'on avait pas à s'éviter quand quelque chose n'allait pas.
En plus d'être inquiet, j'étais aussi déçu. J'avais l'impression d'être inutile au point où il ne venait même plus me voir quand quelque chose n'allait pas comme il voulait. Et ça me faisait sincèrement de la peine de sa part. Il était la seule personne sur qui je comptais, alors le perdre serait vraiment dramatique. C'est vrai que j'étais un peu hypocrite, dans le sens où je ne lui disais pas tout non plus. J'avais atténué les faits avec mon ex, ne lui disant pas exactement tout ce qui s'était passé pour que j'en sois là aujourd'hui, je ne lui avais rien dit pour Haruna non plus. Mais je n'en voyais pas l'utilité. Je ne savais pas ce que ça pourrait m'apporter de lui dire.
-Je sais que quelque chose cloche.
Mon ton était bien plus calme, j'avais juste levé mon regard vers lui, comme pour le pousser à se confesser. Je savais qu'il devait se confier à moi, je voyais à ses yeux qu'un truc n'allait pas. Alors qu'il n'essaie même pas de me mentir.
|
| Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ EveryAvatar : Kamenashi Kazuya Pseudo : Lauly Date de naissance : 23/06/1988 Age : 36 That's what i do there : Magicien o/ What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D How I feel : Thinking... about how awesome we are
Messages : 2666
| Je lui manquais. Et ça c’était cool. Bien que je ne lui dirais pas qu’il m’avait manqué aussi. Mais j’étais content de l’entendre me le dire. Cela montrait qu’il tenait à moi. Il fallait bien que dans mon entourage, j’en ai au moins un qui tienne à ma personne. Ca signifiait également que je n’avais pas forcément besoin de changer, que s’il y en avait un qui était capable de m’accepter tel que j’étais, d’autres pouvaient le faire également. Nos proches ne doivent pas nous forcer à changer mais nous accepter tel que nous sommes... Avec nos qualités comme nos défauts. Ceci dit, je ne pensais pas avoir de défaut. On dit que personne n’est parfait. Sauf moi. Et même si j’avais des défauts, je dirais tout simplement qu’il faisait également parti de ma perfection. Unique dans ma perfection. Toujours. Cela mis à part... Je m’en voulais de lui avoir causer du souci, ce n’était pas mon intention. On se parlait dés que quelque chose n’allait pas néanmoins on avait tous nos secrets. Lui également. Et je détestais parler de mes problèmes, j’avais peur de le déranger surtout qu’il avait les siens aussi. Je ne voulais pas que Naoki croit que je n’avais pas en confiance en lui ou que je le mettais de côté. J’avais simplement été longtemps comme ça... Et j’appréhendais sa réaction, malgré moi.
Je ne pouvais pas lui parler d’Harumi, c’était bien trop compliqué et puis c’était une femme. Pas à cause du fait qu’il ne les aimait pas mais plus par le fait que je n’avais pas envie de lui rappeler de mauvais souvenirs. Probablement qu’elles étaient toutes les mêmes comme il pourrait me dire néanmoins je n’avais pas pour autant l’intention d’arrêter d’en fréquenter... J’étais juste déçu de mon amie... De moi-même également. Elle me faisait douter, encore et toujours. Certainement que je ne la méritais pas... J’essayais de m’en convaincre mais je savais que j’avais mes torts, que j’aurais dû lui révéler mon métier néanmoins cela ne lui permettait pas de me juger de la sorte. On était censé être amis. Finalement nous étions que deux vulgaires étrangers, rien de plus.
- Ne t’en fait pas, Rétorquais-je en souriant sincèrement, Tout se chamboule un peu ces derniers temps.
Lorsqu’on disait que la roue tourne, j’étais peut-être trop heureux en ce moment qu’on a eu envie de me placer des embuscades sur mon chemin. Ryuhei ça m’avait fait plaisir au début mais plus maintenant. Et je crois que c’était ce qui me tourmentait le plus. Après tout ce n’est pas tous les jours qu’on nous apprend qu’en réalité, on n’a jamais vraiment été fils unique.
- J’ai appris récemment...
Bon pas si récemment que ça mais un peu malgré tout.
- Que je n’étais pas fils unique. J’ai un frère quelque part, Expliquais-je alors avant de me prendre à boire à mon tour.
Je soupirai un instant avant de reprendre.
- Il vit à Nishinaka. Je le connais. Quand mes parents me l’ont dit j’étais choqué et je leur en ai voulu de me l’avoir caché mais j’étais content. Seulement, ce n’est pas son cas à lui... Et je ne sais pas quoi faire.
Je devais avoir l’air bien misérable en ce moment précis néanmoins aussi infantile soit-il, j’avais vraiment envie de le connaître. C’était mon frère. Mais en contrepartie je ne pouvais pas l’obliger à m’apprécier. J’étais tout bonnement perdu. J’avais déjà Naoki et je lui serais toujours reconnaissant d’être là. Constamment. Hors, égoïstement, je voulais avoir ce frère là aussi.
|
| | « Ne t'en fais pas » et « Tout se chamboule en ce moment » n'étaient clairement pas compatible à mon sens. Je fronçais les sourcils pour le lui montrer d'ailleurs, lâchant un léger soupir en plongeant mon regard dans le sien, prêt à l'écouter. Je savais qu'il y avait quelque chose, je craignais maintenant juste que ça soit grave. Et que je ne sois venu que maintenant pour voir de quoi il s'agissait. Bêtement, j'étais pendu à ses lèvres, attendant qu'il m'explique. Qu'avait-il appris récemment ? Etait-ce grave ? Je n'aimais pas ne pas savoir, du moins, je n'aimais pas attendre avant de savoir.
Pas fils unique ? Je restais légèrement... Septique. Ma bouche s'ouvrit quand il me dit qu'il avait un frère quelque part, avant de la refermer immédiatement. Un frère... Il avait un frère. Mais comment se faisait-il qu'il ne l'apprenait que maintenant ? L'avait-il au moins rencontré ? Je n'eus pas longtemps à attendre avant d'en savoir plus.
-Il le sait, donc, que tu es son frère ? Et il ne veut pas te voir, ou bien il a juste du mal à se faire à l'idée ?
Enfin, ça pouvait se comprendre, passé toute sa vie sans savoir qu'on a un frère, ça doit faire un choque de l'apprendre, au final. Je souris un peu à Kai, pour le rassurer, lui montrer que j'étais là. En vérité, je ne savais pas quoi lui dire. Si j'apprenais que j'avais un frère ou une sœur quelque part... Je réagirais probablement... Mal. Parce que ça ne pourrait qu'être les enfants de ma mère. Ceux qu'elle aurait gardé près d'elle et élevé. Je ne supporterais probablement pas cette idée. Je n'étais pas en mesure de comprendre, ni de comparer.
-Donc, tes parents le connaissaient ? C'est le fils de ton père, je présume ? Tu le connaissais avant de l'apprendre ?
Question qui me turlupinait mais que je n'osais pas demander ; est-ce que je le connais ? Je doute que ça soit le cas, mais peut-être. Si c'était le cas, j'aimerais aider Kai à aller le voir, à peut-être fonder des liens entre eux. Peu importe, j'étais son meilleur ami, c'était mon rôle de l'aider à y voir plus claire, à trouver un moyen de recoller les morceaux (ou même, de créer des morceaux!) pour qu'ils puissent s'entendre.
-Ça s'est passé comment ? Et quand ? Tu aurais du venir m'en parler tout de suite.
Du mieux que je pouvais, je tentais de ne pas donner l'impression de lui faire de reproche, même si pour être franc, c'en était un quand même. Un petit. Mais c'était plus fort que moi. J'avais l'impression d'être mis de côté et je n'aimais pas tellement ça. |
| Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ EveryAvatar : Kamenashi Kazuya Pseudo : Lauly Date de naissance : 23/06/1988 Age : 36 That's what i do there : Magicien o/ What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D How I feel : Thinking... about how awesome we are
Messages : 2666
| Je ne savais pas quoi dire. J’étais juste perdu. Et je m’en voulais d’avoir inquiété mon meilleur ami, cela n’était pas mon but. Il avait déjà sa propre vie à gérer si en plus il devait gérer la mienne... J’avais l’impression qu’à chaque fois qu’on se voyait, c’était pour me plaindre et je me reprochais ça. Même si Naoki disait que je devais tout lui dire, je n’aimais pas ça. Je n’aimais jamais parler de moi de toute manière, du moins de ma vie en général. Je considérais cela comme inutile et cela n’apportait rien de bon de tourmenter mes proches. De le tourmenter lui en particulier. Pourtant il était l’unique personne à qui je m’imaginais de parler de mes problèmes en long et en large. Juste que je n’avais pas eu envie d’aller frapper à sa porte pour pleurnicher et lui dire que ça n’allait pas. J’avais sûrement été moche à regarder ces derniers temps, des petites cernes étaient venus se nicher sous mes yeux. Et j’avais eu du mal à les cacher. Je n’aurais pas pu jouer la comédie, lui rétorquer j’allais bien avec un tel visage, Il me connaissait par coeur et aurait bien vu que quelque chose ne tournait pas rond. Comme aujourd’hui, il avait fini par le remarquer, parce que je le tracassais. Et il me le reprochait. Ce que je comprenais... Si j’étais à sa place, je lui en voudrais également de ne pas me parler si quelque chose le tracassait. Déjà que j’avais toujours de travers le fait de ne pas connaître tout de son passé, en particulier sur le sujet des femmes toutefois je respectais. Je n’avais pas le droit de le forcer à m’en parler s’il ne le souhaitait pas. Juste que je n’avais pas envie qu’il soit mal et me le cache. Rien de plus.
Bien qu’il ne le disait pas clairement, je remarquai qu’il me « grondait » alors presque instinctivement, j’enfouis légèrement ma tête dans mon cou comme pour me cacher. Un enfant. Un grand enfant, voilà ce que j’étais.
- Désolé, Soupirais-je alors, Je ne voulais pas encore de te déranger avec mes problèmes. D’ailleurs, il faudrait qu’on se fasse un truc un de ces quatre. Je veux dire une sortie quoi.
Parce qu’on était souvent fourré chez l’un ou chez l’autre à se raconter nos vies néanmoins cela faisait un petit moment qu’on n’avait pas fait autres choses. Et j’ignorais pourquoi, j’avais juste envie de bouger. En plus, ils avaient mis des nouvelles machines apparemment, dans les arcades... J’aurais bien voulu essayer. Mais pour l’instant ce n’était pas le sujet, ce qui m’obligea à souffler de plus bel.
- Sinon, c’était il y a quelques temps. Je ne pourrais pas dire s’il a du mal à se faire à l’idée, je pense que oui. Disons qu’il m’a complètement traité de fou, comme si j’avais inventé ça juste pour me faire des amis et je crois que c’était le plus blessant.
Il en fallait pourtant beaucoup pour m’atteindre à ce niveau là cependant j’avais été décomposé lorsque Ryuhei m’avait fait cette remarque. Et je m’étais senti bête, remarquant alors l’énorme trou qui nous séparait lui et moi. Si j’étais heureux d’avoir un frère, ce n’était pas son cas.
- Je le connaissais d’avant, vite fait. C’est lui qui m’avait emmené à l’hôpital quand je me suis fait agressé. Il est bizarre aussi mais ça va, je ne le trouvais pas méchant non plus. Mais bon, tant pis, qu’est-ce tu veux ? Je trouve juste ça dommage.
J’haussai les épaules avant de poser mon verre et de lui sourire. De toute façon, je crois que dans ma vie, je n’aurais pas plus fidèle que Naoki. Depuis le temps qu’on se connaissait, il avait toujours été là. Constamment. Malgré mon caractère un peu - beaucoup - bizarre parfois. Je laissai marquer un silence avant de déclarer un simple « Merci ». J’étais tellement sérieux que moi-même ça me surprenait. Seulement, je lui devais bien ça.
|
| | | |
Sujets similaires | |
|
| Permission de ce forum: | Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
| |
| |
| |