Say hello to Reiko [ATTENTION : scène violente ]

Say hello to Reiko

A essayer de me faire retrouver la raison, tu y perdras la tienne.

Assise devant ce bureau occupée sur un dossier d’un Denshou, je ne sais quel heure il est. A en juger cependant par le calme qu’il règne depuis un moment déjà dans le QG, l’heure doit certainement être très avancé. Malgré la pression que je subis quotidiennement, je fais de mon mieux pour ne jamais rien laisser transparaitre et toujours venir travailler. Cependant à force de prendre constamment sur moi et à passer des nuits blanches à essayer de trouver un moyen d’arranger les choses avec Kai, j’ai fini par enchainer les black-out. Impossible de me souvenir de ce que j’ai pu faire pendant ce trou noir, la seul chose que je sais c’est que quand mon esprit veux bien se reconnecter à la réalité je me retrouve rarement à l’endroit où j’étais juste avant ….

Soupirant alors de lassitude et n’arrivant finalement à rien avec ce mal de tête qui ne cesse de s’amplifier depuis maintenant deux heures. Je décide d’abandonner momentanément le dossier sur lequel on m’a obligé de travailler et me met à la recherche d’un médicament miracle. Malheureusement, j’ai beau chercher dans tous les tiroirs qui me sont à disposition, il m’est impossible de mettre la main sur un moyen de terminer ce fichu dossier sans encombre. J’allais certainement avoir de nouveau ennuie demain matin à mon arrivé si je ne bouclais pas cette paperasse …. C’est donc dans un nouveau soupire que je quitte finalement la pièce dans la quel je me trouve, décidé à de mettre la main sur un remède.

Avançant en silence dans les couloirs, je ne peux m’empêcher de repencher à ce qui avait provoqué ma situation actuel. Il est vrai que cela m’avait permis de me libérer d’un poids en avouant finalement presque toute la vérité à Kai. Cependant, jamais je n’aurais pu penser qu’à cette instant précis un autre agent avait tout entendu et qu’il jouerait la dessus pour me faire chanter … Les choses auraient cependant été certainement plus supportable si seulement Kai été resté à mes coter pour supporter tout ça … Malheureusement une chose, encore inconnu, l’a fait complètement changé d’attitude rendant la situation encore plus complexe…

Comme toujours plongée dans mes pensées, la douleur me ramène finalement à la réalité et me fait soudainement prendre conscience que de la lumière s’échappe de sous une porte. Avec un peu de chance, il allait s’agir d’une personne qui allait pouvoir m’aider. Pleine d’espoir, je me dirige alors activement vers ce bureau et ouvre la porte après avoir y avoir poliment toqué.

-« Y a quelqu’un ? Je suis désolée de déranger mais je cherche un médicament contre le mal de tête…. »

crackle bones

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FT. Hagio Harumi

Sorti de mon bureau pour aller me chercher un alcool fort à boire dans la salle de repos, je n'avais pas pensé à fermer la lumière. Ces derniers temps, je ne comptais plus les heures que je passais au journal, à la salle de sport et dans mon bureau au QG de la NSA. M'occuper l'esprit était le seul moyen pour que j'évite de penser à l'état de ma mère mais, également, pour éviter que je m'inquiète pour mes amis.
Une fois mon verre bu, je le passais sous l'eau avant de retourner à mon bureau qui, comme souvent alors qu'il était tard, n'était pas le seul à être éclairé.

Quand je fus sur le point d'arriver à la pièce où je désirai me rendre, mes sourcils se froncèrent en voyant la porte ouverte. Pour le coup, j'étais surpris car je n'avais encore jamais fait ça... Je devais être plus fatigué que je ne le pensais. Haussant les épaules, j'entrais dans mon bureau et vit une de mes collègues qui feuilletait un dossier. C'était surement elle qui avait laissé la porte ouverte.
Je ne pouvais pas dire qui c 'était car elle était de dos, ni quel dossier était entre ses mains car il y en avait quelques uns sur le bureau. Décidant d'éclaircir ces mystères, je m'avançais pour voir que la personne présente était personne Hagio Harumi, celle qui m'avait confié le dossier de Oshino Kazuki.

Ne réfléchissant pas plus que ça, je partis vers la chaise de bureau pour ouvrir un tiroir et sortir une boîte qui contenait des cachets contre le mal de tête... Un mal commun pour une bonne partie des NSA.

« Harumi, coucou, je dis pour essayer d'attirer son attention. »

La jeune femme était tellement absorbée par le dossier qu'elle n'avait pas réagi quand je lui avais tendu la boîte de médicament.

« C'est intéressant ce que tu lis ? »

J'avais beau connaître ma collègue, je n'en restais pas moins mal à l'aise en sa présence... En fait, je me comportais avec elle comme avec toutes les femmes que je connais.
Me penchant pour voir qu'est-ce qui pouvait intéresser Harumi au point qu'elle avait pris distraitement les médicaments, je pâlis soudainement parce qu'elle avait, entre les mains, le dossier de son ami stripteaseur. Je ne l'avais pas encore boucler mais tout ce que j'avais prévu de faire et ce que j'avais réussi à faire étaient inscrits. J'aurais du jeter ces feuilles qui n'avaient, au final, rien à faire là. Pourquoi je ne l'avais pas fait ?

M'enfonçant dans mon siège, j'essayais de me faire aussi petit que possible, ne disant rien. Face à un homme j'aurais immédiatement réagi mais là, je n'avais qu'à espérer qu'elle ne réagisse pas trop mal pour que j'ai une petite chance de me justifier. Là, je ne voyais ni quoi faire, ni quoi dire.

Code by Joy

Say hello to Reiko

Malheureusement pour moi, je m’aperçois rapidement que personne ne se trouve dans le bureau. Soupirant alors de désespoir, je m’avance un peu plus dans la pièce espérant trouver sur le bureau, posé comme par magie, l’objet de ma convoitise. Parcourant alors rapidement d’un regard le meuble en bois, mon regard fini par s’arrêter sur quelque chose… Ce n’est pas un médicament mais quelque chose de plus intéressant … Une pile de papier avec écris en haut de celle-ci : « Oshino Kazuki ».

Fronçant les sourcils, je m’empare alors machinalement du dossier et commence à la parcourir sans demander mon reste. Je sais parfaitement, que fouiner dans les affaires des autres ne se fait pas, seulement si ce nom se trouve sur ces feuilles c'est que, Naoya, le garçon a qui j’ai confié le dossier de mon ami pour lui éviter tout ennuie, à finalement enquêter sur la vie de mon ami en profondeur.

Plus je parcours les lignes, plus mon visage se crispe sous la douleur croissante de mon mal de tête. Je n’arrive pas à croire ce que je suis en train de lire, Naoya était finalement loin d’être le garçon inoffensif que je pensais et par ma faute, j’avais précipité mon raillons de soleil droit dans la gueule du loup.

Plus que l’incompréhension, c’est un sentiment de colère qui monte rapidement en moi, floutant peu à peu ma vision. Mon regard fixé sur ces papiers, je n’ai même pas remarqué que Naoya a fini par regagner son bureau.

« C'est intéressant ce que tu lis ? »

Un très faible « oui » sors alors de mes lèvres plus par automatismes que pour répondre vraiment à la question de Naoya, tout en attrapant sans m’en rendre compte, les médicaments qu’il me tend gentiment.

-« Naoya…. » Dis-je une nouvelle fois faiblement tandis qu’une vague de noir envahi tout ce qui se trouve dans mon champ de vision.

Je me sens mal, rongée par la colère et la culpabilité je tente désespérément de reprendre le contrôle mais je sens qu’il est trop tard. Sans que je ne puisse rien faire, le noir venait d’envahir tout mon être me déconnectant complètement de la réalité ….

-« Naoya, Naoya …. Prononçais-je froidement tout en rouvrant mes yeux que je pose immédiatement sur ce garçon insignifiant assis non loin de moi. Je pensais vraiment que tu allais être le seul de ce QG qui allait ne pas poser de problème … Malheureusement, soupirais-je tout en reposant le dossier sur le bureau, ce n’est pas le cas ….»

M’approchant alors dangereusement de lui, je pose mes mains sur les accoudoirs du fauteuil et penche mon visage glacial vers le sien. Certes, sur mes lèvres se trouve un sourire, mais c’est le genre de sourire qui vous glace le sang lorsque vous l’apercevrez… Pour le coup, ce garçon à de la chance de se trouver dans un endroit éclairé ou il y a du monde.

-« Qu’es ce que je vais bien pouvoir faire de toi… »

Lui tapotant gentiment la joue, je pousse soudainement et brutalement le fauteuil vers un mur et vient à nouveau encadrer Naoya de mes bras avec un visage cette fois-ci bien plus sévère.

-« Tu ne pouvais pas te contenter de suivre le plan et de continuer à jouer le gentil petit NSA inoffensif ? Non il a fallu que tu prennes de l’assurance et que tu faces n’importe quoi… Il va falloir que je t’apprenne les règles …»

crackle bones

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FT. Hagio Harumi

Je ne compris pas comment mais je m’étais très vite retrouvé contre le mur. J’avais l’impression que je n’étais pas face à Harumi… Mais, dans ce cas, j’étais face à qui ? C’était étrange et je ne savais pas comment réagir. Ce genre de situation n’était exposée dans aucun livre de journalisme ni dans les situations possibles auxquelles on allait être confrontée en tant que NSA… A moins que je ne me souviens plus de ce chapitre.
De plus, de l’extérieur, j’affichais une expression neutre, ne montrant rien, mais de l’intérieur, j’étais en train de me demander à qui j’avais à faire. Ne réfléchissant pas plus, je décidais de répondre à la jeune femme face à moi. Je ne voulais pas lui donner une nouvelle raison de me pousser contre un mur.

« J’ai toujours été comme ça, ce n’est pas de ma faute si je suis plus à l’aise avec les femmes qu’avec les hommes. »

Autant être honnête, j’allais surement pouvoir sauver ma peau. Je la sentais très mal cette histoire. Vraiment mal.
Quoique, je n’étais peut-être pas tout à fait honnête. Car j’aurais pu lui dire que c’était elle qui se rebellait à ce moment-là ou qui prenait de l’assurance. Mais il fallait bien se lancer à un moment !

« En parlant d’assurance Harumi, j’ai l’impression que tu en as pris aussi, je me trompe ? »

Oh non, je n’étais pas à l’aise du tout mais je ne devais pas me laisser marcher sur les pieds. Puis, c’était peut-être jouer avec le feu mais cette face-là me fascinait plus qu’autre chose.

« Tu ne vas quand même pas m’en vouloir de n’avoir fait que mon travail et d’avoir permis à Harumi de ne pas avoir de problème, si ? »

Je me rapprochais de la jeune femme face à moi et vit, dans ses yeux, que, par rapport à sa colocataire, celle-ci était beaucoup moins encline à la conversation. Ou alors, c’était une protection, c’était tout à fait possible aussi.

« Tu n’es pas Harumi, je me trompe ? »

Au moins la question était posée, la seconde allait l’être tout aussi rapidement.

« Qui es-tu dans ce cas ? »

Code by Joy

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Sans reculer d’un seul pas, j’écoute en silence ce que ce petit empêcheur de tourner en rond a à me dire. Le fait qu’il soit totalement différent avec les femmes et les hommes me fait sourire intérieurement. Il est plutôt intéressant de savoir qu’il se comporte différemment avec des personnes de sexe différent. Si seulement Harumi s’en était rendu compte plutôt tout ce si ne serait certainement pas arriver… Mais bon, je ne vais pas m’en plaindre, ça me donne une parfait raison de faire souffrir un peu son entourage.

En revanche, je n’apprécie vraiment pas le ton qu’il emploie avec moi. Il ne semble pas mourir de peur et ça, ça me dérange fortement. Plus encore, en décortiquant ses paroles, je me rends compte qu’il utilise le prénom d’Harumi à la troisième personne. Serait-il la première personne intelligente que je rencontre ?

« Tu n’es pas Harumi, je me trompe ? »

A l’entente de cette phrase un sourire sadique se dessine sur mes lèvres. Finalement, il n’a pas mis bien longtemps à comprendre que mon comportement ne colle pas du tout à celui de ma chère et tendre Harumi. Qu’à cela ne tienne, je devrais simplement frapper plus fort pour être certain que cet épisode ne lui reste pas en mémoire.

« Finalement tu es plutôt intelligent comme garçon, lui répondis-je tout en caressant de mon doigt sa gorge avant d’approcher mes lèvres de son oreille, je vais te dire qui je suis …. De toute façon tu n’auras pas l’occasion de t’en souvenir bien longtemps… »

Me reculant alors légèrement de lui, je m’assure que mes bras sont toujours parfaitement positionnés pour éviter une éventuelle fuite.

-« Je m’appelle Reiko … Lançais-je froidement avant de lui attraper la gorge, mais peu importe qui je suis le problème reste le suivant, tu as fait souffrir Harumi et ça ce n’est pas tolérable. »

Pas question pour moi de le tuer, je veux simplement lui laisser suffisamment de séquelle pour qu’il comprenne la leçon. Je n’ai pas l’habitude d’être tendre et de me retenir mais comme je l’ai dit plutôt, il a de la chance que je me sois réveillé en sa compagnie dans le QG. Sans ça rien n’indiquerait qu’il soit encore envie à l’heure actuelle.

-« Si tu as si bien enquêté tu as du remarquer que Harumi et ce type son proche non, dis-je tout en resserrant mon emprise, mais même avec ça tu as voulu jouer l’agent parfait …. Et bien soit content de toi, pour te remercier de ton bon travail je vais m’occuper de ton cas personnellement… »

crackle bones

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FT. Hagio Harumi

La situation m’échappait complètement, je le sentais et je devais tenter le tout pour le tout avant qu’il ne soit trop tard. C’est-à-dire rapidement. Sauf que je n’avais pas d’idée comme ça et je sentais l’emprise de Reiko se resserrer. Je ne peux pas la frapper, même si elle était violente et que la situation tournait mal pour moi j’essaierai de garder mes principes. Je ne taperai pas une femme…
Ma respiration commençait à s’accélérer, signe que je commençais à avoir peur. Je ne devais pas me laisser abattre maintenant !

« Tu ne vas pas m’en vouloir d’avoir fait en sorte qu’Harumi n’ait pas de problème. Je me suis juste occuper de savoir si c’était un denshou actif ou passif et je ne me suis pas préoccuper de son lien avec ta colocataire. »

J’essayais de ne pas flancher. Ô combien c’était dur ! J’aurais du me douter que certains agents avaient une double personnalité à cause de la dureté du métier. Mais de là à ce que leur autre personnalité soit si violente, je n’y aurais pas pensé.

« Mais j’ai une question. Si j’oublie ton existence, j’oublierai tout ce qu’il s’est passé avant, non ? Je continuerai le dossier ou reprendrai le dossier si jamais tu le prends. On reviendrait au point de départ. »

Ayant envie d’avoir un travail irréprochable je savais que je reprendrais le dossier à zéro s’il le fallait. Même si ce n’était pas mon dossier, Harumi me l’avait confié et je traiterai donc ce dossier comme si c’était l’un des miens.

« Laisse un mot signé d’Harumi si tu veux le finir, il y a tous les éléments dans le dossier tu garderas ce que tu veux. »

Puis j’eus une dangereuse idée, c’était risqué mais c’était ça ou subir de la violence gratuite. Oui gratuite. Je n’avais fait que mon travail et Reiko n’avait aucune raison de s’en prendre à moi… Elle n’avait qu’à pas se manifester si elle ne voulait pas qu’on connaisse son existence.

« J’ai une proposition à te faire. »

Je pouvais tenter, après tout je n’avais plus rien à perdre.

« On peut s’allier. J’essaie d’aider Harumi à faire son travail pour qu’elle n’ait pas trop de pression, tout en évitant de la blesser, et toi de ton côté tu me laisses sauf, me montrant mon erreur le jour où je faillirai à la tâche… »

C’était ma dernière chance mais j’étais presque certain que la jeune femme n’accepte pas cette proposition ni ne cherche à l’améliorer. Elle ne semblait pas être ouverte à la discussion… Je n’avais plus qu’à fermer les yeux en espérant que ça ne soit pas trop douloureux.

Code by Joy

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Et bla et bla et bla, ce garçon commence vraiment à me taper sur les nefs. N’a-t-il rien compris à la situation ? Apparemment non puisqu’il ne cesse de gaspiller sa salive pour dire des trucs inutiles et surtout complètement stupide. Perdant patience, je ressers encore mon emprise sur son cou. D’ailleurs, vu la force que j’exerce sur sa trachée, je ne comprends pas comment il lui est possible de parler sans difficulté.

Peu importe qu’il pense avoir bien fait, le résultat est le même Harumi souffre et ça c’est inacceptable. Je m’en fiche pertinemment qu’il essaye de se défendre et de justifier son acte de petit agent parfait de la NSA. Harumi ne peut plus souffrir et pour ça il doit disparaitre rapidement de la sa vie. Il est vrai que j’ai envisagé de lui supprimé la mémoire, seulement cette imbécile face à moi n’a une nouvelle fois rien compris. Je n’ai jamais voulu détruire ce dossier, ce qui est fait et fait et je me fiche comme de l’an quarante de ce qu’il peut arriver à cette Oshino. Mon seul but, lui faire assez mal pour que l’évènement de ce soir disparaisse de son petit cerveau ramolli.

Soupirant d’agacement à sa nouvelle proposition stupide, je le laisse cependant finir sa longue tirade en levant les yeux au ciel. Laisser un mot ? Et puis quoi encore ? Ce genre de chose ne ferait que provoquer de nouveau problème à mon amie et ça bien sûr il n’y pense pas. La seule chose importante pour lui est de sauver sa peau.

-« J’en ai assez, finis-je par lâcher très agacer par tant de stupidité. Décidément tu ne comprends vraiment rien de rien à la situation mon cher. Seulement contrairement à toi, je n’ai pas envie de gaspiller ma salive à te réexpliquer tout depuis le début »

S’allier, c’est vraiment l’idée la plus idiote que j’ai jamais entendu de toute ma vie. Je n’ai pas besoin d’un petit enfant pour m’aider à gérer la situation d’Harumi. Je m’en charge très bien depuis le commencement et ce n’est pas aujourd’hui que cela va changer. Et puis après le poignard qu’il vient de lui enfoncer dans le dos, il est hors de question que je l’autorise à lui enlever de la pression comme il dit si bien.

-« Les dossiers je m’en suis charger depuis le commencement, hors de question qu’un imbécile comme toi vienne mettre le nez dans mes affaires » dis-je froidement avant de plaquer violemment sa tête contre le bureau.

Il est à présent temps d’en finir, mais alors que je m’apprête à lui faire regret son acte, un bruit dans le couloir attire soudainement mon attention. Rentant alors ma respiration, tous mes sens son en éveille et attentif à ce qu’il se passe derrière la porte. Par chance, mon altercation ne semble pas avoir fait assez de bruit pour rameuter d’autre agent, je dois cependant rester prudente. Soupirant donc d’agacement, j’empoigne le bras de Naoya et le tire violemment dans son dos avant d’appuyer mon cors contre le sien pour que mes lèvres soit à la hauteur de son oreille.

-« Tu as une sacré chance … Mais la prochaine fois que je te voie entrer en contact avec Harumi tu n’en auras pas autant c’est compris ? Sans lui laisser l’opportunité de répondre, je rajoute, ha, et si tu viens à parler de moi à Harumi ou à qui que ce soit, ce n’est pas ta mémoire que j’effacerais mais ta vie. »

Je décolle alors rapidement mon corps, lâche son bras et m’éloigne de lui avant de sortir de la pièce comme si de rien était. J’espère vraiment recroiser sa route mais la prochaine fois je ferais en sorte que l’on se retrouve dans un endroit pas autant fréquenter…

crackle bones

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FT. Hagio Harumi

Me tenant la tête, je me retins de poursuive la jeune femme. Que Reiko ne se berce pas d’illusion, j’avais beau être mal à l’aise en présence des femmes et ne pas vouloir les frapper, je n’hésiterai pas à agir si besoin.
Pour le moment, je fermais fortement les yeux à cause de ce mal de tête qui allait surement faire apparaître une bosse. Mes yeux se rouvrirent avant de se poser sur la boîte de médicament. J’en pris une plaquette avant de sortir du bureau.

« Harumi, attrape. »

Elle était à l’angle du couloir, et des agents étaient présents. Ils parlaient, pas très loin de mon bureau. Sans les saluer, ni tourner la tête pour leur adresser un regard, je retournais dans mon bureau avant de fermer la porte à clé. Heureusement, j’avais pensé à installé un mini-frigo qui pouvait contenir quelques yaourts et une bouteille d’eau. Je pris le dernier élément avant de prendre un cachet et mettre, ensuite la bouteille fraîche sur ma tête.
J’étais complètement pris au piège par cette Reiko. Vu le nombre de secret que je gardais, un de plus ça ne faisait rien. Mais cette partie sombre d’Harumi prenait en compte le fait que sa colocataire allait venir me réclamer ce dossier que je devais retravailler de toute façon.

Un soupir agacé quitta mes lèvres. C’était bien beau de me dire que la prochaine fois je me défendrais contre cette Reiko mais ça m’obligeait à faire du mal à Harumi ce que je ne voulais pas…
Ma main ne tenant pas la bouteille se ferma en un poing qui s’abattit sur le bureau. Je pris une inspiration avant d’essayer de faire fi de la douleur tiraillant mon crâne avant de me remettre à mes dossiers.

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