Did you say what I heard ?

Enfin arrivé ! C'est pas que je voulais pas, mais nous faire bosser par la chaleur qu'il y avait dehors et dans la salle de shooting, avec toutes les machines, c'étaient de l'esclavage. Déjà que le travail de mannequin ne me passionnait pas vraiment, si en plus on doit le pratiquer dans des conditions intenables, ce n'était pas possible !

Seul point positif, la séance d'aujourd'hui était spéciale. Elle se déroulait avec un autre mannequin féminin et un enfant. Lorsque que j'avais lu le contrat, je m'étais apprêter à refuser jusqu'à ce qu'on me dise le nom de la mannequin qui poserait avec moi. Cette mannequin que je connais si bien et qui me pousse à me dépasser malgré le fait que nous sommes passés du stade d'ennemi a!u travail à celui d'ami.

Goto Miyabi... Je ne saurais vraiment décrire ma relation avec elle, mais je l’appréciais. Elle ne se laissais pas marcher sur les pieds et j'aimais ça. La séance d'aujourd'hui avait été plutôt bonne, notamment parce que la présence de l'enfant, Sawao, rendait le shooting moins pénible. Maintenant, je venais de rejoindre Miyabi dans la loge que nous partagions, la séance étant officiellement finie. Je ne pouvais m'empêcher de la trouver dans la lune. C'est pour ça que je m'approchais d'elle, un verre d'eau à la main. Je lui tendis avant de lui parler.

- Miya... Tu es sûre que ça va ? Tu parait ailleurs et quand tu as vu Sawao, ça ne c'est pas arrangé ? Qu'est-ce qu'il se passe ?

Lorsque que j'appréciais les personnes j'étais toujours prêt à les aider dans la mesure de mes possibilités. J'aimais beaucoup Miyabi alors il me semblait normal de l'aider !

Non mais c'est inadmissible une semaine comme celle ci super surchargé et la chaleur n'arrange rien. J'en ai trop marre là je suis trop fatiguée, mais le pire c'est que j'ai un shooting photo avec deux autres manequin.

Ma manageur n'a pas voulu me dire de qu'il s'agit une fois en voiture nous passâmes devant un parc je me hâta de délaisser mon telephone pour regarder par la fenêtre en espérant voir des enfants y jouer. A mon plus grand malheur aucuns enfants été au parc.

Une fois arrivées j'ai eu la surprise de voir Tae et un petit garçon tout mignon. Mon visage s'illumina du seul coup. En se moment rien ne va je me sens seule, mon père a été transféré à l'hôpital car il soufrant.

J'ai horiblement peur de le perdre, après tout c'est mon seul parents le dernier qu'il me reste le reste de ma famille me détestait avant même ma naissance.  Je suis tout à fait consciente de se que je demande. Un enfant. Juste un bébé. Rien de plus...

J'ai l'impression que la séance c'est déroulé à grande vitesse. Dommage car la présence de Sawao ma fait un bien fou. Sa mère à bien de la chance de l'avoir comme fils il est mignon à croquer, malin, attachant et j'en passe!!
J'étais tellement absorber par mes désir et mes envies quet je n'ai pas vu Tae se rapprocher de moi. Je saisi le verre d'eau et le remercia.

"Oui je vais bien...enfin je crois.... tu ne trouves pas que Sawao est adorable dis-je d'un air rêveur. J'aimerais tant que mes enfants sois comme lui et toi t'en penses quoi de Sawao, des enfants en général?"

Une chose est sûre, Miyabi est dans la lune ! Là où d'habitude, j'aurais eu le droit à des remarques sur mes fautes, elle me parlait de Sawao et d'enfants. Je fronçais les sourcils, inquiet pour mon amie. Au fil des contrats et sorties ensembles, on n'était devenu proches et la voir ainsi ne me plaisait qu'à moitié.

- Sawao est adorable oui ! j'aime assez les enfants mais Miya... Tu es sûre que ça va ? Tu ne m'as même pas crier dessus pour me dire mes erreurs ? C'est à propos des enfants ? Tu as un problème avec eux ?

Je ne savais pas trop quoi penser parce que ce n'était pas dans mes habitudes de gérer ce genre de crises, exceptés celles qu'Ayame faisait et les rares d'Haruna. Et je n'étais pas le meilleur pour ça parce que je ne savais pas m'y prendre. Les seules sources d'amour que j'avais reçut étant enfant, c'était volatilisés, ne laissait que la violence de mon géniteur. Alors forcément, gérer le relationnel n'était pas forcément quelque choses que j'aimais.

Tae me posa des questions au quelles J'hésitais à lui répondre. Certes on est amis à présent mais j'hésite encore à tout lui conté après se sont mes problèmes.Et puis zut après tout je n'ai rien à perdre.

"Pour tout te dire pas vraiment non... je suis un peu ailleurs en se moment donc je n'ai pas réellement eu le temps de t'embêter. Cela a en effet un rapport avec les enfants. Je...j'ai tout essayé mais rien à faire, je ne parvient pas à tomber enceinte de mon ami... je suis même partie voir un donneur de spermatozoïdes mais il a refusé car j'étais trop jeune et il avait compris que je n'étais pas réellement en couple..."

Je me mis à pleurée, se n'était plus dans mes habitudes de pleurer comme cela et en plus devant Tae. Ce dernier me pris dans ces bras et mes carressa les cheveux.

L'annonce de Miyabi jeta un froid. Je comprenais sa détresse et je pouvais voir dans ses yeux à quel point avoir un enfant semblait lui tenir à cœur malgré son jeune âge. Alors quand elle explosa en sanglots, je ne put que la réconforter du mieux que je pouvais, en la prenant dans mes bras et lui caressant les cheveux. Je ne savais pas trop quoi dire. L'idée d'avoir des enfants ne m'avait jamais effleurer pour deux raisons. La première, je n'étais pas sûr de pouvoir être un bon père, le seul exemple que j'ai eu tout au long de ma vie étant celui de mon géniteur. Je ne suis pas sûr que ce soit le meilleur. La seconde raison, est que étant gay, à moins que j'adopte, les enfants, je n'en aurais pas et je n'avais pas prévus dans avoir. J'avais déjà assez de mal à vivre seul.

- Ecoute, Miyabi... Je ne peux pas comprendre ta détresse mais si tu as besoin de quoi que ce soit, je ferrais en sorte de t'aider.

Miyabi pouvait facilementpassé pour une fille prétentieuse qui n'en avait que faire des autres, un peu comme moi en soit, mais elle était bien plus fragile qu'elle ne le laissait passer. Mais je ne comprenais pas une chose.

- Miya, l'appelais-je, alors qu'elle commençait à se calmer, Pourquoi tu veux un enfant ? Je veux dire, vingts et un ans, c'est quand même jeune pour devenir mère. Et tu aura assez d'argent pour ça ?

Pratiquant le même métier qu'elle je savais que les contrats étaient précaires et que notre « célébrité » pouvait vite passée. Regardant mon amie, qui c'était plongée dans ses pensées, j'attendais ces réponses en portant un verre d'eau à ma bouche. Eau que je faillis recracher quand j'entendis la demande de Miyabi.

- Pardon ?! J'ai bien entendu ?

J'espérais réellement mettre trompé... Vraiment !

Petit à petit j'essayais de me calmer, je resta encore un peu dans les bras de Tae. Il est de plus en plus gentil avec moi il y a des jours où ça me surprend. Je le comprends c'est pas très facile de me comprendre et puis c'est aimable de ça part de me soutenir.

" Avoir un enfant c'est comme si on nous donner une seconde chance d'aimer et de chérir. Je ne m'inquiète pas pour l'argent mon père a toujours rêvé d'avoir et de voir ces petits enfants. Et mon père n'est pas dans sont meilleur état, il a été transféré récemment à l'hôpital... Mais je n'ai pas su l'aimer et le chérir comme il se doit... "

Il y a quelques moins j'ai entendu mon père parler a un de ces amis, il s'imaginer déjà avec ces petits enfants, faire plein d'activité avec eux. Et le pire c'est que c'est pas un enfant mais des enfants. A ce moment là j'ai compris la raison de cette pluie de mariages arrangés.

"Tae, tu m'a dis que tu feras en sorte de m'aider en cas de besoin? Et bien je pourrais essayer avec toi, enfin je veux dire m'aider à en avoir? S'il te plaît "

Je crois que j'ai été trop direct, car ce dernier a recracher toute l'eau qu'il avait en bouche. Il me regard surpris.

"Tu sais tu n'es pas obligé de m'aider je ne te force pas non plus hein, et puis moi aussi j'aurais réagit de la même façon...Desolé"

On peux dire que la question de Miyabi me surprit et ce malgré sa justification. Moi ? Être père ? Je... Mais la réaction de Miyabi réussit à me tirer de mon état choqué. Je ne voulais pas briser ses espoirs surtout maintenant que je comprenais la raison de cette envie si particulière pour son âge. La voyant de nouveau au bord des larmes, je ne pus faire qu'une chose, la prendre dans mes bras afin de la calmer. Je réfléchissais...

- Miyabi, calme-toi. Ce n'est pas un non, mais ce n'est pas un oui. Je...

Sur le coup, j'étais complétement perturbé par sa demande, chose rare me concernant. Je ne savais pas comment abordé ce problème, qui n'en était pas un. Je passais ma main dans mes cheveux, lasse. Voir Miyabi dans cet état ne m'aidait pas non plus. Elle me rappelait tellement Ayame ainsi. Si fragile et si forte à la fois.

- Écoutes... C'est juste que si je me lance dans cette aventure à tes côtés, et si je le fais hors de question que tu élèves cet enfant complètement seule, je t'aiderais, j'ai...

Je me coupais. Comme c'était dur d'avouer certaines choses. Ayame n'aurait pas hésiter, elle. Elle aurait foncé car voir le sourire des autres est plus important que tout. Je portais de nouveau mon regard sur Miyabi. Comment lui expliquer ça... Autant dire la vérité, c'est mieux, surtout que je ne veux pas la blesser.

- J'ai peur Miyabi. Je ne sais pas si tu te rends compte de... Je ne saurais jamais être un bon modèle pour un enfant et encore moins un père ! Surtout après ce que m'a fait le mien ! Je ne veux pas être comme lui ! Mais en même temps, je ne veux pas te laisser seule dans cette épreuve, surtout si tu dois faire ça rapidement. Et puis... Pourquoi moi ? J'ai un caractère de merde et on ne se connaît réellement que depuis six mois ? Pourquoi ?

J'étais paumé? Complètement. Je ne m'attendais pas à cette demande et ne savais pas comment l'aborder.

J'étais dans tous mes états mais lorsqu'il m'annonça qu'il n'avait pas refuser ni accepter je me calma d'aussitôt. Je ne sais même pas pourquoi je me suis emballée comme ça!

Je finis par baisser la tête trop honteuse de mon comportement. Il s'inquiète mais je serais me débrouiller seule et j'en suis sûr. Je me me leva commença à faire les cent pas.

" Moi aussi j'ai peur Tae je ne sais même pas se que l'avenir nous réserve ! Qui sait! Peut-être que tu feras un bon père peut-être que tu ne seras pas comme ton père. Tu n'a pas un caractère de merde loin de là. Et puis c'est mieux de le faire avec une personne que tu connais peu qu'avec une personne que tu connais depuis toujours ! JE NE SAIS PAS POURQUOI MAIS JE SENS QUE JE PEUX TE FAIRE CONFIANCE! "

C'était plus fort que moi mes larmes ont quittés leur nid. Je me mis dos à lui pour les essuyées discrètement.

Voir Miyabi s'emporter ainsi me brisa le cœur. Ses paroles me touchaient bien plus que je ne voulais le montrer. Quand elle s'emporta, ce fut un coup de poignard. Peu de personnes seraient prêtes à faire ce qu'elle vient de dire. Je comprenais son besoin d'avoir un enfant. Je le comprenais bien mieux que ce qu'elle pouvait penser. Après tout, je n'avais plus de famille vivante, excepté mon père, mais cette ordure ne compte pas. Je comprenais parfaitement pourquoi elle voulait faire en sorte de rendre son père heureux en lui donnant un petit fils où une petite fille.

La voyant se retourner, je m'approchais d'elle et l'enfermait dans mes bras. Je ne voulais pas la voir verser de larmes. Je détestais voir les personnes auxquelles je tenais un minimum pleurer. Miyabi faisait parti de ces personnes. Je la retournais vers moi, plantant mes yeux dans les siens.

- Miyabi, écoutes moi. Pour le moment, je suis incapable de te donner une réponse claire. Je suis heureux que tu me demandes ça mais aujourd'hui, je suis incapable de te donner quelque chose que ce soit un « oui » ou un « non ». Alors, tu va me remettre ce jolie sourire sur tes lèvres, continuer de faire ton travail avec tout l'amour que tu as pour lui et me laisser un peu de temps pour que je te réponde. J'ai besoin d'y réfléchir avant de pouvoir simplement accepter ou refuser.

Je lui adressais un sourire doux. Je ne voulais pas briser ses rêves loin de là, mais j'avais besoin d'y réfléchir d'abord. D'en parler à Haruna aussi. Elle pourrait m'aider, elle l'avait toujours sut. Je rapprochais Miyabi de moi, pour la prendre dans mes bras. Je sentais qu'elle avait besoin de craquer. Il fallait qu'elle lâche toute la pression accumulé par son envie d'enfant, l'angoisse pour son père et toutes les autres choses qui pouvaient lui trotter dans la tête. Alors, je la tenais simplement contre moi en la réconfortant du mieux de ce que je pouvais faire. Je n'avais pas pour habitude d'être là pour calmer et réconforter les gens sauf Haruna alors je faisais ça de manière un peu bancale, espérant que ce serrait suffisant. En voyant ce qu'il se passait aujourd'hui, mon avis sur Miyabi changeait du tout au tout. Elle était bien plus forte qu'elle le pensait mais aussi fragile. Je comprenais bien mieux pourquoi elle était aussi exigeante avec moi quand on faisait des shootings ensemble maintenant. Son métier était une grande partie de sa vie, et lui permettait d'oublier ce qu'il la tracassait comme moi avec la danse. Quand je sentis qu'elle se calmait, je m'éloignais d'elle. Je vis tout de suite qu'elle se sentait mal d'avoir craquer devant moi.

- Tu sais, il n'y a aucun mal à craquer comme tu viens de le faire. Je ne te jugerais jamais sur ça.

Je serais vraiment très mal placé pour la juger. Elle au moins arrivait à extérioriser ce qu'elle ressentait. Moi je n'avais plus pleurer depuis la mort d'Ayame, qu'importe la situation.

- En tout cas, je te promet de penser sérieusement à la question. Je ferrais tout mon possible pour t'aider mais pour le moment, il faut que j'y réfléchisse la tête reposée.

J'interrompis mes paroles quand j'entendis mon portable sonner. Je regardais rapidement qui c'était pour voir que c'était mon manager appelé très gentiment « tête de con » sur mon téléphone. Je lâchais un soupir avant de décrocher. Je me fis engueuler comme pas possible parce que je traînais trop dans les loges et qu'il m'attendait pour mon prochain shooting. Je lui répondit rapidement avant de me tourner vers Miyabi.

- C'était mon manager. Je dois y aller. Je te promet encore une fois d'y réfléchir très sérieusement Miya. Quelques soit ma réponse, je t'aiderais.

Elle m'adressa un sourire et je compris qu'elle ne m'en voulait pas de ne pas donner ma réponse tout de suite. Je lui dit au revoir avant de partir voir mon emmerdeur de manager. J'allais avoir matière à penser pour les prochains jours.