Groupe 1 ♠

Et oui, à Nishinaka aussi, on sait s’amuser. L’heure de la fête d’Halloween avait sonné et le maire avait proposé de passer une soirée exceptionnelle, une soirée hors du commun que tous les habitants partageraient tous ensemble. Angoisse et peur étaient censés être au rendez-vous puisque Halloween, ce n’était pas que des têtes de citrouilles, c’était aussi les histoires d’horreurs qui pourraient en faire trembler plus d’un : les esprits, la dame blanche, les fantômes, les monstres, les sorcières, les morts-vivants et tant d’autres. Terazawa avait pensé que passer une nuit dans une maison hantée, c’était trop banal, pas assez original alors avec plusieurs de ses adjoints, ils avaient décidé qu’ils dormiraient tous à la belle étoile, dans cet immense cimetière qu’appartenait à la ville. Tous seraient divisés en groupe de six, voir sept personnes et à la nuit tombée, ils s’aventureraient dans les allées où régnaient les pierres tombales.

Etrangement, tout le monde sembla partant pour vivre cette aventure étrange, mettant leur frayeur de côté pour se préparer au pire. Sauf que le pire, tout le monde s’était attendu à tout mais pas à cela.

Cette bestiole bizarre était soudainement apparu devant eux mais il était difficile de décrire quel genre d’animal il s’agissait. Elle était noir, très noir, avec des cornes sur la tête et se tenait debout sur ses deux pattes qui ressemblaient à celles d’un lion. Pour ce qui était de sa tête, on ne la voyait pas, elle était camouflée sous une grande capuche et sa voix était des plus graves, sans parler de son haleine puante qui s’échappait de sa bouche d’ailleurs. La bête se présenta sous le nom de « Ukulélé » et prévint que le premier qui s’en moquait se verrait réduire en poussière dans les secondes à venir.

- Je suis le gardien des morts. Vous pourrez passer à la seule condition de me donner le mot de passe. Vous avez trois chances, une fois celles-ci écoulées, si vous échouez, je ne garantis rien de votre sort.

Interdiction de fuir. Les habitants s’étaient consultés, réfléchissant à trois codes mais ne donnèrent jamais le bon alors, sans qu’ils n’aient eu le temps de réaliser quoi que ce soit, ils s’étaient endormis.

Lorsqu’ils se réveillèrent, le ciel était toujours aussi sombre et ils se rappelaient toujours du pourquoi ils se trouvaient dans ce cimetière. Seulement une chose avait changé, pas uniquement leur personnalité mais le corps dans lequel ils étaient. Ce n’était plus le leur. Comment allaient-ils s’en sortir au travers de ce cimetière qui en vérité s’avérait être un vrai labyrinthe.

_______________________________________________________

Dans le cimetière se trouve des tas d'objets divers que vous pouvez associer à vos traits de caractères ou lubies pour vos personnages. Jouez le jeu jusqu'au bout et ne laissez personne deviner qui vous êtes . Vous êtes autorisés à avoir chacun un sac à dos, pas plus, pas moins.

De plus, cet event est un évent parallèle à vos rp, il n'est donc pas possible d'associer ce qu'il se passera ici, avec vos rps actuelles ou futurs 

Le ciel était encore si sombre au moment où Nanami ouvrit les yeux, qu’elle pensa premièrement qu’il faisait encore nuit. Un regard jeté au cadran de sa montre suffit à lui donner confirmation du contraire : il n’était plus l’heure de dormir. Mais alors que faisait-elle là ? On l’avait retrouvée et envoyée dans un endroit étrange ? Ah ! Elle s’en rappelait. Cette chose bizarre qui leur avait dit qu’ils devaient trouver un mot de passe bizarre. Un mot de passe qu’ils n’avaient pas trouvé. Assise sur l’une des tombes qui se trouvaient là, bien que ce ne soit pas respectueux à ses yeux, elle avait vraiment envie de pleurer. Elle venait à peine de se lever, mais elle avait déjà l’impression que sa vie était fichue. Pourquoi ? Elle était coincée là et elle ne pouvait pas partir. Qu’allait-elle faire ?

Ses yeux se promenèrent durant quelques minutes sur les différentes personnes qui s’étaient réveillées à ses côtés. Ils étaient piégés ici, eux aussi ? C’était tellement triste. Elle aurait peut-être du les réveiller pour pleurer avec eux, pour compatir à leur douleur. Peut-être que certains d’entre eux avaient une famille, des amis ? Est-ce qu’ils étaient morts ? D’un geste presque fébrile, elle vint tâter le creux de son poignet à la recherche de son pouls qu’elle ne trouva pas. Oh mon dieu, et si elle était morte. Est-ce que les fantômes pouvaient se toucher eux-même ? Elle ferma les yeux pendant quelques secondes pour essayer de chasser cette pensée de son esprit, mais déjà les larmes étaient venues border ses yeux.

« Je veux qu’on sorte d’ici maintenant… »

Pourquoi pleurait-elle soudainement ? Elle était punie parce qu’elle n’avait pas bien agi ? On l’avait retrouvée parce qu’elle avait dit du mal de quelqu’un lorsqu’elle était plus jeune et on avait décidé de la réprimander en lui faisant passer la nuit dans un cimetière ? En plus elle était nulle pour les énigmes. C’était juste désespérant, et cela suffit à lui donner encore plus envie de pleurer : elle allait mourir là et les autres aussi, sans doute. C’était juste triste.

Mon crâne...

Doux Jésus, pourquoi avais-je l'impression qu'un troupeau danseur de samba venait de me piétiner sans vergogne comme si j'étais un parquet de salle de danse ?

Ouvrir les yeux fut difficile, mes yeux brûlaient alors même qu'il n'y avait pas de forte luminosité, et puis, j'aurais certainement mieux fait de jouer les mort parce que la première chose que je vis ce fus...

Moi.

Mon corps, avec ses cheveux, ses vêtements, enfin, MOI quoi !

Étais-je mort ? Le Seigneur m'avait-il appelé au Paradis ? Mais si tel était le cas, pourquoi ne me rappelais-je pas de mon passage là haut ?

Oh non ! J'étais en enfer !!

Attendez. Depuis quand j'étais croyant et convertit au christianisme ?

Inspire, expire...

Je me redressais quand même et remarquais que j'avais mal, j'étais donc en vie. Mais pas dans mon corps...
Bon, à première vue, j'étais un homme, pas de tatouage sur mon corps, pas de piercing et je sentais comme une puissance et une froideur que je ne me connaissais pas.
Je ne voyais pas bien dans quel corps j'étais, mais ce n'était pas le plus important. J'avais un gros problème, une boule d'angoisse me nouant brusquement l'estomac.

Je n'avais pas fait ma prière matinale ! Je n'avais pas loué le Seigneur ! Cela devait être la première chose à laquelle je devais penser, mais je ne l'avais pas fait !

Voyant deux autres personnes, je me dis que peut-être nous pourrions faire une prière collective.

- Ne vous inquiétez pas, le Seigneur Jésus est toujours à nos côtés, tenons nous la main et prions. Nos problèmes s'apaiseront après la prière.

Puis je levais les mains pour entamer le Notre Père.

Je me sentis tout de suite mieux.

J’ouvre doucement les yeux avec un mal de tête terrifiant, dormir au grand air ça ne me réussit finalement pas tant que ça. Moi qui ‘était certain de réussir le défis les yeux fermé c’est complètement raté pour le coup. Pourtant outre mon mal de tête quelque chose d’autre semble ne pas aller, je ne me sens pas bien, un sentiment de malaise et d’inconfort m'habite. Me redressant alors péniblement, mon regard vient se poser sur mes compagnons d’infortune, tout le monde semble là et aller ….. Attendez, une minute je suis en train de rêver, ce n’est pas possible …. Paniqué pas la vision de mon corps devant moi, je me mets à regarder et toucher la moindre parcelle de mon corps, pas de doute ce n’est pas le mien je suis dans le corps de ….  Non ce n’est pas possible c’est une cauchemarde … Tous mais pas ça ….

Bon du calme, du calme, surtout ne pas faire lire aux autres la panique qui m’envahit. Il doit bien y avoir une explication, il y a toujours une explication mais …. Bordel JE VEUX MON CORPS … Pourquoi moi sérieusement ? C’est imbécile de denshou oui mais pourquoi moi ?

Essayant tant bien que mal de ne rien laisser transparaitre, une panique intérieure plus grande ne tarde cependant pas à pointer le bout de son nez en entendant chacun de mes compagnons prendre la parole. Il est à présent clair que rien ne va, en plus d’avoir changé de corps  nous sommes …. Un culote, une culote, c’est bien une culote ça non et en y une ni deux, je m’empare de celle-ci discrètement avant de la glisser dans ma poche en souriant comme un bien heureux.