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 You need to survive ─ Kuronuma Haku

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Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
Kuronuma Haku
Avatar : Min Yoongi
Pseudo : petit poussin rose d'amour d'Eden forever and ever (Kernel)
Date de naissance : 14/06/1992
Age : 31
That's what i do there : Raté des bas-fonds - Cutie pie à temps plein
What about love ? : Yuki is my booooy ♥ the best baby in the world, I want to have his kids
How I feel : « J'aime son humanité, plus que tout : j'aime la finesse de ses traits, son parfum simple et l'idée que celui-ci imprègne mes vêtements. Son désir de ne pas m'enfoncer la tête sous l'eau, plus qu'elle ne l'est déjà, et ses grands yeux noirs, dardés d'innocence qui m'arrachent des mémoires ensevelies, aussi douloureuses que flatteuses. La façon dont il hausse timidement le ton, aussi, comme s'il craignait de m'intimider. La possessivité inexplicable qu'il a à mon égard, et surtout la sensation des lignes de sa main qui se marient aux miennes, parfois. Juste comme ça, juste nous deux, comme il ne faudrait pas. »
...

Messages : 223

Lun 2 Nov - 2:26
     

 
© blend&every


HAKU KURONUMA

ft. Min Yoongi (Suga)


Who I am inside:

Laconique • Marginal • Fataliste • Mélancolique • Agressif • Perspicace • Inconnu • Sincère • Fermé • Cassant • Possessif • Perdu • Communicatif • Silencieux • Tactile • Magnanime • Patient • Terrifié • Absent •


Carte d'identité:
Nom :
Kuronuma.
Prénoms :
Haku.
Date de naissance :
Quatorze juin.
Lieu de naissance :
Sendai.
Nationalité :
Japan got the swag (japonais quoi).
Situation :
On aura beau tenter, on n'échappe pas à l'amour. En couple dans sa tête.
Sexualité :
Pansexuel.
Groupe :
Denshou, parce que la vie c'est une belle traînée qui mérite d'être vécue.
Métier :
Ne fout absolument rien de sa vie.
Signe particulier :
Il se balade avec un chaton noir, il aime bien le câliner de temps à autre, même s'il ne le connait ni d'Eve ni d'Adam et ne sait strictement pas depuis quand il le suit + Il possède des cicatrices un peu partout sur le corps, et des incisions refermées le long des poignets + Un pendentif bleu étincelant orne son cou
Un petit secret ? :
Il a beaucoup de choses à raconter ─ pas nécessairement des choses bien, et pourtant tellement de choses à faire découvrir.
Anecdotes & faits divers:
Anecdotes

On le reconnaît à ses grosses docs et sa démarche traînante • Il ne donne pas envie d'aller à sa rencontre • Il flâne beaucoup dans la rue sans réel but apparent • Parfois il sourit sans raison • Il n'arrive pas à bronzer • Il joue toujours avec un briquet • Quand il ne fait pas quelque chose d'intéressant, il est souvent paresseux voire apathique • Il regrette beaucoup de choses • Secrètement, il voudrait s'en sortir pour ses quelques proches restant • Une fois qu'on pense le connaître, il devient imprévisible • Il n'aime pas parler et pourtant, il parle beaucoup quand il se sent de bonne humeur • Parfois, il a envie de courir jusqu'à s'époumoner, et le chat le suit toujours • Il aime écouter de la musique • Il a tort sur beaucoup de ses choix, comme le fait de vouloir noyer ses peines noires en fumant • Il aime la vie, mais qu'est-ce qu'il la déteste • Quand il a envie de pleurer, il aime bien s'allonger sur le sol ou sur l'herbe pour regarder le ciel et retenir ses larmes • Il aime regarder la mer • Il est grossier et ne cherche pas à comprendre la morale des Shinki • Il use souvent de ses poings sans réfléchir • Les NSA le dégoûtent et il n'est pas non plus très aimé d'eux • Il voudrait voyager et s'enfuir sans prévenir personne • Il est cassant et ne réconforte pas souvent avec les bons mots, alors il se fait pardonner ou manifeste sa présence en se montrant tactile • Il squatte beaucoup chez des potes • Il aime faire des blagues, mais son humour est très souvent sarcastique voire même cynique



My little story:

Ce serait paradoxal d'assurer qu'il ne conserve aucun souvenir de son enfance, alors qu'il demeure interminablement imprégné de son passé, de cette histoire-là qui lui donne envie de vomir, qui lui fait parfois perdre le sommeil ou qui tend à faire rougir ses poings sous une colère trop envahissante. C'est comme ça, ce sont des remontrances avec lesquelles il essaie désespérément de vivre : il apprend, il éloigne parfois ses peines un peu plus loin, derrière lui, juste le temps de se sentir merveilleusement bien, et les revoilà, et les revoilà qui reviennent comme des ombres mouvantes, pour venir l'étrangler dans son ivresse passagère. Son enfance ne fut qu'un ténébreux orage, et Haku n'aime pas l'orage. Pour lui, c'est comme déranger un ciel tranquille, c'est comme cette tache d'encre au beau milieu des lignes du livre, c'est comme ce hurlement au sein d'une foule impassible. C'est troubler quelque chose de joli, c'est briser à la hache la surface d'un miroir : alors on y recueille les fragments de cristal, ces petits morceaux qui attestent de ses souvenirs à lui, de ses seules et uniques réminiscences ─ elles ne sont pas nombreuses, détrompez-vous, et pourtant, oh ! qu'elles sont disgracieuses.

Qui se fiche des détails d'une naissance et de quelques heureux mois à passer dans les bras de sa douce et jolie maman ? C'est vrai, après tout, on naît tous dans les mêmes conditions, on naît tous imparfaits, laids et prédestinés à faire face aux aléas d'une vie impatiente d'être vécue, comme pour mieux mourir : comme pour mourir plus vite, comme pour mourir plus tôt. C'est vraiment trop stupide, cette histoire de mort : pour certains, il ne s'agit que d'une personne, une âme dérobant un chez-soi : un esprit qui sélectionne, un parfum âcre qui prive de l'odorat et qui dévore les voies respiratoires. C'est toujours imagé, parce que c'est plus facile à concevoir. Ça aussi, c'est vraiment stupide : parler de la mort lorsque l'on vise une naissance. Mais n'est-ce donc pas ça que le destin ? La naissance qui scelle une mort future, que celle-ci soit psychologique, ou imminente.

Haku naît sans trop de problème, et parce que ses parents tentent de se montrer originaux, ils choisissent son prénom en raison de sa pâleur curieusement apparente, en déterminant consciencieusement les kanjis correspondants à ce nom auquel ils semblent être tant attachés. C'est quelque chose de futile, ça n'a pas d'importance car ce n'est qu'un nom, après tout, mais leur joie est sans limite et leur envie d'être de bons parents submerge leurs esprits en ébullition. Ils ne prévoient pas d'avoir d'autre enfant, du moins, pas pour le moment, parce qu'ils veulent s'appliquer à s'occuper du mieux qu'ils le peuvent de leur seul et unique rejeton : celui-là, blanc comme un cachet d'aspirine, calme comme l'eau qui dort, endormi comme une souche. Il est toujours silencieux, Haku : de toute son enfance, il n'ose jamais lever la voix plus haut que celle de son père, il ne trahit jamais le secret de sa mère lorsque celle-ci lui confie avoir caché l'argent ou avoir fouillé dans le téléphone de son mari, il ne hurle pas pour un caprice et ne se réveille pas trois fois par nuit en manifestant sa mauvaise humeur. C'est un enfant que l'on ne chérit pas trop mais pas assez non plus, l'espèce de petite souris noire un peu trop secrète, fichée dans son mutisme et son silence gris. Haku ne raconte jamais ses journées à ses parents, parce qu'ils sont trop occupés ou ne s'y intéressent tout simplement pas. Au fil des années, ils perdent de vue la promesse qu'ils se sont faite à la naissance de l'enfant, celle de toujours demeurer aux côtés de leur progéniture pour écouter ses histoires en rentrant, à quatre heure, ou encore l'appeler pour faire la liste des cadeaux d'anniversaire. Ils s'aperçoivent que ce n'est pas aussi génial qu'ils le pensaient, que c'est difficile, d'élever un enfant, surtout lorsque celui-ci ne se montre pas forcément coopératif et que, avouons-le nous, on s'intéresse de moins en moins aux paroles naïves et envahissantes d'un enfant en bas âge. À la place, ils privilégient sa réussite à l'école, contrôlent consciencieusement l'organisation de ses devoirs et veillent à ce que Haku ne fasse pas tâche aux côtés de ses camarades. À défaut de ne pas s'intéresser plus que ça à lui, ils espèrent se rattraper un minimum pour faire honneur à la famille, s'en sortir dans la société dans laquelle ils vivent et, sans doute avoir l'esprit tranquille et l'ego serein. Haku ne se plaint pas, il comprend qu'il n'a pas son mot à dire et joue la comédie devant ses parents, alors qu'il agit étrangement à l'école, fait le sale gosse turbulent, toujours avec modération et en se faisant parfois oublier, pour ne pas mettre ses parents au courant. C'est comme un moyen de réconfort, comme quelque chose pour se dire qu'il existe et que s'il est transparent à la maison, alors autant ne pas l'être à l'école. Comme un lot de compensation, comme pour hurler qu'il ne veut pas être parfait, qu'il veut faire des bêtises et qu'il veut qu'on le voit.

Et c'est comme ça que prend le cours de sa scolarité. Au premier abord, il paraît mystérieux sans trop le vouloir, avec son silence perturbant, mais bientôt, il agit presque naturellement, complètement décalé de l'attitude de ses camarades. Cela lui vaut des surnoms, des regards en biais, des doigts pointés sur lui et surtout des messes basses comme on apprécie tant de les faire. Haku tente de se reprendre, plusieurs fois, et en vient bientôt à subir les réprimandes de ses professeurs qui ne supportent plus son comportement instable et trop peu sérieux. En rentrant de l'école, il continue de faire ses devoirs mais les bâcle à moitié, prétendant devant ses parents les avoir fait sans jamais sourciller ni même regarder à gauche. Il ne veut plus faire d'effort, il sait qu'il n'est pas éduqué comme les autres et il ne tient plus à s'améliorer, il ne veut pas faire ce plaisir à ses parents. Ses regards impassibles noircissent peu à peu, alors que sa mère fait semblant de lui sourire hypocritement tandis que son corps croît et que sa mentalité commence peu à peu à s'imposer. Les normes de la société, il n'a pas appris à les connaître, et celles qu'on tente de lui inculquer, il les brûle avec ce briquet, qu'il a trouvé en préférant traîner dehors plutôt que d'aller à l'école. Est-ce si compliqué que de le regarder seulement une fois, pour le prendre dans ses bras ou le complimenter ? À force, Haku ne se pose plus la question. Il oublie.

Haku grandit. Il n'est pas l’asocial sans amis, au contraire : avec le temps, il apprend à changer ses fréquentations en fonction de son comportement, comportement naissant, comportement nuisant. Ses parents ne sont toujours pas au courant pour son attitude exécrable et il se pose parfois la question par rapport à ses professeurs qui ne téléphonent pas. Il sait qu'un jour, ça arrivera, mais il préfère repousser l'éventualité et continuer de mener une guerre aveugle contre ceux qui lui ont donné la vie, contre les autres élèves qui ne veulent pas le comprendre, contre les professeurs qui lui confisquent ses nouveaux briquets. C'est insignifiant mais Haku ne veut plus suivre de chemin, aussi rédempteur soit-il. Sa petite bande d'amis est bien la seule à partager ses opinions et Haku choisit de passer son temps avec eux. Ce n'est pas la plus forte des amitiés, mais chacun compte sur l'autre et chacun rejette ce schéma de perfection qu'ils n'ont jamais su reproduire correctement à cause de raisons personnelles. Ils se comprennent et Haku ne demande pas plus que ça, seulement qu'on le laisse tranquille quand ça en vient à manquer le cours d'éducation civique. Qu'est-ce qu'il déteste cette matière.

Ses parents puristes l'énervent. Il ne leur adresse plus la parole, à force, et à chaque fois que son père rentre du travail, il ne lui dit pas bonjour et se retient de froncer les sourcils spontanément. Haku voit bien que son père ne supporte pas cette attitude, mais ça ne lui fait pas plaisir pour autant. Il le sent, quand il le foudroie dans le dos, avec son regard éternellement de glace qui en dit long sur tout ce qu'il pense de son fils. Haku le sait, ça. Son père est frustré de ne pas savoir comment l'encadrer, de ne pas savoir comment communiquer avec le plus taciturne. Parfois Haku se demande s'il ne serait pas prêt à lever la main sur lui, comme quand il a ces accès de colère envers sa mère lorsque celle-ci se plaint et trouve encore d'énièmes reproches à faire à son mari. C'est toujours comme ça, à la maison : c'est une ambiance instable qu'il y a, parfois, et ça n'est jamais agréable, cette espèce de tension. D'un moment à l'autre, Haku sait que tout peut changer et se renverser subitement, alors quand il sent que l'atmosphère s'altère soudainement, il préfère s'enfuir, s'évader quelque part d'autre pour oublier ça. Quand il rentre, tout est plus silencieux et la porte de la chambre de sa mère est verrouillée : de toute façon, ce n'est pas grave, il n'a aucune envie de la consoler ou de la prendre dans ses bras.

Elle, elle fait semblant de lui accorder ne serait-ce qu'une poignée d'importance, lorsqu'elle n'est pas prise autre part, mais Haku rejette ça fermement et sait que ce n'est pas sincère. Il ne l'aime pas, sa mère, oh non ! vraiment pas. Elle provoque des problèmes, se plaint, se laisse battre sans jamais protester, ne fait pas face aux problèmes lorsqu'il le faut. Cette sainte bornée et sotte déçoit Haku. Tout ce qu'il voulait, c'était de l'amour, mais elle n'a jamais fait attention à lui en donner. Il ne trouve plus l'empathie suffisante, Haku. Il est frustré et est dans la case noire de l'échiquier, Haku. On ne peut pas vraiment rattraper le temps perdu avec une étreinte et un regard maternel, ne pensez-vous pas ? Pensez-y.

Haku est l'élève perturbateur, mais il continue tout de même d'aller à l'école. Il n'a pas toutes ses affaires et n'ouvre pas toujours son cahier lorsqu'il doit noter des choses. Il se balance sur sa chaise et traîne parfois dans les couloirs lorsque les cours reprennent, rien que pour prendre un peu de retard. Le fond de la cour est son pseudo territoire et les autres passent son chemin lorsqu'il arrive. Haku ne donne pas confiance et ne dégage pas cette aura de succès qu'on aime bien déceler chez les beaux garçons. Non, il est imparfait depuis le moment où il est né.

Bien vite, cette routine qui s'est installée s'évapore avec l'arrivée des vacances qui marque l'apparition de ses spectres. Les professeurs ont finalement mis au courant son père pour ses notes déplorables et son comportement plus que séditieux à l'égard de ses établissements scolaires. On hésite à l'expulser, on dit à Mr. Kuronuma que son fils est un adolescent à problème, qu'il fait honte, qu'il effraie les autres et que sa façon de penser n'est pas conforme et est à prendre en main. Que ses idéologies sont erronées, que sa trousse est vide, que son visage est triste, que son manque de tact ne convient pas aux mesures de respect que l'on a préféré établir. Mr. Kuronuma croit rêver, mais il ne peine pas à réaliser que tout ce qu'on lui communique s'avère vrai. Son fils est un raté, son fils se rebelle et lui, il ne comprend pas, et la colère le flagelle comme des bourrasques déchaînées. Haku ridiculise le nom qu'il porte, Haku n'est pas l'élève exemplaire que l'on a toujours cru voir, Haku salit l'image prestigieuse qu'ils tendent à essayer de transmettre au reste de la société, Haku ment, Haku est violent et Haku n'est soudainement plus leur enfant.

Alors Haku rentre chez lui, et ce qu'il voit le paralyse, lui enlève les mots de la bouche ─ plus qu'il ne l'aurait pensé. Par terre, sa mère supplie son père, les larmes aux yeux, les mains implorantes. Haku ne saisit pas, Haku est étrangement touché par ce qu'il le voit et ne se l'explique pas. Il sait que son père est en colère, il se doute même qu'il a appris la nouvelle et qu'il a du en parler avec sa mère. Peut-être a-t-elle mal réagi ? Peut-être a-t-elle dit un mot de trop ? Ou peut-être a-t-elle mis en cause l'honneur de leur famille ? Haku le sait, son père est un sale prolétaire qui part voir à droite et à gauche dans le dos de son imbécile de femme. Pour cet homme affreusement obtus, la réussite est quelque chose d'important et malgré son mode de vie terriblement paradoxal, il s'applique à clamer que l'honneur de la famille passe avant toute chose, qu'il faut faire bonne impression, ne pas décevoir et ne pas perdre les valeurs qu'ils sont censés préserver à tout prix. Haku ne comprend pas et pendant ce temps-là, il contemple impuissant sa mère se faire passer à tabac, alors que son père le regarde lui, avec tout l'acharnement du monde. Les pleurs de sa mère comblent le silence qui s'est installé et Haku fronce les sourcils, toujours. Le regard de son père sur lui et ces coups de pieds insignifiants semblent lui être directement destinés. L'envie de l'exploser se fait bien vite ressentir, rien que de le voir persévérer dans sa violence en fixant furieusement son seul et unique fils, comme si tout ça serait en réalité pour lui, seulement pour lui, pour Haku. L'adolescent se demande presque si ce n'est pas parce qu'il s'imagine sous ces coups qu'il ressent l'envie pressante d'user de son poing, et non pas pour sa mère qui endure, sans jamais dire quoi que ce soit. C'est horrible, mais Haku ne pense pas comme ça, Haku pense que tout est perdu maintenant que son père sait. Alors, pourquoi faire plus d'efforts ?

Il s'éclipse, après une joute visuelle avec celui qu'il traite de tous les noms intérieurement. Haku entend sa mère prononcer quelque chose mais ne décèle pas ses mots et, au final, il s'en fiche pas mal. Il sait que son père va bientôt venir l'ennuyer et il hésite à s'en aller en douce. Il ne le fait pas, il préfère regarder ce chat noir sur le balcon, qui le fixe sans rien dire. Haku sourit sans s'en rendre compte.

Le temps passe et Haku entre au lycée. Son père ne lui a jamais reparlé de cette histoire et préfère le jauger d'un regard hautain et noir comme la peste. Le lycéen ne s'en formalise pas, leurs regards pour l'un comme pour l'autre sont les mêmes, alors tout semble d'ores et déjà plus simple et pourtant trop compliqué. Haku dit au revoir à ses vieux amis, car ils ne se verront plus par la suite alors il ne retient pas ses sourires et ses signes de main en faisant ses adieux. Il se sent lui-même, lorsqu'il est compris, lorsqu'on sait qu'il existe, lorsque l'on n'exige pas de lui mille requêtes. C'est un sale gosse, le petit Kuronuma. Beaucoup de gens ne l'aiment pas et les rumeurs fusent avant même qu'il ne rejoigne son nouvel établissement. Son dossier scolaire est rempli à ras bord et la chance d'intégrer un lycée lui sourit malgré tout : Haku ne s'en rend pas compte et ne saute pas de joie. C'est un train de vie insignifiant parce qu'il ne sait pas pourquoi il continue de fréquenter une scolarité trop peu enrichissante.

Haku est un adolescent, c'est son job de se foutre en l'air. Il découvre la vie superflue de lycéen et ne traîne pas avec beaucoup de monde depuis que ses amis se sont envolés il-ne-sait-où. Dans son école, il ne tarde pas à se faire une réputation auprès des autres élèves. Il n'est pas connu comme quelqu'un de doux et a tout ce qui ne va pas avec lui. Son visage trop lisse, son prénom à la consonance trop douce, tout ça qui trompe, tout ça qui ment d'ores et déjà. Il ne se rend pas toujours aux cours à l'heure, flâne dans les couloirs comme s'il serait perdu, n'aime pas attirer l'attention et, pourtant ! il l'attire tout le temps sans forcément s'en rendre compte lui-même. Il n'est pas quelqu'un en qui on peut placer sa confiance et, surtout, on ne doit pas le fréquenter. Ce sont les délégués qui le disent, alors les délégués, ils ont raison. C'est comme ça que ça fonctionne.

Pourtant, un jour pluvieux, la routine lycéenne que Haku a su apprivoiser semble prendre un tournant différent. Il traîne sur les toits, comme à son habitude, en train de marquer à l'encre noire et sale sur un carnet usé des lignes qu'il s'applique à bien écrire, avec une minutie presque désespérée, enfantine. Il est seul, il y met du cœur, la pluie c'est comme le métronome de ses songes, elle est douce et trop peu glacée, elle est calme, presque inexistante et fantomatique. La quiétude fraîche de l'après-midi, aussi, parce qu'il a l'habitude de se rendre ici, s'il doit sécher : personne ne sait qu'il est là, tout le monde le laisse tranquille et alors Haku se sent mieux pour réfléchir ─ beaucoup mieux qu'en classe, beaucoup mieux que dans le bureau de la CPE, beaucoup mieux qu'à la maison. Il a le cœur posé, l'esprit tranquille et il a l'impression que le stylo file tout seul entre ses doigts, que son esprit est déconnecté et à chaque fois qu'il s'accorde ces moments de calme, il s'autorise à sourire ou à pleurer parce que, Haku c'est un humain, Haku c'est un mauvais garçon mais Haku n'a pas peur de sentir son cœur battre dans sa poitrine. Alors, sa sérénité est telle que, pour en revenir à ce jour-là, Haku ne comprend pas. Haku ne comprend pas pourquoi cette présence, derrière lui, qui vient tout juste de rejoindre la cour extérieure du toit, lui enroule cette écharpe autour des épaules, doucement, et vient s'asseoir à côté de lui, comme si son cerveau avait été lavé de tout jugement, de toute idée reçue à l'égard de Haku. Il ne comprend pas et se fige instantanément, le stylo manque de glisser d'entre ses doigts de porcelaine et il en ressent presque l'étonnement, inexpliqué, inexplicable.

C'est une jeune fille. Elle a de longs cheveux noirs, elle a les yeux pétillants et pourtant elle ne parle pas. Elle prête son écharpe et, curieusement, elle ne semble pas avoir peur. Non, elle s'assoit à côté de lui, de ce sale délinquant, de cette espèce de rat noir aux yeux insondables. Haku est silencieux, il est muet, et parfois il tousse de sa voix rauque, alors elle, elle sourit et elle regarde le ciel d'un air un peu lointain. Elle engage la conversation. Elle dit qu'elle s'appelle Nami, qu'elle est nouvelle, ici, et qu'elle prétend ne connaître personne. Elle lui demande son prénom, alors Haku le lui donne mais il sait pertinemment que c'est une requête inutile : Nami le connaît, Nami a déjà entendu parler de lui et pourtant, à partir de ce jour-là, ce jour où ils se sont longuement parlé sous l'averse, à s'échanger des mots insignifiants, à converser comme deux grands inconnus de ce lycée et à frôler inconsciemment les bras de chacun, Nami ne le quitte jamais. Nami ne cesse plus de suivre Haku. Elle le suit, comme une espèce de fantôme, elle sèche pour déambuler dans les couloirs avec lui, toujours en restant quelques mètres un peu plus derrière. Pour la première fois dans ce lycée miteux et mal entretenu, Nami est celle qui s'intéresse de près à Haku, qui dépasse les limites et qui déverse un flot de paroles seulement destinées à l'adolescent ombragé. Haku trouve une compagnie, trouve une personne à qui dire les choses les plus stupides comme les plus réfléchies. Ils se trouvent, dans leur relation tout d'abord platonique, et plus tard, véritablement fraternelle. Haku s'éprend comme il ne l'a jamais fait, parce que Nami le regarde avec des yeux différents, parce qu'elle aussi, manque d'amour et, aussi saugrenue puisse être sa façon de s'intéresser à lui, parce que Nami ne le juge pas.

Quelque chose change. Haku n'est plus tout seul, il a toujours cette ombre derrière lui qui regarde dans son dos ou parfois directement dans ses yeux. Nami est plus petite, elle a besoin de lever la tête pour le regarder, et Haku remarque qu'elle n'hésite jamais à le faire. Parfois, lorsque Haku ouvre son casier, de son air le plus nonchalant, il ne peut s'empêcher d'esquisser un semblant de sourire en voyant les affaires de Nami à la place des siennes. Ça peut paraître insignifiant ou beaucoup trop simple pour être soulevé, mais Haku aime passer ses doigts dans les cheveux de Nami sans rien dire. C'est quelque chose d'extrêmement satisfaisant, ça lui donne l'impression d'avoir quelqu'un, quelque chose sous ses doigts, un contact autre que le plastique de son briquet, c'est comme un vide de comblé, une mort finalement frôlée. Nami est une petite sœur.

Haku rentre de moins en moins chez lui. La vie à la maison semble bien ennuyeuse et il sait que si son père recommence à lui adresser la parole, il ne pourrait pas retenir son envie de lui mettre une raclée. Haku a appris à se battre, à force de devoir rendre des règlements de compte : en somme, il use de violence quand c'est nécessaire ─ et parfois quand ça ne l'est pas, il ne répond pas toujours aux questions des professeurs, il dégrade les biens personnels de son lycée, use de violence verbale. Son père doit sûrement continuer de recevoir de nombreux appels de la part du lycée cette fois, mais Haku n'en a que faire, tout comme son père semble s'en être lassé. Haku reçoit très souvent des messages de la part de Nami, quand ils ne se voient pas en cours, alors il lui répond et tous les deux ne perdent jamais contact. Ses parents ne sont pas au courant qu'il fréquente une amie et Haku ne compte pas le leur dire. Son père continue de travailler, régulièrement pris sur le plan du travail, l'idée de faire honneur au nom que son fils a dégradé le hantant toujours un peu plus au fil du temps. Sa mère n'est pas présente pendant une durée, soi-disant en déplacement professionnel mais Haku sait très bien qu'elle ne fait pas que ça, qu'elle va à l'hôpital, de temps en temps, qu'elle prend des rendez-vous pour ses problèmes d'alcoolisme : sa mère est dépressive mais elle ne doit pas parler de ce qu'il s'est passé ces dernières années, non, non ! Ce serait perdre la garde de son enfant adoré et mettre en péril tous ses projets et sa petite fierté...
Haku en est dégoûté.

Nami est là, heureusement, et elle répond toujours à ses sms, que ce soit pour un oui ou pour un non. Un jour de prise de tête habituelle avec son père, Haku décide de s'éclipser quelques temps, juste pour ne plus voir tout ce qui le dérange pendant une durée que lui-même ne définit pas. C'est détestable et Haku se demande presque s'il n'aime pas ça, de le voir rester un minable, un bon à rien qui peine à faire les choses correctement : aucune considération des deux côtés, et ce, depuis fort longtemps, alors rien n'est prêt de changer ou de bouger, autant pour son abrutie de mère que pour son dégénéré de père. Combien de fois a-t-il manqué de lui casser la mâchoire sans même essayer de réfléchir ? Haku ne compte pas. Ce guignol peut crever la bouche ouverte, Haku s'en foutrait ouvertement.

Alors Nami comprend, de toute façon : Nami est au courant pour tout ça, tous ces problèmes dont Haku ne parle presque jamais aux autres. Elle profite de l'absence de ses parents pour l'inviter chez elle, parfois, et alors Haku se sent mieux ─ beaucoup mieux que seul dans sa chambre, beaucoup mieux que sur le toit du lycée, beaucoup mieux qu'avec le chat noir. Nami est une présence rassurante qui lui donne tout ce qu'il n'a jamais eu au départ, de l'amour, de l'attention, quelque chose de réel, pas de la vulgaire sympathie partagée à cause d'une hypocrisie aveugle ou d'une envie de comprendre le bad-boy sans cœur du lycée, parce-que-c'est-exceptionnel.

« La base c'est pas la famille au sens biologique du terme, c'est les gens qui se soucient de vous et sont là pour vous aider et vous accueillir sous leur toit » furent les mots qu'il écrivait sur ce carnet trempé, un fameux jour pluvieux où l'espoir semblait se cacher avec le soleil. Depuis longtemps, c'est à peu près cela, la vraie famille selon Haku. Ce sont les gens comme Nami, comme ses anciens amis, comme personne d'autre de plus parce qu'il n'a rien vécu de surcroît, Haku. Il ne connaît que ces quelques personnes, et pourtant, il a l'impression que ça le suffit et que ça comble tout ce qu'il essaie de rejeter avec son briquet et sa cigarette. Oui, le garçon n'a plus peur de dire qu'ils sont liés, tous les deux, pourtant il n'arrive pas à mettre de nom sur leur relation et ça, ça le dérangerait presque : tant pis, il n'y en a pas besoin, parce que durant ce jour où tout commence mal, Nami réussit à le surprendre une nouvelle fois.

Elle n'est pas toute seule, lorsque Haku la voit au loin pour la rejoindre. Sa petite taille est encore plus marquée par une présence à ses côtés, une silhouette beaucoup plus grande, imposante. Haku ne se pose pas de questions et vient machinalement à leur rencontre : il n'a plus la force de réfléchir ou de se tarauder l'esprit avec des devinettes ou des réflexions probablement stupides. Nami n'a personne d'autre que lui, après tout, non ? Elle l'accueille avec un câlin, alors il lui ébouriffe calmement les cheveux, tandis qu'il sent le regard de l'autre garçon posé sur lui. Un regard de travers, un peu cloche et presque méprisant. Haku lui éclaterait presque ses dents de devant s'il ne serrait pas déjà dans ses bras Nami, mais soit. Il ne le connaît pas ─ et à son regard, Haku n'a pas la moindre envie d'apprendre à le faire ─ pourtant à son plus grand dam, Nami décide de briser sa morale et de les faire se présenter mutuellement. Haku est distant, il n'aime pas ce type, rien qu'à sa dégaine et à sa façon de loucher sur Nami, et pourtant il donne son prénom parce qu'il sait que ça fait plaisir à la lycéenne. L'autre lui répond, il s'appelle Yu. Ils ont un peu le même regard, la même façon de se jauger et Haku n'aime ni ses cheveux trop clairs ni ses yeux qui le sondent d'un air insolent et presque supérieur. Il dit qu'il a seize ans, qu'il ne fréquente pas le même lycée qu'eux et, aussi, qu'il est un ami plutôt proche de Nami depuis quelques temps. Haku feint l'indifférence et ne précise pas qu'il est enchanté : il ne l'est pas, et ne comprend décidément pas pourquoi la jeune fille lui présente cette espèce d'enflure typique des cours de récréation. Par respect pour Nami, Haku se fait difficilement la promesse de ne pas lui casser la gueule.

Une semaine passe, plutôt mouvementée en termes de changements. Son père s'absente sans laisser de mot ou de trace, délivrant la maison à la seule merci de Haku, puisque sa mère n'est toujours pas rentrée : c'est sûrement une des plus belles périodes de Haku. Ne pas avoir ses parents en ligne de mire est bel et bien un signe que sa vie n'est pas si pourrie que ça, que parfois le destin oeuvre pour laisser entrevoir de plus beaux jours parmi les plus mauvais. Son père est immature et n'a absolument aucune rhétorique, sa mère est une idiote trop bonne trop conne qui n'assume jamais rien. Lorsqu'ils ne sont pas là, Haku peut s'asseoir tranquillement, détendre ses muscles et ne pas observer à droite et à gauche : il peut dire qu'il vit, qu'il a quelque part où loger, qu'il n'a personne pour le soûler avec des coups de couteaux en guise de regards ou une fausseté niaise et par conséquent affreusement énervante.

Haku en profite. Il est en mauvaise relation avec quelques gangs de la ville et préfère rester chez lui pour un temps : il saisit cette occasion pour inviter Nami et lui faire découvrir son chez-soi (soit, sa chambre, en fait). La jeune fille accepte volontiers et lui demande si elle peut ramener Yu : cette éventualité ne froisse pas le moins du monde Haku et il s'en formalise. Au fil des jours, il apprend à devoir passer la plupart de son temps avec Yu lorsqu'il est aux côtés de Nami, sauf quand il s'agit d'aller au lycée. Lui aussi, il fume, lui aussi, il ne parle pas beaucoup de lui et regarde souvent Haku sans rien dire, pendant que Nami raconte des histoires, des anecdotes, sur un ton enjoué et vif. C'est souvent ça, entre eux, c'est un duel de regards interminables où on peut y déceler quelque chose de poignant, de terriblement secret ─ de la jalousie, parfois, et puis tout simplement de longues œillades qui ne veulent rien dire tout comme elles veulent tout révéler. Tous deux apprennent à se supporter et à vivre ensemble lorsque Nami est à leurs côtés, comme pour signer une sorte de contrat, assurer une trêve pour ne pas inquiéter la fille qu'ils protègent inconsciemment. Haku n'aimait pas Yu et Yu n'aimait pas Haku, mais les choses se sont faites petit à petit pour que bientôt, Haku devienne plus réceptif à la présence de Yu et accepte de converser avec ou de marcher à côté. Ce sont des détails simples et futiles, mais  Haku est ce garçon un peu caché, un peu flou et retiré qui ne laisse pas n'importe qui entrer dans sa vie ─ Yu, en revanche, a su comment s'y prendre en l'espace de seulement quelques semaines : peut-être est-ce aussi à cause de Nami, mais tous deux ne savent pas et s'en contrefichent.

Nami est la seule à le faire sourire, à savoir comment s'y prendre, avec quelques mots et une étreinte silencieuse. Yu ne le peut pas, lui, mais Haku apprend au fil du temps qu'il n'a pas besoin de tout ça pour comprendre et approcher l'autre garçon. Il n'est tout simplement pas comme les autres, lui non plus : il est le premier à oser se montrer franc et hautain, le premier à proposer à Nami d'aller voir Haku quand elle ne va pas bien, le premier à dire que ses parents sont d'immondes salauds qui lui rendent la vie tout aussi dure. Le fait qu'ils n'aient pas tous les points communs du monde rend leur relation sans doute plus farouche, plus humaine. Mais il ne leur faut qu'un seul regard d'échangé pour se faire taire mutuellement.

Pourtant, un beau jour, alors que tout semble être d'ores et déjà plus bon enfant, son père prend la merveilleuse initiative de revenir. Pour ne pas avoir à supporter son portrait plus longtemps, Haku décide de déserter les lieux. Ce n'est pas grave, personne ne remarquera son absence de toute façon : sa mère revient de moins en moins, on en oublie presque son visage amèrement triste et parfois même un peu souriant. Et puis, son père... Ce serait plutôt ironique de dire qu'il se préoccupe encore de son fils et de sa situation. Haku s'enfuit et ne revient pas, il ne donne plus de prétextes, plus de justifications, plus rien pour se défendre et se protéger. Son avancée se déroule aux côtés de ses deux seuls et uniques amis, alors qu'il alterne pour ce qu'il s'agit d'être hébergé : Yu et Nami sont d'accord, ils l'ont toujours été, et Haku sait qu'il n'a pas besoin de les remercier plus que ça. C'est normal, pour eux, pour tous les trois : ils se sont promis de ne jamais se quitter du regard, même si la distance les sépare, même si le destin venait à œuvrer pour les séparer. Et pourtant...

Et pourtant, on a beau vivre les pires galères, les pires moments de notre vie, se convaincre obstinément que l'on a les pires parents du monde, la drogue la plus efficace, les amis les plus fantastiques, les sourires les plus rares et effacés, on se dit toujours que ça n'arrive qu'aux autres, que ça n'atteindra jamais quelqu'un comme nous parce qu'on croit connaître déjà tout de la vie et de ses problèmes. Haku a progressivement retrouvé le sourire, il a appris avec le temps, en grandissant et en évitant les autres, les parents et les soi-disant professeurs, à avoir un brin d'entrain, un peu de joie et de nouvel amour recueilli, comme une gerbe de fleurs que l'on butine pour recouvrir une pierre tombale. Ses amis dessinent des sourires colorés sur ses lèvres, embellissent ce visage pâle et spectral qui n'a jamais assez goûté à la saveur du bonheur. Elle a tout d'abord l'air si inconnue, cette saveur, si nouvelle et insolite ─ et puis bientôt, elle a l'effet d'une drogue, mais une drogue particulière : celle que l'on ne veut cesser de goûter qu'en présence des bonnes personnes, de ceux qui insufflent en nous cette énergie nouvelle, cette ivresse juvénile qui atteste alors de tout : que Haku est encore un enfant perdu, un jeune adulte perdu entre deux mondes, un cœur fragile que l'on s'assure de bercer au creux de quatre mains, un sourire que l'on griffonne du mieux que l'on peut pour rendre le tableau un tantinet ensoleillé, moins vide et terne, légèrement plus resplendissant en contrepartie. Ce sourire est trop rare, il n'apparaît pas si souvent que ça et pourtant, la plupart du temps, il est accompagné d'un rire tout droit venu du cœur; d'un cœur qui devient fou, secoué par tant de sensations qu'il ne fait que redécouvrir petit à petit, progressivement, à la manière d'un grand curieux. Haku est à la fois un leader et un nouveau-né en compagnie de Yu et Nami : tous ces sentiments tels que la joie, l'amour, l'enthousiasme et l'envie d'avancer, il ne les a jamais trop côtoyés avant de se rapprocher des deux personnes qui partagent sa vie, qui se tiennent des deux côtés de son âme en peine ─ de ses épaules affaissées, qui semblent porter sur elles tout le poids du monde. Ridicule monde.

Mais la vie est une immonde traînée qui décide subitement de gommer ce sourire, de le faire faner, de reprendre avec elle tous ces infimes moments de joie et d'allégresse que connaît Haku, comme pour les supprimer de la réalité, effacer leurs données et les quelconques traces de quelconques souvenirs. Parce qu'on croit que ça n'arrive qu'aux autres, que ça n'atteindra jamais quelqu'un comme nous, mais on se trompe. Haku se trompe, il s'est toujours trompé, il n'a jamais connu le pire des châtiments, celui qui le ferait définitivement céder, lui et sa petite vie de rebelle absolument immorale, absolument exécrable, qui n'a rien de bien et qui n'a à se faire envier de personne. Parce que un jour de brouillard, un jour brumeux où les toits du lycée se fondent dans un nuage bleu vaporeux, fade, terne et gris, on empoigne le coeur de Haku et on le jette par terre. Son père l'a déjà fait à plusieurs reprises, mais Haku a toujours su ramasser son cœur pour ensuite le réparer à sa façon; seulement voilà, la situation n'est pas la même désormais. Il pleut, c'est une fine averse, son esprit vagabonde dans une banlieue hasardeuse, ses pieds serpentent, il traverse les rails d'un train, il échappe de peu à l'arrivée surprise d'un TGV. Tout est bariolé autour de lui, tout est vague et diffus, un peu comme sa vie.

Et puis, son téléphone vibre. Il pleut, tout est silencieux, et Haku regarde nonchalamment qui peut bien prendre de ses nouvelles, même si un nom lui chatouille la langue. Il se trompe, encore, et lorsqu'il se rend compte du destinataire, le garçon ne réalise pas. Il ne comprend pas le message que Yu vient de lui envoyer, il n'arrive pas à enregistrer : il respire faiblement, ses yeux s'écartent comme ils le peuvent et sa main tremble jusqu'à en devenir paralysée. Tout ce que Haku trouve à faire, c'est ordonner à ses jambes de courir le plus vite possible, de sillonner ce coin perdu qu'il a l'habitude d'occuper lorsqu'il veut se sentir seul. Son esprit hurle parce qu'il visualise encore et encore ce que le message décrit, ce que Yu lui communique, ce que les ondes de son cerveau se tuent à lui faire comprendre. Pourtant, alors qu'il s'enfonce sans savoir où il va, dans la brume environnante de ce jour sombre et pluvieux, Haku ne crie pas, ne pleure pas, ne pense à rien. Son cerveau voudrait se déconnecter, il peine à rester conscient ─ et pourtant, rien n'arrache Haku de la folle décadence de son cœur et de sa conscience. absolument rien.

La mort est un processus rectiligne. Elle fait peur, elle est inconnue de tous, elle joue à cache-cache et ne montre aucune faiblesse ni aucune pitié. Pour certaines personnes qui voient la vie comme un châtiment, la mort peut être vue comme une délivrance, quelque chose qui signe une libération, la fin d'une angoisse perpétuelle. Ceux qui sont heureux d'être en vie voient plutôt ça comme une suite logique, un cheminement non-angoissant, un enchaînement inéluctable, que l'on ne peut de toute façon pas arrêter. Haku ne saisit pas bien les nuances de la mort, le thème abordé est pour lui abstrait même s'il y pense régulièrement ─ il ne trouve pas toujours des réponses, et c'est son carnet qui fait office de recueil, mais Haku n'a jamais réellement su. Maintenant, quand il court à s'en époumoner, à en sentir ses poumons éclater et ses côtes transpercer son cœur; qu'il sent ses jambes lui faire mal, ses mains s'écorcher sous les rafales violentes du vent, ses mèches lui tomber devant et sur les yeux, son visage le brûler de froid et son souffle s'échapper en volutes de désespoir, il pense finalement comprendre. Il pense comprendre qu'il est de ceux qui n'acceptent pas ça, qui ont le cœur froissé lorsqu'ils font face à cette essence noire et défaillante qu'est la mort, qui voudraient hurler à cette damnée dégénérescence de foutre le camp, de ne pas toucher aux seules et uniques personnes qui comblent sa vie, d'aller faire un tour chez son incapable de père ou son inutile de mère au lieu d'opter pour l'injustice et d'arracher à ce monde une des seules et uniques âmes que chérit véritablement Haku.

Quand il arrive, il est sans doute trop tard. Sa gorge est serrée, ses mâchoires lui font extrêmement mal et même la vision de Yu assis sur le banc d'hôpital qu'il avise du regard ne suffit pas à le calmer. Haku sent qu'il peut devenir violent à n'importe quel moment, que ses larmes risquent de tomber si quelque chose ne se passe pas comme il le faut, mais il se le refuse. Il ne veut pas pleurer, pas encore une fois, pour la première fois il renonce à perdre espoir, à se dire que tout est fini. Il veut croire que Yu lui ment, que cette odeur médicale est irréelle et qu'il va finir par se réveiller, avec son portable sur la joue et des messages de Nami en attente depuis quelques heures. Qu'il se lèvera en entendant le son de la mer affleurant la roche vernie, que sa peau nue retrouvera le contact avec la pierre cabossée de la plage, que l'odeur de sel et que le bruit des mouettes empliront ses sens. Mais Haku ne rêve pas. On lui annonce ça dans le blanc des yeux, on lui demande son prénom, lui dit de patienter aux côtés de son ami; on le retient, on l'empêche de tabasser Yu, on lui demande de quitter les lieux. Haku ne réalise pas et c'est surtout la gorge nouée qu'on le met dehors, qu'il se ramasse sur le sol et qu'il ne se réveille qu'au petit matin, au beau milieu d'une rue ternie.
•••
Trois mois s'écoulent, comme de longues et interminables lamentations. Ses poings sont rougis et ses phalanges cassées à force de se battre avec Yu, ses cernes assombrissent son visage d'habitude pâle et ivoirin, ses yeux liquides reflètent la lumière blanche des néons luisant et des réverbères. Il est hirsute, il dort mal, il fouille ses poches d'un geste mécanique, ne trouve pas ses cigarettes, à ses pieds la bouteille de vodka est vide, il frotte ses yeux, tout est silencieux, il pleut. Tout se passe trop vite et pourtant trop lentement, son pied glisse, l'averse est lourde et tiède, des taches humides maculent le sol, pastilles d'un brun rougeâtre éclatées sur les façades et les toits. Haku est refoulé, il est blessé, Yu vient lui mettre sa correction et le lendemain, Haku en fait de même : c'est devenu une sorte de rituel entre eux deux, ils se rendent la monnaie de leur pièce à tour de rôle sans jamais parler de ce qu'il se passe. Parfois, ils font une trêve, ils marchent ensemble sur la plage, respirent douloureusement l'air salé, et Haku se permet de pleurer deux, trois, quatre fois avant que Yu n'entoure ses épaules de son bras pour au final ne rien dire. Cette sensation est à la fois amère et atrocement douloureuse mais tellement, tellement satisfaisante : pouvoir sentir son cœur palpiter comme il ne l'a jamais fait, lui faire tellement mal qu'il s'en sent vivant, humain, que Haku se sent d'exister et qu'il peut se permettre de pleurer lorsqu'il n'y a personne derrière lui. Sa mère n'est jamais revenue, il n'en a rien à faire et son père, il ne le revoit tout simplement plus à force de traîner ici-et-là et de soutirer un peu d'aide de la part de ses connaissances et certains de ses dealers. Il ne veut tout simplement plus penser à la mort, ni à la famille, ni à la joie qu'on lui a procuré pour seulement quelques petits instants : ça lui fait mal, ça lui estropie l'estomac comme jamais et seuls les fonds de ses bouteilles parviennent à apaiser ces maux violents, ces maux que Haku ressasse chaque seconde lorsqu'il n'est pas en train de frapper Yu avec l'ardeur et l'impétuosité de son cœur. Yu est le seul fragment qui lui reste, Yu est quelque chose qui se rattache à la mort, à la famille, à la joie et à la seule fille qu'il n'ait jamais autant aimé. La sensation de le sentir saigner sous ses propres doigts est indescriptible et c'est meilleur que n'importe quelle addiction; saigner sous ses doigts à lui et se faire casser la gueule par Yu est aussi quelque chose de rédempteur.

Trois mois plus tôt, Nami a rendu son dernier souffle sur une route peu fréquentée. Elle est morte écrasée, complètement déchiquetée, le visage en sang, les mains écorchées et les yeux humides. Sa volonté, personne ne l'a connue, pas même Haku, pas même Yu, et même ses parents n'ont jamais rien su de tout cela. Un accident ou un suicide, qu'importe, Nami est partie, Nami a cessé de rire fort, de mettre des coups de pied dans les casiers, de méditer des heures et des heures sur un ponton de la plage. Elle n'envoie plus de sms, désormais, et son dernier se résume à un « on se voit demain, promis ». Nami n'a jamais tenu sa promesse destinée à Haku, et ça le rend fou. Sa mort est le pire épisode de sa vie, sa mort est une perte considérable, un abcès de douloureusement crevé, la raison de ces rosaces de sang que Haku dessine parfois, en faisant chuinter cette lame contre ses poignets. Sa mort lui dérobe la raison, l'asphyxie avec ses propres larmes, lui plonge la tête sous l'eau où l'alcool y est dilué. Elle trace un nouveau parcours où le garçon est prédestiné à avancer tout seul, à ruiner un peu plus sa vie, à petit-à-petit oublier ce que c'est que ce sentiment que Nami lui a tant de fois montré. Haku a la gorge serrée, les larmes au bord des yeux, la haine sous les paupières, le dégoût gravé dans la peau. Il la hait de l'avoir abandonné alors qu'elle venait tout juste d'entrer dans sa vie, il se hait d'avoir reporté sa déclaration au lendemain, toujours au lendemain; il maudit Yu de n'avoir rien remarqué, de n'avoir rien fait, de ne pas l'avoir protégé comme il avait promis de le faire. Il trempe dans son égoïsme, dans sa douleur, dans la noirceur inévitable d'une énième dépression ─ plus forte, plus dense, plus déliquescente que jamais.

Un jour de brouillard, Haku s'assoit sur les galets et respire. Il a froid et son carnet usé peine à tenir correctement entre ses mains rougies et meurtries. Il aimerait que quelqu'un lui passe une écharpe autour du cou et vienne s'asseoir à côté de lui, pour dissiper ces maux et ce vide avec des questions insouciantes.
•••
En trois ans, certains oublient, prennent du recul, effacent des mémoires à la manière d'un coup de gomme radical sur des lignes mal écrites. D'autres n'y parviennent pas, ils vivent bercés dans leur tristesse et leur détresse toujours mieux et toujours plus longtemps. Comme s'il s'agissait d'un aller pour nul part, d'un voyage éternel dans encore et toujours la même classe, à la même place, près de la même fenêtre. Haku oscille entre les deux, lui. Il ne sait pas, il a arrêté de se souvenir, il ne retient pas les dates, ni certaines paroles, ni quelques autres visages, ni le regard enchanteur de sa mère. Il ne sait pas s'il regrette, il a oublié le nom de famille et le parfum de Nami. Ceux du tabac, de la mer et de la terre séchée sont les seuls qu'il connaisse par cœur. La présence de Yu a vite fait de s'envoler, de s'éteindre comme une bougie sur laquelle on soufflerait soudainement. Haku est de nouveau seul, lui et son briquet : retour à la case départ, retour à la petite souris noire, aux regards indiscrets dans la rue, aux bastons écarlates aux détours d'une ruelle parce qu'il n'a pas d'argent pour payer. Retour aux silhouettes ternes, retour aux spectres de la ville, à la pénombre macabre d'une minuscule allée. Retour à l'agonie, départ imminent pour une dispute entre la mort et la survie.
•••
Les mares d'eau stagnent et elles empestent le sel et un triste goût d'amertume. Il est tôt, le soleil se lève à peine, le vent souffle vers l'ouest et une silhouette sur les grosses roches grises et ingrates semble se découper. Entre ses mains cadavériques, un simple crayon à moitié rongé et un carnet durement raccommodé qui s'appuie sur son genou. Haku réfléchit. « Il y a un manque. Mais ce manque ne reviendra pas. C’est une drogue, un médicament que si je cesse de prendre, je meurs. Je meurs vraiment, je meurs comme un sale con. » Haku écrit. Il fait sûrement des fautes, il plisse les yeux, ses lèvres forment une fine ligne. « Je suis coincé. Avez vous franchi le pas ? L'avez-vous oublié, cette personne que votre cœur chérissait tant ? » Haku questionne. Il lève la tête un instant, les rayons du soleil l'éblouissent et l'aveuglent. Il ne prononce rien, sa lèvre inférieure est profondément entaillée. « Je suis un pourri. Je suis un raté, un perdant. Je suis faible. » Il entrouvre la bouche. Il est soudainement plus inspiré. Ses veines s'excitent dans ses poignets, poignets plus ou moins cicatrisés. « Pas moyen de contrôler ne serait-ce qu'un putain de sentiment de merde, qui me pèse dessus depuis déjà si longtemps. Un insecte, rien de plus. Un gros con, qui n'a besoin que d'affection. » Haku s'emporte. Ses mains le démangent. Il a l'impression qu'il va bientôt devoir cogner quelqu'un ou quelque chose. La vue de la mer l'apaise, les vagues d'écume qui s'écrasent contre les roches l'absorbe. Des minutes. De longues minutes qui s'écoulent ─ une, deux, trois, comme celles qui ont filées lorsqu'on lui a annoncé la fameuse nouvelle. Il inspire. « Je n’aurai jamais dû. Je suis une mauvaise personne. Je suis fautif. C’est de ma faute. Je ne méritais pas ça. Je ne l’ai jamais mérité, et ça m’a été enlevé. J'ai besoin de quelque chose, je ne veux plus être accro. » Son visage veut se décomposer, mais rien ne vient. Tout est terne. Haku sourit, si fort qu'il en vient même à rigoler. Un rire effacé, inutile, un arrière-goût fantomatique. « Et pourtant je mérite de vivre ? » Il questionne encore. Il a l'impression que la mine de son crayon va se briser. « Si Nami est partie et pas moi, c'est que j'ai ma place dans ce monde ? Je la comprends pas, cette salope. Elle me tue à petit feu. C'est rien qu'une traînée, elle me fait souffrir mais je m'accroche à elle. » Ses pensées sur la vie prennent le plus gros dans son carnet. Il écrit parfois vite, parfois lentement, et ça lui arrive de faire des pauses de plusieurs secondes, plusieurs minutes, plusieurs heures.

Haku a froid. Son esprit bout au fond de lui et pourtant, il se sent triste, effacé, fatigué, rongé, bouffé jusqu'à la moelle. Et pourtant, et pourtant... Ce n'est pas la conclusion à laquelle il voudrait venir. Sa conscience lui crie de ne pas abandonner, de faire les choses mieux, de prendre un nouveau départ, de retrouver cet abruti de Yu et lui refaire une autre fois le portrait avant de lui proposer une clope l'air de rien. Haku a l'âme perdue, il a essayé d'oublier Nami : il a plus ou moins réussi d'un côté, et de l'autre, il n'a jamais avancé. Tout est plus ou moins flou, tout l'en empêche mis à part sa propre intuition.

Mais quand il sent des bras enlacer son cou et ses épaules, qu'il sent soudainement une présence le réchauffer de derrière, lui recouvrir les yeux, lui faire perdre le contrôle et la tête, Haku ne peut néanmoins pas s'empêcher de sourire et de rire comme un enfant. Il ne peut s'empêcher d'apprécier ce contact, de se remémorer tout ce que ça a pu créer, de faire un bond dans le passé et de se revoir sur les toits de ce lycée qu'il n'a plus jamais fréquenté. Il ne peut nier les battements incessants de son cœur, ne peut retenir ses mains qui lâchent tout, qui laissent son crayon et son cahier se perdre dans le sable en contrebas. Il a besoin de survivre, car oui, cette silhouette nouvelle à ses côtés, Haku ne peut cesser de se dire qu'il l'aime.

« T'as besoin de survivre, espèce de bouffon. »





A propos de moi:
Kernel, pour vous servir ♥  

© _Viviie.


Invité» Invité
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Lun 2 Nov - 3:03
     
bts en puissance, je plussooooie.

Premièrement, j'approuve (encore et toujours) le choix d'avatar, éhéh.
Deuxièmement, WELCOME HERE!  :kkk:
Et troisièmement, FIGHTING POUR LE RESTE DE TA FICHE!


+ omg, le nom, j'ai tellement pensé à Sawako dans Kimi ni todoke, cjzsdzod.
Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
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...

Messages : 223

Lun 2 Nov - 7:28
     
ça t'étonne si je te dis que c'est pris de Kimi ni todoke ? /out/ J'te wink wink ;)
premièrement merci beaucoup, ça me fait trop plaisir kdjkf, deuxièmement, t'es adorable pff ptn, sérieusement ? et troisièmement, re-merciii tout plein & bisous baveux sur ta jolie tête :kkk: j'avoue, bts c'un peu des princes, on peut pas trop faire quelque chose contre eux ♥️ **
thanks my lady!
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Lun 2 Nov - 8:17
     
Bienvenue :love:

Je peux ? JE PEUX ? *CÂLIN* :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2: :love2:
(c'est le matin, je suis plus nounours que d'habitude **)

J'espère que tu t'amuseras bien parmi nous ♥️
Bon courage pour ta fichette, je viendrais pour des liens (oui, des.... J'ai cinq comptes haha) :hero:

*donne du love, des câlins et un chocolat chaud* ♥️♥️
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Lun 2 Nov - 9:04
     
Twa a écrit:
Métier : Stagiaire chez un tatoueur. Il gagne pas sa vie, il survit.

On dirait un slam d'Eminem :hahaha:

BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE ♥️♥️♥️♥️♥️

Faut pas lancer les gens sur les câlins ici, ils arrêtent plus :/ #fait le hug collectif avec Miya#

Courage pour ta fiche Honey :love4: j'ai hâte de voir ce que ça va donner !
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Lun 2 Nov - 9:15
     
PTDR Jun t'es trop con xDD vas-y je suis à macdo et je ris toute seule avec ta connerie parce que c'est tellement vrai /out/

Sinon à part ça et bah BIENVENUUUEEEEEEEEEEEE :love4: ton perso a déjà l'air pas mal intéressant :ohoh2: On fera tout pour que vous vous plaisez ici :hihi:

Bon courage pour ta fichette :hero: et si besoin, n'hésite pas à nous demander, on mord pas (on fouette :ahahah: #meurs)

Ah et j'ai aussi pensé à Sawako ptn /out/
Akeshi Ryuku» I ❤ Nishinaka
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Lun 2 Nov - 10:21
     
Bienvenue à toi~ :love4:

Bon courage pour terminer ta fiche~ *te donne des cookies*
Takahashi Miya» I ❤ Nishinaka
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Lun 2 Nov - 11:02
     
Les câlins c'est le bien :kkk:

*continue de câliner* Et ça peut, aussi, donner du courage pour finir la fichette ♥️ :eheh: :love2:
Kawaguchi Ren» I ❤ Nishinaka
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Lun 2 Nov - 11:15
     
Bienvenuuuuuuuuuuuuuuue ♥♥ !!

Bon courage pour ta fiche !
J'espère que tu t'amuseras bien ici ~ *hug*
Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
Kuronuma Haku
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Pseudo : petit poussin rose d'amour d'Eden forever and ever (Kernel)
Date de naissance : 14/06/1992
Age : 31
That's what i do there : Raté des bas-fonds - Cutie pie à temps plein
What about love ? : Yuki is my booooy ♥ the best baby in the world, I want to have his kids
How I feel : « J'aime son humanité, plus que tout : j'aime la finesse de ses traits, son parfum simple et l'idée que celui-ci imprègne mes vêtements. Son désir de ne pas m'enfoncer la tête sous l'eau, plus qu'elle ne l'est déjà, et ses grands yeux noirs, dardés d'innocence qui m'arrachent des mémoires ensevelies, aussi douloureuses que flatteuses. La façon dont il hausse timidement le ton, aussi, comme s'il craignait de m'intimider. La possessivité inexplicable qu'il a à mon égard, et surtout la sensation des lignes de sa main qui se marient aux miennes, parfois. Juste comme ça, juste nous deux, comme il ne faudrait pas. »
...

Messages : 223

Lun 2 Nov - 12:29
     
Gao Jun a écrit:
Twa a écrit:
Métier : Stagiaire chez un tatoueur. Il gagne pas sa vie, il survit.

On dirait un slam d'Eminem :hahaha:
MDRRRRR PK TU FAIS CA PTN
merci, t'es trop adorable comme toujours kfskgj, je t'envoie des tranches de saucisson imprégnées de mon amour dear ♥️♥️♥️ LOVE SUR TWA !

miya ─ MAIS OUIIII FAIS MOI UN CÂLIN, MÊME TOUT PLEIN ! ♥️ en vrai je m'étais pas trompée vous êtes vraiment trop ADORABLES. merci beaucoup my love, et surtout hésite pas pour un lien afufu, j'ai hâte de revoir ta bouille ** #full câlinou avec miya & jun#

Kyohei ─ MDRR j'en ai marre elle m'a tué aussi alors que je venais que de rentrer /die/ THAAAAANKS, omg omfg heureuse de lire ça, j'espère que la suite te plaira ! ** et merci, j'suis trop in love de cet accueil, c'est... meh. :waouh: tendresse & chocolats ♥️

Ryuku ─ aw merciiiii, je veux bien partager mes kinder avec toi si tu veux :hihi:

Ren ─ tavu tavu ? merci, t'es trop cute, laisse moi te faire un câlin aussi ♥️

bravo maintenant je décède, j'ai encore plus envie de faire ma prez gg wp les gens :ahahah: amour, je me suis pété le bide en mangeant super vite pour vous répondre ♥️
Invité» Invité
avatar

Lun 2 Nov - 14:25
     
suga, oh mon dieu quel choix de marque /BRIQUE
j'approuve, et je t'épouserai si la situation le permettait :love4:
j'adore ce mec, trop bandant quoi ! :tears:

bienvenue sinon et bon courage pour ta fiche, n'hésite pas à passer pour un lien :hahaha:
Seo Kenta» I ❤ Nishinaka
Seo Kenta
Avatar : Leo (Jeong Taek Wun ) ©Blackjack
Pseudo : Saya
Date de naissance : 17/02/1991
Age : 33
That's what i do there : Tient un bar et y fait souvent le service / NSA
What about love ? : Célibataire
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Messages : 451

Lun 2 Nov - 20:01
     
OH MY GOD SUGAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: :afraid2: Tu ne pouvais pas choisir meilleur BTS comme avatar :ohoh:


Sinon... Je surkiff ton perso ! J'adore réellement les quelques informations et j'ai hâte de voir son histoire ! Je trouve que ça colle à Suga (oui, oui) ! Bref je te donne tout plein de courage pour que tu termines vite :kkk:


Sinon, bienvenue ! Je suis malpoli mais en même temps Suga quoi

*donne muffins, cookies, gâteaux, macarons et drogue avec un peu de lait* :kkk: (Tu me prêteras ta drogue ? Nee ?)
Kitagaki Asae» I ❤ Nishinaka
Kitagaki Asae
Avatar : Kiritani Mirei
Date de naissance : 18/05/1991
Age : 32
That's what i do there : Poissonnière ... Mais continue d'aller à sa boutique de fleurs car ne peut pas s'en passer.
What about love ? : Il n'y a rien à dire, je suis aussi libre que l'air ~ J'attend de trouver l'amour avec un grand A . Destinée à une personne aux mêmes initiales qu'elle (Sa Princesseee ♥)
How I feel : Compte bien quitter cet endroit qui me déplaît tant ...

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Messages : 6678

Lun 2 Nov - 21:06
     
Bienvenue parmi nous :love:

Han moi non plus je les aimes pas les NSA :tears: *oui oui j'en suis une mais par dépit* :kkk:

Amuse toi bien parmi nous :love2: on peut paraître bizarre mais on est vraiment très gentil :kkk:

*donne des cookies (pour accompagner le chocolat chaud de Miya ^^) et fais de gros câlins* :love:
Goto Miyabi» I ❤ Nishinaka
Goto Miyabi
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That's what i do there : Mannquein
What about love ? : Un jours un Cowboy viendra sur son cheval blanc pour conquérir mon noble coeur♥
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Onee-chan c'est la plus cute et tout le monde doit être d'accord avec moi ♥️
Messages : 1649

Lun 2 Nov - 22:21
     
Bienvenue à toi :love: Je sens qu'on va super bien s'entendre toutes les deux et puis entre ratée on se comprend tout ça tout ça  :tears: 

Il manque plus que Taehyung et Jimin pour que je m'évanouisse on en est pas loin, on en est pas loin.

*donne du chocolat parce que je suis gentille :kkk:*  Fighting pour la suite :love:
Hagio Harumi» I ❤ Nishinaka
Hagio Harumi
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Pseudo : Keiko113
Date de naissance : 13/03/1989
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That's what i do there : Agent de la NSA et serveuse
What about love ? : Libre
How I feel : .
You need to survive ─ Kuronuma Haku MAJdgQl
Messages : 4414

Mar 3 Nov - 8:24
      http://keiko113.imgur.com/
BIENVENUEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE :love:
*lui donne plein de cookies * Amuse toi bien parmi bouusssss ♥️
Aida Nanami» I ❤ Nishinaka
Aida Nanami
Avatar : Choi SooYoung
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That's what i do there : Actuellement bonne à tout faire pour l'homme le plus sexy et parfait de la terre ♥ ← C'est ce qu'il dit hein u.u
What about love ? : Secrètement amoureuse de mon patron.. ♥ ← Oh pliz, il aime pas ma cuisine...
How I feel : ... Je ne sais pas vraiment. -> in love de Jun ♥️
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Mar 3 Nov - 12:29
     
Bienvenue parmi nouuuuus ♥
Harada Tôru» Admin ◘ I ♥ Every
Harada Tôru
Avatar : Tanaka Koki
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Date de naissance : 17/08/1989
Age : 34
That's what i do there : Gérant d'un orphelinat mais dans sa double vie, il est aussi dresseur de pokémon 8D
What about love ? : Ahahahahah
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Messages : 143

Lun 9 Nov - 9:18
     
Pouaaaaaaaah je sais pas si t'as fini ta fiche vu que t'as pas posté mais je suis trop fan de tout ce que t'as écrit, je fall in love :hihi: :love4: C'est tellement triste aussi, du moins très sombre, j'adore :ohoh2:
Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
Kuronuma Haku
Avatar : Min Yoongi
Pseudo : petit poussin rose d'amour d'Eden forever and ever (Kernel)
Date de naissance : 14/06/1992
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That's what i do there : Raté des bas-fonds - Cutie pie à temps plein
What about love ? : Yuki is my booooy ♥ the best baby in the world, I want to have his kids
How I feel : « J'aime son humanité, plus que tout : j'aime la finesse de ses traits, son parfum simple et l'idée que celui-ci imprègne mes vêtements. Son désir de ne pas m'enfoncer la tête sous l'eau, plus qu'elle ne l'est déjà, et ses grands yeux noirs, dardés d'innocence qui m'arrachent des mémoires ensevelies, aussi douloureuses que flatteuses. La façon dont il hausse timidement le ton, aussi, comme s'il craignait de m'intimider. La possessivité inexplicable qu'il a à mon égard, et surtout la sensation des lignes de sa main qui se marient aux miennes, parfois. Juste comme ça, juste nous deux, comme il ne faudrait pas. »
...

Messages : 223

Mer 11 Nov - 17:14
     
coucouuuuuuu ♥️ je voulais demander si c'était possible d'avoir un petit délai en + si jamais je ne finis pas dans les temps (donc pour demain je crois) ? Je suis en pleine rédaction là, et j'ai encore tout plein de choses à faaaaire mais je prévois quand même de terminer donc je veux pas perdre ma prés :siffle2: merciiii ♥️ **

tadase
─ c'est toi t'es trop fab d'avoir pris channie quoi ! j'crois que je fais pas le poids face à tant de beauté, mais j'suis happy que tu veuilles m'épouser, j'le ferais aussi si on en avait les moyens, mais genre, tellement.  :love4:  
merci sweetie, je penserais absolument à venir te réclamer un lien, parole de délinquant :ahahah:

kenta
♥️♥️♥️ je t'aime partenaire de drogue :waouh:

asae ─ olala, mais alors tu seras mon amie nsa anti-nsa ** /bam haaanw quel accueil, c'est adorable ptn :kkk: merci beaucoup, oui, j'pense que je vais me plaire avec vous, t'en fais pas joli coeur ♥️ ** et merci pour les cookies, j'espère qu'ils sont à la fraise. :ohoh2:

miyabi
─ mooooh MERCI BEAUCOUP ♥️ si tu dis qu'on va bien s'entendre, alors ça ne peut qu'être le cas :hihi: dans ce cas réserve moi un lien petite bouille ! du chocolat au lait, hein ? oui désolé, je suis trop exigeant sur la bouffe /out
love ♥️

harumi ─ MERCIIIIIIIIIIII :run: :love4:

nanami
─ thanks deaaaaar ♥️

tôru ─ j'ai vu ton message genre, hier du coup, mais ça m'a tellement fait plaisir mon dieu :love: :kkk: je suis contente que ça te plaise, j'ai pas terminé du coup comme dit plus haut mais j'espère que la suite te plaira tout autant ♥️ (bon là j'suis toujours en train d'écrire mais la fin est proche)
Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
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Pseudo : Lauly
Date de naissance : 23/06/1988
Age : 35
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What about love ? : Fièrement marié à ma co-admin afufu 8D
How I feel : Thinking... about how awesome we are

You need to survive ─ Kuronuma Haku Goomcugq


Messages : 2666

Mer 11 Nov - 17:42
     
Ouais non mais je suis really tombé in love de ta fiche :love4: j'étais obligé de le signaler xDD je lirais la suite quand t'auras fini ! On te laisse un délai, ,il n'y a pas de souci, prends ton temps t'inquiète pas :hihi:
Gao Jun» Admin ◘ I ♥ Lauly
Gao Jun
Avatar : Huang Zi Tao
Pseudo : Every
Date de naissance : 14/02/1991
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That's what i do there : Mannequin
What about love ? : Just married with her co-admin, et oui 8D |#| MAIS TENTE TOUJOURS DE PECHO LE MIROIR EN VAIN (vire pas ma punchline :( )
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Messages : 627

Sam 21 Nov - 18:37
     
YO BB IL SE PASSE QUOI LA ??? èé
Suoh Yukihiro» I ❤ Nishinaka
Suoh Yukihiro
Avatar : Jeon Jungkook - Crédit à Miki
Pseudo : Eden
Date de naissance : 02/12/1997
Age : 26
That's what i do there : Pot de fleur & Petit doudou à plein temps de son Haku
What about love ? : Un gentil con du nom d'Haku (<- le plus beau de la terre que j'aime et que j'adule de tout mon être)
Messages : 108

Sam 21 Nov - 19:30
     
No problem no problem, elle est en train de finir, elle a du me bloquer sur Skype parce que c'est ma faute, je lui parle trop donc elle avance pas. Si elle finit pas ce soir je la frappe avec ma lampe de chevet btw. Doonc vous inquiétez pas, je vais veiller à ce qu'elle finisse, même si elle doit ne pas dormir cette nuit. :love4:
Gao Jun» Admin ◘ I ♥ Lauly
Gao Jun
Avatar : Huang Zi Tao
Pseudo : Every
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Age : 33
That's what i do there : Mannequin
What about love ? : Just married with her co-admin, et oui 8D |#| MAIS TENTE TOUJOURS DE PECHO LE MIROIR EN VAIN (vire pas ma punchline :( )
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Messages : 627

Sam 21 Nov - 20:13
     
Je compte sur toi :( menotte la, fouette la D8
Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
Kuronuma Haku
Avatar : Min Yoongi
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Date de naissance : 14/06/1992
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...

Messages : 223

Sam 21 Nov - 20:38
     
Gao Jun a écrit:
Je compte sur toi :( menotte la, fouette la D8
je t'aime et t'es beau mais on est pas encore rendus à tout ça bb :// ♥️
coquinouuuuu va

Suoh Yukihiro a écrit:
No problem no problem, elle est en train de finir, elle a du me bloquer sur Skype parce que c'est ma faute, je lui parle trop donc elle avance pas. Si elle finit pas ce soir je la frappe avec ma lampe de chevet btw. Doonc vous inquiétez pas, je vais veiller à ce qu'elle finisse, même si elle doit ne pas dormir cette nuit. :love4:
:WTF: :WTF: :WTF:
EWHAI JE FINIS BIENTOT ♥️
genre ce soir ça me paraît bien /out
promis j'te garde pas trop longtemps en bloquée, et range cette lampe de chevet veux-tu, je préfère le fer à repasser
Takashi Haruna» I ❤ Nishinaka
Takashi Haruna
Avatar : Niigaki Risa
Pseudo : Yuki
Date de naissance : 19/07/1991
Age : 32
That's what i do there : vendeuse dans un magasin de vêtements
What about love ? : Tout juste fiancée ♥
How I feel : Nyaaaaaa ♥️

You need to survive ─ Kuronuma Haku 3270252812_1_10_2CTB7JbT

Messages : 5878

Sam 21 Nov - 20:44
     
Si Yukihiro range pas la lampe à sa place, je n'arrose plus le pot de fleur qu'il est :/

Courage pour la fin de la fiche cutie ♥️
L'histoire est triste et vraiment bien écrite (je suis l'avancée, je suis FANE !) et j'ai envie de faire des câlins à Haku :eyes:

I believe in you chou *^*
Kuronuma Haku» I ❤ Nishinaka
Kuronuma Haku
Avatar : Min Yoongi
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What about love ? : Yuki is my booooy ♥ the best baby in the world, I want to have his kids
How I feel : « J'aime son humanité, plus que tout : j'aime la finesse de ses traits, son parfum simple et l'idée que celui-ci imprègne mes vêtements. Son désir de ne pas m'enfoncer la tête sous l'eau, plus qu'elle ne l'est déjà, et ses grands yeux noirs, dardés d'innocence qui m'arrachent des mémoires ensevelies, aussi douloureuses que flatteuses. La façon dont il hausse timidement le ton, aussi, comme s'il craignait de m'intimider. La possessivité inexplicable qu'il a à mon égard, et surtout la sensation des lignes de sa main qui se marient aux miennes, parfois. Juste comme ça, juste nous deux, comme il ne faudrait pas. »
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Messages : 223

Sam 21 Nov - 22:22
     
Takashi Haruna a écrit:
Si Yukihiro range pas la lampe à sa place, je n'arrose plus le pot de fleur qu'il est :/

Courage pour la fin de la fiche cutie ♥️
L'histoire est triste et vraiment bien écrite (je suis l'avancée, je suis FANE !) et j'ai envie de faire des câlins à Haku :eyes:

I believe in you chou *^*
t'as bien raison, on va arrêter de l'arroser il va voir ce que ça fait. :ohoh2:

merci cutie moh :hihi: :hihi: :hihi:  :hihi: je suis super happy que tu aimes mon histoire et que tu aies continué à la suivre, mine de rien c'est plutôt long et laborieux à lire mais j'ai aimé écrire cette histoire, c'est beaucoup de feels et de peine à retranscrire xD
viens faire des câlins à haku, il en a besoin. pff:

MERCI DE CROIRE EN MOI ♥️
c'est fini fufu **
 
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