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 Tapage nocturne | Ft. Bya-chou ♥

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Shimizu Seika» I ❤ Nishinaka
Shimizu Seika
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Date de naissance : 12/09/1991
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Mer 23 Déc - 16:58
     
Tapage nocturne
Nom du joueur 1
Chami Byakuren
Ft. Meto - [MEJIBRAY]
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Shimizu Seika
Ft. Yoka {Diaura}
Quelle abrutie celle-là, oser lui voler sa chaîne ! Seika n’arrivait pas à croire qu’il n’avait pas remarqué sa disparition avant ! Le brun-blond était au beau milieu de la rue en pleine nuit et avait fait attention à s’habiller le plus sombrement possible. En même temps ce n’est pas ce qui manquait les habits sombre chez lui … Le coiffeur s’apprêtait à entrer par effraction dans le café où il avait passé l’après-midi. Pour quelle raison ? Il pouvait remercier Miki de lui avoir pris sa croix métallique et planquer dans la réserve du café ! Au moins elle avait eus l’honnêteté de lui dire mais il fallait vraiment que ce soit après la fermeture ? D’ailleurs Seika se demandait encore comment la demoiselle avait fait pour la cacher là-bas … En plus la fourbe savait qu’il ne s’en séparait jamais et qu’il serait prêt à aller la chercher tout de suite au lieu d’attendre que le magasin rouvre le lendemain.

Seika arriva bientôt devant l’échoppe fermée comme il s’y attendait. Cependant le rideau de fer n’était pas encore abaissé ce qui signifiait qu’il y avait encore quelqu’un à l’intérieur. S’il demandait à entrer nul doute qu’on lui en refuserait l’accès, d’autant plus qu’il ne savait pas où pouvait se trouver la personne à l’intérieur. Le jeune coiffeur fit le tour du bâtiment avant de trouver un point d’accès en hauteur. Le Blond-brun mit tout en œuvre pour pouvoir attendre la fenêtre à l’aide d’une benne qui traînait par là. Il grimpa dessus une fois cette dernière positionnée juste en dessous et ouvrit la fenêtre qui ne laissait pas un large accès. Heureusement qu’il était assez mince pour pouvoir se glisser par la faible ouverture. Il passa en premier la tête et les bras et se hissa à l’intérieur en essayant d’être le plus discret possible. Au faible rayon de lune qui perçait à la fenêtre le jeune homme remarqua alors qu’il s’agissait de la réserve du café. Au moins il était au bon endroit, il n’aurait pas à crapahuter partout dans l’échoppe.

L’atterrissage ne fut pas des plus réussit et le jeune Japonais laissa échapper un jurons après s’être fait mal à la cheville en retombant au sol. Il frotta ses mains l’une contre l’autre pour retirer la poussière tout en faisant courir ses yeux dans la pièce. Il n’y voyait pas grand-chose pour ne pas dire qu’il ne discernait absolument rien. Il ne voulait pas non plus prendre le risque d’allumer la lumière pour ne pas alerter la personne encore à l’intérieur. Mais comment retrouver un si petit objet parmi tous ces cartons ? Impossible, c’était comme chercher une aiguille dans une botte de foin … Il devait pourtant faire son possible pour parvenir à mettre la main sur son bijou et repartir en vitesse. Le coiffeur commença par chercher en premier sur les étagères éclairées par l’astre lunaire filtrant par la fenêtre mais ses recherches furent rapidement vaines. Il s’avisa enfin à chercher plus loin dans la réserve tâtonnant les objets pour ne pas tomber et pour essayer de retrouver sa précieuse croix. Finalement il aperçus comme un éclat au fond de la pièce renvoyant la faible lueur de la lune et s’en approcha rapidement sans plus penser au fait qu’il soit dans un café après sa fermeture et que la salle soit encombrées de cartons et autres caisses.

Sa main entra alors en contact avec le métal froid de son collier et un sourire orna ses lèvres. Il mit l’objet dans sa poche et s’apprêtait maintenant à repartir. Mais il ne fit pas assez preuve de prudence pour le chemin inverse et se prit les pieds dans l’une des caisses à ses pieds et la chute fut inévitable. Le jeune homme tomba directement au milieu des cartons renversant par contrecoups une des étagères alentours déclenchant un vacarme de tous les diables ayant sans doute déjà réveillé tout le quartier … Cette fois il était foutu … Un lumière s’alluma en haut des escaliers et des bruits de pas précipités se dirigèrent par ici. Avant qu’il n’ait eus le temps de faire le moindre mouvement, la lumière de la réserve s’alluma et Seika croisa le regard de l’un des employés du café qui lui semblait être une femme … Du moins c’est la première chose qui lui passa par la tête en voyant son look, mais il était beaucoup trop perturbé pour pouvoir analysé un peu mieux cet individu.

« Ce n’est pas ce que vous croyez, je peux tout expliquer ! » Annonça le blond-brun dont la panique commençait à augmenter surtout en voyant tout ce qu’il avait cassé et renversé autour de lui. C’était une catastrophe … Puis à en voir le regard du nouvel arrivant il n’avait pas l’air satisfait du tout de tout ça. Seika allait passer un sale quart d’heure et dans le meilleur des cas il éviterait peut être l’amande et la prison pour effraction …
Chami Byakuren» I ❤ Nishinaka
Chami Byakuren
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Ven 25 Déc - 21:38
     
Plus personne ne se trouvait dans le Café de l'Entre-deux, les clients avaient déserté depuis un moment, certains étaient rentrés chez eux, d'autres se soûlaient dans les bars environnant et lançaient les paris, s'enfonçant encore plus dans leur surendettement. Et puis il y avait les bobos gauchistes et les capitalistes -indiscernables au toucher et la vue-, qui étaient certainement partis dans des love hôtel pour assouvir les phantasmes qu'il ne pouvaient réaliser en présence de leurs femelles trop frigides.

C'est beau l'amour.

Et Byakuren se tenait là -non, pas là dans le Love Hôtel, là dans son café- et achevait de vérifier les prochaines commandes. Si Miya les avait passé, il ne se serait pas donné la peine de passer derrière elle pour être certain que tout était en ordre, non, un autre s'en était chargé et il n'avait pas encore assez confiance en lui pour ne pas jeter un coup d’œil.
Et il avait plutôt bien fait, cet imbécile avait failli lui commander trois litres de crème fraîche, hors il lui en fallait trente.

Ça m'apprendra à engager des jeunes !

Après ces longues minutes à avoir consciencieusement épluché les bons de commande, Byakuren décida qu'il était plus que temps de partir, il avait encore sa batterie à travailler. C'est donc avec beaucoup de classe et un geste expert, qu'il remit sa perruque noire bouclée sur ses cheveux bleus. Il était prêt à rentrer chez lui, il n'avait pas peur de traverser les ruelles sombres ainsi, tout le monde ou presque savait qui était Chami Byakuren, et qu'il fallait mieux éviter de déclencher son courroux.

J'en ai castré combien déjà ?

Mais alors qu'il allait partir et verouiller complètement la porte ainsi qu'abaisser complètement le rideau de fer stylisé, un bruit de verre s'explosant lamentablement sur le sol se fit entendre. Un frisson remonta le long de l'échine du patron et ses yeux devinrent très froids. Pourtant il n'avait pas mis ses lentilles bleue glacier.
Le tapage venait de la réserve, l'endroit où se trouvait entreposé les bocaux de fruits confits et les préparations qui ne craignaient pas de s'abîmer en restant hors du frigo. Le sang de l'homme travesti ne fit qu'un tour, il marcha rapidement vers le lieu du vacarme et alluma immédiatement la lumière.

Ce qu'il vit le glaça.

Une étagère entière était à terre, son contenu agonisait sur le sol, certains des bocaux étaient encore en vie, mais d'autres étaient morts sur le coup. Paix à leurs âmes.
Le regard du patron se dirigea vers celui qui avait osé s'en prendre à ses lamelles de citrons confites. Il reconnut sans mal un client plutôt régulier du café, il connaissait Ueyama Miki et n'avait jamais créé de problème.

Jusqu'à aujourd'hui.

- Shimizu Seika.., fit-il de sa voix grave et polaire. Que suis-je censé penser en vous voyant étalé sur le sol de ma réserve, au milieu de mes bocaux ?

La patience de Byakuren n'était plus à prouver, mais quand on touchait à ses réserves, il valait mieux porter un armure, sinon ça pouvait faire mal, très mal.

Doucement, l'homme habillé en femme descendit les marches pour se rapprocher de l'importun, cherchait-il le coffre des recettes ? Croyait-il le patron assez idiot pour cacher son argent dans la réserve ?

- J'espère que vous avez de quoi rembourser, et n'espérer même pas fuir ou tenter de me faire taire, dans le premier cas, je sais qui vous êtes et la police sera à vos trousses, dit-il en se rapprochant toujours de Seika. Et dans le second cas, vous pourriez regretter d'avoir essayé.

Byakuren n'était pas une personne violente de nature, mais il ne fallait pas trop le pousser non plus, certains avaient tenter, et depuis ils étaient aussi peureux que des chiots battus.
Shimizu Seika» I ❤ Nishinaka
Shimizu Seika
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Mer 6 Jan - 16:10
     
Tapage nocturne
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Shimizu Seika
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Seika était à présent au milieu des débris et des pots cassés. Dans quel pétrin il s’était foutu encore ? Et tout ça à cause de Miki … Quelle idée elle avait eus en lui planquant sa chaîne ici ? Sa maladresse et son inattention lui avait coûté de se faire repérer et s’il n’avait pas éveillé l’attention des flics c’était un miracle … Inutile de fuir de toute façon, le vacarme qu’il avait fait avait déjà alarmé le propriétaire du café, s’il s’agissait bien du patron … Ou de la patronne … Il était bien trop paniquer pour réfléchir à quoi que ce soit en ce moment et le fait de voir la personne du café descendre les marches vers lui n’arrangeait pas les choses. Seika se glaça presque immédiatement lorsque son regard croisa celui horrifié de la femme qui venait d’arriver en constatent les dégâts. Les yeux de Seika coururent à leur tour sur le désastre qu’il avait causé pour remarquer également que ce n’était pas joli à voir. Il allait passer un sale quart d’heure il le sentait … « Shimizu Seika… Que suis-je censé penser en vous voyant étalé sur le sol de ma réserve, au milieu de mes bocaux ? »

La voix de la nouvelle arrivante le figea, ou plutôt du nouvel arrivant … Premièrement car il venait de s’apercevoir qu’il s’agissait d’un homme et non d’une femme comme on pourrait le croire. Mais aussi parce qu’il connaissait son nom, il se rappelait donc de toutes ses venues … Le coiffeur tourna un regard pétrifié vers le propriétaire du café qui termina sa descente pour arriver à quelques mètres de lui. Il semblait qu’il le connaissait, ou du moins il avait déjà vu cet homme dans le café. Le fait que ce soit le boss ne lui disait rien qui aille, il allait encore plus en baver … Seika voulait s’expliquer et tenter de démontrer au Byakuren qu’il n’était pas venu cambrioler sa boutique mais juste récupérer sa chaîne ! Le blond-brun resta donc silencieux, observant impuissant la scène qui était en train de se jouer devant ses yeux. « J'espère que vous avez de quoi rembourser, et n'espérer même pas fuir ou tenter de me faire taire, dans le premier cas, je sais qui vous êtes et la police sera à vos trousses. Et dans le second cas, vous pourriez regretter d'avoir essayé. » Plus l’homme se rapprochait de lui plus le coiffeur se reculait un peu. A la fin de la phrase du travesti, Seika déglutit bruyamment avant de tenter de se redresser.

« Je vous assure que je n’avais nullement l’intention de prendre quoi que ce soit ! » Se justifia le coiffeur à présent sur ses deux pieds. Il dépoussiéra ses vêtements et raccrocha sa chaîne en argent autour de son cou. « Je suis venu récupérer mon collier, une amie m’a fait une mauvaise blague en la cachant ici. » Continua le jeune homme qui sentait la tension monter chez l’autre individu. « Mais je vais tout réparer je le promets ! Et après je m’en irais, aucun incident ne sera à déclarer si j’arrange tout ? » Demanda Seika qui espérait s’en sortir sans peine d’emprisonnement.

Déjà qu’il était recherché par le NSA pour se faire enfermé, ce n’était pas le moment de se mettre plus que ça dans l’embarras, il avait assez de problème comme ça … Cependant l’autre homme avait très bien spécifié qu’il fallait qu’il rembourse les dommages, et rembourser voulait dire donner de l’argent. Cette option n’était pas envisageable pour Seika qui n’avait pas les moyens de payer tout ça, mais il se doutait que le propriétaire avait maintenant des dommages à couvrir et qu’il n’allait pas lâcher le coiffeur si tout ça n’était pas compenser rapidement …

« Je n’ai pas l’argent pour tout rembourser, mais je pourrais très bien m’arranger pour bricoler un peu si vous le souhaitez … » Tenta Seika qui essayait tant bien que mal de trouver un arrangement avec le propriétaire du café. A en voir son expression ça n’allait jamais passer … « Si vous ne portez pas plainte à la police je ferais tout ce que vous me demanderez, mais en ce qui concerne de tout repayer je ne peux pas, j’arrive à peine à m’en sortir moi-même alors vous comprenez … »

Il essayait de jouer un peu sur la pitié de l’autre homme, en plus il le connaissait un peu ça allait peut-être passer. Mais étant donné que le coiffeur était un manipulateur naît, il pouvait essayer d’obtenir un arrangement qui pourrait lui donner l’avantage. C’est alors qu’une idée lui traversa l’esprit et l’homme dût rester discret pour ne pas que ce sourire qui était en train de s’afficher au coin de sa lèvre ne soit aperçu par le travestie. Il fixa ce dernier sans relâche essayant de jouer de sa persuasion avant de s’approcher de lui. A présent Seika était tout aussi proche de l’autre individu qu’il ne l’avait été précédemment.

« Ou alors on pourrait essayer de trouver un terrain d’entente qui ne concerne pas l’argent ni les biens matériels, qu’en pensez-vous ? » Proposa le coiffeur qui avait maintenant ses iris plantés dans celle de Byakuren espérant s’en sortir sans trop de dommages.
Chami Byakuren» I ❤ Nishinaka
Chami Byakuren
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Sam 9 Jan - 15:31
     
Byakuren n'était pas idiot et avait bien du mal à croire en ce que disait le faux cambrioleur. D'une part, que pouvait-il réparer ? Ce qui se retrouvait en contact avec le sol, même propre, n'était plus consommable et utilisable dans les confiseries et pâtisseries. Pensait-il réellement pouvoir s'en sortir sans qu'il y ait le moindre problème ? Cet homme faisait réellement preuve de naïveté, mais il semblait vraiment chercher toutes les solutions possibles, une sorte de peur se voyait maintenant dans ses yeux.

Bien sûr, Byakuren aurait pu lui demander de travailler pour lui un moment, le temps de rembourser les dégâts, mais ça n'était pas tant après l'argent qu'en avait le confiseur. Ces bocaux représentaient du temps de travail et maintenant, des créations en moins, heureusement que seuls les citrons avaient été touchés, si l'importun avait fait tombé l'étagère sur laquelle se tenait les bocaux de cerises, il aurait fait un massacre.
Le propriétaire n'avait pas l'intention de porter plainte, il n'avait pas de temps à perdre avec ça, il n'empêche que cette effraction ne pouvait rester impunie.

Seika proposa d'ailleurs un remboursement en nature, tout en se rapprochant de Byakuren qui ne fut pas troublé par cette distance. Aucun désir ne montait en lui et il fit un sourire légèrement amusé mais aussi hautain.

- Ton offre ne m'intéresse pas, fit-il sans se rendre compte du passage au tutoiement. Je ne suis pas intéressé par ce genre de chose. C'est pathétique d'en venir à vouloir pratiquer le coït pour se sortir de ce genre de situation.

Les mots étaient durs, mais c'était ce que pensait l'homme. Il était asexuel, cela n'empêchait cependant pas des réactions physiques. Son corps était parfois réceptif à certaines images ou pensées, mais pas son esprit. Tout était purement mécanique à ce niveau là chez l'homme, et ce n'était pas un pauvre coiffeur -bien que beau- qui allait changer ça.

- Si tu espérais pouvoir obtenir quoi que ce soit en me proposant du sexe, tu t'es trompé de client. Ah moins...

L'homme travesti attrapa brusquement le col du Voleur-sans-vraiment-l'être pour le rapprocher de lui et se retrouver quasiment nez à nez.

- Ah moins que tu n'aimes être brutalisé par un homme qui ne t'aime pas et qui n'a aucun désir pour toi.

Le rapprochement de leurs lèvres se fit encore jusqu'à ce qu'ils ne soient plus qu'à quelques millimètres, puis Byakuren eut un sourire sadique et laissa échapper un Tchhh avant de repousser Seika.

- Maintenant tu vas monter avec moi, on va parler remboursement.

Sans attendre de réaction, le chocolatier remonta dans une démarche élégante jusque dans la cuisine, avant d'aller dans la salle de dégustation et de vente. Il allait parler à Seika, pour le nettoyage, il allait s'en charger, le coiffeur avait fait suffisamment de dégâts comme ça. Arrivés à une table, Byakuren lui fit signe de s'assoir en face de lui, et s'assit lui même tout en croisant les jambes d'une manière très féminine. Son regard plongea immédiatement dans celui de Seika.

- De ce que j'ai compris, tu n'as pas les moyens de me rembourser les dommages, ça tombe bien, ton argent ne m'intéresse pas. Tes conneries ne vont pas faire baisser mon chiffre d'affaire, il n'empêche que tu comprendras que je ne peux pas te laisser partir sans rien dire.

Bienvenue en Enfer, Shimizu Seika.

- Le seul arrangement que je peux te proposer est de venir soit ici chaque soir pour t'occuper du ménage, ou alors de venir directement chez moi pour faire la poussière... Mais je peux aussi te proposer d'essayer de me donner envie de coucher avec toi, mais dans ce cas, tu auras une semaine pour réussir... Si tu y arrives, j'annule ta dette. Deal ?

Byakuren n'avait pas tellement d'idée en fait, il était parti à la base pour rentrer chez lui, mais un asticot décoloré avait bousculé ses plans.
Shimizu Seika» I ❤ Nishinaka
Shimizu Seika
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Mar 19 Jan - 22:41
     
Tapage nocturne
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Shimizu Seika
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Seika mentirait en disant qu’il n’avait pas peur. La situation dans laquelle il s’était fourrée était loin d’être facile à vivre et surtout il ne savait pas comment il allait s’en sortir … Le blond-brun ne dirait jamais qu’il a peur, il a bien trop de fierté pour ça … Lui qui a voulu se la jouer agent secret et se débrouiller seul en pleine nuit, espérant passer inaperçus, c’était complètement raté … Le jeune coiffeur ne cessa pas une minute de regarder son interlocuteur se demandant bien ce qu’il allait advenir de lui après, en partant du fait qu’un après était possible bien sûr … Il n’était pas sûr de pouvoir ressortir intact d’ici … Il proposa à mainte et mainte reprise réparation en essayant de passer à côté du remboursement, il n’avait pas assez pour couvrir les pertes … Il avait même proposer de venir travailler le soir après son boulot au salon le temps qu’il rembourse tout ce qu’il avait cassé … Afin d’éviter tout désagrément et bien sûr de s’en sortir au mieux, Seika tenta d’user de la provocation. Que serait Seika sans la manipulation ? Le blond-brun remarqua directement le sourire de Bya, presque arrogant. A ce moment dans son esprit il comprit que les choses n’allaient pas être si simple … « Ton offre ne m'intéresse pas. » ça il devait forcément s’en douter … Seika savait que les choses n’allaient pas être si simples … « Je ne suis pas intéressé par ce genre de chose. C'est pathétique d'en venir à vouloir pratiquer le coït pour se sortir de ce genre de situation. »

Le jeune coiffeur resta un moment interdit face à son interlocuteur ne se doutant pas qu’il serait si cru dans ses propos … Le coiffeur resta un instant figé arrêtant presque immédiatement son petit numéro. Il n’avait aucun mal à provoquer et à user de ses charmes pour obtenir ce qu’il voulait en temps normal. Il était même très doué à la chose sans se vanter, il se trouvait plutôt bon même. Mais s’il y avait bien une chose à laquelle il lui était impossible d’appliquer ses talents, c’était lorsque la personne en face était encore plus sans limite que lui … A en coir le calme stoïque de son interlocuteur ça le dérangeait … Il préférait voir quand la personne était gênée, limite intimidé, mais là c’était tout l’inverse et ça lui faisait perdre tous ses moyens … Seika se sentait quelque peu diminué voir même déranger par le fait que son petit numéro n’ait pas entraîné son vis-à-vis … « Si tu espérais pouvoir obtenir quoi que ce soit en me proposant du sexe, tu t'es trompé de client. Ah moins... » Seika détourna au début le regard espérant pouvoir au maximum pouvoir changer la conversation, mais lorsque son interlocuteur laissa sa phrase en suspens, le blond-brun releva les yeux vers lui en quête de la suite de sa phrase.

« A moins que … ? » Demanda le coiffeur qui reprenait légèrement confiance. « Je t’intéresse ? » Demanda le jeune homme avec un sourire en coin tout en fixant Byakuren avec intensité.

Mais il perdit bien rapidement son sourire lorsque le travesti attrapa le coiffeur par le col pour que leurs visages soient proches l’un de l’autre figeant une nouvelle fois le plus jeune. « Ah moins que tu n'aimes être brutalisé par un homme qui ne t'aime pas et qui n'a aucun désir pour toi. » Il avait la réponse à sa question et par la même occasion il commençait à voir les penchants sexuels de l’autre homme … Seika sentait son cœur battre tellement l’angoisse l’envahissait. Il essaya néanmoins de ne rien laisser paraître en optant pour un visage neutre et en tentant que sa peur ne soit pas trop visible par l’autre homme … Le jeune blond-brun continua de fixer Bya dans les yeux afin de maintenir son regard.

« Ça ne me fait pas peur … » Mentit le plus jeune tout en continuant de fixer Bya. « Je serais capable de beaucoup vous n’imaginez même pas … » Chuchota Seika d’une voix suave tout en laissant apparaître un sourire au coin de ses lèvres essayant de voir le moindre signe significatif dans les yeux de l’autre homme. Ce dernier rapprocha ses lèvres de celles du plus jeune qui en fit de même se disant que son numéro avait marché ! Il était un manipulateur naît il ne doutait pas de ses capacité.

Mais c’est alors que l’autre garçon le repoussa et le lâcha ensuite. Seika se sentit offusquer par une telle réaction et remit en place son haut en tirant dessus comme pour le replacer … Pour qui il se prenait celui-là ? En voyant son hôte monter les marches, le coiffeur n’eut d’autre choix que de le suivre puis à son invitation à s’asseoir, s’installa en face de lui regardant l’homme dans une position des plus féminines qu’il soit. Il le voyait bien mal dominer dans une relation et pourtant c’est ce qu’il avait essayé de lui faire croire … Seika allait percer son petit jeu et parvenir à l’intimider du mieux possible. Mais avant que le blond-brun n’ait pu tenter quoi que ce soit, Bya reprit immédiatement la parole. « De ce que j'ai compris, tu n'as pas les moyens de me rembourser les dommages, ça tombe bien, ton argent ne m'intéresse pas. Tes conneries ne vont pas faire baisser mon chiffre d'affaire, il n'empêche que tu comprendras que je ne peux pas te laisser partir sans rien dire. » Le début de la phrase avait rassuré le coiffeur qui n’avait de toute façon pas l’argent nécessaire pour le rembourser. Mais il perdit bien vite espoir en entendant la suite …

« Quelles sont vos conditions ? » Demanda Seika en gardant ses yeux plongés dans les siens.

Il avait réellement peur d’en connaître les conséquences, il ne voyait pas pire que de devoir de l’argent à part bien entendus être dénoncer directement à la police … Mais à en voir son regard, le coiffeur comprit tout de suite qu’il ne s’agissait que du début de son cauchemar … « Le seul arrangement que je peux te proposer est de venir soit ici chaque soir pour t'occuper du ménage, ou alors de venir directement chez moi pour faire la poussière... Mais je peux aussi te proposer d'essayer de me donner envie de coucher avec toi, mais dans ce cas, tu auras une semaine pour réussir... Si tu y arrives, j'annule ta dette. Deal ? » Le temps sembla s’arrêter pour Seika dont le silence qui l’entourait commençait à devenir pesant … Il avait l’impression de devoir faire le choix de sa vie alors qu’il y avait bien pire … Mais face à un défi pareil il ne pouvait certainement pas laisser passer l’occasion de lui prouver qu’il était capable de beaucoup …

« J’accepte. » Dit-il simplement tout en fixant Byakuren dans les yeux d’un air sérieux. Puis Seika se redressa de son siège pour venir mettre les mains à plat sur la table et se pencher pour que ses lèvres soient proches de l’oreille de son interlocuteur. « Si j’arrive ne serait-ce qu’à t’exciter au point que tu ne désir rien d’autre que de coucher avec moi quand je suis là, on oublie tout ce qui s’est passé à partir du moment où je suis entré par effraction. » Après cela le blond-brun se recula un peu plongeant ses yeux dans ceux de son vis-à-vis, son visage proche du sien au possible. Il finit par sourire en coin de manière mesquine puis se recula entièrement pour se rasseoir. « Dans ce cas je vais choisir l’option de faire la poussière chez vous. Pour plus de sûreté je passerais lorsque vous serez présent … » Son sourire s’élargit à sa dernière phrase tandis que son regard fixait intensément les iris de son interlocuteur. Le marché était conclu dans la tête de Seika et le jeu avait d’ores et déjà commencé …
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Ven 22 Jan - 21:54
     
Byakuren fut assez agacé par l'attitude de Seika quand il vint se coller à son oreille. S'il voulait faire dans l'érotique c'était bien mal joué car la seule sensation qu'en retira le travesti, fut un chatouillement désagréable. Il ne laissa cependant rien paraître, que ça soit de son irritabilité ou de sa réaction physique, s'il avait tremblé, l'autre aurait pu prendre ça comme une preuve de désir.
Cependant, le confiseur se devait d'admettre que l'homme avait du cran, mais il ne semblait pas comprendre l'ampleur de la tâche qui l'attendait. A défaut d'être excitant, ce petit challenge promettait d'être divertissant, voir cet homme essayer de le faire tomber dans ses filets le faisait déjà rire.

Sans réfléchir plus, Byakuren sortit de sa poche un papier et un stylo ainsi qu'un grand trousseau de clés. Il inscrivit rapidement deux numéros à quatre chiffres puis passa deux clés au jeune coiffeur avant de se décider à lui donner des explications.

- Voici les adresses et codes d'entrée des deux immeubles dans lesquels je vis ainsi que les clés des porte d'entrée. Pour Narikin, je possède tout le dernier étage ainsi que le toit, et pour Nishinaka no Hirokouji, le duplex du quatrième étage, porte de gauche.

S'il ne s'agissait que de Byakuren, il l'aurait laissé avec ces informations sans rien ajouter de plus, mais il n'était pas si méchant. La situation méritait quelques éclaircissements, histoire que Seika comprenne un minimum le pourquoi de cette confiance.

- Tu seras libre d'aller et venir chez moi pendant cette semaine. N'essaie même pas de me voler, je saurai qu'il s'agit de toi et là, tu seras traîné en justice, fit-il tout en fixant l'homme dans les yeux histoire de faire bien passer le message. Je suis à la base rarement chez moi, juste pour dormir ou m’entraîner en général. Mais je vais faire preuve de générosité en essayant d'être présent vers vingt et une heure trente, je ne te garantie cependant pas d'être présent après quatre heures du matin.

Autant dire tout de suite ce genre de fait, le planning de Byakuren ne lui permettait pas de faire plus d'effort. Déjà que pour la semaine à venir, il allait devoir certainement accélérer s'il voulait avoir le temps d'aller entraîner ses deux championnes pour les compétitions à venir... Pourquoi avait-il proposé cela à la base ? N'aurait-il pas pu laisser le jeune homme partir après lui avoir seulement donné un avertissement ?

Le vent porte la beauté du courrier dans les fleurs de cerisier. Affranchis-toi du poids de ton âme et tu lécheras le timbre de la vie.
- Grand maître Colissimo.


L'heure n'étant pas à la poésie moderne, Byakuren finit par décroiser les jambes. Il allait rayer le petit sourire de Seika bien comme il le fallait et sans utiliser ses poings, c'est qu'il en avait besoin de ses mains.

- Une chose aussi importante à savoir, tu vas venir dépoussiérer mes peluches. Ma collection totale contient environ cinq cent pièces, il faut en prendre soin, certaines ont une grande valeur marchande. Et pour le coup, je peux te dire que si tu en abîmes une seule, tu comprendras ce qu'est l'Enfer...

La voix de Byakuren ne s'était pas faite dure, il n'en avait pas besoin et était encore plus menaçant quand il gardait son calme. Il était sûr de lui et aimait le montrer, quand on avait autant galéré pour arriver là où il en était aujourd'hui, personne ne pouvait lui faire peur.
Surtout pas un homme qui se pensait être irrésistible, il allait tomber de haut.

Pauvre petite chose.

- Bon, si tout est arrangé, je vais devoir te chasser. J'ai du nettoyage à faire par ta faute, fit le travesti après s'être levé d'une manière très gracieuse. Je ne sais pas où tu vis et pour tout te dire, je m'en fiche, mais si c'est loin, tu peux aller dans un de mes deux appartements. Ce soir je serai dans mon duplex, alors à toi de voir.

Le patron n'avait pas proposé cela par charité, le sort de l'homme lui importait peu, mais son appartement -étage- à Narikin était assez proche alors il avait sorti ça comme ça. Mais le jeune homme n'allait certainement pas accepter, il devait croire que Byakuren avait pitié de lui et... C'était en partie vrai.

Bon, maintenant on va nettoyer ce bazar.
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Shimizu Seika
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Dim 24 Jan - 15:40
     
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Seika était plutôt fière de son petit numéro, d’autant plus qu’il se trouvait doué en ce qui concerne la séduction. De nombreuse fois il avait tenté plus d’une personne, et les relations d’un soir ne se compte même plus tellement sa technique était au point. Mais à en voir le visage impassible de l’homme après ça, Seika commençait à douter de sa technique … Même si le coiffeur n’était pas toujours sûr de lui, il n’avait que rarement échoué ce qui lui redonnait confiance en lui, et faisait gonflé son égo par la même occasion. Mais là rien, le vide intersidérale … A ce demander si cet homme était fait comme les autres … Il enchaîna directement en sortant un bout de papier et en griffonnant dessus, comme si le petit jeu de Seika n’avait servi à rien … De quoi donner un sacré coup à la fierté ça … Le blond-brun soupira discrètement tout en regardant le gérant de la boutique faire, sans un mot. Le coiffeur récupéra le papier que lui tendit son interlocuteur puis releva les yeux vers ce dernier quand il commença les explications. « Voici les adresses et codes d'entrée des deux immeubles dans lesquels je vis ainsi que les clés des porte d'entrée. Pour Narikin, je possède tout le dernier étage ainsi que le toit, et pour Nishinaka no Hirokouji, le duplex du quatrième étage, porte de gauche. »

Seika resta sans voix. Il avait la bouche fermé et resta là à fixer son vis-à-vis avec un air perdu lorsqu’il eut finis d’énumérer le trou pommé dans lequel il vivait … Ou du moins après tant d’informations, le blond-brun avait beaucoup de mal à visualisé l’endroit s’étant perdus à la suite de sa première phrase … Le plus jeune cligna des yeux tout en observant Bya et sans rien dire … Ses yeux se posèrent à nouveau sur le papier puis de nouveau sur le travesti. Il entrouvrit la bouche pour parler mais finit par la refermer se demandant si c’était bien prudent de demander ça. Au final il devait bien connaître l’endroit duquel parlait Bya sinon il ne pourrait pas s’y rendre …

« J’ai pas tout suivis … » Avoua Seika en faisant un regard sceptique à son interlocuteur en plissant légèrement les yeux. « Ça ne vous dérangerez pas de répéter ? »

Pas que le coiffeur était stupide, mais il ne connaissait pas encore parfaitement bien la ville, de plus il n’était pas tout à fait concentré sur ce que lui avait dit son vis-à-vis, trop d’information d’un coup était capable de l’achever ! Il savait que l’homme possédait pas mal d’appartement, et qu’être directeur de café ça rapportait des blindes d’argents ! Mais à part ça il n’avait pas vraiment suivit le parcours à emprunter. « Tu seras libre d'aller et venir chez moi pendant cette semaine. N'essaie même pas de me voler, je saurai qu'il s'agit de toi et là, tu seras traîné en justice. » Le regard de Seika transmettait sa surprise sur le fait que l’homme soit d’accord de le laisser aller et venir comme bon lui semble, une telle confiance après le tapage de cette nuit était vraiment étrange … Après Seika n’était pas un voleur il le savait. Il n’était de ce genre là et n’enfreindrait jamais les règles qui pourraient nuire à autrui. « Je suis à la base rarement chez moi, juste pour dormir ou m’entraîner en général. Mais je vais faire preuve de générosité en essayant d'être présent vers vingt et une heure trente, je ne te garantie cependant pas d'être présent après quatre heures du matin. »

La situation s’éclaircissait un peu plus pour le coiffeur qui hocha la tête à ses explications, cependant, lui avait aussi un travail, et il ne pourrait pas se rendre à l’appartement du gérant en journée … Ou en tout cas en semaine, il sera bien obliger de passé quand ce dernier et présent, de plus cette solution allait plus dans le sens de son plan. Si un jour il parvenait à faire craquer le gérant bien entendu … Parce qu’il n’avait pas du tout l’air d’une personne commode et surtout sur ce genre de chose. Ou alors était-il insensible au charme masculin et en se travestissant son rêve est de devenir lesbienne ? Tant de mystère non élucidé, où Seika ne se risquera pas à poser la question …

« Je finis le travail à 18H et je le commence à 8H le matin. Je ne pourrais être là qu’à partir de 19H. » Lui expliqua le blond-brun montrant bien à son vis-à-vis qu’il avait un métier et une vie lui aussi. Contrairement à ce qu’on croit oui, oui, Seika était quelqu’un de bien. « Je devrais repartir vers 23H au plus tard, les horaires vous conviennent ? »

Il préférait tout de même demander même s’il ne pouvait pas faire vraiment autrement en semaine. Pour les week-ends c’était différent bien entendu mais il préférait laissait répondre son "employeur" avant. Après un moment d’observation entre les deux hommes, le travesti bougea en premier signifiant qu’il allait reprendre la parole. « Une chose aussi importante à savoir, tu vas venir dépoussiérer mes peluches. Ma collection totale contient environ cinq cent pièces, il faut en prendre soin, certaines ont une grande valeur marchande. Et pour le coup, je peux te dire que si tu en abîmes une seule, tu comprendras ce qu'est l'Enfer... » A l’entente du nombre de peluche qu’il avait, Seika sentait sa mâchoire tomber. Déjà que les peluches il en avait une sainte horreur mais là ça allait devenir son pire cauchemar … Et à entendre le discours de cet homme, ces peluches c’était toute sa vie … Le blond-brun sourit avant de se mettre à rire légèrement pensant au début à une blague mais à en voir le regard sérieux de l’autre homme, il comprit qu’il n’y avait pas de quoi rire.

« Ah parce qu’en plus c’est vrai ?! » Demanda Seika qui avait repris un visage sérieux. « Cinq cent boule de poil à nettoyer non mais c’est une blague ?! » Il s’attendait à tout sauf à ça et autant dire que l’idée ne l’enchantait pas. Après s’il arrivait à le faire craquer avant il n’aurait pas à se taper la collection de doudou …

Le regard menaçant de l’autre homme lui fit comprendre qu’il ne pouvait pas négocier. Certes le coiffeur l’avait bien cherché mais il ne se doutait pas qu’il serait si cruel avec lui, voir même insensible ! « Bon, si tout est arrangé, je vais devoir te chasser. J'ai du nettoyage à faire par ta faute. » Seika l’aura compris au bout d’un moment qu’il avait merdé quelque part mais ce n’était pas une raison pour le dire de cette manière … « Je ne sais pas où tu vis et pour tout te dire, je m'en fiche, mais si c'est loin, tu peux aller dans un de mes deux appartements. Ce soir je serai dans mon duplex, alors à toi de voir. » Un nouveau sourire s’accrocha aux lèvres du jeune homme, le genre de sourire plutôt malveillant et dont il vaudrait mieux se méfier. Le coiffer se redressa à son tour, tout en fixant son vis-à-vis dans les yeux.

« Si vous saviez … Je n’habite pas à côté … » Dit-il avec un air dramatique. « Dans votre duplex vous dites ? Je vous remercie pour votre hospitalité c’est bien la première fois qu’on me le propose alors que je suis parfaitement sobre. » Ironisa le coiffeur en élargissant son sourire. « Etant donné que je n’ai pas bien saisi où est cet appartement, il faut bien que je vous attende. » Ajouta-t-il non sans un sourire mesquin. Il s’approcha alors du propriétaire de la boutique pour se mettre juste en face de lui. « Je pourrais même vous aider à nettoyer la pagaille que j’ai foutu qu’est-ce que vous en dites ? »
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Dim 24 Jan - 20:35
     
Pouvait on faire plus agaçant que cet homme sérieusement ? Il devait assurément le faire exprès et ça agaçait déjà le patron. Mais ils avaient un deal et plus vite tout ce cinéma aurait commencé, plus vite le ending viendrait. Byakuren regarda seulement le jeune homme sans un sourire, pas une once de réelle considération pour lui, il n'était qu'un bug dans son emploi du temps. Enfin bon, tant qu'il ne venait pas l'emmerder jusque dans ses activités personnelles, ça lui allait bien. Le patron ne prend pas la peine de répondre aux questions posées, il n'avait pas de temps à perdre avec ça.

J'en ai déjà suffisamment perdu à cause de lui.

- Ne t'avise même pas de t'approcher de ma réserve à nouveau, prévint-il. Si tu veux m'attendre, grand bien te fasse mais tu ne t'approche pas du laboratoire. Si tu as soif tu peux te servir un verre d'eau mais rien d'autre.

Le patron fouille un instant dans son sac, il l'avait mis de côté sur une table en espérant pouvoir partir avant que le coiffeur ne lui fasse changer ses plans. Il en sort une console Nintendo -la dernière New 3DS XL- et une boîte de rangement de jeux avant de poser le tout sur la table.

- Tu n'as qu'à jouer un peu si tu t'ennuies, mais ne vient pas traîner dans mes pattes sinon tu pourras tâter du tranchant de mes couteaux.

Un professionnel se devait de posséder le meilleur matériel possible.

Byakuren se dirigea donc vers la réserve avec une boîte pour mettre le verre qu'il jetterait plus tard. Il lui fallut un peu de temps pour tout nettoyer correctement, le sucre du sirop avait rendu le sol collant et le patron ne pouvait tolérer cela. C'est donc au bout d'une bonne demi-heure qu'il remonta dans la salle de dégustation. Rien ne laissait indiquer qu'il venait de tout faire briller, il aurait bien remis l'étagère correctement mais pour le coup, il aurait vraiment pu se salir.

Son regard tomba à nouveau sur Seika, il était déçu, il avait espéré que l'homme parte avec la console et s'évanouisse dans la nature. Mais apparemment, il avait vraiment envie de relever ce stupide challenge. La décoloration n'était pas bonne pour les neurones, mais bon, il n'était pas question de revenir au naturel.
Byakuren attrapa son sac et le fit passer par dessus son épaule d'une façon très peu féminine. Le patron lança un regard très hautain à Seika pour lui faire comprendre qu'il n'était pas très heureux de le voir autant.

En même temps, c'était lui qui avait proposé donc il ne pouvait s'en prendre qu'à lui-même.

- Lève-toi, je vais fermer.

Sortant ensuite après avoir tout vérifié encore une fois, il ferme la porte et descend le rideau de fer puis se tourne vers le coiffeur. On pouvait presque le comparer à un petit toutou très collant et avec le feu aux fesses en plus.

- Suis moi, ordonna t-il sans détours avant de partir dans la direction de son duplex.

La marche se fait silencieusement, du côté de Byakuren du moins, il part dans ses pensées et remet en place son emploi du temps. Il ne peut pas se permettre de laisser de côté certaines activités, en particulier l'entrainement de ses juments et même la gymnastique... A la limite, il pouvait laisser de côté le piano, mais pas la batterie.

Ce petit asticot ébranle complètement mon emploi du temps.

Le chemin fut assez rapide et sans encombres, ils arrivèrent devant la bâtisse plutôt luxueuse. Byakuren compose rapidement le code de la porte d'entrée et ouvre celle-ci, la tenant un instant pour que Seika puisse le suivre. Ils prirent ensuite l'un des ascenseurs pour arriver au quatrième étage, le propriétaire ouvrit la porte de son duplex et là encore, il laissa le coiffeur rentrer.

- Je te serais gré de retirer tes chaussures, je vais me changer.

Il ne lui laissa aucune autre indication et monta les marches pour rejoindre sa chambre et la salle de bains de l'étage. Il retira sa perruque, ses vêtements féminins et se démaquilla rapidement avant d'enfiler un pantalon de jogging tout en laissant son torse à l'air libre, laissant voir ses tatouages pour le moins originaux.
Il en aurait presque oublié la présence de Seika s'il n'était pas à nouveau entré dans son champ de vision quand il redescendit dans le salon.

- Reste pas ici, je vais te montrer la chambre.

Pas besoin de préciser qu'il y avait des peluches partout, rien que dans le salon, un immense serpent de deux mètres était sur le canapé et cinq étagères en étaient remplies sur les murs. Toutes les pièces étaient plus ou moins pleines de peluches de toute sorte. Enfin bon, s'il n'aimait vraiment pas ça, il pouvait partir, ça n'était pas Byakuren qui allait l'en empêcher.

- Tu dormiras là, fit le propriétaire en lui montrant une chambre. Si tu veux des vêtements, tu fouilles dans les commodes mais tu remets tout en place ou met-toi nu, je m'en fiche, ajouta t-il de manière désinvolte. Je vais commander des sushis, en attendant, fais ce que tu veux.

Laissant encore une fois en plan son invité, il passa commande auprès d'un des meilleurs restaurant puis il s'allongea dans le canapé, allumant la télévision sans vraiment la regarder. Il avait ramené son clavier dans son étage à Narikin et n'avait donc que son Mac pour se détendre ici, il ne lui fallut pas longtemps pour oublier la présence de Seika dans son appartement.
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Mar 26 Jan - 16:49
     
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Et dire que le coiffeur commençait tôt le lendemain pour l'ouverture … Il n'était pas rendu … Seika se pinça l'arrête du nez en songeant à ça. Au finale Miki lui apportait plus d’emmerdement qu'autre chose lorsqu'elle faisait ça … Pourquoi une idée aussi stupide ? C'est la dernière fois qu'il irait boire un verre ici avec elle c'est décidé … Il n'avait pas envie de passer pour un imbécile encore une fois, déjà qu'on le traitait de voleur, manquait plus que tout les gens du quartier le voit comme un criminel, ce qu'il n'est pas. Au contraire, il pouvait parfois être fourbe, manipulateur et des tonnes d'autres qualité empoisonnées comme celle-là mais Seika était tout sauf un délinquant. Comment pourrait-il clamer son innocence à des gens qui ne le crois pas, déjà qu'il était rechercher par les NSA. « Ne t'avise même pas de t'approcher de ma réserve à nouveau. » A la phrase de son vis-à-vis Seika leva les yeux vers lui. Ben voyons maintenant il était dangereux … Un soupir de la part du blond-brun fit bien comprendre qu'il en avait marre de passer pour ce qu'il n'était pas. Cependant il écouta la suite de la phrase de son interlocuteur. « Si tu veux m'attendre, grand bien te fasse mais tu ne t'approche pas du laboratoire. Si tu as soif tu peux te servir un verre d'eau mais rien d'autre. »

« Sauf que la seule chose que je veux boire maintenant n'est pas ici. » Répondit sèchement le coiffeur. « Ça m'aiderait à oublier cette soirée de merde. » Répondit le plus jeune en s’enfonçant dans son siège tout en regardant par la grande baie vitrée donnant sur la ruelle déserte.

Le blond-brun serra ensuite la croix en métal qu'il avait autour du cou, dans sa main sans jamais lâcher la rue des yeux. Il ne voulait pas être désagréable mais il avait atteint un seuil assez critique. Heureusement qu'il savait se contenir mais être vu comme un criminel ou encore un parasite était quelque chose dont le coiffeur avait horreur. C'est alors que le patron du café sortit un genre d'objet rectangulaire qu'il posa en face de Seika qui fut contraint de tourner la tête pour regarder de quoi il s'agissait. Le coiffeur resta sceptique en haussant un sourcil. « Tu n'as qu'à jouer un peu si tu t'ennuies, mais ne vient pas traîner dans mes pattes sinon tu pourras tâter du tranchant de mes couteaux. » Poursuivit le travestie tandis que le plus jeune reposa ses yeux sur l'autre homme. Il était bien mignon mais Seika n'avait aucune idée de comment ça marchait ce truc … Lui et la technologie ça faisait 1000, il n'était pas adepte de ce genre de chose et il ne risquait pas de s'y mettre … Il y a d'autre moyen de s'occuper de nos jours, pourquoi tout le monde est-il si accroc à tout ces trucs ?

Finalement le dirigeant se mit au travail pour aller nettoyé la réserve et il disparut du champ de vision de Seika. Ce dernier lui avait pourtant proposer son aide mais vu que c'est si gentiment refusé … Bien entendus un gars comme lui devrait être derrière les barreaux et certainement pas s'approcher des gens … Le coiffeur soupira avant que ses yeux ne dérivent sur la console de jeu posée près de lui. Il la repoussa doucement comme si cet appareil de malheur pouvait lui refiler une malédiction puis appuya son coude sur le rebord de la baie vitrée. Il posa son menton sur sa main et contempla les rues faiblement éclairées par les lampadaires. L'idée de partir se coucher lui était passé par la tête mais il devait bien savoir où habitait l'autre homme pour venir faire le larbin chez lui maintenant, il s'était mit dans la merde, ou plutôt Miki l'avait mit dans le beau drap, il devait assumer pleinement d'être entrer sans prévenir pour récupérer ce qui lui était le plus chère pour lui. Finalement le plus jeune entendit du mouvement non loin de lui et découvrit Byakuren récupérer son sac pour le mettre sur son épaule. Seika le regarda sans rien dire jusqu'à ce que le travesti ne décide de lui donner un ordre. « Lève-toi, je vais fermer. »

« Sincèrement, ça vous tuerez un "s'il te plaît" ? » Lança le coiffeur avant de se redresser en remettant sa veste.

Néanmoins le blond-brun sortit de la boutique en premier sans un mot s'arrêtant plus loin le temps que le propriétaire ferme la porte. Seika récupéra son paquet de cigarette dans sa poche et en coinça une entre ses lèvres tout en l'allumant rapidement. Il en avait vraiment besoin et il était presque à se demander s'il n'en reprendrait pas une autre après. Le directeur du bar se mit en route n'ayant apparemment pas pris en compte la demande précédente de Seika. « Suis moi. » Cette fois-ci le plus jeune ne répondit rien marchant derrière l'autre homme tout en fumant sa cigarette nerveusement. C'est la seule chose en dehors de la musique qui pouvait l'aider à se calmer. Sinon quelque chose de plus radical : l'alcool. Cependant la soirée était déjà assez catastrophique comme ça pour en rajouter. Il manquerait plus qu'il ne se lève pas demain et qu'il perde son boulot … Le trajet jusqu'au duplex de Byakuren fut silencieux et la distance permis au coiffeur de prendre une deuxième cigarette qu'il se chargea de savourer comme la précédente.

Finalement les deux hommes arrivèrent à destination et la porte s'ouvrit sur un appartement plutôt luxueux. Rien qu'en entrant Seika remarqua directement les peluches qui décoraient le hall … Et dire qu'il allait se taper le nettoyage de tout ces trucs pendant une semaine … Le plus jeune soupira puis en se tournant vers le salon il vit que le patron du café n'était déjà plus là … Il sentait qu'il n'était pas le bienvenue, quelle connerie il avait fait d'accepter de venir ? Au pire il se serait taper trois heures de marche à pied jusqu'à chez lui dans le froid, mais au moins il aurait été seul chez lui. Mais les transports ayant terminés leur tourner, le coiffeur ne savait pas s'il aurait eut le courage de rentrer à pied. Le blond-brun en profita pour regarder plus en détail autour de lui avant d'entendre un bruit dans l’escalier. Il ne s'attendait pas du tout à voir l'homme qui l'hébergeait totalement changer. Il venait de tout retirer et la différence était tellement énorme que le jeune coiffeur en resta immobile. « Reste pas ici, je vais te montrer la chambre. » Ah au moins il ne lui avait pas laisser la niche du chien sur la terrasse pour dormir c'était un bon début …

Seika suivit son hôte dans une des pièces adjacentes découvrant alors la pièce spacieuse que lui offrait Byakuren pour la nuit. Là encore des peluches bien sûr … Pourquoi ça ne l'étonnait pas du tout … « Tu dormiras là » lui annonça le travesti en désignant la pièce. Seika, toujours les mains dans les poches s'avança dans la pièce regardant aux alentours sans rien dire. « Si tu veux des vêtements, tu fouilles dans les commodes mais tu remets tout en place ou met-toi nu, je m'en fiche. »

« Tant mieux il n'y a que comme ça que je dors ... » Avoua Seika sans lâcher les détails de la pièce des yeux. « Puis je me serait mal sentit de fouiller ici, vous auriez sans doute peur que je vous vole quelque chose ... » Dit-il avec ironie tout en tournant un visage faussement souriant vers son vis-à-vis.


Mais il le perdit bien vite en tournant la tête vers la chambre. Le blond brun alla directement à la fenêtre de la pièce pour regarder à l’extérieur jusqu'à ce que la voix de l'autre homme n'attire son attention. « Je vais commander des sushis, en attendant, fais ce que tu veux. » Après cette phrase le plus grand quitta la pièce laissant le coiffeur livrer à lui même dans un environnement totalement inconnu. Il posa son sac près du lit et se débarrassa de sa veste qu'il lança sur le lit. Il n'avait pas grand chose qu'il pourrait faire là tout de suite et se demandais s'il allait se coucher tout de suite. Finalement après une dizaine de minutes à tourner en rond dans la pièce le blond-brun sortit de la chambre pour se rendre dans le salon où Byakuren regardait la télévision.

« Je peux utiliser ta douche ? » Demanda le coiffeur. Avant même que le plus âgé ne réponde il enchaîna sur une autre question existentiel. « T'as un coin pour fumer ici où il faut que je descende ? » Subjugua le blond-brun les mains toujours dans les poches. Il n'était quand même pas chez lui il préférait demander, sinon il se débrouillerait de partir le plus tôt possible le lendemain pour s'occuper de sa toilette chez lui.
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Mer 27 Jan - 21:13
     
Byakuren ne prit à nouveau pas la peine de répondre à la remarque de Seika. Il n'avait pas peur du vol, il savait qui entrait et sortait de chez lui, rien de précieux -sauf les peluches- n'étaient à la vue de tous. Et puis même, s'il n'avait pas voulu que son invité fouille, il ne lui aurait pas proposé ! Enfin bon, qu'il fasse ce qu'il veule, ça n'allait pas empêcher la Terre de tourner.

Ce fut pendant qu'il s'installa devant son immense écran plat, qu'il se rendit compte qu'il devrait peut-être se montrer plus ouvert. Il allait voir Seika pendant au minimum une semaine, voir même céder s'il se montrait trop insistant et jouer les poupées gonflables pendant qu'il se faisait plaisir. Enfin ça c'était pas gagné, Byakuren ne cédait pas facilement, mais pour le coup, il trouvait son idée tellement stupide qu'il pensait sincèrement à se punir de cette façon, en laissant le coiffeur user de son corps à sa guise.

Toujours était-il qu'il devait se montrer plus ouvert. Juste le temps de la cohabitation, ça n'était pas dans les gênes du confiseur d'être sympathique avec qui que ce soit. Il prit donc sur lui et commença à tenter de se montrer moins indifférent en répondant calmement à la nouvelle question de son invité.

- Va dans la salle de bains de l'étage, tu vas devoir traverser ma chambre, expliqua t-il calmement. J'ai du shampoing pour cheveux décolorés et colorés et différents gel douche, utilise celui que tu veux. Il y a des serviettes posées sur un meuble, prend en une et met là sur le radiateur, ça serait dommage que tu choppes un rhume. Tu peux emprunter un peignoir si tu veux.

Il le laissa avec ces informations et se redressa pour attraper son MacBook, lançant l'application internet pour trouver des idées pour ses futures créations, flâner un peu sur les sites de vêtements et de peluches. Il lâcha cependant son ordinateur quand la sonnerie de l'interphone retentit, le livreur était arrivé.
Byakuren donna le numéro de l'étage et récupéra la commande après avoir payé. Il ne mangea pas tout de suite, attendant son invité. Ça n'était pas parce qu'il n'avait pas grandi dans une famille qu'il n'avait pas d'éducation, et le fait qu'il n'appréciait pas plus que cela Seika ne devait pas le faire passer pour un goujat sans manières.

L'homme se leva donc pour rejoindre sa cuisine ouverte, type américaine, il avait cru comprendre que Seika avait besoin d'un remontant autre que l'eau. Byakuren ne buvait jamais d'alcool, ça n'allait pas avec sa vie de sportif et son planning déjanté. Il devait pouvoir se lever et être tout de suite disponible, n'importe quoi pouvait arriver à n'importe quel moment, et de toute façon, il n'appréciait pas quand il ne contrôlait plus son corps.

Désolé pour toi Seika, mais l'alcool me rend somnolent et ne me donne pas envie de sauter tout ce qui bouge.

L'hôte qui possédait quand même quelques bières dans son frigo -pour certaines recettes-, sortit une bouteille ainsi qu'un décapsuleur, il mit le tout sur la table basse, à côté des sushis. Pour lui, une canette de soda suffirait amplement.
Le temps que Seika vide le ballon d'eau chaude, Byakuren était retourné sur son ordinateur, répondant cette fois à un mail d'un grossiste qui lui proposait des prix intéressants.
Ce fût au moment où Byakuren envoya le mail, qu'il entendit un bruit, son invité était apparemment sortit de la douche et devait être sec.

L'homme se souvint alors que Seika lui avait demandé s'il pouvait fumer quelque part dans l'appartement.

- Au fait, tu peux fumer, mais tu ouvres la fenêtre quand tu veux le faire, je ne tiens pas spécialement à recevoir la fumée de ta sucette à cancer sur le visage.

Byakuren ne voyait pas l'intérêt de fumer, si on voulait se détendre, il existait la musique, le sport ou même l'art. Enfin bon, il n'allait pas juger les pratiques de Seika à propos de sa santé. N'importe quel médecin lui dirait que lui-même jouait un peu trop avec sa santé et qu'il risquait le burn-out un jour ou l'autre.

- Si tu as soif et que tu veux de l'alcool, je peux te proposer de la bière. Les sushis sont là ainsi que les sauces, assied toi et mange un peu.

Pas une seule fois l'hôte n'avait regardé son invité, ce qui était un cruel manque de politesse !
Mais il ne fallait pas trop en demander à Byakuren, il faisait l’effet d'être calme et -un peu- moins froid, et c'était déjà quelque chose qu'il ne faisait pas avec grand monde.

Le confiseur attrapa un sushi avec ses baguettes et le trempa dans la sauce soja avant de le porter à ses lèvres. Le silence entre les deux hommes était troublé par la télévision qui débitait son flot d'inepties à vitesse grand V.

- J'ai me questionne, lâcha finalement le patron. Pour entrer dans ma réserve, il n'y a que deux moyens. Soit passer par le café, mais je t'aurais vu, soit passer par l'extérieur... Par la minuscule fenêtre. Je dois t'avouer que je suis assez surpris de voir que quelqu'un ait pu entrer par là.

C'était presque comme un compliment à ce stade là, Byakuren reconnaissait qu'il n'avait pas du tout prévu cette possibilité. Et c'était rare qu'il avoue qu'il n'était pas infaillible, là encore, peu de personnes avaient eu le droit à ce genre de mots. Même Ayumi, qui était pourtant sa meilleure amie, n'y avait certainement jamais eu droit.

- Tu fais du yoga ? Ou alors tu es dôté d'une grande souplesse, as-tu déjà pensé à faire de la gymnastique. En t'entrainant bien, tu pourrais t'assouplir et te muscler un peu. Ça te ferait pas de mal d'ailleurs...

Cette phrase pouvait laisser sous-entendre que Byakuren avait observé Seika sous toutes les coutures. Mais pas besoin de ça pour voir que l'homme n'était pas très fourni en masse sèche.

Ni en masse grasse d'ailleurs.

- Je t'aurais bien proposé de te coacher un peu, mais tu verras qu'au bout d'une semaine à me voir tout les soirs, tu n'auras plus envie de me voir même en peinture.
 
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