Avatar : Ai Takahashi Pseudo : Saya Date de naissance : 10/05/1991 Age : 33 That's what i do there : Assistante de Rio ! What about love ? : Love ? What ? How I feel : Messages : 2467
Mar 16 Fév - 22:01
Une sonnerie stridente me tire de mon sommeil. Ce qui est sûr, c'est que ce n'est pas mon portable, ma sonnerie n'agresse pas autant les oreilles. Poussant un soupir en comprenant que quelqu'un attends dehors et que je vais devoir me lever, je finis par ouvrir totalement les yeux. Au moins une bonne chose de faite. Encore heureux que mon pyjama est simplement un short et un débardeur, ça m'évite d'avoir à me changer pour ouvrir. J'enlève rapidement les couvertures qui étaient sur moi pour sortir du lit. Faudrait que je me dépêche, histoire que la personne ne parte pas. Je passe rapidement dans la salle de bain, pour vérifier que je suis présentable. Je ramène juste mes cheveux en queue de cheval avant d'aller ouvrir. J'espère juste que la personne derrière la porte n'aura pas trop attendue. « J'arrive, j'arrive ! »
Pitié, fait que ce ne soit qu'un colis ou quelque chose dans le genre, je n'ai absolument pas envie de taper la causette avec la tête dans le cul. Parce que oui, les réveils brutaux, je n'aime pas ça. Étouffant mon bâillement, j'ouvre finalement la porte et reste figée en voyant la personne derrière. « Sa-Saki ? »
Je m'entendais à n'importe qui sauf elle. Saki, c'est ma prof de danse, avec qui j'ai finis par sympathiser. Mais de là, à ce qu'elle vienne jusqu'à chez Sora... C'est assez étonnant.
Remise de mon choc, je me rends compte que je la fais poireauter sur le pas de la porte et m'écartes aussitôt pour la laisser entrer.
« Désolé, je ne m'attendais pas à te voir. Mais entre ! »
Je la laisse donc entrer, refermant derrière elle. Je me demande ce qu'elle peut bien me vouloir ? Néanmoins, décidant de ne pas être malpolie, je me diriges vers la cuisine, l'emmenant avec moi.
« Tu veux un verre de jus d'orange ? Du café ? Du thé ? Quelque choses à manger ? »
Je viens de me lever, et j'avouerais que j'ai la dalle. Pour une fois que je n'ai pas de nausées en me levant, c'est l'occasion d'en profiter et de manger tout ce qu'il me plaît !
Oh... Si je m'attendais à te voir !Dans la salle de danse en train de répéter les pas qu'elle enseignerait à ses élèves, Saki, nouvellement rousse, s'arrêta avant de plisser les yeux. Non pas qu'elle doutait de sa danse mais elle pensait à ses élèves, une en particulier. Ueyama Miki. Maintenant qu'elle y pensait, ça faisait un long moment qu'elle n'était pas venu en cours et ça commençait à l'inquiétait. C'est pour cela, qu'elle coupa la musique, prit une douche avant d'aller de se changer. Elle ne savait pas quelle heure il était mais ne devait pas être très tard vu combien elle pouvait être matinale.
Après avoir cherché dans les fiches de ses élèves, la demoiselle trouva son bonheur et copia l'adresse avant de s'y rendre. Elle réussit à y aller sans se perdre, elle sonna puis attendit en fredonnant une chanson inventée. La jeune femme attendit quelques instants devant la porte en espérant qu'il y avait quelqu'un. Vu l'heure normalement oui.
Saki finit par regarder sa montre pour voir s'il n'était pas trop tôt ou trop tard, 9h30 ça devait aller. Surtout en semaine.
La porte finit par s'ouvrir sur une Miki totalement surprise de voir sa professeur chez elle. Sa réaction fit sourire la jeune femme.
« Moi-même, dit-elle avec un sourire. »
Il ne devait pas y avoir beaucoup de professeurs qui se déplaçaient pour prendre des nouvelles de ses élèves. Mais en voyant le ventre de Miki qui était quand même imposant elle comprit la raison de son absence. Elle allait avoir une petite fleur bleue du nom de Rivera Saki sur le dos. En attendant, elle entra dans l'appartement spacieux qui ne devait pas lui appartenir vu qu'elle était uragimono peut d'employeur ou propriétaire voudrait d'elle. Même si ce n'était pas son genre d'abaisser les autres plus bas que terre, Saki pouvait comprendre les réactions, parfois désespérantes, des autres.
Inclinant la tête en entrant pour s'excuser de son intrusion, la jeune femme enleva ses chaussures puis suivit Miki jusqu'à la cuisine. Elle avait envie de prendre des photos.
« Je veux bien un café, s'il te plait. Et si tu as quelque chose à manger pourquoi pas. »
Elle venait de danser donc affamée elle était. Saki s'assit à table et regarda discrètement la cuisine pour voir qu'elle était assez grande et, surtout, bien rangée. Comment on pouvait vivre dans une maison si propre ? Un grand mystère pour la jeune femme qui se décida à répondre à la question de Miki.
« Je viens voir pourquoi ma meilleure élève ne vient plus en cours depuis une éternité. Tu es uragimono, certes, mais ce n'est pas une excuse mais être enceinte c'est la meilleure excuse ! Il va arrivé bientôt ? C'est cool de la part du papa d'avoir un appartement aussi grand, il s'appelle comment ? Si tu as besoin d'aide pour t'en occuper ou le garder n'hésite pas. Je me doute bien que tu veuilles te retrouver avec le papa une fois que le petit bout sera là. Tu sais si c'est une fille ou un garçon ? Tu as prévu des noms ? »
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Mer 17 Fév - 23:46
Une fois dans la cuisine et avec la réponse de Saki, je me met aussitôt à tout sortir. D'abord des verres, un pour elle et un pour moi, puis de la nourriture et de quoi boire. Je prends aussi une tasse dans un des placards avant de mettre en marche la machine à café pour lui faire sa boisson.
« Prends ce que tu veux sur la table. »
Après avoir dit ça, je me sert un verre de jus de fruit, mais très vite, j'en renverse à côté du verre. Sur le coup de la surprise plus qu'autres choses. Il faut dire, que je ne m'attendais pas aux paroles de Saki, ni même à ce qu'elle parle du « père ». Vu ma tenue, j'ai bien compris qu'elle allait voir mon ventre mais je n'aurais pas pensé qu'elle attaquerait aussitôt sur le sujet.
Sortant de ma torpeur, je me rends compte qu'il y a du jus de fruit partout, alors je prends rapidement une éponge pour essuyer, cherchant du mieux que je peux à éviter le regard de ma professeur de danse. Je ne m'attendais pas à ce qu'elle me pose des questions sur ma grossesse, ni que ce soit aussi dur. En silence, je continue de nettoyer ma précédente maladresse. Je préfère me concentrer la dessus avant de répondre à Saki, ça m'évitera de craquer devant elle. C'est étonnant, la façon dont certaines personnes peuvent continuer d'influer sur nos vies malgré qu'on est plus aucuns contacts avec elles...
Je secoue la tête pour faire sortir mes pensées et me redresse pour un adresser un sourire assez triste à Saki. Au moins, je sais qu'avec elle, il n'y pas de risques que tout soit divulgué... Enfin je crois ? « A vrai dire, on n'est pas chez le père du bébé... On est chez mon meilleur ami. Il a accepté de m'héberger après que mon proprio m’aie viré de mon ancien appart'. »
On va en rester là pour le moment... Je pense. Et puis, je n'ai pas réellement de réponses à ses autres questions donc, autant faire court. Non ? Seulement, je ne peux pas laisser un blanc comme ça, parce que ça m'angoisse d'une certaine façon et que malgré tout, je peux essayer de répondre à ses questions. Je lui doit bien ça, vu qu'elle s'inquiète pour moi.
« Mais sinon, il est prévu pour avril un peu prêt si tout se déroule bien. Pour ce qui est du sexe, je n'en ai absolument aucunes idées et encore moi pour les prénoms. »
Je n'avais même pas mon propre logement pour pouvoir l'acceuilir correctement... Secouant la tête, je lui adresse néanmoins un joli sourire.
« C'est gentil de t'inquiéter ! Promis, si jamais il faut le faire garder, je t’appellerais ! »
Après tout, il n'aura pas de grands-parents pour remplir cette fonction, ni oncles, ni tantes... Juste une mère en fait.
Oh... Si je m'attendais à te voir !S'il y avait bien une chose qui inquiétait toujours Saki était le bien-être de ses élèves adorés, elle voulait toujours le meilleur pour eux et décrocherait la lune s'il fallait. Cette demoiselle avait beaucoup d'amour à revendre, c'était une vraie boule d'amour si on pouvait dire. C'est d'ailleurs pour cette raison qu'elle était allée voir Miki qui n'était pas venue à ses cours depuis un moment. La professeur s'était inquiétée. Lorsque l'ancienne NSA lui ouvrit, la jeune femme vit le bidou tout rond de son élève, c'est pour cela qui guillerette elle la suivit dans la cuisine. Elle ne se fit pas prier pour prendre un gâteau qui lui était proposé parce qu'elle avait faim. Personne ne voulait voir une Saki affamée après un cours de danse…. Vraiment personne.
« Ittadakimaaaaasu ~ »
Mais une Rivera Saki étant curieuse, son gâteau mangé elle ne put s'empêcher de bombarder Miki de question. Celle-ci, certainement mal à l'aise, renversa du jus d'orange ce qui tira un sourire amusé à la professeur qui la regarda faire, n'ayant pas penser à bouger. Cette demoiselle débordait vraiment d'énergie mais n'était pas une flèche pour autant mais elle était mignonne donc on lui pardonnait, non ? A la réponse de Miki, Saki fronça les sourcils avant de poser le biscuit croqué sur la table et poser son menton sur ses mains, ses coudes sur la table. Son proprio' avait mis Miki dehors ? L'enf… Le co… Le saligaud ! Saperlipopette alors, la demoiselle se retenait de dire sa façon de penser. Pff, les gens sont vraiment bêtes parfois !
« Pardon, dit-elle simplement en se mettant correctement et s'inclinant. »
Saki ne pouvait pas savoir non plus mais elle était vraiment trop indiscrète c'était vraiment un de ses défauts. Il fallait peut-être qu'elle se taise, mange son gâteau puis tourne sept fois sa langue dans sa bouche avant de parler. Ce serait peut-être mieux pour tout le monde… Mais ce serait bizarre que la demoiselle se taise quand même, pipelette comme elle est.
« Avril ? Oh, ce serait un petit bélier ou un petit taureau alors ! Pour le prénom tu as encore le temps mais ne traîne pas non plus, il l'aura toute sa vie. »
Merci Saki, personne n'aurait deviné sinon… On pouvait vraiment se demander si le roux était adéquat pour elle, le blond lui irait bien aussi après tout.
« J'attendrai ton appel alors ! »
Si son téléphone ne faisait pas une fugue d'ici-là.
« Tu penses pouvoir revenir quand aux cours de danses ? Surtout repose-toi avant de revenir sinon je vais me fâcher. »
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