It's not jealousy, you know

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  Goto Miyabi | Nakamura Hiroki

Les plaisirs d’un soir, que c’était bon !

J’avais fini un peu plus tôt aujourd’hui ce qui me permettait de sortir ce soir et de passer la nuit avec Occha et Tama, mes fidèles petits compagnons à quatre pattes.
Une fois que je fus arrivé dans un bar, je repérais un jeune homme qui avait cette lueur dans les yeux, signe qu’il cherchait la même chose que moi.

Nous n’avions pas tergiversé et, après quelques verres, nous avions pris la direction d’un love hotel sauf que tout ne se passa pas comme je l’aurais espéré. En effet, à peine entrés dans le hall, mon téléphone sonna. Je m’apprêtais à l’éteindre quand je vis que c’était Miyabi… Qu’est-ce qu’elle me voulait encore celle-là ?

Je m’excusais auprès du jeune homme qui décida de s’attaquer à mon cou alors que j’avais décroché après un soupir…

Et mince !

Je repoussais gentiment le jeune homme avant de sortir assez paniqué. J’avais beau détesté les shinki, je ne m’abaisserais pas à leur niveau et je n’hésiterais pas à aider quelqu’un peut importe si c’était un shinki ou un denshou.

Une fois que je fus dehors quelque chose vint se coller à moi… Alors ça c’était bizarre.

Alors que je sentais doucement mais surement la colère monter en moi, j’éloignais Miyabi, me retenant de la gifler… Je fermais les yeux en me pinçant l’arrête du nez.

« Ne mens pas. »

J’ouvris les yeux pour la regarder. Pour le moment, j’arrivais à me contrôler pour ne pas lui montrer que je n’étais pas content mais elle devait quand même s’en douter.

« Dis-moi tout de suite pourquoi tu m’as appelé mais n’essaie pas de me mentir, avec mon métier je sais reconnaître rapidement quelqu’un qui ment. »

Je n’étais pas du genre à tourner autour du pot et surtout pas quand il s’agissait de mes plaisirs nocturnes. Miyabi avait intérêt à avoir une excellente excuse.

« Alors ? »

Je croisais mes bras et arquais un sourcil, lui montrant que j’attendais sa réponse.

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  Goto Miyabi | Nakamura Hiroki

Je suivis Miyabi en espérant qu’elle ferait vite. J’en avais rien à faire de son prétendant et de son père car ce n’était pas ça qui allait faire revenir le jeune homme de tout à l’heure… Ah ça non…

La jeune femme dut sentir mon impatience car elle s’expliqua et un soupir d’agacement sortit de mes lèvres. Elle n’avait aucun droit de regard sur ce que je faisais et ça n’avait pas intérêt à se reproduire.
Mais, alors que j’allais lui expliquer ça, je la vis paniquer avant de me supplier… Bon, je n’avais pas le choix.

« Excusez-moi monsieur, je dis en me tournant vers son père en m’inclinant en signe de respect. J’ai malencontreusement bousculé votre fille qui n’avait pas l’air bien… Enfin, vous savez de ce que j’ai compris vous devriez attendre un peu avant de lui trouver un mari… La laisser grandir. »

J’avais revêtu mon rôle de conseiller matrimonial, enfin presque car j’étais plus, à ce moment-là, un conseiller parental… Ce qui était presque pareil.

« Je sais que ce que je viens de vous dire peut paraître impoli de la part d’un inconnu mais je suis conseiller matrimonial et la plupart des couples qui viennent me voir sont le résultat de mariage arrangé. Bien sûr il n’y a pas qu’eux mais ils sont nombreux quand même et si je pouvais éviter que quelqu’un n’ai pas à vivre ça, je serais heureux de pouvoir le faire. »

L’homme parut convaincu par ce que je venais de lui dire car il partit après avoir demandé à sa fille de ne pas rentrer trop tard… Au moins, par rapport à mes parents, il s’inquiétait un peu pour sa fille, preuve qu’au fond, il tenait à elle.

Une fois l’homme hors de vue, je me tournais vers Miyabi, les bras croisés.

« Ecoute-moi bien, j’ai accepté de t’aider mais la prochaine fois que tu décides d’agir sur un coup de tête et que la personne qui m’accompagne part… Je ne serais plus aussi gentil. »

Par la suite je soupirai avant de m’asseoir à côté de Miyabi…

« Tu me payes un verre pour te faire pardonner ? Parce que je vais devoir repartir à la recherche d’un nouveau partenaire pour cette nuit. » .

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  Goto Miyabi | Nakamura Hiroki

Je suvis Miyabi qui a accepté de me payer un verre. Nous restâmes ensemble le temps de boire et, j’allais partir en direction d’une femme qui semblait me faire de l’œil depuis tout à l’heure, quand celle qui m’accompagnait m’obligea presque à danser avec elle. Si encore ça avait été une chanson rythmée d’accord mais là… J’hésitais à la laisser en plan.

Par la suite, la jeune femme partit vers les toilettes alors que, de mon côté je me dirigeais vers une autre proie qui, cette fois-ci était masculine. Au bout de cinq minutes, je réussis à obtenir quelque chose de lui et je lui demandais de m’attendre un peu.
Je retournais à la table où Miyabi allait surement revenir et j’écrivis un mot avant de partir avec celui que j’avais choisi pour ma nuit.

Quand la jeune femme reviendra, elle retrouva ce simple mot dans lequel je m’excusais surtout pour la forme :

« Tout ne se passera pas forcément comme tu le veux. La vie est un grand jeu, comprends-le. Sache aussi que tout ce qui va suivre ne te fera surement pas plaisir mais je n’en ai que faire car il faut que tu comprennes certaines choses.
Tu es jeune et tu as ton père qui est là. Tu ne l’as peut-être pas vu mais il s’inquiète pour toi, ça se voit. T’organiser des rendez-vous arrangé est la seule chose qu’il a trouvée pour que tu te rendes compte que tu es importante à ses yeux. Certes, ça t’énerve mais dis-toi que sa maladresse montre qu’il est humain et donc imparfait. Essaie de lui donner cette seconde chance à laquelle tout le monde n’a pas le droit, et n’hésite pas à élever la voix si besoin. Affirme-toi.
Sache aussi cela : tous ceux qui, comme moi, sortent le soir n’ont pas d’image à respecter. Pense à tes fans qui te voient si parfaite. Tu imagines si un journal à scandal publie un article qui détruit ton image ? Cela pourrait les rendre triste ou en colère. Ce qui pourrait, également, te couter ta place car n’importe quelle shinki dans cette ville peut facilement te remplacer.

Je pourrais encore écrire plein de choses mais je dois partir, je ne veux pas qu’une nouvelle conquête me file entre les doigts.
Réfléchis bien à tout ce que je t’ai dis et, si tu veux, on se voit bientôt pour parler de tout ça.

Pardon de te laisser comme ça Miyabi.
Hiro ♥ »