Takagi Kazuma - j"ai la flemme de mettre un titre les gars.

Clap,clap !

Un bruit résonne dans le temple tandis que Kazuma joint ses mains entre elles. Comme toujours, il est venu au temple pour se recueillir un peu et, comme toujours, il y laissera une prière quelconque dans l’espoir que celle-ci se réalise. Il reste silencieux, mais se montre très poli envers les personnes qui l’entourent, les personnes qui le croisent en chemin, comme la petite grand-mère qu’il aide chaque jour à rejoindre le konbini le plus proche de chez elle… Petit à petit, ce garçon a vu la technologie évoluer autour de lui et, doucement, il a compris que s’adapter était la meilleure chose à faire. Malheureusement, il a rapidement compris, également, que ce n’était pas en étant à la pointe de la technologie qu’il serait heureux… Mais bon, ce n’st pas ce que vous voulez entendre, pas vrai ? Tout cela, vous le savez déjà. Revenons donc au début.

AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH CHIKENGUYAAAAA… Bon ok, pas ce début là… c’était nul comme blague.  Nous disions donc, le début.

Je vins au monde il y a de cela à peine plus de vingt-six ans. Mes parents étaient un couple marié relativement jeune. Ils étaient sévères, et c’était là un bien faible mot, mais je dois avouer que je n’ai aucun regret par rapport à ma vie avec eux. Ils m’ont eu par volonté plutôt que par devoir, bien qu’ils aient été mariés par obligation plutôt que par amour. C’est d’ailleurs avec beaucoup d’amour qu’ils m’ont élevé et éduqué, prêtant garde autant à ma manière de me comporter qu’à ma manière de penser. Amour, mais sévérité, c’était là ce que disait souvent ma mère car, pour elle, m’imposer des règles et un mode de vie sain était le meilleur moyen de me montrer qu’ils m’aimaient et souhaitaient me protéger afin qu’il ne m’arrive rien de fâcheux. J’ai grandi dans cette optique mais, contrairement à mes parents, je ne souhaitais pas me marier par obligation. En fait, mes parents eux même ne le souhaitaient pas et, comme ils avaient toujours adoré me faire la lecture, ils m’avaient bercé dans les contes, les légendes et les récits fantastiques en tout genre… La légende de l’homme de la lune, par exemple ; je ne m’en suis jamais défait.

Je grandis donc dans l’amour et la joie, ne manquant de rien, si ce ne fût d’un peu de liberté, par moment, mais cela n’était pas bien grave car, malgré toutes ces règles, je fus relativement heureux. Je suivis mes années scolaires avec assiduité et une motivation presque hors du commun tant aucune des matières ne me déplaisait. Cependant, certaines personnes semblaient ne pas accepter les élèves comme moi. J’étais « l’intello de la classe », le premier, mais j’eus assez de mordant pour supporter tout ça et ne pas laisser les choses tourner à l’ijime, comme c’est pourtant souvent le cas. Au contraire, je devins délégué de classe, m’occupant des tableaux, des fêtes et d’autres rassemblements de classe, jusqu’à la chorale de mon école, en compagnie d’une fille que je connaissais depuis très longtemps déjà.

Autant le dire tout de suite, si je parle d’elle, ce n’est pas sans raison. Cette fille fut, et c’est pour moi important de le dire, la seule fille de ma vie jusqu’à aujourd’hui. Je la rencontrai à peu près au milieu de mes années de collège et nous nous suivîmes jusqu’à la fin du lycée. Notre « relation » dura à peu près 3 ans, mais une fois le lycée terminé, ce fut comme si tout cela n’avait pas réellement existé à ses yeux… Néanmoins, je ne parvins pas à retrouver quelqu’un directement et mes parents, conscient de la douleur qu’avait quand même provoqué cette rupture, m’offrirent un porte-bonheur que je n’oublie jamais désormais… Mais revenons à mes études qui n’étaient pas terminées.

Délégué, je vécus assez heureux dans mon école, dans ma classe, et je me proposai chaque année qui suivi, motivé à l’idée de voir durer les traditions de l’école, de voir se reproduire les fêtes qui avaient toujours eu lieu… Malheureusement, je pus très vite constater qu’à la place de m’écouter, certains élèves préféraient se préoccuper de leurs appareils électroniques et de leurs bibelots dont je n’avais pas forcément l’usage car j’étais un garçon plutôt solitaire lorsque je quittais le bâtiment scolaire. Malgré tout, je continuai à espérer unir la classe et je fis des efforts afin de garder tout le monde en un bloc, bien qu’ils apprécient l’idée de se parler sans se voir, sans se réunir.

Quand le lycée fut terminé, le problème qui se posa fut totalement différent : que faire, que devenir ? Mes parents ne comprenaient pas réellement comment un garçon comme moi, tellement passionné par la mythologie, les légendes et les histoires, pouvait également adorer les mathématiques au point de souhaiter devenir professeur. Ce choix, je l’avais déjà posé lorsque j’étais au lycée et, à mesure que les années passaient, il s’était confirmé. Et quand j’avais entrepris mes études, ce n’était pas sans savoir ce que je faisais, tout au contraire, c’était en sachant parfaitement que je souhaitais devenir professeur de mathématiques.

Je me servis, entre autres, de cette motivation à étudier pour ne pas penser à ma rupture avec ma petite amie, à la sortie du lycée, pour me concentrer sur les choses que j’avais à apprendre, les calculs que j’avais à résoudre, les examens que j’avais à passer, cela sous les conseils avisés de mon père qui m’entraînait, si je peux le dire ainsi, à ingurgiter page après page, caractère après caractère, chiffre après chiffre. Il m’était difficile de réellement passer un jour sans travailler et, au final, alors que d’autres étudiants de mon âge se plaisaient à faire la fête, à sortir ou à envoyer des messages aux autres tout en commentant le dernier film à l’affiche, je me contentais de la compagnie silencieuse des livres qui m’avaient toujours entouré.

Grâce à cette attitude studieuse et cette volonté d’avancer, bien que ma vie sociale en pâtisse quelque peu, je parvins à mes fins et je réussis mes études supérieures sans trop d’accroc, décrochant à ma sortie une place de professeur de mathématiques dans le lycée même où j’avais passé mes propres années d’étude. Ce n’était pas forcément l’endroit rêvé, aux yeux des autres, pour commencer une carrière, mais ce lycée n’en était pas un mauvais et j’avais toujours pensé que je passerais ma vie entière dans une salle de classe. Malheureusement, je n’allais pas pouvoir vivre avec mes parents toute ma vie et je dus rapidement trouver un autre endroit où donner cours.

C’est ainsi que je commençai à donner cours à Nishinaka. L’influence de mon éducation et ma passion jouèrent beaucoup dans ma manière d’enseigner et je devins bien vite exigeant envers mes élèves, mais surtout au niveau de leur comportement que je souhaitais irréprochable. Avec eux, j’avais le verbe haut et je ne tolérais pas la moindre remarque déplacée. C’est encore le cas aujourd’hui, car de toute façon ma carrière ne remonte pas à tellement de temps que cela.

Quelques temps après avoir obtenu ce poste, je trouvai un petit appartement en ville afin d’y emménager au plus vite et j’abandonnai la maison familiale, bien décidé à continuer ma vie de la meilleure manière qui soit, sans dépendre d’eux ou de qui que ça soit. Malheureusement, avec la technologie qui, là-bas, semblait encore plus importante que partout ailleurs, je compris bien vite que j’allais avoir un peu de mal à réellement m’intégrer, ou du moins pas directement… Il fallait être au top, ne pas faire une seule erreur et, malheureusement pour moi, je n’étais pas du tout accroc à ce genre de chose, ce qui allait me poser de nombreux problèmes si je ne changeais pas.

Pour cette raison, je m’achetai un téléphone bien plus récent, un smartphone sans trop de fonctions, mais dont j’étais totalement incapable – et c’est encore le cas, je vous rassure – de me servir. Pour l’ordinateur, un vieux fixe, comme on n’en fait plus à moins de le monter soi-même, que j’avais repris de la maison de mes parents car ils ne s’en servaient plus. Quand à la télévision, je ne la regardais pas alors je me contentai d’une radio pour avoir les informations et la météo, par exemple. Je n’achetai pas de quoi « me faciliter la vie », tous ces gadgets dernier cri que certains personnes achètent compulsivement en pensant qu’ils vont gagner quelques micros secondes, car je n’étais pas friand de ce genre de choses.

Pour tout avouer, la situation n’a pas réellement changé, à l’heure actuelle, car j’ai toujours ces habitudes l’envie de les garder, notamment lorsque je donne cours, raison pour laquelle j’empêche mes élèves d’utiliser une machine à calculer lorsque cela n’est pas nécessaire, et je ne compte pas changer de sitôt, qu’importent les exigences de l’extérieur et des personnes qui souhaiteraient me voir « évoluer ».

Bienvenue parmi nous et ravi de t’accueillir à Nishinaka puisque tu viens d’être validé ! En tant que denshou, tu peux vas pouvoir gambader dans les différents quartiers de la ville et montrer ce que tu vaux !

Mais avant de pouvoir pleinement t’amuser sur le forum, il faut que tu te trouves des amis en créant ta relationships et aussi te trouver un Logement. Ce serait dommage de dormir dans la rue à peine arrivée o/ ! Pour t’aider à commencer, il t’est possible d’effectuer une Demande de Rp. Tu peux également, si tu le souhaites créer ton espace Multimédia afin de dialoguer avec tes futurs amis !

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