Ishikawa Natsu - Become my friend! Or not...

Mes parents ont toujours été des Denshou - même si à l'époque cette catégorie de gens n'existait pas encore- mais pas comme moi qui accepte toute cette modernité. Non eux ils ont toujours vu ça comme un poison pour la vie en société. Si bien qu'ils étaient plutôt radical avec ça. Pas de télévision. Pas d'ordinateur. Pas de téléphone portable. Pas de jeux vidéo. Rien. Difficile de comprendre pourquoi quand on est gosse. Surtout quand plein de vos camarades de classe arrivent en cours avec le dernier gadget à la mode qui avait l'air tellement génial. J'étais le plouc de service. Exclu et raillé, je détestais aller à l'école et j'en rejetais la faute sur mes parents. Surtout mon père qui était le plus sévère. En même temps fallait me comprendre. J'étais privé de ce qui apparemment faisait le quotidien de tous les enfants de mon âge à cause de leur conviction et je ne comprenais pas pourquoi c'était ainsi.
Arrivé à l'adolescence j'ai décidé de m'affranchir de ce qui à mes yeux ressemblait à une dictature parentale. Je me suis trouvé un petit boulot très jeune, j'ai mit le plus possible de côté. Et à ma première année de lycée ça en était fini du plouc. Dernier vêtements à la mode, qui soit dit en passant me rendaient tellement canon~, dernier modèle de portable, MP3 et autre objet du genre. Je n'étais plus le même Natsu. Mon ancienne vie n'étant pas connu dans ce nouvel environnement je pus me faire plein d'ami, je devins même très populaire dans mon lycée. Si bien que ça m'ait monté à la tête. D'un coup les cours me semblait moins important que discuter avec mes amis par téléphone, pour continuer d'être dans le coup il m'arrivait parfois de voler de l'argent à ma famille. Et avec le développement de Nishinaka autant dire que je dépensais beaucoup. J'étais devenu arrogant, méprisant ceux qui me rappelait comment j'avais été forcé d'être par mes parents. J'en ai honte aujourd'hui mais il m'arrivait d'en persécuter quelques uns. Pas de violence physique. Mais comme on dit parfois les mots font plus mal qu'un coup de poing.
Avec un tel comportement vous imaginez bien que l'ambiance chez moi était devenu encore pire. Mon père et moi ce n'était que dispute. On ne savait plus se parler normalement. Avec ma mère... et bien c'était silence radio. Elle partageait l'avis de mon père mais son amour maternelle l'empêchait d'être aussi virulente. Alors on ne se parlait pas. On avait rien à se dire aussi. Il n'y avait qu'avec ma sœur que ça allait. J'étais son grand frère avant tout. Et discorde ou pas avec les parents je la protégeais à ma façon. Sans non plus l'inciter à être comme moi. J'avais décidé seul d'aller contre leurs opinion je voulais qu'elle ait a même liberté. A l'époque j'ai souvent pensé à me barrer de chez moi. Mais j'avais peur que la déception que j'infligeais à mes parents ne se retourne contre ma sœur avec encore plus d’oppression. Alors je restais. Je préférais m'en prendre plein la figure.
Puis un jour, lors de ma dernière année de lycée, la maladie frappa mon père. Cancer. Et cette saleté était coriace. La chimiothérapie était vraiment lourde à supporter. Autant pour lui que pour le reste de la famille. Moi je le vécu comme un choc. Mon père si fort, si robuste, il était d'un coup faible, fatigué, malade. Et moi qui intérieurement avait souhaité futilement sa mort plein de fois après nos disputes, j'ai réalisé que je ne voulais absolument pas le perdre. Il était mon pilier. Alors j'ai fait un pacte avec le ciel. J'ai juré de devenir un mec bien si il rendait la santé à mon père. Et j'ai changé. J'ai revendu tout mes vieux téléphones et autre, coupé les ponts avec mes « amis ». Je me suis mis à fond dans mes études, j'avais aussi un petit boulot dont l'argent aller à ma famille. Autant pour les rembourser d'avant mais aussi pour les aider autant que possible. Tout traitement médicale à un coût malheureusement.
J'ai décroché mon diplôme, je suis entré dans une bonne université. Mes parents étaient fier de moi. Mon père était fier. Il détestait celui que j'étais avant, mais il aimait le nouveau moi. Et j'ai cru que mon pacte avait marché. La santé de mon père s'était amélioré. Nous avons fêter ma majorité en famille, nous étions tous très proche et soudé comme jamais. Puis le cancer récidiva. Et fini par gagner. Mon père mourut lors de ma vingt et unième année. Ce fut un moment très éprouvant de ma vie et aujourd'hui encore je n'en suis pas totalement remis. Mais j'ai appris à faire face. Je me suis occupé de ma mère et de ma sœur qui avait besoin de moi. Ainsi à l'âge où les jeunes comme moi prenne leur indépendance je suis resté au domicile familiale. Je ne vis seul que depuis quelques mois. Mais je reste très proche de ma famille.