La fleure éclot alors que les larmes du cœur se tarissent

La perte de mémoire… C’était tellement dur et compliqué. Je m’étais excusée tellement de fois auprès de clients réguliers dont j’étais censée connaître les goûts que j’étais aussi tendue qu’un fil. Cette après-midi de repos était comme une libération.

Cependant, au lieu de rester cloitrer chez moi, j’étais sortie pour me promener. Il valait mieux ça que de continuer d’essayer de me rappeler.

Je marchais donc tranquillement dans le parc Heisei, profitant de l’air frais qui me faisait vraiment du bien. J’adorais vraiment ce parc qui, malgré les années restait le même. Certes il pouvait s’agrandir mais, par rapport aux rues, je ne m’étais pas encore perdue ici.
Puis, c’était agréable de marcher tout en profitant d’une très bonne connexion wifi.

D’ailleurs en parlant d’internet, je m’arrêtais près du lac pour faire un selfie que je m’empressais de poster. J’avais vite repris les bonnes vieilles habitudes.

Puis, alors que j’allais pour reprendre ma route ou me poser quelque part, je sentis quelque chose à mes pieds. Je baissais le regard avant de voir…

Un animal aux grands yeux, petits, de grandes oreilles et trop mignon.

Un fennec.

« Bonjour toi, j’ai dis en m’abaissant. »

Il semblait très sociable et je fis quand même attention avant de le prendre dans mes bras pour regarder s’il avait un médaillon. Je l’aurais bien gardé pour moi mais je supposais que son maître serait triste sans lui.

Tiens, il s’appelait Daiji… Si mes souvenirs sont bons Oshino Kazuki, mon ami oublié m’avait parlé d’un fennec appelé Daiji. D’ailleurs même sans ça j’aurais pu savoir qu’il était à lui, personne d’autre que le jeune homme ne devait avoir un fennec comme animal de compagnie à Nishinaka.

Mais avant une photo et je ne pus m’empêcher de trouver l’animal vraiment trop mignon. Il devait être la perfection à lui tout seul avec son petit manteau.

Je reposais l’animal terre, gardant la laisse en main avant de pencher la tête… Je devais chercher son maître où ? Je n’eus pas le temps de trop réfléchir que je le vis arriver et je pris le petit Daiji dans les bras pour être sûre de ne pas le lâcher.

« Bonjour Osh… Kazuki-kun, je pense que j’ai retrouvé ce que tu cherches, j’ai dis en montrant l’animal. Tu vas bien ? »

Comment j’arrivais à être aussi naturelle avec lui ? Comment ? Il avait un pouvoir ou c’était juste le fennec qui faisait cela ?

Je n'étais plus rien depuis que j'avais compris que Haruna ne se souviendrait peut-être jamais de nous, de notre amour.

Je m'abrutissais de travail, j'étais devenu une sorte de zombie. A la boutique, je souriais, je restais avenant, je fermais tard et ouvrait très tôt. Je savais que si je ne faisais pas ce genre de chose, j'allais me retrouver face à mes pensées, mon chagrin et mon désespoir. Je ne voulais pas faire de bêtise, sinon, Hiroki viendrait certainement me trouver en enfer et me faire subir un sort atroce.

Ce gars pouvait sérieusement être pire que Lucifer lui-même...

Et puis, je voulais me battre encore un moment. Je m'étais donné une sorte de date, si d'ici un bon mois, Haruna n'avait pas retrouvé ses souvenirs et que moi-même je n'étais pas capable de rebondir. Alors je repartirais à Aso, je ne pouvais supporter de vivre à Nishinaka alors que celle qui faisait battre mon cœur m'avait rayé du sien.

Exceptionnellement, j'avais pris une après-midi. La faute à Asae que j'avais croisé et qui m'avait trouvé une petite mine, j'étais donc parti et j'étais rentré quelques minutes chez moi avant de ressortir avec mon petit fennec paré de son manteau. Un manteau acheté par Haruna évidemment...
Nous étions au parc et j'avais laissé mon petit compagnon gambader librement, personne n'avait peur de lui, il était tellement plus mignon qu'un chihuahua.

Mais au bout de quelques minutes de promenade, il se redressa brusquement, les oreilles toutes droites puis il émit son petit couinement habituel avant de partir comme une fusée vers le petit lac. Je fus comme frappé par la foudre, car il n'avait ce genre de réaction qu'avec une personne bien précise.

Haruna.

Non... Pitié, tout mais pas ça...

Malheureusement, Daiji se fichait pas mal de mes sentiments, il adorait Haruna -surtout parce qu'elle lui donnait des friandises dans mon dos- et je ne pouvais rien contre ça. Mais qu'est-ce qu'elle fichait ici ?! Elle ne se promenait pas souvent à Shizen, elle c'était plutôt les quartiers commerçants. Même dans mes jours de repos, je devais supporter son sourire sans pouvoir avoir le moindre geste d’affection envers elle.

La voir aussi... Heureuse (?) me fit plus mal que je ne l'aurais pensé, pourquoi pouvait-elle sourire aussi facilement alors que la joie m'avait déserté ? Comment est-ce qu'elle pouvait être aussi calme et tranquille alors que sa mémoire avait en partie disparue ?!

- Haruna-chan.., soufflais-je avant de me faire violence et de sourire de manière un peu trop crispée. Je savais qu'il allait te trouver, il ne fonce que sur une seule personne de cette façon...

J'essayais d'être chaleureux, de me dire que je pouvais la voir, qu'elle était bien, que c'était déjà un grand privilège qu'elle se souvienne de moi en tant qu'ami, que peut-être tout n'était pas perdu...
Mais au fond de moi, je lui en voulais. Je n'avais pas le droit, je le savais, mais je ne pouvais m'en empêcher. Elle m'avait oublié, et ça me rendait amer.

- Beaucoup de travail, mais ça va.., mensonge. Et toi ? Tu as... L'air en forme.

Ne pouvait-elle pas juste me rendre Daiji, qu'on écourte cette conversation et que je puisse rentrer chez moi et me noyer dans ma douleur avant de tomber d'épuisement. Je ne voulais plus penser, je ne voulais pas la voir, je voulais qu'on me laisse.

Pourquoi est-ce que je devais vivre ça ?!

Pourquoi ces foutus NSA ne m'avaient-ils pas abattus d'une balle dans le crâne quand j'étais en prison ?!

J'aurais vraiment préféré...

On pouvait parfois croire que j’étais insensible à cause du fait que je refusais de m’attacher, de nouveau, à quelqu’un, que j’étais distante. Mais je ne l’étais pas, c’était juste la carapace que je m’étais créée et, si elle avait un peu disparu au cours de l’année précédente ce n’était plus le cas maintenant… Quoique.

Gardant le fennec dans mes bras, je remarquais cet air crispé… Quelque part, au fond de cœur je commençais à avoir un doute. Etions-nous vraiment amis ?

Non pas que je doutais que nous étions proche mais j’avais l’impression que nous avions été plus que des amis. Des meilleurs amis ?

Je revins sur terre lorsqu’il me demanda comme j’allais… Comment dire ça ? J’avais l’air en forme mais tout ce qui était crème, café et tout reste devait y contribuer. Après, j’étais d’un naturel très souriant et avec le travail, j’avais l’habitude de sourire.
Au fond j’étais frustrée.

« Ça peut aller… »

Depuis quand ma bouche parlait sans l’accord de mon cerveau ? Bon, maintenant que j’étais lancée autant continuer même si ça ne devait pas trop l’intéresser.

Qu’est-ce que j’avais encore ?

« C’est assez agaçant d’avoir l’impression de cogner contre un mur quand j’essaie de me souvenir… Et aussi d’avoir des reproches à longueur de journée car je ne me souviens plus de tel ou tel clients… »

Ce n’était pas faute d’essayer pourtant et un soupir quitta mes lèvres avant que je caresse inconsciemment le petit fennec. Il était tout doux.
D’un coup, je me rendis compte de quelque chose et je me grattais nerveusement l’arrière de la tête.

« Je ne sais pas pourquoi je te parle de ça, je pense que je t’embête plus qu’autre chose… Mais… »

Mais ? Mais quoi ? Je sentais que j’allais dire quelque chose que je pensais très sincèrement au fond de moi mais qui ne me serait pas venu à l’esprit.

« Je ne sais pas, j’ai l’impression de pouvoir tout te dire. »

Quoi ? QUOI ? Je venais de dire quoi ? Que je lui faisais confiance ? De façon très implicite certes mais c’est ce que j’avais dis.

Ce n’était pas que ma mémoire qui était défaillante on dirait. Je retins de justesse un soupir d’agacement de ne pas pouvoir me comprendre. J’avais l’impression d’être étrangère à moi-même parfois.
Tout le temps même.

Je finis par poser Daiji par terre pour rendre sa laisse au propriétaire mais le petit animal semblait ne pas vouloir quitter mes bras… C’était problématique ça.
Je ne savais pas quoi faire, je ne savais plus quoi faire. Je souriais comme si tout allait bien mais c’était surtout pour empêcher que les larmes coulent. Je voulais me souvenir mais je n’y arrivais pas et ça m’agaçait que personnes ne comprennent. Que personnes ne voient ce que je ressentais.

Qu’accroupie, là, dans ce parc, avec le petit fennec dans les bras, je finisse par craquer en silence.

Daiji ne m'aidait vraiment pas pour le coup, il voulait vraiment rester auprès Haruna, et je ne pouvais pas lutter contre ses grands yeux brillants. C'est vrai que ça faisait un moment qu'il ne l'avait pas vu.

A qui la faute ?

Je ne m'attendais cependant pas à ce qu'elle se livre autant à moi. Haruna n'était pas comme ça avec les inconnus, et même si elle pensait que nous étions amis, elle ne s'en souvenait plus...

Espoir, n'envahit pas mon esprit s'il te plaît... Je ne veux pas souffrir.

Cependant, après qu'elle ait posé Daiji sur le sol et que celui-ci lui ait montré son mécontentement, elle s'accroupit et je remarquais de léger tremblements de son corps.

Elle avait l'air vraiment mal, cela m'envoya un pincement au cœur. Elle me semblait si fragile, si triste et désespéré, je me retrouvais dans son attitude et je ne pus m'empêcher de m'accroupir face à elle, et c'est en tremblant que je posais mes mains sur ses épaules d'abord avant de me rapprocher d'elle et faire en sorte que sa tête se retrouve sur mon épaule. Je ne forçais pas l'étreinte, elle était libre de s'éloigner comme elle pouvait.

Et puis je ne pouvais pas la serrer trop fort contre moi, Daiji était entre nous deux après nous.

- Ça va aller de mieux en mieux... Tu... Tu vois, tu penses pouvoir me faire confiance, c'est parce que nous étions... Enfin, nous sommes très bons amis.

J'avais souris de manière moins crispé, l'espoir faisait gonfler mon coeur. Elle avait des impressions d'avant qui remontaient, peut-être qu'elle pourrait se souvenir un peu plus de moi si on parlait ?
Si j'en disais plus sur nous, notre relation mais à mi-mot, ça aiderait peut-être sa mémoire à revenir.

- Viens, lui soufflais-je avant de l’entraîner debout alors que je me levais moi-même.

Je l'invitais ensuite à me suivre pour qu'elle s'assoie sur un banc, je lui laissais Daiji qu'elle semblait tenir comme un doudou. Mon petit colocataire était très heureux de son sort, vu comment il avait ses grands yeux tout brillants.

Je passais une main réconfortante dans le dos de celle que j'aimais, je n'aimais pas voir la tristesse dans ces beaux yeux, mais je ne pouvais pas non plus la serrer dans mes bras comme avant, je ne pouvais que faire ces petits cercles qui se voulaient apaisants.

- Ceux qui se plaignent ne savent pas ce que tu vis, dis-je à mon intention également, comme une nouvelle prise de conscience. Je... Je n'ai pas le droit de te raconter tout les événements que tu as perdu... Mais je peux t'assurer qu'aucun événement majeur ne s'est produit. A ma connaissance du moins. Et ça finira par revenir, il faut être patient.

Dire cela m'arrachait le cœur, mais je ne voulais plus voir cette détresse sur le visage de celle que j'aimais. J'avais pris conscience que comme lorsque nous étions ensemble, la seule chose que je voulais, c'était la voir heureuse, et si ça voulait dire, tout recommencer ou même tout abandonner alors j'étais prêt à l'accepter.

Je n'étais cependant pas sûr d'en ressortir vivant.

Pourquoi ? Pourquoi la présence de Kazuki me chamboulait autant ? Entre les larmes et le fait que sa présence m’apaisait, je me questionnais. Trop de questions sans réponses, tant d’agacement.

Mais une chose était sûre. Je ne voulais pas que cette étreinte s’arrête. Je ne voulais pas m’éloigner.

Je ne me fis pas priée lorsqu’il nous releva. Le jeune homme avait soulevé un point important, non négligeable… Je ne me comportais pas ainsi avec les personnes que je ne connaissais pas ou à qui je ne faisais pas confiance.
Cependant, ce ne fut pas assez pour que les larmes s’arrêtent de couler et je suivis Kazuki jusqu’au banc, serrant Daiji dans mes bras. Il semblait vraiment m’apprécier et…

Deux secondes…

La voix de Kazuki se fit lointaine alors que je me souvenais ce qu’il m’avait dit il y a quelques jours plus tôt. A savoir « Tu lui manques beaucoup tu sais, je pourrais en être jaloux ! »…

Je fronçais les yeux, les larmes s’arrêtant de couler. Si on avait été qu’ami, pourquoi ça l’aurait dérangé ?

Je finis par relâcher tous les muscles de mon visage avant de mettre ma tête sur l’épaule de Kazuki. Il fallait vraiment que j’active mon cerveau avant d’agir ou autre car, là, je me voyais mal me justifier.

« Merci de me dire tout ça mais… »

Non, non, non la bouche on se stoppe avant de dire quelque chose qui pourrait nous mettre mal à l’aise. Trop tard, j’étais lancée.

« Ne le prend pas mal mais je commence à avoir du mal à te croire sur le fait qu’on a été qu’ami… On a, au moins, été des amis très fusionnels. »

Celui qui entendait des reproches dans ma voix je lui achetais un sonotone. C’était plus une constatation qu’autre chose.

Cependant je me demandais pourquoi j’avais envie de fermer les yeux pour profiter de ce moment ?

Je caressais le fennec tout en le regardant, espérant qu’il réponde à mes questions avant d’enchaîner. Un renard ne parlait pas voyons.

« Même si tu ne peux pas ou ne veux pas me dire ce qu’il en est, j’aimerais juste savoir si je me rapproche de la vérité ou non. »

J’avais besoin qu’on me dise si j’étais sur la bonne voix ou non…

Haruna ne me croyait pas...

Ça aurait dû m'attrister, me mettre en colère ou me faire désespérer de retrouver un jour celle que j'aimais. Mais non, pas cette fois, parce qu'elle ne croyait pas à mon mensonge sur le fait que nous n'étions que "de simples amis", elle nous pensait plus proches... Peut-être plus qu'amis.

Mais en même temps, elle ne se souvenait toujours pas, et l'espoir qui était monté en moi redescendit bien vite, elle ne faisait qu'émettre des suppositions par rapport à son ressentit. Les souvenirs n'affluaient pas en elle.

Notre amour était encore porté disparu...

- Je ne peux pas pour ne pas que tu imagines des choses fausses... Mais... En fait oui, je t'ai un peu menti.., soufflais-je avant d'inspirer profondément. Nous sommes des amis proches... Je connais tes parents, et tu as déjà passé la nuit chez moi un soir où il pleuvait beaucoup trop fort.

Je ne lui racontais pas toute la vérité évidemment, je n'allais pas lui dire que nous étions amants à la base, et que depuis qu'elle m'avait oublié et enterré profondément, je n'étais qu'une loque qui s'abrutissait de travail pour oublier et qui avait déjà perdu quelques kilos.

- Et donc oui... Tu es sur la bonne voie...

Je lui avais sourit doucement, parce que je ne voulais pas qu'elle croie que je lui mentais pour lui faire plaisir, non, je lui disais la vérité mais j'étais tiraillé entre le besoin de la voir se souvenir et le désespoir de me dire que si ça se trouvait, jamais notre amour ne fleurirait à nouveau et n'était bon qu'à faner en m'empoisonnant petit à petit jusqu'à la fin.

- Bien... Heu... Je pense que je vais rentrer, il commence à faire frais tu ne trouve pas ?

Une petite brise soufflait et s'infiltrait désagréablement dans mes vêtements.

- Tu me rends Daiji s'il te plaît ?

Le petit animal semblait maintenant plus enclin à bouger, il était resté un moment dans les bras de Haruna et il devait avoir envie de se dégourdir les papattes en gambadant tranquillement dans le gazon, il aimait bien courir après les papillons aussi, mais il n'y en avait pas tellement dans le coin...

- Tu...

Non Kazuki ! Tais-toi avant de dire quelque chose que tu pourrais regretter.

- On pourrait faire un bout de chemin ensemble... Si tu veux bien sûr.

Trop tard.

Je fonctionnais beaucoup trop à l’instinct aujourd’hui et je me demandais vraiment pourquoi… C’était tellement bizarre que je me sente en confiance ainsi avec quelqu’un que je ne connaissais pas. Certes, je connaissais Kazuki avant mais j’étais devenu amnésique depuis et je ne le connaissais plus.

Je fus assez surprise de savoir qu’il avait rencontré mes parents et que j’avais déjà passé une nuit chez lui. Oui, je ne dis pas des amis peuvent être très proches sans rien faire quand ils se retrouvent, seuls, dans un lit… Ou dans un appartement. Ou n’importe où tous les deux. Mon cerveau débloquait autant que ma mémoire on dirait.

En tout cas, je savais qu’on avait eu une relation assez fusionnelle et ça me surprenait un peu mais ça m’attristait aussi. Je trouvais que l’amitié était un lien très fort, très rare et en perdre un était dur. Surtout si on avait une relation très fusionnelle.

Puis, je remarquais quelque chose quand Kazuki le signala, le temps s’était rafraîchi d’un coup. Il était temps de rentrer a priori… Mais je voulais garder Daiji moi !

Me résignant, je m’en séparais à contre cœur.

« Je te rends Daiji… Mais la prochaine fois, je le garde. »

J’avais dit cela pour plaisanter. Bien sûr que je lui rendrais Daiji après, Kazuki devait y tenir et je ne saurais pas m’occuper d’un fennec… Tristesse.

Cependant, alors que j’allais dire au revoir au jeune homme, je m’arrêtais dans mon élan…

Il voulait qu’on fasse un bout de chemin ensemble dans le sens propre ou figuré ? Mais pourquoi je pensais au figuré… Je devrais vraiment dormir la nuit moi et arrêter les magasines ou jeux-vidéos tard le soir.

« Oui… Je veux bien. Si je peux avoir la laisse de Daiji. »

J’avais fait les grands yeux suppliant et ça fonctionnait marcher car je pus avoir Daiji jusqu’à l’intersection d’une rue. On allait dans des sens opposés.

« Merci pour aujourd’hui. Tu m’as aidée plus que tu ne dois t’en douter et ça me donne encore plus envie de me souvenir pour me rappeler de personnes telles que toi ; »

Sans réfléchir je déposais un baiser sur sa joue avant de m’éloigner.

« A bientôt. »

Je partis ensuite… Pourquoi mon cœur battait si vite ?

Je rentrais chez moi, me couchant aussitôt que j’eus finis de manger… Je devais réfléchir.