Ikami Tae, le mec le plus sympa au monde !

Je suis né par une chaude matinée d'été.... Non je dec' ! Sérieux qu'est ce que ça peu vous faire de savoir quand exactement je suis né ? Il faut juste savoir que c'était en 1991, le 31 juillet et puis basta !

Vous avez remarquez, je suis pas très poli ? Je sais mais on ne se refait pas après tout. Donc je disais... Ah oui, je suis né le 31 juillet 1991 ainsi que ma sœur jumelle Ayame. Ma si jolie Ayame... Nous sommes nés à Seoul puisque mes parents rendaient visite à la famille de ma mère. Car oui ma mère est coréenne. Mon père est simplement japonais. Ce qui fait que j'ai la double nationalité ! Génial ! Je peux me barrer quand je veux du Japon ! Mais ce n'est pas ça l'important... A quoi ça sert que je vous raconte mon histoire sérieux ?

Toujours est-il que jusqu'à mes six ans tout allais très bien. L'âge innocent comme on peux dire. D'aussi loin que je me souvienne, j'ai toujours dansé en compagnie de ma sœur.  Mais à six ans les enfants qui nous entouraient on commencé à changer. Ils lançaient des pierres tant verbal que physiquement sur ma sœur puis sur moi quand je l'ai défendu. Vous comprenez, à ce moment là mon père pensait que la campagne c'était le paradis ! Comme il c'est fourré le doigt dans le c... Le nez... Voilà le nez.

Pendant deux ans, Ayame comme moi avons subis les railleries et moqueries des autres élèves sous prétexte qu'on était à moitié coréens... Qu'est-ce que ça change ? Rien... Mais il faut bien des idiots dans le monde ! Cela nous a obliger à déménager. Nous sommes partis pour Ninshinaka. Deux raisons nous ont forcé à aller cette ville. Son essor économique et son hôpital. Ma sœur était malade. Gravement malade. A huit ns cela ne posait encore aucun problème dans sa vie. Les médecins disaient que cela allais vite se soigner.

Vite... Mon cul c'est du poulet aussi ! A onze ans, Ayame a eu sa première hospitalisation. Elle a été interdite de danse. Je perdais ma partenaire et je savais que ma sœur aussi, le petit ange qui illuminait ma vie depuis le début risquait de partir aussi. Mais si il n'y avait eu que ça... Ma mère est morte, la seule figure de réconfort tant pour elle que pour moi. Morte par la faute de mon père et de ses coups. Car mon père était et est toujours un homme violent. Un bel enculé selon moi !

Les années ont passés. Ayame passait de plus en plus de temps à l'hôpital. Mon père pestait car il devait payer pour la soigner. Alors que ce connard était plein aux as. Mais tellement avare que même sauver sa propre fille semblait au dessus de ses forces. Le jour de nos seize ans je suis allé la voir dans sa chambre d'hôpital. Si vous voulez un conseil, les médecins, engagés de meilleurs décorateurs la prochaine fois. Ces chambre sont vraiment à chier ! Elle était tellement pâle. Je me suis assis à côté d'elle. Mon dos me faisait mal. Car oui il fallait bien un remplaçant à ma mère. Ce remplaçant c'est moi. Oui mon père, cet homme si réputé à Ninshinaka me battait dès que je faisais quelque chose qui ne lui convenait pas. Voir l'être le plus cher à mon monde le jour de son anniversaire alors qu'elle est en train de mourir en faisait partie.

Ce jour là, elle m'a confié un dessin. Ayame dessinait magnifiquement bien. C'était un loup. Un loup magnifique avec ses yeux. Ce loup je le porte aujourd'hui dans le coup. C'est son dernier cadeau. Deux jours plus tard elle est morte. parce que mon père n'avait pas accepté le traitement que les médecins recommandaient. Je hais cet homme plus que tout. Il a fait du mal à toute notre famille. Il a tué ma mère, ma sœur... Les deux anges de ma vie. Les seuls femmes à qui j'ai réellement donné mon cœur.

A partir de ce jour, j'ai tout fait pour défier mon père. A seize ans, j'ai compris que j'étais gay. Je m'en fiche personnellement. Comme de ma première couche ! Mon père non. Alors j'ai tout fit pour qu'il découvre ma sexualité. Quitte à prendre plus de coups. Ce qui n'a pas manqué d'arriver quand il a découvert mon "copain" du moment dans le lit avec moi. Plutôt un coup d'une nuit. Même pas doué au pieu. Cela l'a amméné à me renier. Vous imaginez un fils gay ? Quel horreur ! Non mais franchement je couche avec qui je veux !

Une fois renié, ce qui c'est fait par mon émancipation à dix-huit ans, j'ai commencé à vivre autrement. Déjà c'était plus de la survie. Je n'avais pas un sous. Mais j'ai trouvé refuge chez un couple de quadragénaires. Ils m'ont recueillis. C'est eux qui m'ont ouvert réellement les yeux sur la technologie. je la connaissais de part mon statut social. Mais je ne l'utilisais que très peu pour contrarier mon père, fervent serviteur de Terazawa. Maintenant j’avoue être toujours capable de m'en passer mais qu'une journée. Non ce qui fait de moi un vrai Shinki est l’attention que je porte à mon apparence. C'est mon gagne pain, mais après tout je suis une bombe sexuelle donc...

J'ai continué de danser. Pour Ayame. Elle aimait tellement ça. Grâce à elle car pour moi c'est l'acharnement avec lequel elle me forçait à continuer qui m'ont ouvert ces portes, je suis danseur pro. Puis mannequin car seulement danseur ne rapporte pas assez et quand on voit ma tête... On ne peux que me trouver beau.

Bien maintenant vous connaisez ma vie... Qu'est ce qu ça vous fait ? Rien hein ! C'est bien ce que je me disais. Allez au revoir les emmerdeurs !

C'est nickel \o/

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