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 Faisons de ce monde un monde de peluches !

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Tachibana Yui» I ❤ Nishinaka
Tachibana Yui
Avatar : Fukada Kyoko
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 14/11/1990
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Ven 28 Aoû - 14:39
     
Devant le miroir de la salle de bain, Yui se coiffait lentement tout en fredonnant une chanson douce.
Il y en avait une fête foraine en ville, et c'était absolument hors de question de ne pas y faire un tour.

Au début, elle ne savait même pas qu'une telle chose se passait ; elle avait dû louper l'information … ce qui était rare. Elle en avait entendu parler en rentrant du travail un soir, alors que deux jeunes filles en discutaient non loin d'elle. Elle était allée vers elles et leur avait demandé plus de renseignements sur l'endroit où se tenait la fête foraine, et aussi combien de temps elle allait rester là.
Par chance, il lui restait encore assez de temps pour aller y faire un tour.

Elle avait alors décidé de s'y rendre rapidement, trop pressée à l'idée d'y aller pour attendre plus longtemps. C'était donc toute enjouée qu'elle était rentrée et avait demandé à Kyohei s'il voulait l'accompagner ou non. Malheureusement le jeune homme déclina : trop épuisé par sa blessure et sa rééducation ainsi que par la reprise de son travail, il préférait rester à la maison pour se détendre.
Yui, la mine quelque peu déçue, pouvait malgré tout le comprendre et n'insista pas plus. De toute manière, s'il avait dit non, elle ne pouvait pas le faire changer d'avis. Et elle préférait aussi qu'il reste à la maison pour se reposer plutôt que de se forcer à venir avec elle.
Elle irait seule dans ce cas, tant pis !

Elle fila rapidement sous la douche, se mettant à chanter du Céline Dion alors que l'eau coulait lentement contre son corps. Trop prise dans ses reprises quelque peu catastrophiques, elle ne vit pas le temps passer et sortit donc plus tard que prévu. Enfin, ce n'était pas grave, la fête foraine n'allait pas encore partir de toute façon !
Elle alla ensuite enfiler un pantalon et un t-shirt, et récupéré son sac avant de sortir de l'appartement, non sans souhaiter une bonne soirée à son époux.

Après quelques minutes, elle arriva enfin ! Elle regarda tout autour d'elle, ne sachant par où commencer. Elle entendait ici et là des gens crier, à cause des manèges ou parce qu'ils étaient heureux. Ca ne l'aidait vraiment pas à savoir par quoi commencer... Pourquoi pas ce manège-là ? Non. Pourquoi pas les grappins ? Non. Pourquoi pas d'abord tirer dans les ballons pour gagner une grosse peluche ? Non, ça, c'était mieux pour la fin, si jamais elle gagnait, la peluche allait l'embêter dans les manèges.
Ce fut donc avec un immense sourire aux lèvres qu'elle partit en direction des grappins. Elle en fit le tour et s'arrêta devant l'une d'elles. Elle allait gagner, elle le savait.
Elle inséra la première pièce et le début de sa soirée débuta.

Après deux petites peluches gagnées (et qui rentraient parfaitement dans son sac), elle commença à s'aventurer vers le reste de la fête foraine. Elle marchait lentement, observant tout ce qui se trouvait autour d'elle. Elle regarda rapidement quelques personnes qui s'en allaient, tout en disant qu'elle allait très certainement être l'une des dernières personnes à partir.
Ses jambes s'arrêtèrent soudainement alors qu'elle penchait lentement la tête sur le côté. N'était-ce pas Hiroki qui venait de passer près d'elle ? Elle se retourna alors rapidement, fixant la silhouette de son ami au loin. Ses traits s'étirèrent en une mine réjouie alors qu'elle se mettait à avancer vers lui, le suivant alors discrètement.
Elle prit le temps de voir s'il était seul ou non ; elle ne voulait pas le déranger s'il était venu là avec quelqu'un, ce n'était pas ses intentions, loin de là. Remarquant qu'il était donc seul, elle se dit que c'était une bonne occasion de passer du temps avec lui, et surtout de ne pas être seule ce soir.

Jouant aux espions, elle s'arrêtait quand le jeune homme s'arrêtait, et continuait sa marche quand il repartait. Ce manège ne dura cependant pas longtemps, elle n'était pas là pour surveiller Hiroki mais bien pour s'amuser !
Son vieil ami ne bougeant plus et toujours dos à lui, elle en profita pour se faufiler jusqu'à lui. Un sourire amusé prit place sur ses lèvres alors qu'elle se plaçait avec douceur derrière lui.
Puis, elle déposa rapidement ses mains sur ses épaules tout en lâchant un « Hiroki !! » assez sonore. Comme ça au moins, les gens autour avaient compris comment il s'appelait, au cas où ça pouvait les intéresser.
Se déplaçant devant lui, elle ne put se retenir et se mit à rire à gorge déployée, se tenant légèrement le ventre, avant de souffler fortement au bout de quelques
Elle se racla faiblement la gorge tout en lui offrant un sourire quelque peu désolé.

« C'était trop tentant. Si tu savais depuis combien de temps je te suis... », expliqua-t-elle, « Tu m'as même pas vue d'ailleurs ! J'suis triste... »

Elle opta alors pour la mine de chien battu triste abandonnée sous la pluie un soir d'orage violent dans une ruelle sombre. Eh oui, tout ça.

« Qu'est-ce que tu fais ici alors ? Tu vas bien ? T'es tout seul d'ailleurs ? Je te dérange pas au moins hein ? Sinon je m'en vais et je continue là où j'me suis arrêtée. Je voulais au moins te faire coucou »

Un fin sourire se glissa sur ses lèvres alors qu'elle se dandinait lentement sur ses pieds. Elle ne pouvait pas vraiment tenir sur place, elle était tellement pressée d'aller faire quelque chose.
Nakamura Hiroki» I ❤ Nishinaka
Nakamura Hiroki
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That's what i do there : Conseiller matrimonial qui a mis en route la denshou revolution !
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Mar 1 Sep - 17:57
     





Tachibana Yui - Nakamura Hiroki
Faisons de ce monde un monde de peluches !

Une fête foraine, depuis combien de temps je n’en avais pas fait ? D’habitude, j’étais plutôt du genre à aller m’amuser en soirée dans les boîtes ou clubs mais depuis quelques temps, j’avais l’impression de me lasser. J’avais besoin d’un autre amusement, d’une autre source de divertissement qui pourrait me permettre de retomber partiellement en enfance. Et quoi de mieux qu’une fête foraine ?

Je ne mis pas longtemps entre le moment où j’étais rentré chez moi et celui où j’étais partis. J’avais simplement nourri mes boules de poiles et troqué mon costume contre un jean délavé et un tee-shirt à manche courte. Une tenue décontractée qui allait bien avec ma coiffure… A vrai dire, j’avais juste passé la main dans mes cheveux.
Une fois, cela fait, je partis en direction de la fête foraine, assez excité intérieurement, j’avais envie de m’amuser ! J’avais hâte d’arriver, encore plus que lorsque j’avais entendu parler de l’évènement par des collègues qui devait y emmener leurs enfants. Je n’étais pas espion, j’étais souvent au bon endroit au bon moment. A savoir la machine à café entre deux rendez-vous… Qui pouvait résister à un café caramel ? A un café vanille ? A un chocolat chaud nature ou caramel ? Pas moi et grâce à cela j’avais toutes les informations en main pour aller à la fête foraine. Si ce n’était pas beau tout ça.

Lorsque je fus dans la fête foraine, je partis en direction de la nourriture avant de respirer les odeurs alléchantes. J’avais bien fait de ne pas manger avant de partir car j’allais pouvoir manger quelques sucreries pour me remplir l’estomac… Bon, pas trop non plus, pour éviter qu’il pleuve autre chose que de la pluie ce qui, à mon grand avis, ne serait pas très classe. Rien que d’y penser j’avais l’appétit coupé.

Continuant mon chemin après avoir mangé quelques takoyaki et fredonnant une chanson à leur gloire tout en pensant à Osaka, de la mayonnaise, des tempuri et des yakisoba en même temps… Ça donnait quelque chose de classe mais étrange à la fois tout en étant fun. Bon d’accord, la chanson existait déjà et les chanteurs étaient originaires du Kansai.

Pour en revenir à la fête foraine, je décidais de faire, en premier, les auto-tamponneuses. Je risquais les bleus mais pour une fois, je pouvais bien me faire plaisir. Ne sachant pas dans combien de temps je pourrais en refaire, autant profiter et y aller à fond.
Les auto-tamponneuses finies, je partis au carrousel avant d’aller dans un manège à sensation forte, puis un autre et, d’un coup, mes yeux s’ouvrirent en grand quand je vis une maison hantée. Un sourire fendit mes lèvres alors que des étoiles avaient commencé à briller dans mes yeux. Je ne réfléchis pas pour aller acheter une barbe à papa –autant patienter en mangeant- avant de me mettre dans la file d’attente pour faire cette attraction qui donnait autant d’adrénaline que le sport de chambre.

Sauf que j’eus peur bien avant d’atteindre le bout de la file. En effet, une voix bien connue raisonna dans mes tympans alors que la personne m’avait prise par les épaules. Je fis un bond avant de mettre la main sur mon cœur qui battait à cent à l’heure tant j’avais été surpris. Je soufflais un « Yui » comme pour bien me rendre compte qu’elle était là. Oui, c’était bien elle et semblait être seule.
Tout en essayant de reprendre mes esprits, je penchais la tête sur le côté un peu dubitatif. Yui m’avait suivi, vraiment ? C’était fort possible, j’été tellement content d’être là que je n’avais pensé à rien d’autre qu’à moi et les activités que j’allais pouvoir faire ici.

« Désolé, effectivement je ne t’avais pas vu, je dis navré. »

Puis, l’interrogatoire commença. Ah Yui, fidèle à elle-même, aussi énergique qu’un lapin duracel… Enfin une pile duracel. La jeune femme serait mignonne avec un costume de lapin rose tapant dans un tambour. L’imaginer me tira un sourire amusé… D’ailleurs, rien que sa mine triste était mignonne.

« Je suis ici pour m’amuser, comme toi je suppose. C’est gentil de venir me faire un coucou, sinon je suis venu seul mais depuis peu je suis accompagné de madame barbe à maman qui va bientôt s’en aller… Enfin disparaître. »

C’était drôle non, non ? Prenant un morceau de nuage sucré, je le laissais fondre dans ma bouche avant d’en proposer à ma camarade.

« Là j’allais faire la maison hantée, tu veux venir avec moi ? Je t’offre la place pour me faire pardonner de ne pas t’avoir vu. Enfin je te propose ça parce que j’ai cru comprendre que tu étais toute seule. Ton mari n’est pas venu ? J’espère que vous ne vous êtes pas disputé. »

J’étais pour la paix des ménages, même si c’était là mon gagne-pain mais on n’allait pas m’en vouloir de vouloir rattraper le temps perdu avec Yui, une amie du collège.

par humdrum sur ninetofive





Tachibana Yui» I ❤ Nishinaka
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Mer 2 Sep - 22:43
     
Un rire léger s'échappait de ses lèvres alors qu'elle se mettait à imiter Hiroki exagérément. Sa réaction avait été trop drôle, il aurait dû se voir ! Mince. Elle avait pas pensé à filmer... On pouvait recommencer ?
Un sourire fier s'afficha sur ses lèvres. Oh non, elle ne devrait pas l'être. Pas autant du moins. Elle l'avait effrayé le pauvre, et voilà qu'elle se mettrait presque à danser la polka pour arriver réussi à le faire sursauter. Non mais vraiment Yui... ça se faisait pas ! Enfin, ça se faisait quelques fois, si. Et ça se faisait donc aujourd'hui.

Une mine triste vint à nouveau se dessiner sur les traits de son visage alors que Hiroki lui avouait ne pas l'avoir reconnue. Franchement, il aurait pu. Elle se distinguait assez bien des autres tout de même... Bon, d'accooooord, il y avait plein de monde, plein de femmes, c'était difficile de la voir parmi tout ça. Mais question de principe !

Secouant vivement la tête, Yui se mit rapidement à ouvrir son sac, montrant ses deux peluches déjà gagnées. Oh oui, elle aussi était là pour s'amuser, et elle comptait bien le faire jusqu'au bout. Quitte à rester toute la nuit ici, rien à faire. Yui n'avait pas peur d'avoir froid ou quoi que ce soit. Puis il y avait assez de stand de nourritures pour tenir au moins quelques jours. Tiens, camper pas loin, c'était une idée. Comme ça elle pourrait être la première le matin et la dernière le soir. C'était pas bête...

Elle ne put s'empêcher de rire. Barbe à maman, c'était drôle ça... non ? Ou alors c'était elle qui était trop excitée pour reconnaître quand il fallait rire ou non ; c'était pas impossible non plus, connaissant le phénomène.

La maison hantée ? Yui pencha légèrement la tête sur le côté, avant de se décaler pour observer le décor derrière le jeune homme. Elle ne l'avait même pas vue... ! Et elle l'avait presque oubliée aussi. Comment avait-elle plus oublier la maison hantée ?! C'était l'endroit où elle s'amusait le plus dans une fête foraine.
De jolies petites étoiles scintillantes se mirent à briller dans ses yeux alors que sa bouche s'ouvrait dans un faible « Oh » murmuré tellement doucement qu'on aurait pu croire qu'elle s'adressait à un enfant. Puis sa tête se mit à se secouer positivement avec trop d'énergie pour être vrai, un large sourire vint étirer ses lèvres. Elle se mit à sautiller sur place avant de lever ses mains en signe de victoire. Oui oui elle avait gagné un truc... Le droit d'y rentrer, ça comptait pas vrai ?

« Non Kyohei est pas venu. Il est trop fatigué entre le travail et sa blessure... », déclara-t-elle, une mine soudainement inquiète au visage, « Et on s'est pas disputés, t'en fais pas », finit-elle avec un petit sourire.

En y pensant, ça la rendait tout de même triste de ne pas pouvoir faire tout ça avec son mari. Elle observa un instant les alentours, ne remarquant soudainement que des couples. Elle se pinça machinalement les lèvres, songeant que ça aurait été plus qu'amusant de venir ici tous les deux. Ca leur aurait permis de se rapprocher encore un peu, de partager un bon moment. Et puis, ils auraient pu croiser Hiroki et elle aurait pu les présenter. Ca aurait pu être parfait.
Néanmoins, elle ne pouvait pas en vouloir à Kyohei. Elle le comprenait et n'avait pas voulu le forcer. C'était sans doute mieux comme ça, et puis, il fallait voir le bon côté des choses : elle aurait plein de choses à raconter !

« Sinon, j'accepte avec plaisir de t'accompagner dans la maison hantée », déclara-t-elle en lui agrippant doucement le bras, « Si t'as peur, hésite pas à me le dire, hein ? », finit-elle, un sourire amusé aux lèvres.

Elle espérait pour lui qu'il n'allait pas s'effrayer là-dedans. Du moins, pas autant que lorsqu'elle lui avait fait peur quelques minutes auparavant. Enfin, ça pourrait être drôle pour elle, mais pour lui.
De toute manière, elle était sûre de ne pas avoir peur. Elle savait même déjà qu'elle allait rigoler du début à la fin. Ca lui rappela alors, une fois où elle était venue à une fête foraine avec ses frères et ses parents. Tous ensemble, ils avaient décidé d'entrer dans la maison hantée. Sa mère avait été la seule à être quelque peu effrayée, et elle soupçonnait son père d'avoir sursauté une ou deux fois, mais elle et ses frères n'avaient cessé de commenter tout ce qu'ils voyaient.
A la fin, Yui était même allée vers un homme déguisé en Dracula pour lui demander de le faire un câlin ; ha la jeunesse...
Aujourd'hui, ce serait quelque chose qu'elle ne ferait plus, demander un câlin. Mais elle était tout à fait capable d'aller vers quelqu'un déguisé en quelque chose d'effrayant pour discuter.

« Han t'sais quoi ? J'ai failli oublier la maison hantée. Tu te rends compte ? Heureusement que t'es là », avoua-t-elle, « C'est ce qui me fait le plus rire dans les fêtes foraines, les maisons hantées. C'est un peu comme les films d'horreur »

Parce que oui, les films d'horreur n'étaient que des comédies cachées en réalité. … comment ça, non ?
Avançant de quelques pas, tenait toujours le bras de Hiroki, elle se mit à observer la foule devant eux. Il y avait pas mal de monde quand même ! Et pratiquement toutes les femmes qu'elle voyait trembler déjà de peur à l'idée d'entrer. Pff !
Un faible soupir lui échappa alors qu'elle entendait l'une d'elles derrière elle en train de dire à son copain qu'elle n'allait pas survivre à tout ça. Et après on s'étonnait encore quand les hommes pensaient que toutes les femmes n'étaient que des petites choses fragiles ? Mensonges ! Yui, elle, elle n'avait besoin de personne pour se protéger d'abord.
Lâchant doucement le bras du jeune homme à ses côtés, elle releva fièrement la tête. Elle était d'ailleurs bien la seule à regarder devant elle et à pas regarder ses pieds... Allez les filles, un peu de courage bon sang !!!

Au bout de quelques minutes, ils arrivèrent enfin face au guichet. Elle patienta, le temps que Hiroki demande le bon nombre de billets et ne cessa de le remercier une fois le sien en mains.

« T'étais pas obligé d'ailleurs. Mais c'est gentil, ça me fait plaisir »

Regardant rapidement les personnes derrière elle, elle ne put empêcher un large sourire de prendre place sur ses lèvres, avant de lâcher « Oh, fait tout noiiiiiiiir ». Elle se mit à rire, presque trop heureuse d'effrayer les suivants alors qu'elle continuait d'avancer, prête à affronter tout ça.

« Alors Kiki, t'es prêt ? »

Kiki... ? Kiki ou pas Kiki, telle était la question que Yui ne se posait plus trop parce qu'elle était trop ailleurs pour se concentrer là-dessus. Oh et puis, c'était mignon comme surnom !
Nakamura Hiroki» I ❤ Nishinaka
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Dim 13 Sep - 11:43
     





Tachibana Yui - Nakamura Hiroki
Faisons de ce monde un monde de peluches !


Yui était tellement gentille de rire à ma blague, ça me mettait du baume au cœur, à un point inimaginable. J’étais content d’apprendre que je pouvais faire des blagues drôles de temps à autres. Mais je n’étais pas sûr que tout le monde soit aussi ravi que moi d’apprendre cela car j’allais certainement multiplier les blagues moins drôles les unes que les autres.

L’énergie et la bonne humeur de Yui étant communicative, un sourire heureux se dessina sur mes lèvres mais disparut quand je me pinçais les lèvres en entendant la réponse de la jeune femme quant à son mari. Surtout qu’elle avait parlé de blessure, même si je ne connaissais pas son mari, je m’inquiétais quand même. C’était humain, beaucoup plus que les machines qui, elles, s’en fichaient royalement qu’on aille bien ou non. On aurait 40 de fièvre elles s’en ficheraient contrairement à un humain qui faisait attention aux autres.

Puis un rire franc m’échappa, comme si Yui avait sorti une bonne blague ou avait dit quelque chose de drôle voir les deux. Moi, avoir peur dans une maison hantée, c’était extrêmement rare que ça arrive. J’aurais eu bien plus peur s’il s’agissait d’une grosse araignée velue. Un peu comme Spin… Beaucoup comme Spin.

« Je n’hésiterai pas, j’ai dit avec un sourire amusé lorsque mon rire s’était arrêté. N’hésite pas non plus, si tu as peur. »

Je doutais que la jeune femme soit effrayée par ce genre de chose. Au contraire, je la voyais bien discuter avec les personnes déguisées chargées d’effrayer les visiteurs. Mon regard se posa sur tous les couples présents dans la file et un discret soupir m’échappa en constatant qu’il n’y avait que des couples. Avais-je un problème de ne pas vouloir me poser maintenant avec quelqu’un ? De préférer vivre avec mes chats pour le moment alors que presque tout le monde autour de moi tombait amoureux, était heureux ? Oh je pouvais en citer, il y avait d’abord Yui qui était mariée à Kyohei, que je ne connaissais pas, Kazuki qui sortait avec Haruna et Sora qui, même s’il ne montrait rien, semblait différent et amoureux de quelqu’un. Heureusement que Rio comme Tae n’avait pas encore succombée à ce vent d’amour et d’eau fraîche. Je me serais vraiment inquiété pour moi de toute façon… Il y avait aussi Ren, mais il était tellement adorable, gentille et parfait pour un denshou il devait juste réussir à se trouver avant de pouvoir tomber amoureux et trouver sa perle rare.

Ce fut Yui qui me sortit de mes pensées et mon sourire revint rapidement lorsqu’elle me remercia de lui avoir rappelé cette attraction.

« Mais de rien, ça me fait plaisir de pouvoir t’aider à ne pas oublier… »

J’allais lui demander si elle se faisait vieille à ce point mais, au final, je ne dis rien, pour éviter de la vexer… Même si je doutais qu’elle se vexe ou se fâche pour si peu. Au contraire, je pense qu’elle rigolerait en me tapant l’épaule comme si j’avais dit une bonne blague. Ben quoi ? C’était possible.

Par contre pour les films d’horreur je ne pouvais rien dire. Certes, j’allais parfois en voir au cinéma mais ça s’arrêtait là, je n’étais pas friands des technologies même quand ça touchait au cinéma. Je préférais de loin les documentaires et les vieux films, les classiques. Même à la télévision, qu’est-ce que j’avais besoin de téléréalité ou autre chose du genre ? Là encore, je me contentais des documentaires et des vieux dessins animés de mon enfance. Au moins je ne dépensais pas des milles et des cents pour avoir beaucoup trop de chaînes que je ne regarderais forcément.

Je finis ma sucrerie juste à temps et, lorsque le bâton fut jeté, je demandais deux places au guichet avant d’en donner une à Yui qui fut toute contente. Je lui souris lorsqu’elle me remercia.

« C’est pour me faire pardonner de ne pas t’avoir vu et aussi parce que ça me fait plaisir, j’ai dit en hochant la tête. »

Nous pûmes, ensuite rentrée dans la maison pour visiter le rez-de-chaussée, la cave, les deux étages et le grenier. En tout cas, ça semblait bien fait, j’avais hâte de m’y aventurer ! J’avais tout plein d’étoiles dans les yeux.



Kiki ? Mes sourcils se froncèrent légèrement à l’entente de ce nouveau surnom avant que j’hausse les épaules. Tant que je me reconnaissais on pouvait me donner n’importe quel surnom je m’en fichais.
Ce fut ensuite mes yeux qui roulèrent vers le plafond alors qu’un sourire amusé avait pris place sur mon visage en entendant une fille dire niaisement qu’elle avait vraiment trop peur. J’étais presque sûr qu’elle disait ça pour se rapprocher de son cher et tendre.

« On va à la cave Yuyu ? »

Yuyu, c’était mignon, non ? Aussi, je descendis avec la jeune femme et la laissais passer devant moi. Je réussis à me cacher quelque part avant de bondir sur elle avec un « bouh » et la prenant par les épaules.

Je ris ensuite de ma bêtise avant de la lâcher et regarder aux alentours alors qu’une ambiance assez glauque pesait sur nous. Je partis vers une porte pour dépoussiérer un panneau où il était écrit « Gare à vous visiteur, si vous passez par là rien ne garanti que vous réussirez à vous en sortir sans crier de toute vos forces. Que vous soyez nunuche ou endurci. »

J’appelais Yuyu pour qu’elle vienne voir et lire l’inscription.

« On va voir ? »

J’ouvris la lourde porte avant d’interroger mon acolyte du jour. Le plus de cette attraction était que la maison était une véritable maison qui avait une histoire et non un décor avec des murs en carton. En plus on pouvait se promener comme on voulait, c’était vraiment bien fait ! Par contre, j’espérais juste que ça fasse partie de l’attraction et qu’on n’allait pas se retrouver coincé sinon.

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Mar 29 Sep - 16:43
     
Elle se sentait petite fille, à s'émerveiller pour tout et rien ici. Elle se sentait presque comme chez elle ; elle avait envie d'appuyer sur tous les boutons, d'ouvrir tous les tiroirs, toutes les armoires et toutes les portes. Elle était terriblement pressée de découvrir ce qui se cachait derrière, mais surtout pressée de rire et de passer du temps avec Hiroki.
Elle voyait bien qu'il semblait être dans le même état qu'elle, à peine effrayé et des étoiles dans les yeux. Au moins ils allaient pouvoir s'amuser en faisant tout et n'importe quoi.

D'ailleurs, elle se trouvait vraiment chanceuse d'être tombée sur Hiroki ce soir. Non seulement elle avait quelqu'un pour lui tenir compagnie, éventuellement quelqu'un pour l'entendre dire plein de bêtises et y rire aussi ; mais en plus, elle avait simplement quelqu'un qui lui payait gentiment l'entrée pour la Maison hantée. N'était-ce pas trop adorablement gentil ?
Oui, elle se sentait vraiment chanceuse. En plus il n'avait rien dit concernant ce surnom débile qui venait de lui échapper. Sérieusement, Kiki ? Concrètement, ça aurait pu être pire et elle aurait pu trouver quelque chose d'encore plus ringard et un peu louche … même si Kiki battait déjà des records de bizarrerie.
Enfin, tout ça pour dire que Hiroki avait joué le jeu et l'appelait maintenant Yuyu. Elle ne put se retenir de rire à l'entente de ce surnom, avant de secouer légèrement la tête, amusée. La soirée promettait d'être vraiment drôle.

Aller à la cave ? Avec plaisir ! Yui ne tenait presque plus en place. Elle savait qu'elle n'allait pas avoir peur, mais elle avait cette envie terrible de braver tous les « dangers »

« Allons explorer la cave, Indiana Kiki »

Elle lui jeta un rapide regard, les lèvres pincées, se retenant de dire en imaginant son ami déguisé en Indiana Jones, avec un chapeau sur la tête et le fouet en main. Un rire glissa alors contre ses lèvres alors qu'elle l'imaginait parcourir le monde à la recherche de trésors dans des coins isolés du reste du monde. Hiroki était débrouillard, il paraissait fort et tout ce qui caractérisait généralement un homme, mais il ne lui donnait pas l'impression d'être un grand aventurier. Ca, c'était plus pour elle. C'était elle, Indiana Jones... enfin Indiana Yuyu. C'était elle qui passerait dans des tunnels à peine plus gros qu'elle pour atteindre un trésor inestimable. C'était elle qui glisserait sa main dans un trou rempli d'araignées, de serpents et d'autres bêtes dans le genre pour enclencher le mécanisme de l'ouverture de la porte.
Hiroki, lui, serait plutôt son assistant. Oui, c'était bien ça !
Elle réglerait ce détail avec lui plus tard.

Elle avança alors, Hiroki la laissant passer devant. Il commençait à prendre peur ou quoi ? Relevant la tête, Yui braverait tout ce qui trouverait sur son passage !
Elle sentit alors deux mains sur ses épaules et un « Bouh ! » résonna non loin de ses oreilles. Elle tourna légèrement la tête, arquant un sourcil. Il lui faisait quoi son Kiki là ? Il ne pensait pas l'avoir avec ça quand même ?
Elle lui tira rapidement la langue, avant de rire avec le garçon. Ils avaient l'air de deux gamins... Et encore, des gamins se comporteraient mieux dans un tel lieu... non ?

Elle rejoignit alors le jeune homme et regarda ce qu'il faisait par dessus son épaule. Une porte ? Intéressant. Elle lut rapidement le panneau, avant qu'un faible rire ne glisse sur ses lèvres. C'était vieux jeu leur truc là, ça ne devait faire peur à personne.

« Allons voir Demi-Lune », déclara-t-elle, le regard sérieux, « Parce que oui, après réflexion je suis Indiana Yuyu, tu es Demi-Lune, ou Demi-Kiki. J'te laisse choisir. Je porte le fouet »

Et on ne discutait pas. Elle portait le fouet, point final. Elle se mit à rire faiblement, puis passa devant son ami pour ouvrir la porte. Elle l'ouvrit lentement, la laissant grincer et installer ce petit malaise propre à tout film d'horreur.
Une fois la porte complètement ouverte, elle jeta un coup d’œil à l'intérieur. Et... elle ne voyait rien. Elle plissa doucement les yeux, tentant d'apercevoir quelque chose, mais cela ne donna rien.
Elle tendit alors à l'oreille, attentive au moindre bruit, au moindre souffle, au moindre glissement. Mais rien. Il n'y avait là que le silence qui lui répondait.

« On dirait qu'ils ont oublié de mettre un truc là non ? », demanda-t-elle, quelque peu plus triste que rien ne vienne lui sauter dessus pour l'effrayer.

Un soupir franchit lentement ses lèvres, avant qu'elle ne haussa légèrement les épaules. Elle remonta ses manches et s'avança dans la pièce d'un pas assuré.

« Fais attention, y a des trucs qui traînent par terre », lâcha-t-elle d'une voix neutre.

Elle était déçue, vraiment. Elle se tenait là, au milieu de la pièce -à peu près-. Elle ne voyait rien, ne sentait rien et n'entendait rien. Elle était là, telle une proie facile que l'on pourrait effrayer et elle attendait.
Elle patienta quelques secondes. Elle distinguait les pas de Hiroki non loin d'elle et en conclut que lui aussi venait de rentrer dans la pièce. Elle croisa les bras sur sa poitrine, et soupira une fois encore.
Soudainement, la porte se renferma d'elle-même derrière eux. Yui se retourna lentement et un large sourire vint peindre ses lèvres avant qu'elle ne sautille faiblement sur place.

« Kiki ! Ca commence ! »

Un rire excité quitta sa gorge alors que ses yeux guettaient le moindre mouvement autour d'eux.

Seul le bruit lointain d'une respiration saccadée se faisait alors entendre. Il paraissait loin, comme si la pièce s'était soudainement étirée. Ou y avait-il une autre porte plus loin ? La respiration, bruyante maintenant, et légèrement sifflante, se mit à résonner plus fort contre les parois de la pièce.

« C'est la même ambiance que dans les films. La porte s'est fermée toute seule », murmura-t-elle vers ce qui lui semblait être Hiroki, « Si ça se trouve, on marche sur des cadavres, un truc comme ça. Et le tueur va bientôt surgir de nulle part »

Elle se mit alors à se frotter les mains, curieuse et pressée de voir ce qui les attendait.

« Enfin je dis ça, mais si ça se trouve... », se mit-elle soudainement à penser à haute voix, « Y avait trop de courant d'air, la porte a juste claqué et on est coincés »,  et la respiration qu'elle entendait n'était que celle de Hiroki.

Yui, ou comment casser l'ambiance, enchantée.
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Nakamura Hiroki
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Dim 11 Oct - 23:10
     





Tachibana Yui - Nakamura Hiroki
Faisons de ce monde un monde de peluches !

Nous étions allé à la cave de la maison hantée pour voir ce qui s’y caché et je fronçais les sourcils un peu perplexe… Après Indiana Kiki, Demi-Lune ? Bah si ça faisait plaisir à Indiana Yuya, pourquoi pas… Mais qu’elle ne parle pas de fouet si elle ne veut pas faire de cauchemar cette nuit. J’avais beaucoup d’exemples de situation avec un fouet mais ce n’était pas le même contexte.

« Allons-y Indiana Yuyu, Demi-Lune te suit ! »

On en parlait de Demi-Lune ? J’avais un esprit assez tordu parfois mais je vous laissais imaginer à quoi j’avais bien pu penser. Oui, j’étais désespérant et alors ?
Bon, en attendant, on avait une porte secrète à ouvrir et un lieu nouveau à découvrir. Je voulus suivre Yui, quand mon regard fut attiré par un livre sur Houdini. Ce genre de chose m’intriguait… Les prestidigitateurs m’intriguaient.

Lorsque je voulus suivre Yui, la porte claqua devant mon nez et je regardais le panneau de bois d’un air hébété.

« Oh zut, j’avais soupiré en regardant intensément la porte. »

Oui, je pensais sincèrement que la porte allait s’ouvrir comme par magie alors que je n’avais pas vérifié si elle était ouverte ou non. Je pensais aussi qu’elle allait me dire ce qui se passait derrière et si Yui ne me faisait pas une mauvaise blague. J’entendais sa voix et je me disais qu’elle me charriait comme quoi je n’osais pas entrer.

Je pris la poignée pour la tournée et… Rien. Ma tête se pencha sur le côté alors que je fis le poisson. Mais si, la bouche ouverte, les yeux clignant bêtement. Voilà c’était moi, là, maintenant à observer la porte.

« Yui… »

C’était juste un soupir parce que je pensais que la jeune femme avait une super ouïe et allait m’entendre. Je pris une grande inspiration avant de réessayer une fois, puis deux, puis trois, puis… Oh, la porte s’était ouverte… Et la lumière s’était éteinte. Je ne voyais rien dans la pièce. Eh oui, je n’étais malheureusement pas un chat qui pouvait voir dans la nuit noire. Tristesse.

« Yui, il… »

Clac.

La porte s’était refermée, la lumière rallumée alors que je n’avais pas pu entrer dans la pièce alors que Yui était là, toute seule. Je tambourinais sur la porte en espérant que la jeune femme comprenne que je n’étais pas avec elle.

« YUI JE SUIS DE L’AUTRE CÔTE ! »

J’étais sûr et certains que même des petites fourmis en France m’aurait entendue. Je réessayais d’ouvrir mais en vain. J’allais pour chercher une personne de la sécurité ou travaillant pour la maison. On allait se faire disputer comme des gamins car on avait passé une porte interdite mais comment on aurait pu le savoir ? S’ils ne voulaient pas qu’on y aille, ils n’avaient qu’à la verrouiller avec un cadenas. Sauf que voilà, quand je voulus remonter, la porte du haut se referma avant que j’ai le temps de la repasser… Cette attraction était bien faite mais ça devenait prévisible.

Haussant les épaules et trouvant dommage que la magie du paranormal se soit envolée. Je retournais vers la porte où Yui était enfermée et qui était, désormais ouverte, alors que la lumière restait allumée.

« Et la lumiè… »

Je m’arrêtais en voyant un homme derrière ma camarade. J’avais envie de rire car on s’y serait attendu. Aussi, je rejoignis la jeune femme avec un sourire amusé sur les lèvres.

« Indiana Yuyu attention nous ne sommes pas seuls, The Mask est avec nous, je peux vous appeler The Mask ? Moi c’est Demi-Lune et elle c’est Indiana Yuyu. Il est beau votre katana. »

Je mis une tape dans le dos de l’homme masqué sauf que ma main atterrit sur celui de Yui. Oh ben ça.

« Pardon Indiana Yuyu, mais ma main est passée à travers The Mask, c’est bien fait, on dirait un vrai homme, fantôme. Pouah, c’est trop bien fait. »

J’étais tout émerveillé parce que, pour moi, petit denshou, c’était de la science fiction et, rien que pour ça, j’aurais apprécié la technologie.
Je trouvais ça tellement génial que j’avais des étoiles dans yeux puis je me tournais vers Yuyu.

« Bon, on continue ? La porte s’est refermée et on ne peut pas l’ouvrir de l’intérieur donc on doit explorer ! »

Et cela, ça ne me dérangeait absolument pas !

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Lun 12 Oct - 19:48
     
De l'autre côté ? Demi-Lune était de l'autre côté ? Qu'est-ce que ça voulait dire ? Il était de quel côté exactement ? De l'autre côté de la porte ?
Fronçant d'abord les sourcils, Yui n'y comprenait absolument rien. Ca rimait à quoi tout ça ? C'était pas drôle d'enfermer Demi-Lune de l'autre côté de la porte ! Ca aurait été plus amusant s'ils étaient encore ensemble, ils pourraient tout commenter et se faire peur entre eux. Apparemment, non, chacun de son côté. Ils étaient punis comme des enfants de maternelle.

Ce fut sur cette pensée qu'un soupir colossal s'échappa des lèvres de Yui avant qu'elle se laisse ses bras se balancer le long de son corps.
Enfermer dans la femme dans une pièce à part pour lui faire peur ? Ha. Ha. Ha. Elle tremblait presque peur, là. Encore un peu et elle se mettrait à courir partout, mais pas de peur, d'ennui ! Elle avait la dure impression qu'il ne se passait plus rien depuis bien trop longtemps. Une moue boudeuse prit place sur son visage, alors que ses bras se retrouvèrent croiser contre sa poitrine. Eh bien, si c'était comme ça, elle allait faire du boudin, voilà, ils avaient tout gagné.
Un soupir rageur glissa contre ses lèvres. Elle allait leur montrer qu'une femme, non, que Tachibana Yui n'avait pas peur de se retrouver enfermée seule dans une pièce totalement sombre ! Il lui fallait plus que ça ; ils la sous-estimaient beaucoup.
Et puis zut, on ne séparait pas Indiana Yuyu de son fidèle acolyte !!

Jetant un rapide regard vers la porte qui semblait s'être ouverte, un petit « Aaah~ » s'échappa de ses lèvres alors qu'elle apercevait Hiroki dans le seuil dans la porte. Son Kiki était revenu, elle allait pouvoir s'amuser !
Elle allait lui dire quelque chose à propos de tout ça, dire que c'était nul, mal fait mais qu'elle notait les efforts mis en place. Cependant, elle n'eut le temps de rien dire, le jeune homme semblait avoir quelque chose à lui dire.

Elle haussa un sourcil, tout en penchant la tête sur le côté. The Mask ? C'était qui ça ? Trop curieuse pour rester sur place, elle se tourna d'un bond et observa longuement cette chose devant elle. Elle tapa alors plusieurs fois dans ses mains. Ca, c'était bien fait ! Enfin, c'était pas quelque chose de sensationnel non plus et très prévisible, mais c'était bien fait.
Elle rit légèrement en voyant que Hiroki pouvait passer sa main à travers The Mask, et elle hocha rapidement la tête pour appuyer ses dires. Ca confirmait aussi ce qu'elle pensait : c'était bien fait.

« C'est bien fait oui. Je note les efforts. Et ça doit effrayer les autres, certainement. Sans doute. Ca peut effrayer des gens ça ? », demanda-t-elle en grimaçant, « Mais c'est cool, vraiment. J'aurais bien voulu avoir le même pour décorer la maison de mes parents pour Halloween quand j'étais jeune. Ca aurait TROP bien rendu »

Et des étoiles se mettaient à briller dans ses yeux alors qu'elle imaginait cette sorte de fantôme sur le pas de sa porte. Elle était sûre d'une chose : sa mère n'aurait pas apprécié.

Elle lâcha un rapide « Continuons » avant de sourire joyeusement.
Chouette, ils allaient partir explorer les lieux ! Elle doutait qu'il y ait grand chose à explorer, mais soit. Au moins elle allait pouvoir s'amuser avec Hiroki maintenant.

Elle quitta la pièce, le pas pressé et sûr de lui. Ses mains se posèrent sur ses hanches alors qu'elle observait délicatement les alentours. Un sourire taquin prit place sur ses lèvres avant qu'elle ne se tourne d'un coup vers Hiroki.

« T'as eu peur tout seul ? », demanda-t-elle, curieuse de savoir si le brave Hiroki, non, son cher et fidèle Demi-Lune avait été effrayé l'espace d'un instant.

Mais elle doutait, rien n'effrayait le compagnon d'Indiana Yuyu.

« T'as eu peur pour moi ? », demanda-t-elle encore.

Il n'avait pas de raisons d'avoir peur pour elle, elle était bien débrouillarde et forte pour terrasser l'ennemi. Mais s'il répondait oui, elle trouverait tout de même l'attention assez mignonne, même si, vraiment, rien ne pouvait faire peur à Yui, il n'avait pas de quoi s'inquiéter de ce côté-là.
Elle étira lentement ses muscles, se massant rapidement les épaules, comme si elle se préparait pour la bagarre.

« Allons explorer cette cave de fond en comble, très cher compagnon », s'exprima-t-elle dans une voix plus rauque.

Son rire résonna autour d'elle alors qu'elle commençait à avancer. Se mettant soudainement à fredonner un air inconnu, elle partit explorer l'une des étagères collée au mur en face d'eux. Elle souleva tous les objets qui s'y trouvaient, souffla parfois dessus pour mieux voir ce que c'était. Elle remarqua que la poussière n'avait pas été faite depuis longtemps, sans doute pour coller à l'ambiance. Cela dit, l'odeur de la poussière était tout de même assez désagréable.
Elle continuait à chantonner tout en déplaçant tout ce qui se trouvait sur l'étagère, elle fit même tomber un livre. Elle le regarda un instant au sol avant de recommencer à fouiller parmi tout ce bric-à-brac disposé devant elle.

« Si je continue de faire autant de bruit, je vais finir par réveiller les araignées », lâcha-t-elle en riant. Parce qu'elle-même trouvait qu'elle faisait beaucoup trop bruit. Enfin, elle le faisait exprès, bien évidemment.

Ne trouvant rien sur les étagères du haut, elle s'accroupit et commença à regarder ce qu'il y avait sur celles du bas. Elle soupira plusieurs fois, ne trouvant rien d'intéressant. Elle ramassa rapidement le rire qu'elle avait fait tomber, et tourna rapidement les pages.
Soudainement, son regard s'arrêta et un faible son quitta ses lèvres. Elle se releva et s'approcha de Hiroki pour lui montrer sa trouvaille.
Elle lui tendit fièrement une photo, qui semblait datait de quelques années, ou plutôt même siècle. Elle commençait à jaunir un peu partout et les visages devenaient difficile à discerner.

« Ca devait être la famille qui habitait ici », supposa-t-elle en haussant les épaules, « Ils avaient l'air super glauques, mais bon, ça va avec l'ambiance. Par contre j'trouve que le vieillissement de la photo est super bien fait ! »

Bien fait, certes, mais pas effrayant. Elle reposa maladroitement le livre sur l'étagère et releva la tête vers le plafond. Elle fronça rapidement les sourcils avant d'attraper le bas du t-shirt de Hiroki et de tirer légèrement dessus. Elle pointa ensuite les symboles dessinés là en-haut.

« On dirait des symboles sataniques nan ? Oh je vois bien l'histoire. Le père était fou, il pensait que ses filles étaient des démons, il a essayé de faire fuir les démons en tuant ses enfants. En les égorgeant, étripant, bref un truc comme ça. The Mask a un joli katana alors on pensait ça, hm ? Et après les avoir tués, il s'est rendu compte qu'il avait tout faux »

Elle abaissa lentement sa tête, se tournant vers son compagnon d'aventure, avant de lâcher un gros « ET BAM !! Il s'est suicidé »

Elle se mit à rire de sa propre histoire ; elle aurait dû scénariste de films, non ?
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Mar 27 Oct - 23:11
     





Tachibana Yui - Nakamura Hiroki
Faisons de ce monde un monde de peluches !

J’avais enfin pu rejoindre Yui, j’avais eu l’impression qu’elle me parlait alors que je n’étais pas là. C’était inquiétant et frustrant en même temps… Enervant aussi. On ne sépare par Indiana Yuyu et Demi-Lune, non mais ! C’était comme un sandwich beurre fromage sans beurre ou sans fromage. C’était beaucoup moins fun et beaucoup moins bon, beaucoup moins intéressant. En plus, c’était frustrant et pas drôle. Mais alors pas du tout. Heureusement, qu’on s’était retrouvé.

On allait enfin pouvoir s’amuser avec The Mask, ça allait être bien. Enfin non, on allait quand même regarder ce qu’il y avait dans ce lieu. J’espérais que ça allait être intéressant parce que là, je m’ennuyais et m’inquiétais seulement pour Yui… Enfin seulement tout à l’heure.

D’ailleurs, Yui devait partager mon avis vu qu’elle n’avait pas peur et parlait même de décorer la maison de ses parents, ainsi, pour Halloween. Signe qu’elle n’avait, donc, pas peur.

Je suivis Yui hors de la pièce, sur le même rythme et regardait la pièce et penchait la tête légèrement sur le côté. Si j’avais eu peur tout seul ? C’était une blague ? Seule une araignée pouvait m’effrayer d’abord !

« Je n’ai pas eu peur, ne t’inquiète pas, je suis un homme fort. »

J’étais un homme fort tant qu’une méchante arachnide ne venait pas me faire COUCOU. J’étais fort sinon. Fort comme un roc mais j’avais peur pour les autres. Souvent.

« J’ai eu peur pour toi, même si je sais que tu es une femme forte. »

J’étais sûr et certain que les forains seraient plus effrayés par cette chère Indiana Yuyu que le contraire. Bon, par contre ce n’était pas en papotant qu’on allait visiter.

« Allons-y, oui. Let’s go ! »

Encore un peu et j’allais me mettre à chanter la Reine des neiges. Je ne m’arrangeais vraiment pas. Mais alors vraiment pas !

Je suivis docilement Yui dans la cave en zyeutant par-ci par-là mais c’était quand même pas super. Même le manoir d’Eddy Murphy faisait plus peur. Je n’en avais pas pour mes Yens en tout cas.
J’écoutais Indiana Yuyu fredonner quelque chose sans savoir ce que c’était. Surement une musique à la mode. J’étais autant à la ramasse que pour le reste dans ce genre de chose.

Finissant par aller fouiller de mon côté, je vis des bocaux remplis de choses bizarre. Par exemple dans celui-ci on aurait plus dit une langue humaine que d’animaux. Mais, je ne pouvais pas dire vraiment ce que c’était à cause de la poussière. Ils pouvaient en mettre moins quand même. C’était désagréable.

Au contraire de la jeune femme, je ne prenais rien dans les mains parce que je trouvais cela inintéressant. Cependant je tiquais à l’entente d’un mot…

Brrr.

« Je préfère que tu réveilles les serpents plutôt que les araignées… Simple avis personnel. »

Et aussi parce que c’était moins fourbes les serpents que les araignées.

J’ouvris un pot pour sentir l’odeur mais fronçait le nez avant de le refermer et regarder ce qu’il y avait dans une boîte. Sauf que Yui arriva à ce moment-là avec un journal comme si elle avait trouvé quelque chose d’intéressant. On allait enfin s’amuser ?

Je regardais la photo, effectivement ils avaient l’air glauque et heureusement quand même. Sinon je me serais cru dans la maison des poupées de Disney… Et encore ça avait plus d’intérêt si on corsait la chose : ne pas avoir la chanson en tête.

« C’est bien fait oui, on y croirait presque. »

Oui, parce que c’était faux, d’où le but d’une maison hantée. Je regardais au plafond pour voir les symboles et écoutais l’hypothèse de mon amie en même temps. Quel beau scénario !

« Ça doit être ça oui, en tout cas, c’est bien fait je trouve ton histoire plausible. Allez je la valide et maintenant… Voyons si The Mask avec quelque chose à cacher. »

J’ouvris la boîte pour y voir d’autres photos. Vraiment bien jauni. C’était bien. Mais j’aurais voulu du plus spectaculaire, j’étais triste.

« Tiens, je vais aller regarder quelque chose. »

Après avoir donné la boîte à Yui, je partis vers un tourne-disque où il y avait un vinyle. Je me demandais quelle chanson il y avait. Seulement, je n’eus pas le temps d’y toucher qu’il se mit en route tout seul, comme un grand. J’étais triste, je voulais y toucher moi ! Je voulais faire comme mes ancêtres quand ils voulaient écouter de la musique !

Je partis vers Yui pour lui dire et pointait l’objet du doigt.

« Le tourne-disque il est méchant maman, il s’est mis en route tout seul. En plus c’est qu’un copiteur car c’est la même chanson que tu fredonnais tout à l’heure, j’ai dit avant de gonfler les joues. »

Oui, ça m’amusait de me plaindre comme un enfant et prendre Yui pour ma mère…

Attendez, c’était vraiment la même chanson que fredonnait Yui tout à l’heure mais avec des instruments. C’était vraiment bien fait ce truc.

Puis sans crier gare The Mask apparut juste devant nous avec un sourire sadique. Mais ce ne fut pas ça qui me fit hurler non… Il avait une ENORME araignée sur sa tête. Sans exagéré, elle était plus grosse que celle de Kazuki, c'est pour dire.

« AU SECOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOOUUUUUUUUUUUUUUUUURS ! »

Je sautais sur le dos de Yui sans la prévenir tout en continuant.

« Elle va nous manger tout cru et tout entier, au… Oh je me sens pas bien… »

J’avais la tête qui tournait affreusement.

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Jeu 29 Oct - 23:22
     
Pourquoi parlait-il de serpents d'un coup ? Enfin, serpents, araignées... rien ne dérangeait Yui. Elle répliqua pas, mais hocha juste rapidement la tête. Elle allait faire de son mieux pour réveiller les serpents !
En allant apporter le journal à Hiroki, elle jeta un rapide coup d’œil à ce qu'il venait de regarder. Il y avait des pots louches par là-bas... C'était quoi ? Des restes humains ? D'animaux, peut-être ? Des deux ? Des deux mélangés ! Oui c'était ça. Quelqu'un essayait de créer des chimères ! Enfin non, ça ne collait pas avec son histoire qu'elle venait de trouver... Mince ; y avait comme un fantôme sous le papier.

Elle se contenta juste de hocher la tête aux paroles de Hiroki, heureuse qu'il valide son histoire. Elle devait penser à la garder dans un coin de sa tête. Elle allait peut-être être une grande scénariste un jour ! … Tout le monde pouvait rêver, même Yui. M'enfin, quand on avait les idées louches qu'elle avait dans une cave, on avait peur de savoir ce qu'elle allait faire avec une caméra, un script et des acteurs... Valait mieux ne pas y penser.
Elle prit la boîte que son ami venait de lui donner et s'amusa à la secouer tout en observant les alentours. Elle se perdit un instant dans la contemplation des pots, quand Hiroki revint vers elle. Elle lui sourit simplement, avant de fixer d'un regard suspicieux le tourne-disque.

« Sale vilain tourne-disque ! », lâcha-t-elle en pointant l'objet d'un doigt accusateur, « Ce que tu fais là, ça s'appelle du plagiat, d'abord. Et en plus, tu OSES t'en prendre à mon fiston ? Ca va pas bien se passer entre nous... », termina-t-elle en le menaçant.

Et elle croyait quoi ? Que l'objet allait riposter en lui envoyant le disque dessus ? Non. Evidemment. C'était pour cette raison qu'elle sourit triomphalement. Elle avait gagné ; un séjour à l'asile ? Oui, sûrement.

Elle posa une main compatissante sur l'épaule de son ami, lui répétant des « Ca va aller, Maman est là » et déposa la boîte sur le sol. C'était pas normal de prendre ces délires aussi sérieusement non ? Le retour à la réalité allait être bien brusque pour ces deux-là...
N'empêche qu'elle devait avouer que c'était bien fait tout ça. Le tourne-disque qui se mettait à diffuser la chanson qu'elle chantait, pas mal pas mal. Oh. Mais alors... Il y avait des caméras et des micros !

Pas le temps de partager cette théorie avec son acolyte qu'elle l'entendait appeler à l'aide. Elle cligna des yeux plusieurs fois ; il y avait de la voix dis donc, et imita le poisson, tentant de comprendre ce qu'il se passait. Elle savait juste qu'elle avait Hiroki sur le dos, littéralement et que The Mask était devant eux pour leur faire coucou. Il n'avait pas eu peur de lui avant pourtant, alors pourquoi maintenant... ?
Un rapide « Eh ? » quitta ses lèvres. Comment ça il se sentait pas bien ? Et c'était qui « elle » au juste ? … Il allait pas tourner de l’œil au moins, hein ?

Se tournant brusquement pour faire face à son ami, elle le maintint fermement par les épaules.

« Qu'est-ce qui va pas ? Tu veux sortir ? De l'air ? De l'eau ? Un chewing-gum ? Un câlin ? Un... un... », dit-elle tout en regardant autour pour trouver une solution, « Un lit ? », quoi ?, « Ou bien un... oh on dirait pas une tête de cochon ça ? », fit-elle en pointant du doigt une ombre difforme.

Tête de cochon ou pas tête de cochon, telle n'était pas la question. Elle installa lentement son ami sur une chaise qui traînait contre un mur ; non sans l'épousseter rapidement avant. Elle posa une main sur le front de son ami, avant de lui offrir un petit sourire rassurant.

« T'en fais pas, Maman va combattre le vilain monstre et tout ira bien »

Ni une, ni deux, elle se retourna, se mettant en position de combat, prêt à dégommer tout et n'importe quoi mais surtout n'importe quoi. Elt là, elle passa en mode attaque. Ah ! Hiiii ! Bouyaaa !
Son poing partit contre le torse de The Mask... pour le traverser. Ah oui.... elle avait oublié. Soufflant bruyamment, elle posa ses mains sur ses hanches et fronça les sourcils. Yui pas contente. Oh mais elle y pensait, il était un fantôme pas vrai ? Elle n'avait qu'à faire un cercle de sel autour de lui, il ne pourrait pas le franchir.
Mais elle n'avait pas de sel sur elle... tant pis, il fallait tenter un truc !

« Exorcizamus te, omnis immundus spiritus... », commença-t-elle, « Omnis satanica.... po... po ? », elle s'arrêta alors, humant faiblement, avant de reprendre, « po-quelque chose, omnis... Merde »

Voyons Yui... Et la politesse dans tout ça ?

« Haaa... mais j'suis bête, c'est un fantôme j'peux pas l'exorciser », sentait-on la jeune femme qui avait TROP regardé Supernatural là ?

Elle se mit alors à rire de sa propre erreur, avant de jeter un rapide regard vers Hiroki, pour savoir s'il était toujours avec elle. Elle regarda alors à nouveau The Mask, et s'amusa à passer ses mains à travers tout son corps ; qu'est-ce que c'était drôle. D’ailleurs, maintenant qu'elle le voyait, l'araignée était bien faite, mais un peu trop laide pour être vraie.
Brusquement, The Mask disparut et elle ne put empêcher un « Comment il est pas drôôôôôôle ! » de couper l'air.
Elle alla donc s'agenouillait devant Hiroki. Elle était tout de même inquiète qu'il se soit senti mal d'un coup comme ça. Elle plongea son petit regard inquiet dans le sien, avant de lui sourire doucement.

« Ca va mieux ? », le questionna-t-elle lentement, « The Mask nous a faussé compagnie. Sa pote l'araignée aussi », dit-elle sur le même ton, doux et lent, « Par contre la porte est toujours fermée. Tu penses qu'on doit trouver la clé ? »

Elle se redressa avant de s'étirer, et regarda longuement autour d'eux. The Mask allait certainement repasser leur faire coucou très bientôt, et elle n'était pas sûre que Hiroki apprécie le geste, surtout s'il était accompagné de sa charmante araignée.
Elle se pencha rapidement, et murmura un « Je crois qu'il y a des micros, ou des caméras, ou les deux » avant de se redresser à nouveau. Elle hocha plusieurs fois la tête, presque sûre de ce qu'elle racontait. Après tout, ce n'était pas impossible, pas vrai ?

« Oh », qu'elle dit avant d'aller récupérer la boîte sur le sol. Elle revint près de son ami tout en l'ouvrant.

« Oh », encore, « Des doigts !! », lâcha-t-elle, un peu trop joyeuse.
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Jeu 19 Nov - 23:07
     

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Indiana Yuyu (maman) & Demi-Lune (fils)

••• En voyant l’araignée sur la tête de monsieur The Mask, je n’avais pas pu m’empêcher de crier et sauter sur le dos de Yui. J’avais tellement peu des grosses araignées que je ne contrôlais plus mes émotions quand l’une d’elle se pointait. C’était tellement fourbe qu’il valait mieux être prudent quand une arachnide se pointait. Pauvre Yui quand même, j’espérais ne pas être trop lourd pour elle. Je m’en voudrais beaucoup sinon… Enfin, quand je me sentirais mieux parce que ma tête me tournait affreusement.
J’avais une peur bleue des araignées et trop d’émotions d’un coup. Pouah, je me sentais vraiment mal.

Yui se tourna ensuite pour que je puisse descendre de son dos et me perdit avec ses propositions. Doucement, j’étais encore totalement chamboulé et je devais veiller à ne pas perdre l’araignée du regard. On ne savait pas de quoi elle était capable… Une tête de cochon ?

Je fronçais les sourcils pour voir, qu’effectivement, il s’agissait d’une tête de cochon. Mais je me gardais un droit de doute quand même. C’était bizarre.
Je ne me fis pas prier lorsque la jeune femme m’amena à une chaise pour que je m’assoie. Elle était vraiment adorable d’agir ainsi. Et j’hochai la tête lorsqu’elle me rassura d’une façon, quelque peu, maternelle. Oui, adorable.

« Vas-y Maman, je croie en ta force, montre à The Mask combien tu es puissante. »

Yui prenait vraiment son rôle au sérieux mais, même si ça avait l’air amusant, je préférais ne pas regarder. L’araignée était toujours là et si j’observais ne serait-ce qu’une seconde j’allais vraiment tourner de l’œil.

Mais, au moins, j’entendais les bruits et je pouvais toujours imaginer la scène qui se déroulait pas loin. J’espérais quand même qu’elle se souvenait que c’était un fantôme et que, donc, elle ne pouvait le toucher. Juste le traverser. A mon avis, vu la suite, elle s’en souvenait ou elle venait de s’en rendre compte… Po… Po ? Elle avait une envie pressente ? Elle aurait du me le dire.

Un sourire amusé prit place sur mes lèvres, elle était vraiment drôle et naturelle. Pouah, qu’est-ce que ça faisait du bien de savoir qu’un shinki n’était pas forcément superficiel. D’accord, la petite-amie de Kazuki ne semblait pas méchante mais je ne la connaissais pas vraiment. J’espérais pour elle qu’elle était sincère en tout cas, je tenais à mon meilleur ami. L’un de mes frères de cœur.

Entendre le rire de Yui me fit pouffer un peu. J’allais bien mieux que tout à l’heure mais je faisais, aussi, en sorte, de ne pas voir l’araignée. Je n’étais pas masochiste.

Puis, après quelques minutes de silences, ma camarade poussa une plainte presque triste. Qu’est-ce qui se passait choupinette ? Fallait pas être triste maman ! Oui, je prenais notre délire au sérieux et alors ? J’avais le droit non ?

Je tournais la tête lorsque Yui revint vers moi. Ah ça, son mari en avait de la chance, la jeune femme était adorable. Ma petite maman.

« Ça va mieux, merci. »

Je marquais un temps d’arrêt avant d’hocher la tête. Surement oui, je savais pas où ils auraient pu la cacher, l’endroit était tellement spacieux et était rempli de tellement de cachette.

« Cherchons la clé. A mon avis, c’est la seule façon de sortir. »

Je me levais pour aller regarder dans les pots pour voir s’il n’y avait pas une clé. Mais non, rien. Rien du tout même.

En tout cas, The Mask et son amie était partie et c’était tant mieux pour moi. Entre les pots il y avait un terrarium presque identique à celui qu’avait Kazuki pour Spin. Je l’avais vue le jour où j’avais fait un trou dans le mur et j’avais aperçu son lieu de vie.

Par contre, ce que me dit Yui me fit froncer les sourcils. Je ne voulais pas être surveillé ou passer dans une émission de caméra cachée. Et les droits d’auteurs, ils y pensaient ? Non ? Ben moi j’y pensais.

Lorsque la jeune femme revint vers moi avec le pot, je respirais l’odeur avant de froncer le nez. Pouah, l’odeur était pire que les fromages bleus que les français adoraient manger… Du roquefort, non ?

« Ce sont peut-être des bonbons… Mais qui puent dans ce cas. Et pas qu’un peu. »

Je tapotais le haut de la tête de ma camarade avant de partir vers un meuble et l’ouvrir. Il y avait des articles de journaux dont un avec du rouge dessus.

« Maman, viens voir ce que j’ai trouvé. Des articles de journaux qui relatent d’un fait qu’il s’est passé il y a des années dans cette maison. A ce qu’il paraît, le chef de famille était scientifique et voulait créer un homme à l’image du docteur Frankenstein mais pas aussi grand. Un jour il a pété les plombs et a tué toute sa famille et a vécu en reclu ici… Regarde, on dirait The Mask, il avait une araignée comme animale de compagnie. »

C’était vraiment bien fait…

« EH REGARDE. On dirait le sosie de Yuki Onna et derrière il y a une porte, j’ai dit en pointant un endroit du doigt. On va voir ? »

L’adrénaline était revenue.© 2981 12289 0
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Jeu 26 Nov - 0:50
     
Chercher la clé était beaucoup plus facile à dire qu'à faire. C'était plutôt amusant dans le fond, mais Yui se voyait retourner toute la cave sans dessus dessous juste pour une petite clé...
Parce qu'en y pensant, ils étaient dans un manège. Donc tout ça n'était pas que là que pour eux. Et si eux mettaient le bordel partout, que feraient les prochaines personnes voulant s'aventurer par ici ? Yui savait qu'en général, le staff de ce genre d'endroits était très réactif, mais quand même... Tout ranger en quelques secondes ? Ils auraient besoin d'un robot ou deux, voir trois.

Regardant autour d'elle d'un air quelque peu las, elle avait l'impression de tourner en rond par ici. Elle avait cru que descendre à la cave leur apporterait leur lot de frayeur, mais au final, ils avaient plus fait les imbéciles qu'autre chose.
Bon, d'accord, c'était vraiment drôle de faire n'importe quoi et surtout, de raconter n'importe quoi. Elle reviendrait par ici avec son fils !

En parlant de son fils, il était gentiment en train de sniffer un pot. Et après on s'étonnait de les voir délirer ? Elle grimaça légèrement, ça devait pas sentir bon ce truc, avant de rire suite à la remarque de son ami. Les bonbons étaient peut-être périmés ? Ou alors ce n'était pas des bonbons, mais des restes humains. Transformés en bonbons.
Yui devrait arrêter de regarder la télé.

Un sourcil levé, elle observa Hiroki s'en alla vers un meuble un peu plus loin. Elle pencha faiblement la tête avant de s'approcher à son tour et de se pencher pour voir tous ces bouts de papiers qui traînaient. Décidément, ils auraient pu ranger un peu... Ou au moins les classer dans l'ordre, ça aurait été apprécié.
Elle écouta le récit de Hiroki avec attention, humant de temps en temps, secouant la tête à d'autres moments.

« Heureusement que j'ai pas épousé un scientifique », dit-elle en fronçant les sourcils, « Les scientifiques ont toujours des idées louches. Et viens que j't'invente un truc, viens que j'te prélève un organe tu verras ça fait pas mal j'veux pas essayer de le transformer en lapin, etc, etc... », finit-elle en soupirant, « Je dis pas que tous les scientifiques ont des fils qui se touchent hein. La plupart ont juste des fils dénudés mais restent assez « normaux » si on peut dire »

Elle leva un regard neutre vers la porte que Hiroki lui montrait. Il y avait combien de portes ici ? Haussant légèrement les épaules, elle se dirigea vers cette dernière, l'ouvrant à la volée tout en criant doucement « J'eeeentre !! »

Elle resta un instant sans rien dire et sans bouger, avant de se mettre à sautiller sur place.

« Hiroki ! Hiroki ! Hiroki ! Y a un cadavre !!! Un cadaaaaaavre ~ »

Et elle était contente.
Elle avait soudainement retrouvé la pêche, et avait presque envie de sauter partout. Elle attendit que Hiroki la rejoigne et une fois le garçon à sa hauteur, elle se précipita vers le dit-cadavre. Elle s'extasia quelques minutes, un rire joyeux et amusé secouant son corps. L'enquête allait pouvoir avancer ; techniquement. Elle s'amusa à toucher du bout du doigt le corps sous ses yeux, riant à chaque fois, et vérifiant par la même occasion qu'il était bien mort.

« Bien Demi-Lune, inspections la pièce ! », lâcha-t-elle en levant le poing fièrement.

Sans attendre de réponses, elle partit près d'un meuble, dont elle ouvrit toutes les portes avant de commencer à fouiller, laissant plusieurs objets tomber sur le sol. Il y avait surtout beaucoup de papiers, des extraits de journaux sur plusieurs expériences scientifiques ratées. Certaines étaient vraiment louches, mais elle préférait ne pas s'attarder là-dessus.

Alors qu'elle fouillait tranquillement sur l'étagère du haut, deux bras vinrent entourer le haut de son corps alors qu'un souffle rauque lui chatouillait l'oreille. Elle lâcha doucement les papiers qu'elle tenait entre ses mains, avant de s'exclamer « Oh miséricorde ! Le méchant vilain m'a capturée » et de soupirer.
Pourquoi le méchant vilain était venu vers elle, hein ? Parce qu'il pensait certainement qu'il était plus facile d'effrayer une femme, en plus de pouvoir l'immobiliser. Ha, espèce de lâche ! Il s'en prenait à ce qu'il pensait être le « sexe faible ». Quel idiot.
Ni une ni deux, Yui réussit à s'extirper de l'emprise de l'homme. Elle se tourna rapidement, lui envoyant un regard plus noir encore que les Enfers eux-mêmes. Il avait réussi à l'énerver, bravo.

« Tu croyais que j'allais me laisser faire ? Tu t'es dit que comme j'suis une femme, tu pourras facilement me faire peur et m'immobiliser, hein ? Les femmes sont faibles, fragiles, on doit les protéger, bla bla bla et bla bla bla », il venait de réveiller son côté féministe, « T'aurais pu t'en prendre à Hiroki qui regardait pas non plus, tu aurais pu le surprendre, essayer de l'effrayer aussi, mais non ! L'imbécile que tu es pense qu'il est plus facile de faire peur à une femme. Déjà, je trouve que c'est totalement lâche de faire ça. Ensuite, tu t'es pas attaqué à la bonne personne. Tu sais que je pourrais te clouer au sol, là maintenant tout de suite ? En un coup en plus !! »

Elle ne cessait d'agiter violemment son poing de tous les côtés, prête à taper le premier qui viendrait l'embêter.
Un fin grognement vibra au fond de sa gorge alors qu'elle croisa finalement ses bras contre sa poitrine. Ce serait un peu bête d'assommer Hiroki en voulant prôner sa force en fait.
Observant d'un oeil mauvais l'homme en face d'elle, un souffle furieux quitta ses lèvres. Elle le fixa de longues secondes, le regard sévère et les sourcils froncés, l'incitant silencieusement à aller voir ailleurs si elle y était.

Comme par magie, l'homme recula et s'en alla aussi vite qu'il était apparu.

« Ouais, pars, t'as raison ! Et que je ne te revois plus !! »

Un autre souffle féroce vint s'égarer sur ses lèvres, alors que ses bras retombaient lentement contre son corps, relâchant la pression. Elle se tourna vers Hiroki, le regard toujours en colère, avant de laisser ses traits se détendre petit à petit.
Elle lui sourit doucement. Elle avait presque oublié qu'il était là. Elle avait été bien trop énervée pour faire attention à ce qu'il y avait autour d'elle. Elle s'excusa rapidement, se racla la gorge et continua ses fouilles dans le meuble.
Elle allait sans doute finir par trouver quelque chose.
Elle ? S'être énervée ? Jamais voyons, elle ne faisait pas ça. Elle n'était pas non plus du genre violente. Pas du tout. Mais au moins Hiroki pouvait être sûr d'être bien protégé avec elle.

D'ailleurs, elle espérait que l'homme ne porte pas plainte contre elle pour maltraitance oral de staff de maison hantée ; ça ferait tâche sur son CV... Oh et puis, c'était sa faute, il avait qu'à pas l'énerver ! Il n'avait rien dit, mais quand même, c'était sa faute.

« Y a une boîte tout en haut mais j'arrive pas à l'attraper. T'es plus grand, tu peux l'attraper toi je pense », dit-elle en s'adressant à Hiroki, comme si rien ne s'était passé.

Elle s'écarta alors, lui laissant la place pour récupérer la boîte. Il y avait peut-être la clé pour sortir d'ici là-dedans.
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Jeu 28 Jan - 13:40
     

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••• Avec Yui nous fîmes de notre mieux pour trouver la clé qui pourrait nous sortir de là. Cependant, on ne savait pas où chercher, on ne savait pas à quoi elle pourrait ressembler ni même où on devait chercher. Nos vies allaient-elles s'arrêter là ? Monsieur le fantôme ou les gens de la fêtes foraines allaient nous laisser finir notre existence dans cette pièce dégoutante et poussiéreuse où il n'y avait rien à manger que des organes.

« Moi non plus, ils devaient manger des choses bizarres comme ce qui se trouve dans les bocaux. C'était peut-être des conserves, pas des expériences… »

C'était possible vu la folie des scientifiques parfois mais on allait pas parler des savants fous dans la littérature parce que Frankenstein et sa créature était franchement barge mais aussi très vrai car tout le monde aimerait ramener les défunts que l'on aime à la vie… Vous imaginez une Franken Yuyu ? Elle pourrait être GÉ-NI-ALE mais je l'aimais bien en chair et en os bien en vie.

Par ailleurs, pour parler d'autre chose et, donc, éviter de se perdre dans des détails inutiles, c'était étrange cette histoire car ils n'avaient encore croisé personnes alors que pas mal de clients devaient être rentrés depuis. Peut-être que c'était la même chose à tous les étages pour optimiser le temps et, donc, le bénéfice. C'était malin quand même et on allait pas s'en plaindre, ça nous laisser le temps de nous amuser !

Cependant, je n'eus pas le temps de me poser trop de question car une porte s'ouvrit et nous avions, de ce fait, plus de terrain pour chercher la fameuse clé. La précieuse si on pouvait dire mais celle-ci passa rapidement au second plan quand ma maman du jour passa la porte et s'extasia en voyant un cadavre. Elle était vraiment mignonne et drôle. Tellement que je n'avais pas envie de rire en la voyant si heureuse de découvrir cette chose si morbide.

J'entrais, à mon tour, dans la pièce pour regarder sur les étagères ce qu'il y avait dessus. Beaucoup de poussière quand même. Puis, j'entendis Indiana Yuyu râler et je tournais la tête pour voir ce qu'il se passait.

« Le saligaud, murmurais-je outré. »

Non mais, on ne touchait pas au compagnon du Demi-lune que j'étais et qui était aussi ma maman de cœur. Je vais lui dire deux mots quand Yui aura fini… Ou non d'ailleurs et je me demandais s'il ne voulait pas nous dire quelque chose.

Lorsqu'il fut parti, la recherche put reprendre et j'aidais Yui avec la boîte en hauteur avant de l'ouvrir.

« Oh mais voilà où elle se cachait la petite coquine. Nous sommes liiiiiiiiiiiiibre, je dis enthousiaste avant de faire une moue boudeuse. C'est quand même dommage parce que, du coup, l'aventure est terminée. Mais si on sort pas on risque d'avoir des problèmes… »

Vu le bazar qu'on avait mis dans l'attraction c'était étrange qu'on ne nous est pas interrompu et disputé comme des élèves de maternelles. Gardant cette réflexion pour moi nous sortîmes de la pièce avec la clé et nous pûmes revoir la nuit naturelle pollué par toutes les lumières artificielles des lampadaires. On ne pouvait pas voir les étoiles du coup.

Puis, le personnel vint nous voir alarmé en nous demandé si l'on n'avait rien, que la cave ne faisait pas partie de l'attraction et que la porte d'où l'on venait menait à une pièce qui n'avait rien à voir avec la salle à manger bizarre de The Mask lorsqu'il était encore en vie. Mince alors, c'était une blague des forains ou une vraie maison hanté ? Le mystère continuerait de planer mais on y réfléchira plus tard, d'autres attractions nous attendaient pour le moment.© 2981 12289 0
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Ven 29 Jan - 20:18
     
Mine de rien, il fallait vraiment avoir envie de sortir pour trouver la clé. Ou plutôt, il fallait vraiment avoir envie de fouiller ici et là pour sortir. Yui trouvait même cela un peu idiot de la cacher, comme ça, sans réellement de raisons. Un jeu de pistes aurait été plus amusant. Enfin, il y en avait peut-être eu un. Et qu'ils étaient passés à côté, comme des idiots. Tout était possible, tout était imaginable.

« De très gros problèmes », surenchérit la jeune femme.

Non seulement ils n'avaient pas été les personnes les plus discrètes de la Terre ; mais ça, à la rigueur, on pouvait le pardonner. Mais en plus, ils n'avaient pas été les personnes les moins bordéliques. Non, franchement, c'était quoi ce foutoir qu'ils avaient mis ?
Riant discrètement au creux de sa main, Yui suivit docilement Hiroki jusqu'à la sortie : ô toi être de presque lumière, guide-la vers la sortie.

« Libérééééés, délivréééééés, on peut enfin s'tirer. Libéréééés, délivréééés, c'est décidé je me taaaaais ~ », oui Yui sage décision. Elle avait été d'humeur à pousser la chansonnette, pas sa faute si elle était heureuse d'être sortie. Mais vu le regard alarmé du staff, chanter aussi faux avait l'air d'être inquiétant. Ou alors c'était parce qu'elle chantait avoir être sortie indemne d'une maison hantée ? Les deux sans doute.
Elle fronça néanmoins les sourcils. La cave ne faisait pas partie de l'attraction. Oh. Ceci expliquait donc les nombreux détails qu'ils manquaient, ou encore la mise en scène. Ils devraient revoir le costume de The Mask aussi. Et les effets spéciaux. Et... Et tout, en fait. Oui, c'était bien ça, tout.

Elle haussa les épaules dans un air las tout en agitant rapidement ses mains. Elle remercia le personnel autour d'eux en s'inclinant légèrement avant de prendre la main de Hiroki pour le traîner ailleurs. Il y avait encore tellement d'attractions à faire !

Hiroki sous le bras, elle partit donc en direction de la grande roue. Là-haut, elle ne cessa de gigoter dans tous les sens pour admirer la vue sous tous les angles. Une fois ceci fait, et Hiroki toujours sous le bras, elle partit attaquer le labyrinthe de miroirs ; et Dieu qu'est-ce qu'elle avait ri.
Après avoir réussi à se faire quelques bleus, et certainement un traumas crânien, elle reprit Hiroki sous le bras, et partit, déterminée, vers un jeu de tirs. Elle dut s'y prendre à deux fois mais elle gagna une jolie peluche ; en forme d'écureuil et elle l'offrit à Hiroki, en guise de souvenir pour cette folle soirée.
Elle traîna ensuite le garçon vers le stand de pêche aux canards. Yui dut insister un long moment avant que l'homme face à elle accepte de la laisser jouer ; comment ça une femme comme elle ne pouvait pas jouer, hein !?
Elle joua donc deux fois. La première fois pour rire. La seconde pour embêter gentiment le propriétaire, qui n'avait pas arrêté de l'observer. Eh bien oui, on pouvait avoir 25 ans et s'amuser comme si l'on en avait que 5. Eh oui, eh oui ; quoi que, 5, c'était encore gentil vu l'état euphorique de Yui à ce moment-là.
Enfin, elle gagna aisément les deux parties, s'auto-proclamant Reine des canards (à défaut d'être la Reine des Neiges) et offrit une des deux peluches qu'elle avait gagné à un petit garçon en larmes qui passait par là. Elle garda l'autre dans son sac, ça, c'était pour Kyohei.

Elle tira encore Hiroki ici et là, enchaînant plus ou moins rapidement les attractions.

Ils se quittèrent quelques heures plus tard, bercés par la voix fausse de Yui qui chantait :

« Ce n'est qu'un au revoiiiiiir ~ »
 
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