Chami Byakuren - 「La marion'n'ette」

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My little Pony ♥ :

Que dire de Chami Byakuren mis à part qu'il s'agit d'une personne extrêmement bizarre et non fréquentable ?

Apparemment né sous X et tout de suite confié à un orphelinat à côté de Nishinaka, le jeune garçon fût ballotté de familles d'accueil en familles d'accueil durant toute sa jeunesse. Et à chaque fois qu'il croyait que c'était bon, qu'il allait être enfin adopté, avoir une vraie famille comme les autres enfants à l'école, on le ramenait inévitablement  à l'orphelinat. Il ne savait pourquoi on le rejetait ainsi alors qu'il n'avait aucune tare et qu'il était bon en classe, il n'était pas un enfant à problèmes, juste un gamin qui voulait avoir un foyer, qu'on l'aime, qu'on le prenne dans les bras et qu'on le berce quand il faisait des cauchemars, qu'on dise "Oh ! Comme c'est joli !" sur ses dessins avec des monsieur patates. Il voulait un papa et une maman, ou deux papas, ou deux mamans, ou même un seul parent peu importait... Il en rêvait tellement.

Mais comme beaucoup le savent, la vie est sympa avec certains et décide de foutre une raclée à d'autres parce que c'est une sal**e !
Et Byakuren ne fut jamais adopté et n'eut jamais de réel foyer. Il se persuada qu'on ne voulait pas de lui, qu'il n'était pas fait pour être heureux avec une famille... Il pleura beaucoup au début quand ces informations s'incrustèrent en lui, il se posa beaucoup de questions existentielles (Les p'tits bateaux qui vont sur l'eau ont-ils des jambes ?), puis au bout de quelques temps, il finit par se faire une raison et devenir plus amer, moins bon en cours, plus cassant. Son caractère changea, il n'avait plus à faire d'efforts puisque personne ne le prendrait jamais pour fils.

S'il avait su que toute cette histoire de non adoption parce qu'il était sois-disant "pas un bon petit garçon" n'était qu'un odieux mensonge...

L'adolescence fût une période trouble, Byakuren ne se rebellait pas vraiment mais ses tuteurs n'appréciaient pas la façon dont il avait tourné -Il sortait de table sans demander la permission ! Vous vous rendez compte ?!-. Ils avaient commencé avec un gamin plutôt facile et malléable mais qui était maintenant un jeune homme qui avait bridé son besoin d'amour et sa frustration de ne pas être aimé en grandissant trop vite.  Il fugua plusieurs fois de l'orphelinat mais il était toujours rattrapé et ne sut jamais comment ils pouvaient savoir où il se cachait à chaque fois. Les seules chose qui le sauvèrent d'un potentiel suicide  -avec un couteau à beurre, c'était du sérieux !- furent le sport et la musique dans lesquels il se plongea corps et âme, pouvant sécher les cours pour aller faire de la gym, aller s'entraîner au saut d'obstacle, faire de la batterie ou réviser son solfège. Il avait du potentiel et faisait des compétitions au niveau continental pour le sport, mais ses passions coûtaient chers et il dû s'arrêter pendant un moment.

Il partit de l'orphelinat dès qu'il fût majeur, il ne supportait plus cet endroit. Ce fût au moment où les dirigeants de l'établissement lui ont remis ses papiers qu'il a compris que quelque chose clochait. Il était né sous X et n'avait donc pas beaucoup, pour ne pas dire aucune, informations sur ses parents biologiques, malgré cela, il y avait certaines lignes de son livret et certificat de naissance recouverts de blanc correcteur et réimprimés, mais la marque était restée. N'ayant pas assez d'argent à cette époque, il ne pouvait pas engager de détective ou d'expert pour essayer de savoir ce qui avait été effacé ou essayer de retrouver les originaux. Il alla cependant à Tôkyô pour avoir accès à son dossier complet, il découvrit que sa mère lui avait laissé une lettre, elle expliquait qu'elle n'avait pas eu le choix, qu'elle était désolée et qu'il ne fallait pas la retrouver sinon il serait pris dans quelque chose d'incontrôlable et que malgré l'abandon, elle l'avait aimé de tout son cœur.

La bonne blague.

Donc, une fois libre et la tête trop pleine de questions mais le porte monnaie creux, il décida de suivre une formation pas trop chère de chocolatier-confiseur (parce qu'il faut bosser et parce que le sucre, c'est la vie !) qu'il paya grâce à ses maigres économies et monta son commerce qui au début ne ressemblait à rien, juste un minable boui-boui. Il gagnait peu, dormait parfois à l'hôtel, parfois sous les passages de chemin de fer mais jamais, jamais il n'abandonna l'idée de faire de sa misérable boutique un endroit cultissime.

Il travailla sans relâche pour offrir des chocolats et des confiseries de qualité, l'argent rentrait lentement, mais à force de travail, il réussi à se faire un nom, ses créations étaient des exclusivités avec des mélanges comme de la guimauve au kiwi ou des sucettes de tout les goûts en forme d'étoile enrobée de sucre pétillant. Il mélange traditionnel et nouveauté, c'est une des raisons pour lesquelles son commerce multiplia son chiffre d'affaire par quatre aussi rapidement. Il dû bientôt agrandir pour pouvoir offrir à la fois un café/dégustation et un comptoir à côté duquel il pouvait vendre ses créations, il fût rejoint dans son entreprise par plusieurs employés et aujourd'hui le Café de L'entre-deux ne désemplit pas.

Son entreprise marchant bien, -et avant même de chercher ses origines- il commença à expérimenter des looks, se faire tatouer, percer, changer la couleur de ses cheveux, mettre des lentilles colorées, des sclera, se travestir, etc. Il débuta en douceur pour que sa clientèle et ses collègues s'y fassent, et finalement aujourd'hui, les habitués du salon de thé savent très bien que malgré ses looks plus qu'excentriques, Byakuren continue de faire de l'excellent travail. S'il fait toutes ces expériences sur lui-même c'est qu'il ne sait pas vraiment qui il est, car même s'il ne l'avouera jamais, son enfance sans amour a laissé des traces indélébiles en lui, il est au fond toujours un gosse qui cherche des bras aimants.

Aujourd'hui, il est connu à Nishinaka pour ses looks hors du commun et ses confiseries d'excellente qualité qu'il vend néanmoins à un prix très honnête. Il a toujours été très regardant sur l'évolution de sa ville vie et si aujourd'hui il devait décrire la ville dans laquelle il est né, ce serait avec les termes "impressionnants" et "superbes". La technologie il adore ça et est également un grand admirateur de Terazawa, il trouve d'ailleurs les mesures prises par le maire très intéressantes. Les denshous ? Ce ne sont que des idiots incapables de vivre avec leur temps alors que font-ils dans une ville de technologie ?

Ah, et il recherche un détective -pas trop cher de préférence- qui pourrait l'aider à y voir plus clair dans son arbre généalogique, Byakuren avait déjà fais appel à un qui l'avait aidé à comprendre qu'il était possiblement le bâtard d'un membre d'un clan yakuza et qu'il aurait plusieurs frères et sœurs.

La normalité, c'est pas pour tout de suite...

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