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 What do you wanna drink ?

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Kobayashi Erena» I ❤ Nishinaka
Kobayashi Erena
Avatar : Mizuhara Kiko
Pseudo : Chonchon
Date de naissance : 01/11/1990
Age : 33
That's what i do there : Serveuse
What about love ? : Exterminer les zombies me paraît plus important pour le moment ♥ !
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Messages : 267

Mer 14 Jan - 20:40
     
Ce soir, comme tous les prochains soirs pendant les deux prochaines semaines, Erena allait devoir assurer le service au comptoir. D'habitude, elle allait et venait un peu partout dans le bar, son plateau à la main, voguant entre les tables pour servir les clients. Sauf que le barman était tombé malade, ou quelque chose comme ça ; on ne pouvait décidément pas compter sur les hommes. Au moindre rhume, ils s'enfermaient chez eux comme de petites bêtes fragiles. Enfin bref, le patron n'avait pas envie d'engager quelqu'un d'autre. Ce qui était compréhensible. Et il avait donné comme instructions à Erena et l'un de ses collègues de rester derrière le comptoir. Ce n'était pas trop le truc d'Erena, d'être là, derrière le comptoir, à ne pas pouvoir bouger. Elle était énergique, elle avait besoin de bouger un peu. C'était pour ça qu'être une serveuse et devoir courir d'un bout à l'autre de la salle lui plaisait.
Puis en plus, elle devait travailler avec un homme. Au moins, quand elle était un peu partout dans la salle, elle ne restait pas près de l'un d'entre eux.

Elle arriva à l'avance comme toujours, et prit le temps de se changer dans les vestiaires. Là, elle discuta rapidement avec son collègue, pour savoir comment ils allaient s'organiser. C'était quelque peu stupide de la part du patron d'avoir placé Erena derrière le bar. Elle n'y connaissait pas grand chose en mélange de boissons ; à dire vrai elle préférait les boire que les préparer. Mais si on ne lui laissait pas le choix... Elle avait tenté de retenir le mélange particulier de certaines boissons. Elle et son collègue se mirent d'accord : ils allaient travailler chacun de leur côté, pour que ça aille plus vite. Et si Erena avait un souci avec une boisson, eh bien... elle regarderait le détail de chaque boisson placardé sur l'un des meubles derrière le comptoir. Elle allait se prendre le temps pour bien faire et allait s'en sortir. Elle s'en sortait toujours mieux seule de toute façon. Elle espérait juste que la soudaine maladie du barman ne dure pas trop longtemps...
Elle plaça son sac à l'intérieur de son casier et le ferma d'un air las. Elle vérifia que sa tenue était parfaite avant de quitter la pièce : la nuit pouvait commencer.

Erena avait tout de même trouvé son rythme. Elle réussissait à s'en sortir, et se rappelait de pratiquement toutes les boissons au fil de la soirée. Finalement, ce n'était pas si compliqué ! La seule chose dérangeante était les hommes. Ou du moins leurs techniques de drague. Ou leurs blagues. Bref les hommes dérangeaient. Elle riait sans y mettre du cœur aux blagues qu'elle entendait par-ci par-là, afin de satisfaire le client. Elle savait aussi qu'un client heureux était un client qui consommait beaucoup.

Après avoir « ri » à la énième blague de la soirée, Erena se mit à souffler quand l'homme qu'elle servait détourna le regard. Un homme ivre... il  n'y avait certainement rien de pire. Elle laissa son regard se poser sur l'une des autres serveuses qui travaillait ici. Elle l'enviait. Elle voulait repartir entre les tables et quitter le bar. Elle ne voulait pas rester là. Personne ne pouvait venir l'aider ? Le patron et ses  idées... Il aurait tout pu confier au collègue d'Erena, mais non, il avait fallu qu'il la mêle à ça. C'était vraiment trop injuste. Elle lâcha un rapide sourire au client avant de lui poser sa boisson devant le nez. Le pire dans tout ça était certainement les moments où elle devait faire semblait de leur prêter une oreiller attentive. Certains se plaignaient de leurs femmes ou de leurs copines, alors que d'autres commençaient à lui parler de football et d'autres sports.
Elle gonfla légèrement les joues une fois qu'il eut le dos tourné. C'était vraiment trop compliqué d'être ici. Bon, en salle, elle devait sourire aussi. Mais ce n'était pas pareil. Le contact était moins long, et elle se sentait mieux avec un plateau en main et des boissons en équilibre dessus, qu'ici, derrière ce fichu comptoir ! En plus, elle savait que l'une de ses collègues rêvait d'être ici. Alors pourquoi n'était-elle pas là, à sa place ? Enfin, d'ici une heure environ, tout allait se calmer. Là, ce n'était que le début de soirée, donc le service derrière le comptoir devait être rapide. Erena laissait encore une heure avant que tout ne se calme. Les commandes seront encore nombreuses, oui, mais plus dispersées dans le temps. Il y allait avoir au moins un intervalle de quelques minutes entre chaque commande. Et elle pourrait alors souffler durant ce laps de temps.
Au comptoir, il ne resterait que les loups solitaires. Ceux qui étaient venus ici sans compagnie et qui n'en cherchait pas spécialement. Donc ceux qui n'avaient pas besoin d'occuper une table.
Elle inspira un grand coup avant d'inspecter les alentours. Elle aperçut alors qu'un client semblait avoir été oublié au beau milieu de cette foule. Elle s'approcha alors de lui, souriante.

« Bonsoir. Qu'est-ce que je vous sers ? »

Mais elle n'eut pas le temps d'entendre ce qu'il venait de dire, s'il avait dit quelque chose, qu'une de ses collègues arriva d'un coup juste à côté du client. Elle lâcha rapidement les boissons qui étaient notées sur son petit calepin alors qu'Erena s'appliquait à remplir les verres. Elle les posa avec douceur sur le plateau dans des gestes quelque peu pressés. Une autre serveuse fit son apparition dans son champ de vision et elle fit tout de suite signe à celle-ci de s'adresser à son collègue, lâchant un « Je m'occupe d'un client ».

Client qu'elle regarda quelques instants sans rien dire, le visage légèrement fermé. Ah oui, le sourire. Ses lèvres s'étirèrent alors en un beau petit sourire avant que sa voix résonne à nouveau.

« Je vous sers quoi alors ? »
Invité» Invité
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Sam 17 Jan - 16:56
     


je m’étais levé ce matin sans conviction. Je ne savais plus trop ce que je devais faire de ma vie ou comment je devais m’y prendre pour ne plus penser à mes erreurs passées. Ce matin avait été particulièrement perturbé. Je m’étais réveillé en trombe et en sueur d’ailleurs, le souvenir de ma femme hantant mes cauchemars les plus noirs. Des larmes devaient certainement s’être mélangées à la sueur qui perlait mon visage mais je n’en étais pas si sûr que cela. J’avais peur au fond. Je ne savais pas trop ce que tout cela voulait dire. Elle me donnait l’impression de me juger et de me dire que ce que je faisais était mal. J’entendais sa voix résonner dans mon cerveau en répétant le nom de miyuki ou d’autres jeunes filles que je connaissais sans plus. L’image aussi de la jolie serveuse du green bar me hantait parfois. Elle lui ressemblait tellement que parfois, j’y allais après le boulot juste pour la regarder quelques heures avant d’aller dormir. Aujourd’hui, je pensais d’ailleurs y passer. Je m’étais réveillé trop perturbé pour ne pas vouloir me changer les idées. Cette jeune femme ferait revivre pendant quelques heures le souvenir si délicieux de ma défunte femme. Je me levais donc pour aller prendre une douche d’un pas traînant. Une fois sous l’eau chaude de la douche, je soupirais doucement d’aise alors que je peinais à me sortir les cauchemars de la tête. Je me disais que je le méritais sûrement. Je n’avais peut-être pas le droit de vouloir refaire ma vie sans avoir réussi à faire mon deuil. Je sortis de la douche quelques minutes plus tard après avoir lavé ma tête de toutes ses idées noires. Je ne pouvais pas faire mon boulot si je n’étais pas clean avant même d’arriver. Ces pensées morbides risquaient de me perturber dans ce que je devais faire. Je ne pouvais pas me permettre non plus de faire mon travail à moitié. Je soupirais d’un air las avant d’aller me faire un café dans la cuisine. Je me sentais si seul. C’est ce moment là que choisit Miyu pour venir me dire bonjour. Miyu, c’était mon chien. Un berger allemand. Un peu trop paresseux parfois mais qui gardait parfaitement l’appartement quand je n’étais pas là. C’était un chien que j’avais ramassé sur une scène de crime alors qu’il n’avait plus de maîtres et que l’on voulait le mettre à la SPA. Mon trop grand cœur finira par me perdre … je jouais donc quelques minutes avec lui avant de prendre mes clés, mon portable et mes clopes. Je lui adressais un dernier salut avant de quitter l’appartement.


Ma journée de boulot fut longue de paperasse. Je n’étais pas obligé d’aller sur le terrain aujourd’hui. Mon collègue allait s’occuper du crime de cette matinée et moi, je me contenterais de rédiger les différents rapports qui étaient en attente. Je n’aimais pas particulièrement ça mais lorsque je me sentais faible, je préférais remplir des papiers que de voir de nouveaux corps mutilés. Je passais donc ma journée à me remémorer les crimes du mois dernier puis, une fois que je vis qu’il était déjà plus de 23 heures et que j’étais seul dans le bureau, je pris mes affaires et sortis du bureau en baillant. J’étais déjà assez fatigué mais je n’avais pas oublié ce que j’avais dit ce matin. Je me rendais donc au Green Bar comme presque tous les deux jours. Je m’asseyais toujours à la même table, celle qui se trouvait légèrement vers le fond de la pièce et qui me permettait pourtant de la voir bouger sans avoir besoin de me cacher. Pourtant, je ne devais pas m’être assez bien dissimulé car quelques minutes plus tard, elle vint me demander ce que je voulais boire. Je fus pris au dépourvu et pendant quelques secondes, je restais là, comme un con à la dévisager comme si ma vie en dépendait. Et puis, reprenant peu à peu mes esprits, je laissais mon regard fuir le sien, ajoutant « une bière s’il vous plaît » sur un ton maladroit. Je n’avais même pas fait attention au fait qu’elle avait répété deux fois ce qu’elle m’avait demandé. J’étais trop absorbé pour vouloir m’occuper d’autre chose. Et en même temps, la voir face à moi me rendait bizarrement très maladroit. Je lui souriais légèrement alors qu’une question me brûlait les lèvres. Je savais que j’allais sûrement passer pour le gros lourd de service mais bon, j’avais besoin de poser cette question comme si cela allait me rassurer et ne pas lui faire peur. Je n’étais qu’un homme après tout. Respectueux certes mais qu’un homme. Je commençais donc par « on ne s’est pas déjà vus quelque part ? vous me semblez familière » sur un ton légèrement interrogateur. Au fond, je savais que c’était impossible que ma femme soit toujours vivante mais malgré tout, j’aurais aimé croire à une réincarnation soudaine de celle que j’avais toujours aimé même plus que ma vie. Cela me semblait être un doux rêve qui ne se réaliserait probablement jamais …



Kobayashi Erena» I ❤ Nishinaka
Kobayashi Erena
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Date de naissance : 01/11/1990
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Lun 19 Jan - 12:51
     
Son client semblait perdu dans ses pensées. Ou alors elle l'avait dérangé, parce qu'il restait là, sans rien. Il ne faisait que la fixer et si ça commençait doucement à la mettre mal à l'aise. Ce fut quand les yeux de l'homme se détournèrent qu'il commanda enfin une boisson. Elle le perturbait ou quoi ?
Elle fit un signe de tête à l'homme face à elle. Une bière. Ce n'était pas compliqué à faire. Elle observa rapidement les alentours. Et avec un peu de chance, après avoir donné sa boisson à ce client, elle allait pouvoir prendre sa pause. Elle allait pouvoir vérifier ses mails et y répondre. Ca le turlupinait depuis qu'elle voyait cet homme pianoter sur son téléphone à une table pas loin d'elle. Elle se mordit rapidement la lèvre avant de poser son regard sur le client qui venait de parler. Elle fronça les sourcils, c'était quoi cette technique de drague encore ?

« Je crois pas non », répondit-elle franchement avant de continuer, « Dans une autre vie peut-être mais pas dans celle-ci... Mais si vous êtes un client régulier, ça expliquerait pourquoi vous avez l'impression de m'avoir déjà vue »

Elle avait l'air quelque peu blasée. Mais les traits de son visage ne restèrent pas longtemps dans cette position, elle sourit à son client avant de disparaître derrière le comptoir. Ce genre de phrases, elle en entendait régulièrement. Quelques clients lui avaient déjà posé cette question ; technique de drague basique. Ou alors elle s'y connaissait pas. Elle retourna auprès de son client quelques minutes plus tard, posant la boisson juste devant lui. Elle lui offrit un rapide sourire, et retourna vers le comptoir. Là, elle se pencha quelque peu, posant ses mains sur le bois massif du bar, tapotant doucement dessus une mélodie qu'elle seule connaissait.
Elle fixait son collègue qui discutait avec des clients, des amis plutôt, à l'autre bout. Elle se pinça les lèvres, continuant de taper ce rythme inventé sur le bois. Son acolyte la remarqua enfin.

« Je vais prendre ma pause, il n'y a plus beaucoup de monde, tu devrais t'en sortir tout seul »

L'autre ne fit qu'un signe de tête. Erena sourit et partit prendre place à l'une des tables. Elle arrêta l'une de ses collègues qui passait par là, lui demandant si elle pouvait lui rapporter une bouteille d'eau bien fraîche. Elle la remercia et sortit enfin son téléphone de sa poche. Elle laissa son regard s'y plonger, alors qu'un petit sourire étirait ses lèvres. Elle prit le temps de vérifier ses mails et répondit même à certains.
Une fois la bouteille d'eau devant elle, elle posa le petit appareil sur la table et avala quelques gorgées de la boisson. Elle lâcha un soupir d'aise ; qu'est-ce que ça faisait du bien de boire ! Elle laissa alors sa tête tomber en arrière, alors qu'elle se massait distraitement la nuque. Elle tourna quelque peu le visage et scruta la salle. Tout semblait calme maintenant. Tous les clients avaient une boisson devant eux et avaient la tête baissée sur leurs téléphones. Certains discutaient doucement entre eux, n'attirant pas non plus trop l'attention. Elle adorait ce genre d'ambiance douce et calme. Ca la reposait d'une certaine manière.
Elle s'étira ensuite lentement, relevant la tête. Son regard croisa celui de son dernier client et elle sursauta vivement. Elle posa sa main sur sa poitrine, sur son cœur, avant de laisser un grand soupir de soulagement briser le silence. Elle n'avait pas remarqué qu'elle s'était mise à la même table que lui. Surtout qu'elle n'avait même pas vu qu'il était là ! Pourtant, en le regardant un peu plus, il dégageait tout de même un certain charisme. Comment avait-elle fait pour l'oublier ?
Un rire léger et discret sortit d'entre ses lèvres ;  c'était plus un rire nerveux qu'autre chose, elle venait d'avoir la peur de sa vie.

« J'vous avais pas vu... », déclara-t-elle entre deux rires.

Elle se calma finalement et but une bonne gorgée d'eau, histoire de se remettre de ses émotions.

« Vous faites ça souvent ? », demanda-t-elle en reprenant son souffle, « Cacher votre présence pour faire peur aux femmes ? »

Elle prit son téléphone en main, jouant lentement avec alors que son regard tentait de percer les secrets de sa bouteille d'eau. Elle avait décidément mal choisi sa table. Si encore elle était tombée sur une femme, elle aurait pu tenter de faire la conversation, de parler de choses et d'autres, mais là, c'était un homme... Un homme. Le mal en personne ! Même si le client n'avait pas l'air d'être un criminel en fuite ou un Don Juan perdu, elle savait qu'il ne fallait pas se fier aux apparences. Il pouvait cacher quelque chose du plus sombre.
Ca ne l'enchantait pas vraiment de lancer une discussion sans fin. Enfin, ce n'était pas comme si elle allait le faire. Elle se voyait mal parler de la mode avec lui de toute façon, il n'avait pas non plus l'air très porté sur le sujet.
Elle soupira lentement avant de laisser son regard traîner vers le reste de la salle. Avec un peu de chance, une autre table était libre et elle pouvait s'en aller discrètement. Elle pourrait aussi très bien repartir derrière le comptoir, mais il n'y avait pas foule pour le moment. Puis elle n'avait pas encore assez bien profité de sa pause. Elle avait mérité une bonne pause, où elle restait assise à ne rien faire, pour reposer ses jambes.
Apparemment, elle allait devoir passer le reste de son temps de pause ici, à cette table, avec cet homme.
 
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