Je sirotais tranquillement ma boisson, accoudé au comptoir d’un bar, observant toutes les personnes qui s’amusaient en attendant la personne avec qui j’avais rendez-vous. Shirogane Sora, ou Madoka, tout dépendait du moment. J’avais rencontré cet hermaphrodite un soir alors que je cherchais à récolter des informations sur un PDG dans le bar où, comme souvent, je l’attendais ce soir. En effet, j’avais promis à Sora de ne pas parler de son hermaphrodisme à condition qu’il me donne des informations pour mes « articles » car il ne sait pas, qu’en vérité, je me sers de tout ce qu’il me raconte pour mon travail de NSA. Et, je ne pouvais nier le fait qu'il m'était d'une grande aide. Je souris en voyant une silhouette féminine se diriger vers moi. Je la reconnaîtrais entre mille ! C’était Madoka. Sachant que c’était en vérité un homme, j’arrivai à rester moi-même en sa présence. Même s’il m’arrive de le manipuler de temps en temps, j’apprécie Sora. C’est l’une des seules personnes qui connaît à peu près mon passé et, donc, avec qui j’arrive à rester moi-même mais également à parler un peu de ma famille.
« Madoka, je dis assez fort pour qu’il, ou plutôt elle, m’entende. Comment tu vas ? »
Je finis mon verre cul-sec avant de me tourner de 45° pour être face à Sora qui s'était assis. Je posai mon verre, désormais vide, sur le comptoir, commandant un verre de tequila au serveur. Après avoir pris de ses nouvelles, on commença à parler… Enfin, Sora commença à parler, me racontant ce qu’il savait sur telle ou telle personne. Plus le jeune hermaphrodite parlait, plus les verres d'alcool s’enchaînaient pour lui comme pour moi et plus l’alcool envahissait mes veines. J’attendis que Madoka ait fini de me raconter ce qui m’intéressait pour parler.
« Qu’est-ce que tu dirais si, pour te remercier de toutes ces informations, je t’invitais à danser ? »
Je n’étais pas saoul, loin de là même ! Ce n’était pas dix verres qui allaient avoir cet effet sur moi et qui allait m’empêcher d’être un tant soit peu cohérent mais également de retenir tout ce qui pouvait se passer pendant la soirée. Je lui avais proposé pour vraiment le remercier. Je vidais mon onzième verre, de vodka cette fois, avant d’en commander un nouveau de tequila et d’expliquer à Sora la raison de ma proposition. Pour qu’elle, ou il (c’était un point qui restait toujours assez flou), ne se fasse pas d’illusion ou n’interprète pas mal ma proposition.
« Je pense que te voir danser avec moi pourrait éveiller de l’envie chez certain, ce qui peut fortement t’aider dans ta chasse… Surtout que tu as mis le paquet ce soir, je me trompe ? »
Si je n’avais pas été hétérosexuel et si je n’avais pas su la vérité sur Madoka, alias Sora, je serais certainement tombé sous son charme… Comme beaucoup... Ce qui était assez perturbant parfois. Mettant cette pensée de côté, je bus le nouveau verre que le serveur m’avait apporté avant de me lever et me tourner vers Sora.
« Tu viens ? Je demande à Madoka en lui tendant la main. »
Un sourire avait accompagné mes paroles. Tout simplement parce que j’avais vraiment envie de danser et la musique qui passait était l’une mes préférées ce qui attisait encore plus mon envie !
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Sam 7 Fév - 18:19
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
J'avais deux minutes de retard à mon rendez-vous avec Naoya. J'avais mis plus de temps que d'habitude à me préparer. Mais bon, j'étais là c'était le principal non ?
J'avais les informations que mon ami attendait, ça impliquait un cadre dans une entreprise mais je n'avais pas cherché plus loin. Dénicher des informations pour Naoya ne me gênais pas du tout. Au contraire, puisqu'il s'agissait en général de personnes ne voulant pas tremper dans les scandales, elles avaient tout intérêt à ce qu'on ne les remarque pas. On ne va pas se mentir, pour avoir ce que je cherchais, je passais très souvent par la case Love Hotel. Mais j'y trouvais mon compte.
J'arrivais rapidement dans le bar où nous avions rendez-vous Naoya et moi. Je le trouvais et lui aussi me remarqua. Il m'appela et je vins à sa hauteur, ne faisant absolument pas attention aux regards des gars en chaleur. Je devais déjà rendre mon "rapport" et ensuite je pourrais chasser. Quoique le travail m'avait pris énormément de temps ces derniers jours et je m'avouais être un peu fatigué. J'allais devoir trouver quelqu'un de pas trop brutal et de préférence bien chargé en alcool.
Une fois assis au bar, je commandais un verre de vodka pomme pour commencer doucement. Je n'étais pas poussé vers l'alcool, j'aimais être conscient mais de temps en temps, c'était bon de relâcher la pression.
- Je vais bien, un peu de fatigue mais rien qui ne puisse m'empêcher de m'amuser, lui fis-je avec un sourire et un clin d’œil. Sinon, j'ai les informations qu'il te fallait, annonçais-je en reprenant un peu de sérieux.
Je ne lui parla pas de ce que j'avais dû faire pour obtenir ce qu'il voulait savoir. Il devait bien s'en douter mais nous n'en discutions jamais. Naoya me demandait de faire ceci ou cela si j'étais d'accord, je le faisais, rien de plus, rien de moins. Par contre, je dû lui expliquer des trucs en plus car j'avais pu obtenir d'autres informations gravitant autour de celle de base. La conversation dura un moment et les verres se vidaient et se remplissaient à intervalle régulier. Si bien que je finis par devenir un peu chargé.
La demande de Naoya me fis hausser un sourcil et sourire de manière légèrement séductrice. Si cet homme n'avait pas découvert mon secret, je l'aurai certainement attiré dans mon lit. Mais il était hétéro et savait pour ma nature donc... Mais bon, cette invitation à danser sur la piste de danse remettait en question mon jugement. Peut-être que j'avais une chance de le coincer dans mon lit. Juste pour une nuit. Et donc j'acceptais volontiers d'aller danser. Son idée était loin d'être mauvaise. Il fallait dire que moi habillé de manière si court vêtue avec mes collants blancs sous une jupe à carreau courte maintenue par une grosse ceinture et des bottes à talon haut noires. J'attirais les regards et je le savais, j'en jouais. C'était ainsi que je faisais tomber les hétéro dans mes filets. Je pris donc la main de mon "ami" et le suivis jusque sur la piste.
L'ambiance était chaude, tout le monde dansait collés les uns contre les autres, si bien que je ne pus m'éloigner de Naoya. Et donc on se retrouva à danser mon dos contre son torse. J'étais quelqu'un de très désinhibée de base alors c'était encore pire si j'étais alcoolisé. Bien vite, je me retrouvais à me déhancher sensuellement contre le corps de Naoya tout en me faisant reluquer par des hommes de tout les âges. Je voyais également des femmes lorgner sur Nao avec envie.
J'étais un habitué de toutes les manières de drague, que ça soit de la plus lourde à la plus romantique. Et je savais que précisément dans ce bar, il n'y avait que des lourds en chien. Ce genre de gars m'intéressait parfois mais pas ce soir...
Et là, je fis quelque chose de complètement idiot, débile, insensé. Mon cerveau imbibé de tequila et de vodka pomme avait pris la fuite.
Je m'étais retourné pour me retrouver torse contre torse face à Naoya et après un bref regard yeux dans les yeux, je l'avais embrassé. Passionnément. Pas de sentiments, pas de tendresse. Juste du désir à l'état brut.
Pourquoi avais-je fais ça ? La première chose qui me vint était que c'était parce que je voulais protéger Naoya des filles en chaleur qui le dévoraient. Je savais exactement ce qu'elles avaient en tête, à savoir, se taper Naoya et si possible obtenir des cadeaux de lui.
Mais au final je trouvais que c'était une excuse bidon, je l'avais embrassé seulement parce que c'était le seul mec qui m'intéressait dans ce bar. Je finis par le relâcher après un moment de baiser intense. Je ne savais pas s'il m'avait repoussé ou pas mais au point où j'en étais je m'en fichais.
- T'as les lèvres douces..., lui dis-je avec sensualité tout en continuant à me trémousser contre lui.
Le désir ardent qui me brûlait souvent les entrailles revint avec forces. Une pression me rendant sauvage monta dans mes veines. Je n'avais qu'une chose en tête : Convaincre Naoya de venir chez moi.
À peine sur la piste et, déjà, Sora se déhanchait contre moi, son dos contre mon torse. Je remarquais les regards langoureux que les hommes lançaient à mon « amie » mais également les regards envieux des femmes sur moi. Je souris assez explicitement, comprenant rapidement que je n’allais pas finir la nuit seul. Entrant dans le jeu de ma partenaire de danse, je suivais son rythme passant sensuellement mes mains sur ses hanches. Heureusement, j’avais encore les idées claires malgré les quelques grammes d’alcool que j’avais dans le sang.
Je relâchais la pression que j’avais sur les hanches de Sora en le sentant bouger. Je fus surpris quand, par la suite, des lèvres se posèrent sur les miennes. Quelqu’un n’avait pas attendu longtemps pour venir remplacer ma camarade. Je posais une main au niveau de la chevelure da la personne avant de répondre à son baiser fougueux en me rendant compte qu’il s’agissait d’une femme. Malgré les apparences, je pouvais aussi bien être sauvage que tendre. Je m’adaptais toujours selon la situation pour être sûr d’avoir ce que je voulais.
J’avais fermé les yeux pendant le baiser, suivant toujours le rythme de ma partenaire ne faisant plus attention à la musique. Un sourire plus qu’explicite se dessina sur mes lèvres en entendant ce qu’elle me disait… Sauf que, très vite au son de sa voix, je compris ce qu’il venait de se passer et j’ouvris les yeux un peu horrifié avant d’entrer dans le jeu de Sora. Je me penchai vers son oreille, écartant quelques mèches de ses cheveux lisses avant de dire de la façon la plus sensuelle possible.
« Je te retourne le compliment, mais ne profite pas trop si tu ne veux pas que je te laisse à un pervers sadique qui te menottera au lit. »
Je remis sa perruque en place avant de regarder sérieusement mon informateur et de sourire pour montrer que je le taquinais. Bien évidemment, je ne pourrais pas laisser quelqu’un de bizarre embarquer le jeune hermaphrodite et il devait le savoir. Mais je préférais mettre les choses au claires, quitte à le menacer, pour éviter d’avoir une mauvaise (ou bonne) surprise au réveil. Sentant les regards brûlant d’envie et de jalousie autour de nous, je souris encore plus qu’avant. Je dansais toujours sensuellement avec Sora et lançais en même temps des regards langoureux par-ci par-là. Au bout d’un moment, je ne compris pas pourquoi mais je finis par embrasser, de nouveau, Madoka.
Cependant c’était beaucoup plus sauvage que précédemment, une de mes mains s’étaient placées sur l’une de ses cuisses pour la lever un peu tout en relevant un minimum sa mini-jupe et caressant de mon pouce la peau découverte pour attiser encore plus l’envie des personnes qui nous regardaient. Mon autre main s’était placée sur sa hanche, suivant son rythme. Nos langues cherchaient à dompter l’autre, nos corps dansaient l’un contre l’autre ne suivant peut-être plus le rythme de la musique. Cette situation était électrisante, tellement que je dus faire un effort pour ne pas dépasser la limite que je m’étais fixé… Surtout qu’on était dans un lieu public.
Penser à ça, me fit me séparer un peu de Sora pour respirer mais également pour essayer de me contrôler. On dansait toujours et la main sur sa hanche remonta à son visage pour dégager, de nouveau, son oreille. Je me penchai de nouveau vers « elle » pour parler après avoir légèrement mordiller le lobe de son oreille.
« C’est vraiment dommage que tu sois si planche à pain. »
Je replaçais ses mèches de perruques avant de remettre ma main sur ses hanches. Plantant mon regard dans le sien, je lui fis un clin d’œil avec un sourire amusé. Même si j’avais eu un moment d’absence, je maîtrisais assez bien la situation. J’espérais quand même qu’il ne se soit pas fait de faux espoirs à ce moment-là. Je n’étais pas assez saoul pour tomber dans ses filets même si Madoka savait bien mieux se mettre en valeur que certaines des filles présentes et qui se considéraient comme Shinki.
J’interpellais le pauvre serveur qui était dans la foule pour distribuer des verres aux personnes sur la piste de danse. Je mis le nécessaire dans son plateau avant de vider deux nouveaux verres que je reposais sur le plateau, remerciant le jeune homme qui relookait fortement Madoka, et qui semblait très intéressé par « elle ». Quand il partit je repris les lèvres de « ma partenaire » de danse, replaçant mes mains comme précédemment. Même si j’arrivais à me contrôler j’espérais pouvoir le faire plus longtemps. J’avais promis à Sora de l’aider dans sa chasse mais si je sentais que le désir m’envahissait trop, il risquait de se retrouver tout seul sur la piste.
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Dim 8 Fév - 10:06
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
J'avais eu un sourire en coin très séducteur après qu'il ait compris qu'il s'agissait de moi. Je suppose qu'il étai parti dans une sorte de pseudo-transe dans laquelle il se faisait embrasser par une femme à la poitrine plus que présente, aux hanches rondes et aux longs cheveux soyeux. Sauf que non, c'était bien moi l'initiateur du baiser et j'étais sûr de moi pour le coup. Il n'était peut-être encore pas assez éclaté pour se laisser complètement allé mais je pouvais prédire que la suite serait selon mes plans et non les siens. Naoya n'avait pas l'air de saisir que quand j'avais choisi ma proie, je ne la lâchais plus. Certains en faisaient d'ailleurs les frais, je pouvais traquer une personne pendant des soirées complètes jusqu'à ce qu'elle craque.
Je lui avais offert un second sourire mais cette fois avec une lueur de défi dans le regard. En général, il arrivait plus souvent que ça soit moi le sadique qui menotte les gens au lit, qui leur bande les yeux et après leur offre une expérience sexuelle sans pareil. Mais ça il n'avait pas à le savoir... Pas encore du moins. Je compris qu'il se fichait de moi quand je vis son sourire amusé, et puis je voyais mal le gentil Naoya partir de ce bar l'esprit tranquille en sachant que certains risquaient de se regrouper pour m'entrainer dans une petite ruelle sombre. Il ne réussirait pas à dormir tranquillement. Pour ma part ça ne m'étais pas encore arrivé, de faire ça en extérieur du moins.
Je fus surpris de me retrouver à nouveau embrassé par mon ami. Mais ma confusion ne dura qu'une demi-seconde avant que je ne réponde à son baiser langoureux. Mon instinct primaire et ma nymphomanie partielle me dictaient comment agir. Je me laissais guider tout en tentant de mener la danse de temps en temps. Je pouvais sentir les ondes meurtrières et envieuses que m'envoyaient certaines filles. J'avais envie d'écrire "Réservé par Madoka" sur la joue de Nao.
Il me fallut un peu plus de temps à cause de l'alcool dans mon sang, pour me rendre compte qu'une main caressait doucement la peau tendre de ma hanche et qu'une autre était placée sur ma hanche, ma faisant bouger au même rythme que mon compagnon. Le baiser se stoppa à un moment et je sentis un souffle chaud contre mon oreille et j'entendis une remarque qui me fit sourire.
- Sache que je ne me ferais pas poser d'implants juste pour tes beaux yeux.
Je ne savais pas s'il m'avait entendu puisqu'il s'était tourné pour pouvoir attraper deux verres. J'avais regardé le serveur avec des yeux de braise, j'étais presque certains qu'on pouvait lire la profonde fièvre qui me hantait depuis que j'avais embrassé Naoya. Je vis l'homme déglutir son corps avait vraisemblablement très bien réagi à mon oeillade. Mouais, plutôt pas mal le petit mais vu sa stature et sa façon de se tenir, je voyais bien qu'il s'agissait du genre de gars à demander "Alors, on sort ensemble" après une nuit de coucherie. Le type de personne que je souhaitais éviter.
Je savais qu'il fallait encore juste un peu plus de drague et de mots de ma part pour que Naoya lâche prise. J'avais l'avantage certains de connaître les faiblesses des deux sexes. Et mon ami ne faisait pas exception à la règle. Un peu trop d'excitation et ils ne font plus de différence entre le bien et le mal, tant qu'ils peuvent se soulager de la pression. Enfin, ça c'était pour la plupart, d'autre avaient besoin de mots doux et je devais leur faire croire à mon innocence dans le domaine du sexe.
Je relâchais les lèvres de Nao avec douceur et je me mis sur la pointe des pieds pour venir lui murmurer sensuellement à l'oreille.
- Laisse toi aller... Complètement...
Mes lèvres glissèrent jusque dans le cou de mon journaliste favori et embrassèrent la peau douce près de sa pomme d'adam. Mon corps n'était pas en reste et se frottait plus franchement contre celui si ferme de ma proie. Et puis bon, après tout ce que j'avais fait pour lui, il pouvait bien me laisser découvrir son corps une nuit. Ça n'allait pas changer la relation que j'avais avec lui et mon amitié ne se muerait pas en amour. Il n'y avait aucune peur à avoir de ce côté là.
- N'as tu jamais eu envie de sortir des sentiers battus... Vivre une expérience nouvelle... Laisser ton contrôle de côté...
Et pour appuyer ma phrase, dite avec sensualité et un timbre velouté. Je vins ceuillir les lèvres de Naoya, lui laissant la possibilité de dominer complètement le baiser. Je lui offrais ce que tout homme "normal" voulait : Un corps avide de recevoir et de rendre. Le baiser dura et dura encore, s'intensifiant avec les secondes. Mes mains caressaient le dos de Naoya, le serrant contre moi. Je m'accrochais à lui, je lui laissais le pouvoir. Sa tête ne serait peut-être pas d'accord avec ça mais je savais que son corps répondrait positivement. Les japonaises sont rarement très actives au lit, et moi je pouvais offrir à un homme, une nuit avec des positions différentes, plusieurs rounds et même des jeux.
Et que Naoya ne compte pas sur le fait de m'abandonner sur la piste de danse, parce qu'il était trop tard, il était déjà dans mes filets sans le savoir.
J’avais retenu un rire ainsi qu’un petit « Dommage, que mes yeux ne soient pas assez beaux pour te convaincre de mettre des implants. ». J’aurai pu lui dire mais ça reviendrait à stopper notre petit jeu qui devenait quand même amusant. C’était à qui réussirait à dompter ou se faire désirer de l’autre en premier. Petit à petit, l'alcool se faisait doucement sentir dans mes veines et peut-être un peu trop dans mon cerveau. Madoka aurait pu me dire n’importe quoi, la réponse aurait été la même… Le silence. Je ne discernais plus grand-chose, je me laissai aller contre ma partenaire ne réfléchissant plus. Le désir et l’excitation avaient prit le contrôle de mon corps, de mes actions. C’était assez rare que je me laisse complètement aller même si ça arrivait, comme maintenant.
Ces lèvres contre ma peau m’électrisaient trop pour me permettre de réfléchir convenablement. La jeune femme me glissa quelque mot dans l’oreille mais mon esprit était trop embrumé à cause de l’alcool et du lieu que je ne compris pas de quoi elle parlait. Je répondis au baiser de Madoka, le dominant complètement. Adorant cette sensation de dominance. Imperceptiblement, pendant qu’on s’embrasser, on s’était rapproché de la sortie. Je ne savais pas si c’était moi qui nous guidait ou non, mais je trouvais ça plus raisonnable… Je n’étais pas très adepte des lieux publics dans ce genre de moment.
Je ne sais pas vraiment comment, mais nous arrivâmes assez rapidement dans son immeuble, le mien était trop loin et je n’aimais pas y ramener des conquêtes. Rapidement, également, nous entrâmes dans l’appartement de la jeune femme. Une fois dans l’entrée de l’appartement, je positionnais mes mains sous ses fesses pour la porter et coller son dos contre le mur pour, ainsi, lui permettre de retirer ses chaussures. J’en profitais pour retirer les miennes tout en léchant la peau tendre de son cou avant de la mordiller légèrement cherchant, ainsi à lui faire lâcher un ou deux soupirs de bien-être voir des gémissements. J’attendis qu’elle passe ses jambes autour de moi avant de me diriger vers la porte de la chambre. On aurait très bien pu rester dans l’entrée, mais je préférais largement le confort d’un lit.
Je trouvais le lieu que je cherchai assez rapidement… Il fallait dire que le panneau chambre m’avait fortement aidé à trouver le lieu car je doute que mon cerveau était en état de lui demander où il fallait aller… Je sentais également qu’aucunes paroles banales ne seraient échangées jusqu’à demain si jamais elle se réveillait avant moi. Pendant le trajet, j’embrassais sauvagement Madoka. Un baiser rempli de désir mais également d’une excitation semblable à celle qui me faisant me sentir à l’étroit dans mon jean. Je me dirigeai vers le lit où je déposai délicatement ma partenaire d’une nuit. Après m’être positionné au dessus d’elle, je repris ses lèvres sauvagement tout en passant une main sous sa jupe pour commencer à retirer le collant qu’elle portait. Je ne réfléchissais plus depuis un moment, l’alcool mêlé au désir et l’excitation avait pris le contrôle de mon corps.
Je lâchais ses lèvres avant de partir à la découverte du corps de Madoka. Je commençais par son cou, cherchant ses points sensibles alors que mes mains enlevaient son collant pour pouvoir profiter de la peau douce de ses cuisses. Au début, j’essayai de combiner douceur et sauvagerie mais, par la suite, je me fiais aux réactions de la jeune femme.
Je prenais quand même mon temps, profitant de cet instant et faisant au mieux pour satisfaire la jeune femme. J’explorai toujours son cou, mordillant certains endroits, en léchant d’autres ou embrassant sinon, mon instinct et ses réactions prenant le dessus sur le reste. Dans le même temps, j’avais enlevé entièrement le collant que je mis, ou plutôt que je jetais, sur le sol avant de m’allonger plus sur elle. Mes mains s’étaient posées sur ses cuisses, je remontais l’une d’entre elle en une douce caresse aérienne, sentant des frissons sous mes doigts et m’arrêtant à la limite de sa jupe. Mes lèvres finirent par quitter son cou pour reprendre celles de Madoka, mordillant d’abord sa lèvre inférieur avant de l’embrasser. Ma main à la limite de sa jupe caressait de son pouce la peau ferme et douce de sa cuisse alors que la seconde s’était placée sur sa jupe à l’endroit où se trouvait ses fesses.
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Lun 9 Fév - 9:54
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
Sans vraiment savoir comment, on s'était retrouvé chez moi. J'avais tellement l'habitude de ramener des gens à mon appartement que je pouvais le faire même les yeux fermés ou encore avec la bouche délicieusement baillonée par un journaliste un peu trop alcoolisé.
J'avais été très agréablement surpris de le voir si entreprenant alors que normalement les hommes bourrés finissaient par devenir des larves et je devais terminer le travail. Mais je ne me plaindrai jamais d'un amant actif, oh non. La surprise fut vite à nouveau remplacé par un désir bestial, primaire. Nos lèvres restaient résolument soudées, et je m'étais agrippé à mon "homme" façon koala. Sa bouche passait souvent contre mon cou quand le besoin d'air se faisait ressentir. Et je laissais échapper des soupirs langoureux. J'aimais qu'on me touche, qu'on me caresse, qu'on prenne soin de moi...
Arrivés dans la chambre, il me posa doucement sur la couette. Je trouvais cette tendresse aussi adorable que intimidante. Nous n'allions pas faire l'amour. Ce qu'on s'apprêtait à faire c'était du sexe sentiments, de la "baise" rien de plus. Le baiser qui s'ensuivit me fit comprendre que Naoya aussi ne cherchait qu'à assouvir le désir que j'avais fait monté en lui. Ses mains semblaient être partout sur moi. Sur mes cuisses, parfois sur mon torse, et encore contre mes hanches. Mon corps n'était plus qu'un amas de tremblements fiévreux. Et dire qu'il n'était pas encore passé par les lieux les plus plaisant...
Ses baisers étaient divins. Et ses lèvres seraient certainement ma mort. Il semblait pouvoir découvrir mes points érogènes d'un claquement de doigt. Mes soupirs et mes gémissements pouvaient l'attester. Je lui laissais un contrôle total pendant un petit moment, qu'il ravisse son envie de domination à sa guise. Mais j'en voulais plus que cette bouche sur le peau tendre de mon visage, plus que cette main sur ma cuisse.
Ce n'était pas parce que je remplissais le rôle de "la femme" que je restais passif... Surtout en ce qui concernait les préliminaires.
D'un habile coup de rein, je renversais la situation pour me retrouver à califourchon sur le jean de mon amant d'une nuit. Plus précisément sur une bosse plus que présente. Un éclair de désir passionné passa dans mes yeux et mes mains passèrent sous le haut de Nao pour le lui retirer rapidement, j'aimais être peau contre peau, sentir les frissons que je pouvais provoquer. Savoir que je faisais de l'effet à mes conquêtes.
Je me penchais contre lui pour offrir un baiser dans lequel j'étais le maître. Mon corps n'était pas en reste et je me retrouvais à frotter mon bassin contre celui de mon mâle. Je pouvais sentir à quel point son désir était grand. Certainement qu'avec un autre, j'aurai pris le temps de le rendre complètement dingue d'envie. Mais je n'en pouvais plus moi-même. J'étais un volcan sulfureux prêt à exploser.
La fougueuse embrassade prit fin et je m'occupais de ces jeans qui m'empêchaient d'atteindre l'objet tant convoité. Le vêtement tomba rapidement au sol, j'avais entraîné le sous-vêtement dans mon mouvement et enfin je pus contempler pendant quelques secondes le corps de celui avec qui j'allais passer la nuit.
Je ne fus pas déçu.
Et là, je disjoncta moi-même.
Mes lèvres fondirent contre celles de mon presque amant avec avidité et passion. C'était sauvage et possessif. Cette nuit ce corps m'appartenait, il n'allait penser à rien d'autre qu'à moi. Je voulais qu'il se souvienne du plaisir qu'il allait prendre. Il n'y avait plus une once de tendresse, pas plus que de sentiment. Juste un besoin brut et primal qu'il fallait absolument assouvir. Le baiser fut en suspension pendant quelques secondes, le temps que je retire mon haut en faisant attention à ne pas retirer ma perruque. Puis nos lèvres et nos langues se retrouvèrent pour un ballet incroyablement érotique. Ma main avait empoigné avait empoigné le désir brûlant et dur de mon dominant pour le caresser. Je pouvais sentir les frissons et entendre les râles de plaisir qui en découlait. Et toutes ces sensations firent grimper une fois de plus mon excitation.
D'un nouveau mouvement, je m'étais laissé retomber sous Naoya et je retirais ma jupe, arrachant presque la fermeture éclair tant mes gestes s'étaient fait pressés. Ma jupe glissa à terre, et avant qu'il ne puisse sentir, voir ou même deviner quoique ce soit, je m'étais retourné. A quatre pattes, mon dos contre son torse. Me retrouvant dans une position que tout homme qui se respecte adore. Il ne me restait comme seul vêtement que mon sous-vêtement, maintenant complètement humide d'excitation.
Le reste des événements ne dépendait que de lui. Je lui offrais mon corps sans retenue. Qu'il en dispose comme il l'entende.
Je ne pus retenir un râle de plaisir en sentant que ma partenaire était si entreprenante. C’était assez rare qu’une femme prenne ainsi les devants et je ne pouvais pas cacher que j’aimais ça. L’instinct à l’état pur. Plus aucun sentiment, seulement l’expression du désir. Son corps se frottait contre le mien avec tant de désir, ses baisers étaient si sauvages que je commençais à brûler d’envie.
Un soupir de bien-être sortit de mes lèvres quand je fus libre de tout tissu. J’étais encore loin de la délivrance même si le plaisir envahissait grandement mes veines depuis un bon moment. Je n’étais pas non plus inactif, je découvrais le corps de la jeune femme avec qui j’allais passer la nuit. Cherchant également ses points sensibles au fur et à mesure que ses vêtements disparaissaient. Je la suivis quand elle se mit à quatre pattes mais, suite à cela, je me relevais pour profiter de son corps de dos. Et je ne fus pas déçu, loin de là.
Je me mordis la lèvre inférieur respirant plus rapidement devant la vue imprenable que j’avais sur ses fesses sur son dos parfaitement courbé, c’était tellement tentant de la faire mienne là tout de suite maintenant mais j’avais envie de faire durer le plaisir. J’aimais quand mes partenaires étaient à bout.
Je passais mes mains sur son dos, mon torse glissant sur son dos en même temps. Je dégageai son cou de ses longs cheveux lisses avant de descendre mes mains, survolant en une caresse aérienne ses hanches pour arriver à son sous-vêtement, sentant des frissons sous mes doigts.
Une fois mes mains sur l’élastique de son dernier vêtement, je le fis glisser sur ses jambes. J’accompagnais le vêtement en caressant sa peau m’arrêtant à un moment, la laissant se débrouiller pour l’enlever, jugeant que j’avais était assez loin. Je remonter vers ses cuisses, caressant l’intérieur, souriant en entendant un grognement mécontent, impatient. Si elle n’était pas du genre à prendre son temps, moi je l’étais, malgré l’alcool et l’excitation qui coulaient dans mes veines. Et je voulais qu’elle me supplie de passer aux choses sérieuses. Je savais comment me faire désirer.
Je continuais ce petit jeu un moment avant que mes mains se placent sur les siennes, que mes lèvres se posent dans son cou brulant pour le lécher ou y déposer des baisers et que son dos bouillant épouse parfaitement mon torse alors que j’entrais en elle. Ne réfléchissant pas plus que ça à ce que je faisais. Je me délectais de chaque bruit qu’elle faisait n’hésitant pas à, également, exprimer mon plaisir. Fermant les yeux quand la fin arriva. Je l’allongeai ensuite sur le ventre, faisant en sorte de ne pas rompre le contact. Profitant encore un peu,.
C’était le genre de moment, de nuit que j’adorais. Pas de soucis, pas de sentiment, aucune pensée.
Tout oublier.
Simplement de l’alcool, du sexe, et du plaisir.
C’était tellement rare mais si bon à chaque fois. Je n’étais pas fatigué, loin de là mais je devais travailler demain. Le dur retour à la réalité s’était rappelé à moi. Mon esprit encore embrumé par l’alcool et le plaisir qui venait de m’habiter me permirent de penser à autre chose d’autre pour que le reste de la nuit soit aussi parfait que le commencement même si ça se passait différemment. Je me séparais de la jeune femme avant de me mettre sur le dos et soupirer de bien être en me rendant compte que le lit était parfaitement moelleux. Mes yeux se fermèrent mais un petit sourire s’était dessiné sur mes lèvres, en repensant au moment que je venais de passer avec la jeune femme.
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Mar 10 Fév - 19:54
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
Il y eut quelques secondes où je sentis le regard de mon amant me brûler la peau. Il me dévorait du regard, et cela ne me rendit que plus excité. J'avais un dos féminin, assez peu de hanches mais une chute de reins digne des plus grandes stars du porno. Mais je devinais aussi que malgré l'excitation et la tension sexuelle entre nos deux corps, mon très cher dominant semblait vouloir me mettre à bout.
Sentir la main câline de Naoya sur ma peau m'envoya autant de frissons que de plaisir. De même que je m'offris entièrement quand il retira mon dernier vêtement, l'encourageant par des petits coups de hanches. J'avais une respiration qui commençait à se faire difficile tant j'étais animé par un désir puissant. Mais il n'enleva pas complètement le vêtement ce qui me fit grogner.
Je ne suppliais que rarement mes amants. Seules les sadomasochistes et et certains autre fétichistes y avaient droit. Parce que cela faisait parti du jeu. Mais là je serrais la couette entre mes doigts et me mordais la lèvre pour ne pas laisser échapper les mots qu'attendait mon mâle. Il joua un moment avec mes nerfs. J'allais certainement craquer d'une seconde à l'autre. Mon corps en feu ne réclamait qu'une chose...
Et enfin, le moment tant désiré arriva.
Indescriptiblement bon. Je me sentais empli et mon corps s'anima. Doucement au début, quelques mouvements afin de s'ajuster à l'autre. Puis la sauvagerie prit le dessus. Je criais, gémissais, couinais... Je ne pouvais pas réfléchir. Le plaisir mélangé à l'alcool avait remplacé mon sang dans mes veines. J'avais l'impression de recevoir des décharges électriques dans tout le corps à chacun des mouvements de mon amant. Ses gestes étaient fermes, décisifs et précis. Mes gémissements étaient sonores à un niveau que je n'atteignais que rarement.
Notre mort arriva. Bien trop vite à mon goût.
Un seul mot pour la décrire. Dévastatrice.
Il resta sur mon dos, tandis que je cherchais péniblement mon souffle allongé sur le ventre. Je ne pouvais nier que j'étais assez fatigué maintenant. Heureusement que demain je travaillais à partir de neuf heures... Je sentis mon journaliste se retirer et rouler sur le côté. J'en profitais pour jeter ma perruque sur le sol et d'attraper un de mes sous-vêtements pour la nuit - un mignon boxer avec une banane sur le devant et noté "EAT ME" sur les fesses. Je ne dormais jamais nu, surtout pas quand je venais de faire une séance de sport de chambre sans préservatifs.
Oh non... J'avais quand même pas oublié ça...
L'alcool ayant noyé la plupart de mes neurones, le signal "Attention danger risque de VIH/Syphilis/Mycoses/Papillomavirus/Grossesse resta en mode pause et j'oubliais le détail pour me tourner également et me coller contre l'homme qui m'avait offert un très bon round. Je souriais bêtement. Rester peau contre peau avec Nao et partager notre chaleur me détendais beaucoup. Et puis j'attendais également le moment où il allait se rendre compte qu'il n'avait pas couché avec une femme mais avec le jeune hermaphrodite.
Je ne savais pas s'il comptait rester dormir ou pas. En général, je disais à ceux qui ne comptaient pas rester de prendre une douche et pour les autres qui passaient la nuit, je leur offrais le petit déjeuner en plus de la douche. Et puis parfois on prenait une douche ensemble en guise d'au revoir ou d'adieu.
Un sourire idiot prit place sur mon visage.
Une douche avec Nao... Ça ne risquait pas d'arriver, il risquait de hurler comme une vierge effarouchée dès qu'il comprendrait la situation.
Je sentis un corps venir contre moi. Je n’avais pas vraiment les idées claires pour connecter mes neurones et comprendre que quelque chose clochait. Pas du tout. Je m’endormis un peu sans m’en rendre compte, poussant peut-être un soupir de bien-être avant de partir au pays des songes.
Ce fut un bruit de sonnerie qui me tira de mon sommeil. J’essayais de me rappeler de ma soirée, de ma nuit, mais pas moyen avec le mal de tête qui commençait à pointer le bout de son nez. J’étais seulement sûr de ne pas être chez moi car je ne reconnaissais pas mon lit. … Et merde, je détestais les lendemains matins. Plus aucun alcool dans les veines, je me retrouvais seul avec ma timidité… Je poussais un grognement peu satisfait mais masculin à cause des rayons du soleil qui filtrait à travers les volets ou les rideaux de la fenêtre.
Je me frottais les yeux avant de les ouvrir, me relevant légèrement sur les coudes. La vision que j’eu de la pièce fut une magnifique chute de rein et un EAT ME… Intéressant, ça me renseignait un peu sur la nature et le caractère de la femme avec qui j’avais passé la nuit. Et ça me rassurait car je pouvais être sûr qu’elle ne cherchait pas une relation qui aille au-delà d’une nuit.
Je me décidais tout de même à parler, curieux de voir son visage. Je passais rapidement ma main dans mes cheveux pour y remettre de l’ordre et mis mon sous-vêtement avant de prendre la parole.
« Bonj…. HÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉÉ ?!!!! »
En voyant la personne se retourner je n’avais pu retenir cette exclamation ni même le mouvement que j’avais eu. Si bien que j’étais tombé du lit, pointant du doigt la personne qui vivait ici. Mes yeux clignaient à toute allure, et je finis par les frotter espérant que ça changerait quelque chose. Mais non… C’était l’une des premières fois que j’agissais avec autant de naturel mais en même temps… Je ne m’étais pas attendu à voir Sora au réveil…
Et vu ce qu’il portait je doute qu’on ait simplement dormi ensemble parce qu’on était un peu trop alcoolisé pour rentrer chacun de notre côté.
« Mais qu’est-ce qu’on a fait ? Je murmure en me grattant nerveusement la tête. »
Puis là.
Juste là…
Des bribes me revinrent en mémoire. On avait bu, Sora m’avait donné toutes les informations qui m’intéressaient, on était parti danser pour que je puisse l’aider dans sa chasse, on s’était embrassé, je me souviens des regards envieux sur la piste de danse et… J’avais été pris au piège.
La nuit avait été bonne mais… Sora. Le petit hermaphrodite… Je savais que c’était son genre mais il avait osé me faire ça. Il avait osé me prendre pour sa proie. J’attrapé l’oreiller le plus proche, le lançant sur la tête du jeune homme. Je me levais, respirant profondément avant de dire outré.
« Non mais un peu de pudeur. C’est quoi cette banane et ce EAT ME, non mais… T’as osé me prendre en chasse ! Vraiment ? »
Bon, c’était le matin, j’avais bu la veille et le réveil m’avait trop perturbé pour que j’arrive à être un peu cohérent. Je voulu parler mais mon ventre se manifesta avant moi. Je regardais l’heure sur le radioréveil qui affichait 7h30. J’avais le temps pour manger et prendre une douche mais pas assez pour passer chez moi prendre des vêtements… Mais bon, je n’allais pas me priver pour en demander à Sora, il me devait bien ça. Oh oui !
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mer 11 Fév - 18:51
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
Sans qu'aucun de nous deux ne s'en rendent comptent, nous nous endormîmes l'un contre l'autre. J'étais repu de sexe pour quelques heures... Ça n'avait pas été exceptionnel. Une levrette toute simple. Et pourtant... Peut-être que le travail me fatiguait vraiment plus que je ne le pensais au final...
La nuit passa doucement et calmement.
Le bruit strident de la sonnerie de mon réveil me fit sortir des bras de Morphée. Je l'éteignis d'un rapide coup de la main tout en grognant. Bien. Il était sept heures et trente minutes, j'étais assez large pour pouvoir prendre une douche, manger puis aller travailler et j'avais peut-être même le temps pour une discussion complète et une mise au point avec Naoya.
En sentant des mouvements près de moi, je me força à me retourner pour faire face à mon amant de la nuit. Sa réaction me fis comprendre qu'il était parfaitement sobre et en pleine possession de ses moyens. Bon, je voulais bien comprendre que ça devait pas être évident de se rendre compte que la superbe créature avec qui on a passé la nuit est en fait, de un, un ami et de deux, un hermaphrodite. Mais quand même ! De là à tomber du lit...
Sa question me fit sourire amusé. Il ne se doutait pas de ce qu'il s'était passé ? Peut-être que j'aurais dû enlever mon sous-vêtements pour qu'il puisse voir les "traces" de notre nuit de passion fiévreuse. Mais ce n'était pas une bonne idée... Il verrait tout mon "attirail" et risquait de prendre la fuite en pleurant comme une fillette.
- Parfaitement, j'ai osé te prendre en chasse, lui dis-je tranquillement tout en m'étirant comme si de rien n'était. Et je tiens à signaler que ma proie était très contente de son sort hier soir, achevais-je avec un petit clin d’œil.
Sa réflexion sur mon shorty me revint en mémoire, dans le même temps, un gargouillis bruyant se fit entendre. J'eus envie de lui faire une réflexion du genre «Je ne vois aucun inconvénient au fait que tu me mange». Mais je me retins, pas la peine de lui faire faire un infarctus du myocarde. Même si faire du bouche à bouche à Naoya était très tentant.
- Tu peux aller prendre une douche si tu veux, il y a deux salles de bains, prend celle qui te plaît. Je t'offre le petit déjeuner ? Tu as fait une bonne performance hier alors je te dois bien ça.
Je partis dans un rire clairement amusé avant de me lever du lit et d'attraper des vêtements au hasard dans ma penderie puis de prendre un ensemble dans la pile des tenues du travail. Je me changeais à l'hôpital, question d’hygiène.
En passant près de Nao, je déposais un petit baiser sur sa joue. Et un de mes doigts frôla doucement ses abdos finement dessinés. J'avais envie de jouer. J'étais très joueur de base, alors le matin pas très bien réveillé, c'était pire.
- C'était tellement adorable quand tu as hurlé mon nom au moment de la jouissance... lui susurrais-je d'une voix traînante. Et la réponse est oui pour ta proposition de se mettre en ménage.
Je pris la direction d'une salle de bains d'un pas rapide tout en riant. Je me foutais clairement de lui. Il n'avait articulé qu'un mot incompréhensible quand nous avions basculé tout les deux. Mais je voulais le faire marcher un peu, j'avais rarement dans mon lit des gens que je connaissais. C'était plutôt marrant de faire perdre son self-control à Naoya, jamais je ne pourrais m'en lasser.
Je m’étais assis en tailleur, écoutant Sora. Je voulais lui rappeler que j’étais un homme et que face à une femme entreprenante et sexy je laissais parler mon instinct… Je l’écoutais parler, ne disant rien pour le moment. Heureusement qu’il m’offrait la douche ! C’était la moindre des choses ! Non mais oh ! Et des vêtements aussi, qu’il le veuille ou non d’ailleurs.
Je ne dis rien avant qu’il parte de la chambre. J’avais légèrement soupiré rien de plus, cette situation n’était pas facile. Pas du tout… Quoique…
Intéressant.
Sora voulait jouer, et bien on allait jouer pour voir qui aller gagner. J’avais eu un sourire sadique en le voyant partir. J’allai à sa penderie, sortant une bonne partie de ses pantalons avant de trouver un qui pouvait m’aller. Je fis de même avec ses hauts, mettant tout ce que je sortais mais ne trouvais pas à mon goût sur le lit.
Je pris mes vêtements sur le sol avant de partir de la chambre et d’entrouvrir la porte de la salle de bain où j’entendais de l’eau couler.
« Je t’ai emprunté des vêtements, on fait la même taille et tu me dois bien ça. »
Je fermais la porte avant de partir dans la seconde salle de bain. Je verrouillais la pièce, ne voulant pas avoir une mauvaise surprise appelée Sora. Je pris d’abord une douche, me servant en shampooing ainsi qu’en gel douche. Ne faisant pas vraiment attention. J’étais bien décidé à profiter d’un certain détail qui serait passait outre si Sora ne s’était pas foutu de moi. Je sortis de la douche une fois que j’eus fini. J’enroulais une serviette autour de ma taille et essuyait mes cheveux avec une autre serviette.
Une fois que j’eus finis de m’essuyer le corps, je me regardais dans le miroir, souriant en me voyant si parfait. La boxe avait vraiment eut un merveilleux effet sur mon corps… Je fouillais un peu dans les placards de Sora, je ne me gênais absolument pas pour utiliser des crèmes ou autres pour perfectionner la perfection.
Une fois habillé, je finalisais les derniers détails comme les cheveux avant de déverrouiller la porte et sortir. Je sentis une bonne odeur provenir de la cuisine, ce qui me fit sourire.
Très bien.
Sora avait voulu jouer, on allait jouer.
Je partis dans la pièce qui m’intéressait, à savoir la cuisine. Je n’avais pas été discret, voulant que mon hôte me remarque avec ses vêtements. Je les avais choisis de sorte qu’il puisse regretter d’avoir profité de moi hier soir. Mais n’ayant aucune remarque sur un quelconque désordre dans la chambre, je ne dis rien, voulant attendre encore un peu.
Ouvrant un placard, je pris un verre et un cachet contre le mal de tête pour éviter que celui que j’avais ne sois plus fort. Ensuite, je m’assis à la table, mettant mes mains sous mon menton. Une fois servi, je pris la parole naturellement come si je venais de me rappeler de quelque chose.
« Ah, j’ai sortis deux ou trois vêtement avant de prendre ceux que je porte. Mais je ne savais plus où les ranger donc je les ai laissés sur le lit. »
Je pris la paire de baguette que Sora m’avait mise, en penchant la tête sur le côté l’air pensif.
« Au fait, tu aurais un sac pour que je prenne mes affaires… Bah laisse, je vais les laisser là ça sera moins de ça à apporter. »
Il était d’accord pour qu’on se mette en ménage et, malheureusement pour lui, la soirée s’était entièrement rappelée à mon esprit je savais que je n’avais rien proposé de tel… Il allait comprendre, ce matin et à ses dépends, que je n’étais pas le meilleur colocataire au monde. Mais alors pas du tout !
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Jeu 12 Fév - 18:02
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
Je m'étais glissé dans une de mes salles de bains sans fermer la porte à clé. Je ne le faisais jamais. Je me détendais lentement sous le jet d'eau chaude et j'en profita pour me laver les cheveux, faire un gommage et passer un coup de rasoir sur mes jambes. J'avais une pilosité faible mais j'aimais avoir les jambes douces, c'était tellement agréable.
Je sortis de la pièce après m'être habillé et légèrement séché les cheveux. J'étais ensuite parti directement dans la cuisine pour me faire un cappuccino à la noisette et me servir un bol de céréales. J'avais une chance sur deux d'avoir le temps de manger correctement ce midi. Il y avait toujours des accouchements arrivant à ces horaires-là. Donc je devais manger des choses consistantes le matin.
Naoya revint après un long temps dans la salle de bains. Mais qu'il fasse comme il veut. J'avais de quoi me payer le loyer de mon immense appartement - 5 pièces en plus des deux salles de bains et de la cuisine, et j'avais même une loggia ! Alors je pouvais payer des petits frais supplémentaires d'eau chaude. Surtout qu'il était divinement beau habillé de MES vêtements.
Il fouilla dans mes placards sans se gêner et je lui fit couler un café sans lui demander lequel il préférait. Puis je lui mis sous le nez. Il pouvait se servir comme il voulait et manger ce qui lui plaisait. Je savais à quoi m'attendre. Lui aussi savait qu'il n'avait aucun intérêt à vandaliser mon appartement.
- Tu as bien fait. J'avais du tri à faire de toute façon, il y a des vêtements qui ne me vont vraiment plus donc tu peux te servir si tu le souhaites.
Ce qui n'était absolument pas faux. J'avais des vêtements féminins et masculins par dizaines dans ma penderie. Et il était grand temps que je fasse du tri...
- Tu peux laisser tes affaires ici si tu veux. J'ai deux pièces avec des placards vides, tu peux les mettre là. Sinon je dois bien avoir un sac qui traîne.
Ma pièce "gaming" et mon "bureau" n'étaient pas souvent occupées et possédaient toute les deux une penderie vide. J'entrais dans le jeu de Naoya mais au fond, je lui disais ce que j'aurai dit à n'importe quel ami. J'avais des affaires à Miki, d'autres qui appartenaient à des amants de passage, et même quelques unes appartenant à mon frère quand il venait me voir.
Je finis mon second bol de céréales et mis le tout dans le lave-vaisselle avant d'aller vers la chambre.
Ah ouais...
Quand il disait deux ou trois vêtements c'était plutôt dix ou douze t-shirt et autant de pantalons. Je soupirai. Je n'étais pas énervé mais j'allais devoir ranger et trier correctement. Ils allaient penser quoi mes amants quand ils entreront dans la pièce ? Bon j'avais encore une autre chambre mais bon c'était pas la mienne. Enfin, heureusement que Naoya n'avait pas ouvert ma commode à sous-vêtements et à jouets... Parce que je me voyait mal ranger toute ma collection.
J'écrivis un post-it rapide sur mon portable pour me rappeler de ranger quand je serai rentré du travail. Enfin, si j'en avais la force, et cela dépendait du nombre d'accouchement que j'aurai en charge dans la journée.
Revenant dans la cuisine, je vis Nao toujours présent. Il marchait avec moi dans le jeu ? Bon, très bien. Jouer était ma spécialité. Je m'approchais de lui en minaudant histoire de lui faire perdre un peu ses moyens.
D'un mouvement, je lui entourais les épaules de mes bras, me retrouvant collé contre son dos. Ma voix se fit caressante.
- Je vais te dire un secret... J'ai des périodes de nymphomanie... J'espère que tu es endurant. Mon très cher Na~o~ya~
Je m'écartais de lui avec un sourire satisfait. Lors des périodes pendant lesquelles mon trouble se manifestait, je pouvais le faire jusqu'à facilement une douzaine de fois par jours. Je faisais toujours en sorte de prendre des congés pendant ces moments parce que sinon, je n'étais pas du tout concentré au travail. Je me mis à ranger un peu la cuisine, histoire que ça soit un peu mieux agencé.
- Enfin, je comprendrai que cela t'effraie un peu... C'est sûr que tenir dix fois une quarantaine de minute... Peu d'hommes y arrivent...
De par ce stratagème, je pouvais à la fois comprendre jusqu'où il pouvait aller dans notre petit jeu.
Je bus tranquillement le café que Sora m’avait servi avant de me lever pour chercher des biscuits ou autre chose à grignoter. Je n’allais pas me priver pour me servir, pas du tout. Il voulait se mettre en ménage avec moi, il allait comprendre son erreur. Au final je pris un paquet de chocapic ainsi qu’un bol et du lait, mangeant pendant qu’il était dans la chambre. J’eus un petit sourire satisfait en imaginant sa tête quand il verrait que les deux ou trois vêtements étaient, en vérité, une douzaine de vêtements. J’avais eu le temps de finir de déjeuner quand le jeune hermaphrodite revint.
Je m’étais levé pour chercher un truc que je pouvais manger à midi quand il vint se coller contre mon dos. Je ne répliquai rien en l’entendant, attendant qu’il ait fini son petit manège pour jouer à mon tour.
Je vis Sora passer devant moi pour ranger, je souris de manière un peu sadique en voyant qu’il était dos à moi. Je partis vers lui avant de le prendre par la taille, l’obligeant à arrêter ses activités avant de le tourner, mettant un doigt sous son menton pour qu’il me regarde dans les yeux. Moi qui adore jouer, je n’hésitais pas à le faire que la personne soit au courant du jeu ou non. Je trouvais ça amusant, voir divertissant.
« Tant que tu n’es pas trop bruyant ça me va, j’ai pas le sommeil léger. Puis, si tu es d’accord pour qu’on se mette en ménage tu me dois bien ça. »
Un sourire plus tard et je pris ses lèvres pour un baiser sauvage. J’attendis qu’il passe ses bras autour de mon cou pour le porter, mettant mes mains sur ses fesses pour, ensuite, l’asseoir sur le plan de travail. J’étais bien décidé à gagner ce jeu. C’est pour ça que je le chauffais le plus possible, avant de sortir de la cuisine quand je sentis que ça devenait bon pour lui. J’allais parfaitement bien, je maîtrisais mes réactions car Sora était peut-être hermaphrodite mais il avait le physique d’un homme. Je mis mes affaires dans un sac que j’avais trouvé dans la chambre puis repartis dans la cuisine.
J’étais bien décidé à lui faire comprendre son erreur. Je connaissais un peu ses points sensibles pour pouvoir facilement gagner même si je restai sur mes gardes. Je lançais un regard à Sora, toujours sur le plan de travail, avant de reprendre ses lèvres. Je m’éloignais de nouveau de lui comme si c’était normal puis pris ce qu’il fallait pour faire un sandwich pour ce midi.
« Au fait, je te préviens, je ne fais ni le ménage, ni la lessive, ni le repassage, ni la cuisine, ni tout ce qui touche de près ou de loin aux taches ménagères. Toujours prêt à vivre avec moi ? »
Je le regardai un air de défi dans les yeux, je ne donnais pas une semaine à Sora avant qu’il ne me foute dehors. Je n’étais pas quelqu’un d’imbuvable mais quand on me défiait, je faisais tout pour montrer que je ne me laissais pas faire, loin de là. Je finis de faire mon sandwich avant de regarder, de nouveau l’hermaphrodite avant de rire un peu.
« Je suis sûr que tu ne tiendrais pas une semaine dans le même appartement que moi ni même sans toucher de mâle en manque d’amour ou des amis que tu trouves à ton goût. »
Je mis ce que j’avais préparé dans un sac avant de sortir, d’un placard, un autre sandwich que j’avais préparé auparavant.
« Tiens, je t’ai quand même fait un sandwich, je dis en lui tendant la nourriture qui était enveloppé dans une feuille de papier d’aluminium. Puis je pense avoir compris que tu aimais les bananes aussi. »
Je lui tendis également le fruit avant de lui sourire, ne pouvant retirer ce petit air satisfait, voir sadique, sur mon visage. Je partis ensuite de la cuisine, n’hésitant pas à bien me déhancher… J’appréciais réellement Sora mais je trouvais ça assez marrant de le faire chier. Vraiment marrant !
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Ven 13 Fév - 19:48
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
Je n'étais pas effrayé par la tournure des événements, loin de là. C'était vivifiant de rentrer dans ce genre de jeu. Une sorte de RPG du chat et de la souris dans la vraie vie. Nous cherchions juste à savoir qui se fera manger en premier. Et une chose était sûre. Je n'allais pas laisser Naoya me manger... Enfin, sauf au lit bien sûr.
Bon, j'avouais ne pas m'être attendu au baiser bestial qu'il me donna ensuite. Mais c'était loin d'être de dérangeant pour quelqu'un comme moi. Mes bras s'enroulèrent autour de son cou pour me rapprocher de lui et je lui rendis son baiser avec tout autant de fougue. Puis il me posa brutalement sur le plan de travail et je dû brider le désir qui montait en moi. Il jouait avec mes nerfs à faire ça, j'en étais certain.
Son petit avertissement sur les tâches ménagères me fit sourire de manière espiègle. J'avais toujours une carte dans ma manche : la voisine du dessous qui cherchait des petits boulots. Faire le ménage après le passage de Nao ne devrait pas la déranger. Par contre, il avait raison sur un point. Sa manie de sortir sans rien ranger risquerait de vite me rendre énervé. Avec un travail comme le mien, l'organisation était primordiale alors pas question qu'un - très bon coup - journaliste vienne mettre le bazar dans mon karma !
Je lui pris le sandwich des mains avec un petit sourire qui se voulait doux, reconnaissant voir amoureux ? J'adorais montrer ce sentiment alors qu'il n'en était rien. Je fis tournoyer pensivement la banane sur le plan de travail, j'aurais eu envie de dire que je préférais les bananes bien en chair mais Nao était déjà parti de la pièce. Puis je descendis souplement de ce même plan de travail pour prendre mon sac avec mes vêtements pour le boulot.
J'enfilais une veste légère en jean et mis un foulard clair autour de mon cou avant de rattraper Naoya dans mon couloir. Et de lui prendre la main pour la serrer tout en le regardant droit dans les yeux. Je relevais son défi.
- J'accepte que ton défi. Tu vas rester chez moi quelques jours. Tu feras comme tu le dis aucune tâche ménagère, rien. De mon côté, je ne verrais aucun homme mais attention, c'est toi qui devras tenir le coup pendant la nuit, lui susurrais-je en me rapprochant. Et même si je dois te faire boire pour ça, tu devras arriver à me combler. Si tu craques le premier, j'exige d'avoir le droit d'user de ton corps une fois par mois.
Je lui fis un clin d’œil entendu. Je ne serai qu'exclusivement sous ma forme "féminine" pour avoir droit à mon round avec Naoya. Mais j'étais prêt à ça.
- Et toi que décides-tu ? Si tu relèves le défi bien sûr...
M'éloignant de lui, je me dirigeais vers ma porte d'entrée, L'heure tournait et les accouchements n'allaient certainement pas m'attendre pour se déclencher. Heureusement, le lendemain, je pourrai souffler vu que je serai du côté du service gynécologique pour faire des échographies.
Je me mis à soupirer de manière triste et résignée pour faire plus d'effet à la phrase que j'allais dire.
- Enfin... Je comprendrai que tu ne veuilles pas... Comme je te l'ai déjà dit, c'est loin d'être aisé de pouvoir combler une nymphomane...
Je ne savais pas si je voulais qu'il relève complètement le défi ou si je souhaitais que ce jeu se stoppe. J'adorais jouer mais je ne savais pas comment tout cela allait finir.
Je partis de la cuisine après avoir donné de quoi déjeuner à Sora. Je n’étais pas quelqu’un de bordélique, je détestais voir une pièce mal rangée mais j’adorais m’amuser avec le jeune hermaphrodite.
Une fois dans l’entrée, je pris ma veste en cuir avant de la mettre et me regarder dans le miroir. Je souris en constatant que cette veste m’allait vraiment bien mais vivement que les beaux jours reviennent, j’avais la classe avec des lunettes de soleil en plus de la veste… Enfin j’avais plus la classe que d’habitude. Je passais une main dans mes cheveux, attendant que Sora arrive avant de partir. Je n’avais pas énormément de travail. En tant que NSA, j’avais quelques dossiers à examiner et des recherches à faire. Pour le journal, le seul article qui me restait à commencer était celui sur Disney…
Le propriétaire des lieux arriva dans l’entrée et ce qu’il fit me surpris un peu. Un sourire un peu joueur et à la fois déçu se dessina sur mes lèvres. Penser au parc d’attraction m’avait rappelé un détail et pas des moindres. J’avais déjà vu Sora avec certaines personnes qui connaissaient également un denshou que je voulais détruire, Oshino Kazuki. Dans ces personnes il y avait cette NSA assez étrange à savoir Ueyama Miki. Je ne savais pas de quel côté elle était et donc, je ne pouvais pas me permettre de faire ce que je voulais… Surtout que Miki est une femme et, de ce fait, je ne peux pas prendre toutes les libertés que je veux.
« Pour le moment ce n’est pas possible, j’ai bien trop de travail au journal et je ne peux pas prendre autant de congés que je veux. »
Je ne pouvais surtout pas prendre le risque de ne pas aller au bout de mon objectif avec ce denshou parce que j’avais voulu jouer avec Sora. Ce qui était étrange c’était que j’étai déçu de ne pas pouvoir relever ce défi. Je ne savais pas pourquoi. Peut-être que ne pas avoir ni tâche de ménage ou autre m’avait fait penser à des vacances… Mais je savais que je ne pourrais pas rester longtemps sans cuisiner ou ranger… C’était peut-être mon côté joueur qui était déçu… C’est alors que j’eus une idée. Souriant avec un air de défi je serrai inconsciemment la main de Sora qui était dans la mienne avant de lui proposer un arrangement.
« Mais je te propose la chose suivante. On va se revoir bientôt pour que tu me tiennes informer de ce que tu sais et je ne dirais rien pendant un moment sur le défi jusqu’à ce que je puisse le relever, le défi, correctement. »
Je n’avais pas fini de fixer les règles, mais je trouvais ça marrant de le faire patienter.
« En attendant, si tu me reprends pour ta proie considère que tu as perdu et que tu pourras toujours courir pour abuser de mon corps une fois par mois si je perds. Au contraire une fois tous les deux mois si tu succombes une fois avant le début, trois mois si tu succombes trois fois ainsi de suite. Et, si tu es sage, on laisse le pari comme il est. D’ailleurs je ne prends pas de risque, je sais que je gagnerais. »
Au moins, cet arrangement me laissait le temps de régler l’affaire Oshino Kazuki tranquillement. J’espérais que ça lui convienne, sinon je pouvais dire adieu à mes vacances. Ce n’était pas tous les jours que je pouvais rentrer chez moi tout en mettant les pieds sous la table, ne me préoccupant de rien d’autre. Ça allait également me laisser plus de temps pour la boxe… Peut-être même que je pourrais me remettre aux jeux vidéos.
« Par contre, si tu parles à quelqu’un de cet arrangement, je le saurais et tu risque de ne pas aimer ce que je pourrais faire… Même les sadomasochistes te paraîtront doux comme des agneaux.[/color] »
Je préférais ne pas prendre de risque. J’avais trop de choses à jouer dans cette histoire et je devais donc rester prudent en prenant toutes les précautions possibles.
« Ça te convient comme arrangement ? Je finis par demander un air de défi sur le visage. »
Je ne préférais pas lui préciser que j’allais tout faire pour qu’il craque avant sinon ça ne serait pas drôle. Mais alors pas du tout !
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Sam 14 Fév - 17:21
It's a hot night, baby !
With Naoya ♥
J'étais véritablement sur le cul. Les yeux grands ouverts. Je ne m'étais pas attendu à ça.
Que Naoya ait trop de travail je voulais bien. Je connaissais aussi la sensation de ne jamais s'en sortir et ne plus savoir où donner de la tête. Mais me proposer, - que dis-je ? - m'obliger à suivre ses directives jusqu'à ce qu'on puisse mettre en oeuvre notre défi... Et en plus me menacer de faire des choses pire que les sadomasochistes... En plus il ne devait rien y connaître en SM, il me ferait certainement du mal sans plaisir.
Oser demander à quelqu'un atteint de nymphomanie de se priver de sexe avec un super bon coup c'était comme demander à une jeune mère de ne pas voir son enfant pour une durée indéterminée. J'aimais jouer certes, mais là, il y en allait de ma santé mentale ! Je lâchais un soupir frustré. J'allais devoir faire avec ça pendant un moment. Espérons seulement que les moments où je devrai faire des comptes rendus à Nao ne seront pas pendant mes périodes de crise.
- Très bien. J'irai me sustenter auprès d'autres beaux mâles.., lui dis-je avec un air nonchalant, mais ça se devait se voir dans mes yeux que je n'étais pas très d'accord avec sa règle.
Naoya était très bien foutu, il aurait fallu être aveugle ou extrêmement jaloux pour le nier. Mais je pouvais aisément trouver des garçons mignons, gays ou non. Et ce qui m'embêtait aussi c'était sa menace. Moi aussi je pouvais le menacer si l'idée le prenait de révéler ce qu'il savait sur moi. J'avais des contacts au sein de l'hôpital et des produits à disposition. Cependant, je ne disais rien, ne voulant pas que cela tourne en dispute.
- Mais il n'y a pas de raison que je sois le seul à faire des concessions pour une durée indéterminée. Alors tu vas devoir payer ma facture d'eau du ou des mois avant la réalisation de notre pari. Tu t'es servi de ma salle de bains après tout, et puis ce n'est pas comme si je te laissais le choix.
Je l'avais presque poussé hors de mon appartement avant de verrouiller la porte derrière nous. Je me tournais à nouveau vers mon amant d'une nuit. Mon visage était sérieux. C'était rare comme situation surtout face aux hommes avec qui j'avais couché.
- Pour ce qui est des comptes rendus. Si je me souviens bien j'ai encore deux personnes à rencontrer pour toi. L'homme d'affaire, je le vois demain soir. L'escroc denshou je ne sais pas encore. On se verra quand j'aurai vu les deux.
Je lui offris un sourire entendu avant de m'approcher pour passer ma main dans les cheveux, le décoiffant au passage.
- Ça c'est pour avoir mangé mes céréales ! achevais-je avec une note d'amusement.
Puis je descendis les escaliers menant au rez-de-chaussée avec un signe de la main et sans me retourner. Ce jeu avec Naoya avait égayé ma journée. Bon, mis à part le détail sur le fait que je ne puisse plus utiliser Nao comme une proie potentielle pendant quelques temps...
Je redescendis sur Terre une fois sorti de l'immeuble et me dirigeait d'un pas vif vers la station de métro. Il était temps de se reconcentrer et de penser au travail.
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