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 Come on Bro', let's show them what true love is ~

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Kitahara Hiro» I ❤ Nishinaka
Kitahara Hiro
Avatar : Lee Dong Hae (c) Naomi
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Date de naissance : 12/04/1989
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Ven 24 Juil - 2:13
     


Only youuuuuu !
ft. Hiro & Aizen


16h15. C'était ce qu'affichait l'horloge de mon ordinateur, ouvert depuis déjà quelques heures sur la même page vierge. J'étais là, assis devant mon bureau sur lequel s'étalait tout mon bordel organisé, ignorant les inombrables appels de mon éditeur. Il voulait un nouveau livre pour septembre. Mais franchement, j'avais foutrement aucune idée de ce que j'allais bien pouvoir écrire cette fois. Le succès de mon premier bouquin était un pur hasard. Personne n'avait parié sur sa réussite, pas même moi. J'avais seulement écrit ce que je devais écrire pour soulager un peu mon âme, avec l'aide d'une Denshou. J'y avais mêlé notre histoire commune et rajouté un soupçon de conformité pour que ça ne déplaise pas à monsieur Terazawa. Parce que je ne souhaitais pas d'ennuis.
Oui certains dirons que je suis lâche. D'autres, dirons que je suis prudent. Personnellement, je pense un peu des deux.

Je n'arrivais à rien. Comme hier et avant hier. J'avais besoin d'air. Sortir de cette pièce sombre où je passais trop de temps en ce moment. Et puis, s'il n'y avait que l'éditeur ... La NSA aussi me donnait du boulot. Rester enfermé était contre-productif.
Ainsi j'attrapais mes clés et mon sac et sortit. Je renonçai à sortir la moto pour aujourd'hui : il faisait beaucoup trop, je ne tenais pas à mourir dans mon casque. Une fois dans la voiture, à peine eus-je mis le contact qu'elle sembla se diriger seule vers la destination souhaitée. Oui, je savais où j'allais. J'y allais tellement de fois que je n'avais même plus conscience de faire la route. Je fis néanmoins l'effort de garer le véhicule un peu plus loin, parce que j'avais envie de marcher un peu et surveiller les gens à travers ma vitre teintée n'était pas très confortable.
Les portières verrouillées, j'enfilai mes lunettes de soleil : en plus de sa fonction première, c'était fort pratique pour scruter les alentours sans paraître suspect. C'est ça, méfiez-vous des gens avec des Ray-bans ! Ceux là pourraient vous dénoncer du jour au lendemain sans que vous ne compreniez pourquoi.
Surveiller, dénoncer ... En quelques années c'était devenue une routine assez machinale. A laquelle je ne pouvais échapper. Je n'aimais pas ça. Je ne voyais pas la NSA d'un très bon oeil, ni les méthodes qu'on employait là-bas. Beaucoup de choses me rebutaient à Nishinaka. Pourtant, je faisais partie du côté obscur de la force. J'étais un Sith qui se battait contre les Jedis. Tel Anakin sombrant pour sauver Padmé, j'étais devenu l'un d'eux à mon insu, et finalement j'avais fini par me persuader qu'il s'agissait de l'unique solution pour obtenir un jour une harmonie et une paix. Sans liberté, certes. Mais sans disparition inexpliquée et sans prison.

Me voilà finalement à destination. J'avais bien marché une quinzaine de minutes. R.A.S. Devant moi se dressait le bâtiment dans lequel travaillait mon frère, Aizen. Ce dernier était chorégraphe. Un génie dans son domaine. Je mentirais si je disais que je n'ai pas tendance à l'idéaliser. Mais depuis tout petits déjà ma passion première était de le regarder danser. C'est lui qui m'a donné envie de m'essayer à la scène. Scène que j'ai finalement dû abandonner pour me destiner à une toute autre carrière, mais c'est une autre histoire et je m'égare déjà beaucoup trop pour la raconter. Tout ça pour dire que j'avais une fâcheuse tendance à trainer sur son lieu de travail quand je n'avais rien à faire.
Comme à mon habitude, je rentrai discrètement et me calai dans un coin, adossé à un mur, pour observer celui qui rendait mes jours meilleurs. Il était à fond dans son job et ne remarqua pas tout de suite. De toute façon, lui aussi avait l'habitude de mes visites à l'improviste. Même les autres danseurs me connaissaient à force !
Mon coeur se serra néanmoins au bout de quelques minutes. Si venir voir Aizen avait toujours été un plaisir, c'était devenu beaucoup plus difficile depuis quelques années. Parce que c'était à cet endroit précis que mes yeux s'étaient posé pour la première fois sur elle. C'était ici qu'elle dansait avec mon frère, dans une harmonie parfaite. Et ici qu'elle ne dansait plus depuis longtemps. Et pourtant, son souvenir embaumait la pièce. Aucun de nous deux ne l'avaient oubliée. Parce que nous l'avions tous deux aimée et perdue.

Mon regard voilé ne reprit sa clarté que lorsque la musique s'arrêta enfin et que mon regard croisa celui d'Aizen. Un sourire se dessina sur mon visage alors qu'il venait enfin vers moi.

« Yo ! »

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Ven 24 Juil - 9:22
     


❝ Bro loooove  ❞
Il faisait chaud depuis quelques semaines, un temps caniculaire qui nous forçait tous à rester cacher entre quatre murs, volets et fenêtres fermées. Pourtant, j’étais là à donner des cours de danse et orchestrer une chorégraphie, comme si la chaleur et le temps n’avait pas d’emprise ni sur moi, ni sur mes élèves. L’idée d’enlever le haut me traversa bien vite l’esprit, mais j’avais remarqué que certaines jeunes demoiselles perdaient vite leur concentration à la vue d’un beau corps masculin, et je ne voulais pas risquer de me prendre un mot d’ordre de la part des parents – car oui, il y avait des mineurs ici !

Je prenais tout de même un réel plaisir à enseigner et danser à la fois, c’était mon truc, mon univers et on me disait souvent qu’il me correspondait bien. Certes, on me demandait parfois comment je pouvais être aussi doué alors que je confondais ma gauche de ma droite, mais il n’était pas question que de ça pour moi. J’enchainais sur le mouvement suivant avec force et habilité, montrant à mes élèves comment faire. Bien qu’il soit difficile de le croire pour certains, il y avait beaucoup de monde qui nécessitait le savoir-faire d’un chorégraphe. De plus en plus de personnes se destinaient à la danse, cet art si spécial et physique qui demandait bien plus que de la simple envie, mais une profonde volonté. On ne devenait pas danseur en regardant Dirty Dancing, tout comme on ne devenait pas un maître du Kung-Fu en regardant Bruce Lee à la télé. Il fallait de l’effort, de la sueur, de la volonté, du pouvoir dont on se servait à l’intérieur de soi. Ok, j’allais un peu trop loin là…

« Un peu de concentration s’il-vous-plait ! Nous passons à l’enchainement suivant. On croise, plie les genoux et tourne une fois pour revenir pieds et jambes écartés. Ok ? »

Ils avaient l’air de suivre, à part deux filles qui gloussaient dans le fond mais je m’y étais fait. De toute façon, elles finiraient par se faire jarter aux épreuves si elles continuaient à ne pas suivre comme ça. Oui, j’organisais des épreuves tous les quelques mois pour mesurer le niveau de mes élèves et faire partir ceux qui n’avaient aucune volonté ni ambition, et étaient là pour s’amuser – ils n’étaient décidément pas bon pour le groupe !

Bientôt, une personne vint s’ajouter à nous, rappelant des souvenirs que j’aurai préféré oublier. Qu’on ne se méprenne pas, j’adorais voir mon frère venir ici, dans cette salle, nous regarder faire et attendre que j’ai terminé pour qu’on puisse passer du temps ensemble. Mais depuis quelques temps, ce simple geste signifiait tout autre chose, à cause de Miura. Voilà donc un moment qu’il n’était pas venu, et moi-même cela me perturbait parce que, même si je n’avais eu aucune chance face à lui – et c’est normal ! – j’avais moi aussi aimé cette fille.

Une fois la séance terminée, je saluais mes élèves et attendis que la salle se vide un peu pour m’approcher de lui, tout de même souriant. C’était Hiro, après tout, je ne pouvais pas l’accueillir autrement qu’ainsi.

« Salut ! Dis donc, ça fait un bail qu’on ne t’a pas vu là ! Ne me dis pas que c’est encore le syndrome de la page blanche… ? »

Si son premier livre avait été un succès mérité, mon frère subissait aujourd’hui une maladie grave réservée aux écrivains, qui me mettait vraiment en peine pour lui.

« On va boire un verre ? »

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Kitahara Hiro» I ❤ Nishinaka
Kitahara Hiro
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Ven 24 Juil - 11:15
     


Only youuuuuu !
ft. Hiro & Aizen


Qu'est-ce qu'il pouvait être sérieux mon frère quand il bossait ! Imperturbable et intraitable. La plupart de ses élèves le suivait avec une dévotion presque religieuse - à l'exception peut-être de deux poules qui piaillaient dans le fond et auxquelles j'aurais bien envoyé une chaussure dans la tête pour oser ainsi perturber le cours de mon précieux frangins. Je m'abstins car je savais parfaitement qu'Aizen saurait leur faire payer le moment venu.
Quand la musique s'arrêta, elle fut remplacée par les ahanements caractéristiques de fins de séance. Tous quittèrent peu à peu la salle, certains me reconnaissant me saluèrent au passage. Je leur rendis tous leur salut, sauf à la volaille qui m'adressa un regard lubrique et à laquelle je ne daigna prêter aucune intention. Elle avait beau être jeune, elle avait tout de détestable à mes yeux. A commencer par leur parfaite manucure pour venir en cours de danse !

Bref. Peu importe, Aizen arrivait enfin vers moi. Ma main serra son épaule pour le saluer affectueusement. Cependant mon sourire laissa place à une grimace quand il évoqua le syndrome de la page blanche. J'aurais préféré éviter le sujet tant cette histoire - que je n'arrivais pas à écrire - me prenait la tête. Je frottais l'arrière de mon crâne d'un air las.

« Aah ! Pitié ne me parle pas de ça. Je crois que mon éditeur est tombé amoureux de moi ! »

Oui parce qu'à force de me harceler de messsages et d'appels, mon téléphone finissait par être saturé par son nom si bien qu'il aparaissait plus que celui de mon frère ! Bon, le bougre n'avait pas tout à fait tord. Après tout, nous avions un contrat - pourquoi j'ai signé ça moi déjà ? - et cela faisait deux jours que je ne répondais ni à ses appels, ni à ses sms. Je craignais de le voir débarquer chez moi d'une minute à l'autre. C'était peut-être aussi un peu pour ça que j'avais fugué jusqu'au lieu de travail d'Aizen.

« Avec plaisir ! J'ai besoin d'air et de détente. C'est moi qui régale. »

Je lui fis un clin d'oeil accompagné d'un sourire mutin puis nous prîmes la direction de la sortie. Je voyais déjà la lumière au bout du long couloir, et bien que je ne me languissais pas de retrouver la chaleur écrasante dehors, il nous fallait sortir. Sortir pour se détendre. Sortir pour faire notre boulot de NSA.

« Toujours aussi doué au fait ! Ca fait plaisir de voir que la vieillesse ne t'a pas ramoli, hé hé ! ~ »

Je ne pus empêcher un petit rire, ébouriffant brièvement les cheveux de mon frère comme s'il était toujours un gosse. Bien sûr, nous avions grandi et tous les deux nous avions traversé pas mal de choses. Mais, à jamais, Aizen serait toujours mon petit frère et l'être en qui j'avais le plus d'amour. Parce qu'il était ma famille. Et même plus !

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Ven 24 Juil - 20:07
     


❝ Bro loooove ❞
« Oh, ce serait teeeeeellement romantique ! »

Même si je savais qu’il plaisantait, et ne faisait qu’exprimer le fait qu’il était harcelé par cet homme qui attendait impatiemment un texte de lui. Le pauvre… on ne m’avait jamais autant pressé. En même temps, nous ne faisions pas le même travail, enfin, en dehors de la NSA. Je n’aurai jamais pu faire écrivain, toute cette pression, rester constamment assis devant un ordinateur ou une feuille à chercher des idées… Non, j’avais réellement besoin de bouger, de faire quelque chose de mon corps. On était différents, malgré le fait qu’on s’aime passionnément – enfin, comme des frères hein ! Qu’il n’y ait pas de malentendus… Ce qu’il y avait entre nous était spécial, tellement que tout le monde ne pouvait pas comprendre ce qui nous liait.

« Oh, alors si tu invites… »

J’affichais un large sourire ravi en le prenant par les épaules, adorant marcher avec lui de cette façon, comme s’il n’y avait que nous sur Terre.
En l’entendant parler de vieillesse, je lui tapais sur l’épaule avec mon poing, n’appréciant pas de tels propos. Enfin, ce n’était qu’une blague, évidemment !

« C’est toi qui dit ça, Mr. J’ai un an de plus que mon frère ? Ahah, mais merci ! Je ne compte pas me ramollir de sitôt, crois-moi ! J’ai encore du chemin à faire, tout comme toi. Allez, ne pense plus à ça… »

Après quelques minutes de marche, nous arrivâmes à un café où nous primes place à la terrasse. Certes, ce n’était pas l’endroit le plus discret pour nous, mais cela nous permettait de voir plus de gens autour de nous, grâce notamment à nos magnifiques lunettes de soleil, gros atouts des agents qui voulaient se la jouer discrets comme nous. Bref, je regardais le menu sans trop savoir quoi choisir, sachant tout autant qu’Hiro attendait que je me décide – comme d’habitude. J’avais beau être du genre rapide et manquant de sang-froid, j’avais parfois vraiment du mal à me décider sur certaines choses. Je lui montrais la carte et pointais mon doigt sur la page de droite, où il y avait un grand soda qui me faisait envie.

« Tiens, celui-là sur la page de gauche, avec un parapluie rouge, c’est canon ! »

Je ne me rendais pas compte de mon erreur, jamais en fait. Je m’étais fait à l’idée qu’il m’arrivait de confondre ma droite de ma gauche et, à part lorsque je conduisais ou cherchais mon chemin, cela ne me mettait pas dans de mauvaises situations, je n’en pâtissais pas trop. Mais lui, cela le faisait toujours rire…

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Kitahara Hiro» I ❤ Nishinaka
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Sam 25 Juil - 21:41
     


Only youuuuuu !
ft. Hiro & Aizen


« Aoutch ! »

Me plaignais-je en recevant le poing de mon frère en guise de punition sur mon épaule. Je ris, plus amusé qu'endoloris par sa réaction.

« Justement, ça se fait pas de frapper ses aînés ! Je vais appeller S.O.S frères battus ! » continuais-je de plaisanter.

Si aux premiers abords on avait tendance à me penser froids et distant - pas tout à fait à tord - je me montrais plutôt taquin et blagueur avec les personnes dont j'étais proche. Et surtout avec mon frère. Mais ce n'était jamais rien de méchant.
D'ailleurs, pour me faire pardonner, je le pris à mon tour par les épaules et le ramenai vers moi pour faire mine de lui apposer un gros baiser sur la joue, accompagné d'un « Mouah ! » pour mimer le bruit.

L'air me fit du bien. Forcé de constater que je restais beaucoup trop enfermé ces temps-ci et que l'air libre me manquait. Parce que si je n'étais pas chez moi, à tenter vainement d'écrire ce stupide roman, j'étais au QG. On m'avait en grande partie recruté pour mes compétences informatiques, de ce fait, j'étais la plupart du temps, devant un écran. Je devais reconnaitre que la lumière du soleil était quand même plus agréable. Chaude, mais agréable.
Une fois attablés, j'attrapais à mon tour une carte pour regarder ce que le café proposait. Pour être tout à fait honnête, je n'y jetais qu'un vague et bref coup d'oeil , scrutant plutôt les alentours et les autres clients. C'était devenu un réflexe malgré moi. A côté de nous, il n'y avait qu'un couple qui discutait, le nez de chacun plongé sur leur propre téléphone. C'était la routine à Nishinaka. C'était ce qui était normal. Je mentirais si je disais que j'étais différent d'eux. Moi aussi je vivais entouré par des écrans, c'était les études qu'on m'avait choisies. C'était moins le cas d'Aizen, et malgré notre condition respective de NSA, je me surprenais parfois à l'envier. Parce que d'une certaine façon, il était plus apte que moi à voir ce que Miura voyait. Oh bien sûr, cette fille était tellement têtue qu'elle avait essayé de m'ouvrir à un autre monde. Et croyez le ou pas, j'étais plutôt bon élève. Mais mon professeur n'était plus là, et de toute façon, même si je fuyais la technologie, cette dernière me rattrapait bien vite, ne serait-ce que dans mon quotidien.

Une carte des menue entra dans mon champ de vision, et la voix de mon frère me tira de mes pensées. Je lui souris alors qu'il me désignait la mauvaise direction. Encore. C'était une erreur fréquente que plus personne ne lui reprochais à force. Quoique parfois, je me demandais comment il faisait avec ses élèves.
Amusé, je tordis ma bouche et émis un « Hiiiiiiiiiiiinnnnnn ! » pour imiter le bruit d'un buzzer, dans le but de lui signaler son erreur. Je me penchais sur la boisson qu'il me désignait, un sourire mutin aux lèvres, mais jamais moqueur.

« Encore raté, frérot. Ca c'est ta droite. »

Je posai un doigt sur la page qu'il indiquait et le fit glisser vers celle d'à côté, jusqu'à un cocktail légèrement alcoolisé, à la couleur bleu ciel. Je tapotais l'image du bout du doigt puis relever la tête vers Aizen.

« J'suis plus attiré par celle de ton autre gauche. La bleu. Y'a un peu d'alcool mais ça devrait aller.»

Oui, parce qu'il n'était pas sans savoir que je tenais très peu l'alcool. A mon grand désarroi, ce dernier avait un fort effet de désinhibition totale sur moi. Pour conserver une image cool et sérieuse, on repassera. Je pouvais supporter l'équivalent d'une bière. Ce choix s'avérait très risqué, mais j'avais soif et ce bleu me paraissait des plus rafraichissant.

« Ouai, je pense que je vais pren - ... ! »

Je m'interrompis alors que mon téléphone, posé sur la table, sonna. Mon regard dériva avec lenteur sur l'écran où s'affichait le nom que j'avais beaucoup trop vu ces derniers jours. D'ailleurs, cela se vit immédiatement sur mon visage qui affichait une expression de désespoir total. « Et merde ... » Comme si jurer allait le faire taire.

« C'est encore lui. Il me foutra donc jamais la paix ?! »

Je laissais sonner le portable, car rejeter l'appel reviendrait à avouer que je fuyais mon éditeur comme la peste. Comme s'il ne l'avait déjà pas compris ...

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Jeu 30 Juil - 12:51
     


❝ Bro loooove  ❞
J’amorçais une grimace, comme à chaque fois que je faisais cette sordide erreur de direction. Droite, gauche… était-ce vraiment important ? Ok, ça l’était, même plus que ce que je pensais, mais ça me saoulait tellement de me tromper que dorénavant, je ne m’excusais même plus. En tout cas, pas en présence d’Hiro, qui me faisait rire à jouer au buzzer !

« Ou on peut voir ça comme si c’était ta gauche donc ma droite, donc je ne me trompe pas ! »

Veine tentative de se rattraper, qui échoua bien vite. M’enfin, je ne comptais pas trop là-dessus non plus. Ce serait vite oublié ! Je regardais celle qu’il me désignait comme son choix, et opinais de la tête. J’espérais simplement que mon frérot chéri tienne la route malgré ce cocktail, lui qui se faisait vite avoir ! Pauvre petite nature, mais en même temps, j’adorais le Hiro un peu ivre (au bout d’un seul verre, précisons-le !). Il était un peu moins « froid » d’extérieur, plus ouvert aux autres aussi… enfin ça, c’était ma vision des choses, et dieu sait qu’elle était faussée lorsque ça le concernait !

« Au pire, je prendrais soin de mon frérot ! »

Dis-je dans un sourire taquin, sachant très bien qu’il savait, lui aussi, que si cela devait arriver, je me moquerai de lui pendant quelques semaines. Mais bon, c’était une boutade entre frères, cela ne comptait pas, pas vrai ?
Mais il fallut que la réalité nous rattrape, quoique nous ne l’ayons jamais vraiment quitté ? Bref, je me penchais sur la table pour voir l’émetteur mais vu la grimace qu’il faisait, je devinais bien vite de qui il s’agissait. Encore lui… décidément, ne pouvait-il pas le laisser tranquille une petite journée ? Les lecteurs n’allaient pas mourir hein…

« Bon, ça me saoule. Donne. »

J’avais fort tendance à être trop impulsif, mais aussi sans aucun sang-froid. Ces appels répétés les secondes qui suivirent avaient le don de m’exacerber, et je souhaitais que ça s’arrête une bonne fois pour toute. Alors, je m’emparais du mobile et le collais à mon oreille après avoir accepté l’appel en question. Ce fut sur un ton fort peu amical que je m’adressais à l’homme de l’autre côté.

« Écoutez, il va falloir à un moment que vous arrêtiez d’être aussi chiant ! Ok, il n’a pas terminé, il est en retard, mais et alors ? Personne ne va en mourir ! Vous avez déjà tenté d’écrire un bouquin ? Non, la preuve, vous êtes éditeur ! Alors merde, laissez-nous tranquille et patientez ! Ce n’est pas en le harcelant que vous obtiendrez un résultat convainquant ! Et si ça continue, c’est moi qui vous harcèle, et je suis très fort à ce jeu-là ! »

Je raccrochais sans même lui laisser le temps de dire un mot, puis rendis son téléphone à mon frère, avant d’hausser les épaules et de prendre une moue boudeuse.

« Quoi ? Il fallait bien que quelqu’un lui dise… »


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Jeu 30 Juil - 23:22
     


Only youuuuuu !
ft. Hiro & Aizen


Pourquoi j'avais choisi écrivain moi, déjà, en métier de couverture ? Ah oui. Parce que je penserais que je pourrais être pénard puisque théoriquement, aucun de mes bouquins n'auraient dû avoir de succès. Vous savez, on emploie souvent le terme "victime de son succès" à torts et à travers. Aujourd'hui, je peux vous dire en vous regardant droit dans les yeux que vous ignorez ce que ça veut dire. Moi non. Et nerfs non plus.
Sincèrement, qui aurait cru qu'une pseudo-histoire d'amour tragique aurait eu autant de succès ? Je croyais que ses conneries étaient démodées depuis longtemps ... Je vous promets que mon prochain bouquin, je le fais sur la vie passionnante d'une marguerite.

Mon prochain livre, ais-je dit ? Attendez, il se pourrait qu'il n'en ait finalement pas.
Après avoir râlé comme il se doit, je m'apprêtais à rejeter l'appel - tant pis pour l'impolitesse, je trouverais bien une excuse - mais avant que ma main n'atteigne le téléphone, mon frère, excédé, s'en saisit. Mes yeux doublèrent de volume alors que je venais comprendre ce qu'il s'était passé. Et encore, je n'en percutai pas tout de suite les conséquences. J'avais bien amorcé un geste pour le dissuader de faire quoi que ce soit, en vain.
Aizen se montra impitoyable. En fait, je crois bien que j'en aurais ris s'il ne s'agissait pas de mon éditeur. Sans voix, complètement abusé, je ne pues qu'observer mon frère engueuler mon supérieur et lui raccrocher au nez, aussi vite qu'il avait décroché.
La bouche légèrement entrouverte, les yeux rivés sur mon frère, un silence s'installa. Mon travail... Merde, mon travail... C'était foutu, c'est sûr. Clignant plusieurs fois des yeux, je finis par passer une main dans mes cheveux et expirer enfin, libérant l'air qui refusait de sortir depuis qu'Aizen avait ouvert la bouche. Voyons le bon côté des choses ... Au moins je n'aurais plus à rester enfermé chez moi devant un traitement de texte vierge, à me creuser la tête pendant des heures, voire des jours, pour un livre plus que moyen. Je poussais un soupir et regardai finalement mon frère dans les yeux, tordant ma bouche pour lui communiquer ma désaprobation. Je me levais légèrement de ma chaise pour récupérer mon portable de ses mains et me rassit en disant simplement.

« T'es taré, Aizen. »

Et pourtant, il n'y avait aucune animosité dans ma voix. J'avais même un sourire en coin. Nerveux, certes. Mais au fond, même si je risquais de perdre mon boulot, cet idiot était assez fou pour me faire rire. J'eus en effet un soubresaut qui s'apparentait à un rire étouffé. J'étais partagé entre l'amusement et la crainte des conséquences. Mais je n'en voulais pas à Aizen. En fait, j'aurais dû le voir venir. Il avait toujours été comme ça, impulsif, à agir sur le moment sans forcément réfléchir à ce qui arriverait ensuite. C'était comme ça que je l'aimais. Et que je l'enviais un peu. J'aimerais être un peu plus spontané, parce que moi, au contraire de lui, j'avais tendance à beaucoup TROP réfléchir. Et par forcément pour les bonnes choses.

Je rangeais mon téléphone, au cas où il ne ressonne et qu'Aizen ait l'envie de l'éclater par terre - ou éclater l'éditeur - et replongeai mon nez dans la carte. Même si je doutais qu'il ne rappelle avant un moment. Cette fois-ci, je tapais l'image d'un léger coup sec, comme pour signifier que j'avais décidé. Ouai, le coktail bleu ça sera parfait. Un serveur rappliqua et je fis montre de ma détermination à affronter mon problème avec l'alcool en commandant avant mon frère.

« Le truc bleu, là. Merci.»

Ouai bon, le cocktail avait un nom anglophone imprononçable, je préférais évité de m'y risquer. Aizen commanda à son tour, et je lui lançais un regard qui se voulait sévère. Si on oubliait la lueur d'espièglerie qui brillait dans mon regard.

« Et je t'interdis de te foutre de ma gueule. De toute façon, je vais tenir ce verre. »

On y croit. Pas du tout, mais bon, l'espoir fait vivre. Et j'ai soif. Et j'ai besoin d'oublier que j'allais devoir me trouver un autre boulot. L'avantage d'être NSA - l'un des rares - c'est qu'on est bien payé. Au final, même si mon premier bouquin n'avait jamais eu de succès, nos salaires d'agent nous permettaient de bien vivre et j'aurais pu continuer à glandouiller éternellement quand je ne devais pas bosser pour Terazawa. Qu'est-ce que je pourrais bien faire ... ? Ma seule formation officielle était mes études d'informatique. Même si j'avais loupé le diplôme, j'étais plutôt bon et c'était pour ça qu'on m'avait recruté à la NSA. Sauf que j'en faisais donc pas mal au QG et je n'avais pas envie de passer de ma vie, le cul assis sur une chaise. Déjà que c'était devenu récemment mon quotidien avec ce "sydrôme de la page blanche".
Un nouveau soupir s'échappe d'entre mes lèvres.

« Merci de lui avoir fait fermer son clapet. T'as un don pour parler aux gens.»

Deux minutes et toujours pas d'appel. Ca relevait presque de la magie.
Je m'étirai et soufflai encore, vaguement pensif. Un instant plus tard, je tournai la tête vers mon frère et lui demandai :

« Et si je devenais acteur ? »

Pas encore au chômage et déjà à la recherche d'emploi. Qu'est-ce que j'étais sérieux, c'est beau, p*tain. En fait, acteur ou autre chose, ce que j'aimais, et que j'avais toujours aimé, c'était la scène. C'était assez incroyable quand on me connaissait à peine, mais j'avais toujours eu une passion pour les artistes. Fût un temps, je voulais en devenir un. Mais la vie avait choisi une autre voie pour moi. Enfin, la vie... Les professeurs, quoi.
Aujourd'hui, c'était peut-être pour moi l'occasion de retenter ma chance. Ou pas ....

Sur ces mots, le serveur revint avec nos verre, et je réprimais une grimace en voyant la taille de mon verre. Ah, il était beau ce bleu. Sauf que là, c'était une piscine le machin. Moi qui avais déjà d'une mal avec un bière. Mais, fierté oblige, je ne fis rien .... Même pas poser ma bouche sur le verre. On va attendre un peu hein...

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Sam 1 Aoû - 15:26
     


❝ Bro loooove ❞
Taré ? Moi ? Oui, totalement, et Hiro le savait bien de toute manière, il m'aimait comme ça non ? Bon, j'espérais ne pas avoir foutu sa carrière en l'air, mais vu son talent, il allait vite retrouver preneur de son bouquin ! Enfin, s'il arrivait à l'écrire cependant... J'avais tellement confiance en lui que parfois, j'en devenais exagérément naïf en ce qui le concernait. Mais en même temps, c'était mon frérot, mon frangin, ma moitié éternelle... comment pourrait-il en être autrement ? Je ne m'étais jamais demandé si c'était réciproque car, pour moi, cela coulait de source... pas vrai ? Bon, j'étais en effet dingue et trop impulsif, mais je ne pensais pas qu'Hiro puisse douter de ma personne ou de ma fidélité. Je lui avais prouvé maintes fois que j'étais de son côté... surtout lorsque l'affaire Miura a mis notre relation à mal. Là encore, je m'étais rangé du sien, ignorant mes propres sentiments. Je ne le regrettais pas... ou presque pas.
Le serveur arriva et prit nos commandes. Tandis que je regardais mon frère pointer son choix à l'homme, j'eus un sourire moqueur. Il lisait dans mes pensées et je pris un air innocent.

« Moi ? Mais je n’oserai jamais, tu le sais bien ! J’en suis sûr, j’y crois… »

Oui, il se moquait encore de ce pauvre idiot qui pensait tenir ce verre, alors qu'une simple bière le mettait K.O. Il me faisait rire à s'entêter, à forcer son corps à tenir le coup alors que depuis le temps, il nous avait prouvé qu'il ne le pouvait tout simplement pas.
Ahah, je n'aurai pas appelé ça un don, mais on pouvait voir ça comme ça, dans certaines occasions. Comme celle-ci, vu qu'il n'avait pas eu d'appel depuis un moment. Ah, cela faisait du bien. Après, je ne souhaitais pas non plus qu'il soit seul avec sa page blanche, sans éditeur pour le pousser. Cela avait du bon, parfois...

« Tu sais bien que je ne me contrôle pas, et il me tapait vraiment sur les nerfs… »

Ça, on l’avait deviné ! Ah, enfin nos commandes. En voyant la taille des verres, je pensais aussitôt à mon frère et souris, alors que nous partagions en silence sa légère 'frayeur'. Il ne s'attendait à ça, pas vrai ? J'eus envie de rire aux éclats tellement sa tête était drôle...

« Acteur ? Euh… Eh bien, ça pourrait t’aller, c’est certain, je suis sûr que tu y serais doué mais… je ne pense pas que tu devrais tirer un trait aussi rapide sur ta carrière d’écrivain. Il n’y a pas qu’un seul éditeur sur Terre… et j’avoue que je m’en voudrais de te faire perdre celui-ci. Mais je peux toujours le menacer pour qu’il te reprenne, ahah ! »

Et j’en étais capable, nous le savions tous les deux. Bien sûr, je n’en ferai rien sans l’accord de mon frère aîné ! Ce serait déplacé et risqué de ma part pour sa carrière.
Je portais mon cocktail à mes lèvres et le goûtais du bout de la langue, avec ravissement.

« Mmh, c’est vraiment bon, et le tien ? »

Ahah, il allait être forcé de le boire maintenant, le jeu pouvait commencer. Quoi, je me moquais de mon frère, et alors ? Cela n’était pas donné à tout le monde de l’avoir, et encore heureux. J’avais vraiment envie de voir jusqu’à quand il tiendrait au juste, et si j’allais devoir le ramener en le traînant derrière moi…

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Dim 2 Aoû - 18:31
     


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ft. Hiro & Aizen


C'est ça, moque toi. De toute façon, lui comme moi savions que je boirais ce verre quoiqu'il arrive et je n'avais pas l'intention de me laisser aller pour si peu. C'est vrai quoi ! Un verre. C'était quoi, un verre ? J'y survivrais. Au pire, je rentrerais un peu joyeux. Et un peu de gaieté ne pouvait pas me faire de mal ! Surtout en ce moment. Ouai, j'en avais besoin de ce verre... J'en avais besoin....
Ah ! Tristesse et illusions.

Je m'appuyais un peu plus contre le dossier en soupirant. Passant une main à l'arrière de mon crâne, je finis par hocher négativement la tête pour répondre à mon frère. Il ne s'excuserait pas. Il n'avait pas à le faire de toute façon. N'importe qui aurait fini par craquer suite à tous ces appels. Il était juste un peu moins patient que moi... Vraiment ? Bon, ok ! J'imagine qu'Aizen est le seul qui est capable de remballer votre patron parce qu'il vous dérange pendant que vous commandez à boire. Mais bon. C'était du Aizen dans le texte. Cela faisait plus de vingt ans que je le connaissais et qu'il n'avait guère changé. Combien de fois nous étions-nous battus dans la cour de récréation, suite à son impulsivité ? Et qu'importe s'il avait tort, j'avais toujours été derrière lui. Alors ce n'était pas aujourd'hui que j'allais m'énerver contre lui. Finalement, ne m'avait-il pas plutôt offert le calme et la tranquillité ?

« C'est pas plus mal. Il me tapait sur le système aussi. » soupirais-je.

Je lui fis un bref sourire. Non, je ne pouvais pas lui en vouloir. C'était mon frère et la personne la plus précieuse à mes yeux. Celui qui m'avait toujours compris et défendu. J'avais déjà failli le perdre une fois par égoïsme. Aujourd'hui, il était le seul pour qui j'acceptais encore de respirer dans cette ville pourrie. L'unique raison pour laquelle j'effectuais sans broncher chaque ordre de la NSA. Parce que je n'accepterais jamais qu'il subisse des représailles par ma faute.
Ma véritable et unique famille, c'était lui. Qui se souciait des liens du sang ? Franchement, je restais convaincu que j'avais avec Aizen, une relation que je n'aurais jamais eu avec n'importe quelle autre personne se présentant comme étant mon père ou ma mère biologique. Tout ça, c'étaient des belles conneries.

La connerie aussi, c'était celle que j'avais faite en commandant mon cocktail. C'était quoi ce verre ? C'était plus un verre à ce stade ! C'était une coupe ! Un trophée ! Mais pas un verre. Bordel, mais comment je vais boire tout ça moi ?! Derrière mes lunettes, je levai rapidement les yeux vers mon frère qui semblait aux bords de la crise de rire. Evidemment. Quel traitre, je vous jure ...
Pour faire diversion et me préparer psychologiquement à avaler ce truc, je préférais répondre à Aizen à propos de la conversation que nous venions d'amorcer. Touillant distraitement le cocktail, je souris alors qu'il paraissait inquiet sur la possible perte de mon boulot. Menacer l'éditeur hein ? Cette idée me fit sourire parce que je savais qu'il en était parfaitement capable. J'eus un petit rire retenu avant de répondre.

« Oh tu sais, ce boulot ou un autre. Finalement c'est pareil... T'es bien le seul à y avoir cru à mon bouquin ! »

Le seul jusqu'à ce qu'il sorte. Je ne saurais jamais expliqué pourquoi il avait marché. Aizen disait que j'avais du talent. Même si c'était flatteur, et j'en suis sûr, sincère, j'avais quand même quelques doutes. Et puis, lui comme moi savions parfaitement que je n'avais pas besoin de ce travail. Ce n'était qu'une couverture. Je pouvais parfaitement bifurquer vers une autre voie sans risque.
Néanmoins, face à la deception de mon frère, je me résolue à le rassurer en abandonnant un temps cette idée de chômage prochain.

« T'en fais pas. Je l'appellerais ce soir. Il m'aime trop pour me foutre dehors ! »

Ouai, c'était certainement pas définitivement foutu. Finalement, l'intervention d'Aizen n'avait été qu'une excuse pour échapper à cette foutue page blanche. Je lui promettais de l'appeler ce soir afin qu'il ne culpabilise pas. Enfin ... Dans la mesure où je ne rentrais totalement torché. Et vu le sourire de mon frère, c'était mal parti. Le bougre me provoquait et je n'avais toujours pas touché à mon bol ... euh mon verre pardon. Tandis que lui semblait se délecter de sa boisson.
Borné, j'approchai la boisson et la portai à mes lèvres comme si de rien n'était. J'en pris une gorgée. Juste une. Le secret, c'était d'y aller doucement. Quand je reposai la coupe, par réflèxe, je passai ma langue sur mes lèvres puis relevai le regard vers Aizen.

« Ca va. C'est sucrè, mais c'est frais.»

J'expirais d'une façon satisfaite et eus un demi sourire en coin. Alors, Aizen ? Frustré que ton frérot ne soit pas tombé ivre mort sur la table ? J'en repris même une gorgée parce que je commençais à avoir chaud.

« Hé, on crame ici quand même ! T'as pas chaud toi ? »

Et hop ! Une autre gorgée ni vue ni connue, pour montrer à quel point je maitrise.
Ce que je peux être con parfois ....

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Lun 3 Aoû - 0:34
     


❝ Bro loooove ❞
Oui, je m’en voudrais vraiment, parce que je savais ne pas être la seule personne à réellement aimer le bouquin d’Hiro et de croire en lui. Certes, ce n’était que le premier et cela n’assurait pas qu’il continue ainsi, mais je croyais vraiment en son talent, je savais qu’il en avait un exceptionnel. A mes yeux, écrivain n’était pas qu’un métier de couverture qu’Hiro portait, mais une chose qui le représentait vraiment, lui. Alors, rien que pour ça, je l’empêcherai d’arrêter d’écrire parce que c’était ce qui le rendait heureux, enfin quand sa page ne restait pas blanche. C’était la pression qui le mettait dans une telle situation, car il n’avait eu aucun problème pour le premier. Il suffisait simplement qu’il se sente mieux et alors, l’imagination suivrait.

« Y’a intérêt ! Sinon, je te dis, je le menacerai de tout ce qui est possible… »

Ah, voilà l’épreuve de la boisson. Ok, je me moquais de lui et c’était mal, mais n’était-ce pas ce que l’on faisait entre frères ? De mon côté, il y avait ma dyslexie et le fait que je confonde ma droite de ma gauche – pour lui, c’était son manque de tenue à l’alcool. Nous avions tous une faiblesse, au fond, et mieux valait en rire que d’en pleurer. Du moins, c’était ma philosophie et Hiro la comprenait. Amusé par son air, je le fixais avec attention tout en sirotant ma propre boisson sans pire. Le comble serait que ce soit moi qui rentre à quatre pattes, mais je savais que pour cela, je devais boire plus de cinq cocktails, au moins ! Ahah, il faisait le malin… N’empêche que sa boisson avait l’air bonne, j’avais bien envie de la goûter, tiens…

« Tant mieux » dis-je dans un petit sourire taquin. Et en l’entendant parler de la chaleur, je manquais d’exploser de rire. Il plaisantait là, non ? « Rho, petit joueur… Continue comme ça et on verra qui aura le plus chaud à la fin ! »

J’étais déjà peu habillé, le strict nécessaire et il était vrai que ce jour d’été était plutôt chaud, mais pas au point de siroter tout un cocktail d’affilé. Du moins, pas celui que j’avais en main !

« Tu me laisses goûter ? »

Je tendis le bras pour m’emparer de son verre – et par la même occasion, le lui retirer pour qu’il ne boive pas tout d’un coup, et y trempais mes lèvres quelques secondes, avant de pousser un soupire de délectation. Je fis ensuite glisser le verre jusqu’à lui avec un léger sourire.

« Tu as raison, sucré mais frais, c’est vraiment agréable par ce temps ! Voilà pourquoi tu dois faire encore plus attention, si tu ne veux pas te retrouver avec le caleçon sur la tête d’ici à une heure. Enfin je dis ça, je ne dis rien… la vue serait amusante, mais je doute que ce soit apprécié, si tu vois ce que je veux dire. »

Je parlais bien sûr de notre travail, qui nous demandait d’être exemplaire et de nous tenir à carreau. J’avais un peu de mal avec ça, mais en ce moment, j’y arrivais plutôt sans mal. Disons que je n’avais pas de distraction sous le nez, mais ça pouvait changer du jour au lendemain…

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Mar 4 Aoû - 23:08
     


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Un mince sourire se dessina sur mes lèvres. Mon frère était fou. Et c'était ce grain de folie que j'aimais chez lui. Celui qui me manquait peut-être finalement. Après tout, j'avais toujours été du genre réservé. Pas à la limite de la timidité maladive, non, j'étais plus discret et moins bavard. Aizen, lui, c'était un spontané, un sang-chaud, qui agit sur le moment. Et un des rares qui arrivaient à m'entrainer dans ses conneries sans que je ne râle. Fallait dire que pour lui, je ferais beaucoup... Plus que quiconque ne pourrait l'imaginer. J'étais persuadé que même lui ne pourrait se rendre compte à quel point il était important dans ma vie. Sans lui, je ne suis rien. Rien de plus qu'un orphelin qu'on adopte dans une charmante famille .... Depuis toujours, j'étais persuadé quand j'étais arrivé telle une coquille vide chez les Yang. Qu'Aizen avait su peu à peu remplir et combler. Et si les Yang n'avaient pas eu de fils ? Serais-je toujours aussi creux qu'à mon arrivé ?
C'est pour cela que même lorsqu'il menaçait mon éditeur, je ne pouvais m'empêcher de m'en amuser. Et croyez-moi, ce n'est pas parce que je ne le prenais pas au sérieux ! Aizen en était parfaitement capable. Seulement, depuis le temps, j'arrivais à trouver sa façon parfois exagérée de prouver son affection, touchante. Ca me faisait plaisir de voir à quel point il croyait en moi là où moi-même j'avais des doutes. C'était mon unique moteur. Du moins, le seul restant ... L'autre était partie il y bien longtemps. Et pourtant, parfois, j'entendais encore ses encouragements accompagnés de ses baisers au creux de ma joue. Sa disparition avait mutilé mon âme et mon coeur, mais Aizen était le parfait tuteur qui maintenait mon esprit bancal.

Enfin, si mon frère était beaucoup pour moi, il était aussi impitoyable dans la taquinerie. Et nous faisions la paire, surtout que mon côté borné avait tendance à me faire courir dans ses vannes. Et aujourd'hui, je n'en démordrais pas : je finirais ce verre - ou ce saladier, je ne sais pas - coûte que coûte et je ne serais pas bourré ! Ou à peine. J'en avais marre de cette fausse - vraie - réputation que j'avais à ne pas tenir l'alcool. Comme si boire encore plus allait me permettre de surmonter mes maigres barrières face à l'alcool. J'étais sacrément con quand je le voulais. Et en général ça ne s'arrangeait pas à la gorgée suivante.
Je crois surtout qu'aujourd'hui, j'avais envie de me laisser aller. Ces derniers jours enfermé dans mon bureau m'avaient mis à cran. Je n'ai pas du genre à agir sans réfléchir aux conséquences ... Mais à cet instant, j'avais décidé d'occulter ce genre de détails. Détails qui n'en étaient pas forcément pour tout le monde et en particulier pour les personnes comme nous, Aizen et moi.
D'ailleurs ce premier me chambra quant à ma plainte sur la chaleur. Ce à quoi je répondis après avoir pris une autre gorgée de mon coktail.

« "Petit joueur", moi ? Mais je déconne pas il fait vraiment chaud ! Pourquoi tu crois que j'ai pas sorti la moto aujourd'hui ? On crève ici ... ! Tu regardes un peu la méteo Aizen ? C'est important, la météo hein... ! »

Ouai ouai, c'est ça. Allez, calme toi. Reprends une go.... Ah non. Le chorégraphe venait de me confisquer ma boisson pour y goùter. Sagement, je ne répliquais pas. Il avait le droit s'y gouter. Après tout, la chaleur était si forte qu'un cocktail était bien insuffisant pour se rafraichir. Et puisque le mien était contenu dans une piscine, j'avais largement assez de quoi partager avec lui. Ce qu'il me dit me vexa dans un premier temps avant de me faire rire. Tenant ma tête à l'aide de ma main, j'étouffe un ricanement.

« Le calçon sur la tête hein ? Même pas en rêve... ! Remarque, je suis sûr que je pourrais lancer une nouvelle mode. Les Shinki sont tellement cons et superficiels que s'ils voient un mec aussi cool et beau que moi porter mon calçon sur la tête, j'suis sûr qu'ils seraient trop fascinés. »

Fasciné par ta connerie, oui. Et puis, euh ... Ca va les chevilles ? Non, mais c'est vrai, j'étais un minimum beau gosse. Sinon les filles n'auraient pas des sourires niais en me voyant et ça ne serait pas aussi simple de leur retirer des informations ni vu ni connu. Et puis, il faut avouer que je suis cool un peu. Bah oui, sinon Miura serait jamais tombé dans mes bras. Enfin, Miura, elle s'en foutait un peu de la connerie de la mode. Elle, elle avait le pouvoir à travers les gens ... Genre, comme Scott, celui qui tire des rayons lasers avec les yeux dans X-men. Mais sans les rayons lasers et le côté mutant. En fait, ça n'a rien à voir ... Et puis, je ne sais pas ce qu'elle avait vu chez moi, mais ça a eut l'air de lui avoir plu... C'est que j'suis un peu cool, donc ?

Aie. J'ai chaud et j'ai un peu mal à la tête. Je mis ça sur le compte du soleil. A tort, et par déni aussi. J'avais pas fini de raconter des bêtises... Sauf que nous n'étions pas seuls au café, et qu'avec mes propos, si on les avait entendus, je passais pour un Denshou un peu extrémiste. Assez pour me faire coffrer. Sauf que je me voyais mal me passer les menottes. Et à vrai dire, j'étais plus proche d'un Shinki que d'un Denshou... En fait, j'étais juste con.
Un instant, je me dis qu'il faut que j'arrête mes conneries et que je dois me reprendre. C'est pas moi, ça et si ça continue, Aizen allait remporter son pari - que nous n'avions jamais fait. Ma fierté allait en prendre un coup et le pire c'est que je m'en souviendrais même pas ... Et puis, fallait faire attention à ce que je disais aussi.... Sauf que le sucre et la chaleur ne m'aidaient pas vraiment.
Et puis mon regard dériva sur la profonde bleuté du cocktail qui se situait toujours du côté du danseur. Et là ... C'est le drame.

« N'empêche, ce verre on dirait le Saint Graal, un peu .... Mais je pense pas que le sang de Jésus était bleu. ...... Putain, Jésus c'était un Schtroumpf, Bro' ! »

Ok, ok : stop. Un mec torché venait d'enterrer l'humour. Et je crois que je réagis à ma propre connerie parce que je fermai très fort les yeux et grimaçai. Je me redressais sur ma chaise et poussai un soupir désespéré ...

« Waaa .. Je crois que je raconte de la m*rde, là .... Okay, j'abandonne, j'vais vraiment finir à poil si ça continue... T'as gagné.... »

Enfin, un éclair de lucidité ! Que quelqu'un bénisse cet homme !
Je m'avouais vaincu par environ quatre gorgée de ce truc hyper sucré. Je m'éfforçai de fermer ma bouche, essayant tant bien que mal de retrouver un minimum de raison.

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Ven 11 Sep - 10:17
     


❝ Bro loooove ❞
D’habitude, c’était moi l’impulsif. Moi qui racontais des choses sur le tas, sans prendre en compte les circonstances et que ça pourrait nous mettre dans une merde noire. Ce qui expliquait pourquoi j’étais si étonné des propos de mon frère chéri. Ne savait-il pas qu’on pouvait tout entendre, de là où nous étions ? Que la NSA pouvait nous jarter pour si peu ? Qu’on finirait en prison si j’approuvais ses propos ? Pour une fois, j’étais le posé des deux, celui qui avait les idées claires, et je comprenais un peu mieux ce que Hiro devait vivre constamment avec moi. Autant d’imprudence n’était bon ni pour notre bonheur, ni pour notre sécurité. Il était temps que je fasse mon grand frère et que j’intervienne !

« Eh, modère tes propos mon vieux… »

Il ne fallait pas qu’on passe pour des Denshou extrémistes, au risque de finir dans le même état que ceux qui l’étaient vraiment, et par conviction. J’étais un peu Denshou dans le genre, mais pas au point d’agir de cette manière, contre ma propre sécurité. Je n’étais pas fou, non plus, juste impulsif ! Fort heureusement, il perdit vite les esprits et se mit à délirer sur Jésus le Schtroumpf. Ok, ça c’était mon BB = Bro Bourré. Et il ne lui avait fallu que quatre gorgées, pari non fait tenu ! Il se surestimait trop parfois, c’était mignon. Et moi j’étais là, ravi d’avoir gagné mais un peu inquiet pour sa santé mentale. Il faut dire que lorsqu’il était pompette, Hiro était trop bizarre, surtout dans ses propos.

« Bien sûr que j’ai gagné, tu crois quoi ? J’te connais mon vieux, tu ne tiens pas la route. Mais promis, je t’empêcherai de te vêtir de ton slip. »

Ou pas… je trouvais ça drôle moi, même si ça nuirait à sa carrière de NSA. Il ne fallait pas faire trop de vagues dans le métier. Se faire virer, ce serait finir comme cette Miki dont on avait parlé il y a quelques temps, et qui m’avait paru si… déplorable et pathétique ! Non, hors de question que nous finissions ainsi, surtout Hiro qui ne le méritait nullement. Après tout ce qu’il avait traversé et que je l’avais aidé à supporter, il ne pouvait pas finir Paria de tous, seul et désemparé parce qu’il avait dit ou fait une petite chose insignifiante, au fond. Je lui secouais l’épaule pour lui remettre la tête à l’endroit, mais ce n’était pas si évident que cela. Alors, quand le serveur passa près de nous, je commandais un café noir, serré et sucré. Cela allait un peu le rebooster, j’espère. En attendant, je buvais son verre et le mien, pas du tout inquiet de mon futur état. J’avais bien assez de réserve avant d’être dans le même état que lui !

Je lui souris et une fois le café à notre table, poussais la tasse vers lui.

« Allez, bois ça, peut-être que cela t’aidera à te remettre les idées en place ! Je n’ai pas envie de te porter sur mes épaules pour rentrer, Mr. L’écrivain ! »

Surtout que si son éditeur venait à rappeler, il fallait que l’un de nous puisse lui répondre, et ce n’était sûrement pas moi, ahah ! Donc, il fallait qu’Hiro soit en état, et rapidement. Je lui pris d’ailleurs son téléphone, on ne savait jamais de quoi il pouvait être capable dans cet état !

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Lun 14 Sep - 18:16
     


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Bien bien. Il arrive un moment où il faut arrêter les conneries. Se reprendre et redevenir un homme responsable. Ce moment était venu pour moi. Du moins, il aurait fallu et très vite. L'alcool c'était vraiment une mauvaise idée. Une des plus mauvaises idées que j'avais eu depuis longtemps. Et puis bon, on savait tous que l'alcool c'était la meilleur truc pour la santé, tout ça tout ça, mais franchement, à ce point ? Il devait vraiment y avoir un souci dans mon code génétique pour que je réagisse comme ça au bout de seulement quatre misérable gorgée. Une défaillance, un virus, une couille dans le système, je sais pas, mais un truc ! J'aurais bien porté plainte contre mes parents biologiques pour m'avoir fait hériter de ce piètre résistance : le hic c'est que je n'avais aucune idée de qui ils pouvaient être. Et jusqu'à maintenant, je m'en moquais bien !

Doucement, j'avais finalement terminé par poser ma tête contre mon bras, couché sur le bord de la table. C'était plus ou moins un moyen de m'empêcher de déblatérer d'autres bêtises et accessoirement nous éviter les ennuies. J'avais la nette sensation que j'avais dépassé les bornes et dans une étincelle de lucidité je commençais déjà à me maudire. Les moqueries de mon frère ne me parvenaient que lointainement et je devais être encore trop atteint pour les saisir. Néanmoins, j'avais déjà honte de moi. De ma faiblesse. De ma fierté à la con. Franchement, la prochaine fois que je décide de faire un truc stupide ... gifflez moi. Plaquez moi au sol. N'importe quoi !
Après quelques seconde plongé dans le noir, je décidais finalement de relever la tête - mais pas trop, au cas où je devrais contenir une connerie intempestive - après avoir entendu Aizen s'adresser au serveur. Il n'était pas assez fourbe pour recommander un verre. Il était taquin, mais lui comme moi avions tout intérêt à ce que je retrouve mes esprits au plus vite. Finalement, c'est une tasse de café qui arriva sur notre table. Le chorégraphe m'intima l'ordre de le boire. Passant une main sur mon image, dans l'espoir vain de chasser cette désagréable sensation de lourdeur extrème, je saisis tout de même la hanse pour porter le café à mes lèvres. Je retins une grimace tandis que la fumée odorante emplit mes narines, constatant que le serveur n'y était pas allé de main morte. Un café bien serré, bien fort, bien amer. Cependant, je ne rechignais pas plus longtemps, comprenant malgré moi que je devais y mettre du mien si je ne voulais pas finir trainer dans la rue comme un poids mort.

En silence - parce que je m'y forçais - je bus l'intégralité de la tasse et massai machinalement mes tempes dans l'espoir de retrouver plus vite mes esprits. Il me fallut quelques longues minutes pour me ressituer et poser enfin le regard sur mon frère. Certes, j'étais encore un peu grisé, mais mon taux d'alcool n'était pas suffisant pour me maintenir ivre mort le reste de la journée. L'esprit embrumé, fronçant légèrement les soucirls, je poussais un long soupir et prit l'initiative de briser le silence.

« J'ai fait le con, pas vrai ? »

J'eus une grimace embarrassée. Franchement, à vingt-sept ans je devrais avoir honte. J'étais borné, mais pas impulsif au point de faire des choses stupides que je pouvais regretter. D'habitude, je réflechissai un minimum, c'était mon devoir de ne pas agir précipitemment. J'avais des responsabilités, une image correcte à conserver ... et là je venais seulement de prouvais que j'étais misérable face à un verre, non quelques gorgée, d'un cocktail aux couleurs toutes saufs menaçantes.
Je détournais légèrement le regard.

« Désolé ... Je crois que je suis à cran en ce moment ... »

Inutile de me trouver des excuses. Je sais bien. Mais c'était un peu vrai. Entre mon éditeur, mon boulot et toutes mes pensées négatives, j'avais fini par craquer et faire des bêtises. Il fallait vraiment que je me détende.

« Et si on bougeait avant que je ne nous fasse remarquer un peu plus ? »

Ouai. Bonne idée. Je ne me rendais pas bien compte à quel point mes bêtises avaient attiré l'attention. Avec un peu de chance, personne n'avait bronché. Mais dans le cas contraire, cela pouvait s'avérer mauvais. Imaginez que quelqu'un nous dénonce en tant que Denshou extrémistes ?!

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