[NC - 18]I got a burning desire for you, baby • |

I got a burning desire for you, baby

« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.  »

PShopping. Ce simple mot avait le don de m’exciter le plus au point. Si le shopping était un travail, je serais riche depuis longtemps tant je passais du temps à faire les boutiques. Je crois qu’il n’y avait pas un seul jour sans que je ne m’arrête dans un magasin ne serait-ce que pour regarder les nouveautés. J’étais particulièrement dépenser bien qu’avec le temps, j’essayais de me contrôler un petit peu cependant cela s’avérait être difficile. S’il y avait une sublime veste qui me faisait de l’oeil ou un jean dernier cri de chez Imperio Armani, je peinais à résister et finissais bien souvent par craquer. C’était la raison pour laquelle enchaîner mes deux métiers m’étaient nécessaires. J’avais beau être bien payé pour tourner des films X, pour un garçon comme ça, ce n’était pourtant pas un revenu suffisant.

Cette fois-ci, c’était Harumi qui m’avait appelé, me proposant de se faire une sortie et quand elle m’avait proposé cette activité, j’avais été obligé d’accepter. La dernière fois où l’on s’était vu avait été bizarre... Je m’étais promis de ne plus me mettre dans un état dans lequel j’étais à ce moment là. Je pouvais être si vulnérable parfois néanmoins je l’avais remercié muettement d’être resté à mes côtés, de m’avoir tenu compagnie et de ne pas m’avoir laissé tomber. De m’avoir compris également. Je crois que cet évènement nous avait rapproché plus que nous l’étions déjà. On était censé jouer, s’amuser à une soirée et au bout du compte, on avait fini sur mon canapé à regarder un film sans avoir de pensées déplacées. Ce qui était assez rare me concernant cependant je n’étais pas d’humeur et vraisemblablement, elle non plus. Hors, je n’avais pas l’intention d’abandonner ou de la laisser à quelqu’un d’autre. Je souhaitais toujours autant qu’elle me désire à un point qu’elle ne puisse plus se passer de moi, qu’elle sonne à ma porte à cause de toute cette frustration qui l’accapare et qu’ainsi, elle ne penserait plus qu’à moi. J’ignorais ô combien elle pouvait être dévergondée toutefois, avec moi, j’avais bien l’intention de la transformer. Et si elle ne connaissait pas ce que c’était que de désirer quelqu’un aussi intensément, je le lui montrerais.

Enfermé dans une cabine, j’essayais une chemise que j’avais soigneusement repéré. J’étais malgré tout assez compliqué et je me doutais que ce n’était pas forcément une partie de plaisir pour ceux qui m’accompagnaient. Je passais mon temps à essayer des vêtements et à me contempler dans les miroirs afin de voir si ça m’allait, écoutant les conseils de la vendeuse mais de mon amie aussi. Je savais qu’elle allait comme un gant, que j’étais parfait et qu’elle avait été conçu pour moi. Encore. Pourtant, malgré ça, je sortis avec le vêtement sur mes épaules dont j’avais fait exprès de laisser quelques boutons du haut ouvert.

- Alors ? Qu’est-ce que tu en penses ? Lui demandais-je en souriant, me dandinant un peu sur les côtés pour qu’elle puisse y voir mieux.

Je voulais qu’elle me regarde attentivement, qu’elle me trouve sexy et que ses pensées soient toutes chamboulées les unes des autres à cause de ce que je lui forçais à ressentir en agissant de la sorte. Puis, tout à coup, une idée plus ou moins obscène me traversa l’esprit. L’éclat sur mes lèvres devint de plus en plus malicieux, espiègle également et sans que je ne lui laisse le temps de répondre, je la tirai à l’intérieur, verrouillant la porte de la cabine derrière moi.

- Tu n’as pas des choses à essayer toi aussi d’ailleurs ?

En plus de ces mots, je mourrais d’envie de rétorquer que je pouvais l’aider à le faire si elle souhaitait toutefois je m’en abstins et d’un sourire amusé mais également charmeur, je la plaquai contre la paroi derrière elle, ma main allant se positionner près de son visage.

- Tu l’as déjà fait dans une cabine d’essayage ?

Que c’était sale. Plus encore. Pourtant, je persistais à sourire avant de m’approcher et d’embrasser suavement son cou. J’avais promis de ne pas succomber, je savais que je ne succomberais pas, j’étais joueur mais rien ne m’empêcher de la provoquer un petit peu plus à chaque fois.

- Je plaisante, Déclarais-je alors en me décalant puis déboutonnant un à un les boutons de ma chemise.

Même dans ces gestes là, je faisais exprès de les enlever lentement de façon à ce que mon torse se dévoile petit à petit et que son envie augmente à chaque seconde qui s’écoulait. C’était fait en sorte que cela soit un supplice pour elle de ne pas pouvoir en voir plus et rapidement. Harumi ignorait ô combien je pouvais connaître les femmes et ceux qui les faisaient flancher. Toutes. Sans aucune exception.

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« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.  »

Du Shopping …. En vérité je n’aime pas particulièrement cela…. C’est souvent bien plus un supplice pour moi qu’autre chose, bien que je sache parfaitement qu’il est important pour moi et mon image d’être toujours constamment parfaite … Qu’es ce que je déteste cette ville …. Seulement voilà en invitant Kai à sortir, je n’ai finalement rien trouvé de mieux. Je savais que ce genre de sortie était fait pour lui, je m’étais donc résigner en l’appelant me disant qu’avec lui ce serait certainement  moins pénible. Cependant, je ne comprends toujours pas pourquoi sa présence m’avait manqué à un point elle que j’ai fini par lui demander de passer du temps avec moi. Il est vrai que notre dernière sortie n’avait pas vraiment été parfaite et bien qu’elle m’ait rapproché considérablement de mon ami, un gout amer m’était resté en travers de la gorge sans que je ne sache réellement pourquoi.

Plus les jours passaient, plus Kai prenait une place plus important dans ma tête. J’ai bien essayé de me changer les idées, de pensée à autre chose rien n’y fessait. Même en suivant mes prochaines victimes pour la NSA, je ne pouvais pas m’empêcher de penser à lui. Mon esprit était complètement focaliser sur lui, m’empêchant même à un certain moment de faire correctement mon travail. En l’invitant, j’ai pensé que cela allait me permettre de ne plus penser à lui malheureusement à partir de l’instant où il m’avait dit oui, je n’ai cessé de penser à cette fameuse sortie. Par chance ce jour est arrivé plus vite que ce que je n’ai pensée. Nul besoin de vous dire que je suis vraiment ravie de le revoir et puis j’ai eu comme pressentiment que cette sortie allait mieux se passé que la précédente.

A présent, je suis assise sur une sorte de mini canapé, certainement destiné au mari qui accompagne habituellement leur femme, en attendant que Kai termine ses essayages. Mon regard pour passer le temps, vagabonde de temps à autre sur certain vêtement présent dans la boutique. Il allait vraiment falloir que je pense à essayer quelqu’une de ses robes. Mais certainement pas aujourd’hui …. Ces robes étant destiné à charmer les hommes, il est hors de question que je les enfile aujourd’hui en présence de Kai. Rien que d’imaginer son regard sur mes courbes je….  La porte de la cabine d’essayage se fait soudain entendre, sortant alors de mes pensées, je dirige mon regard sur Kai qui s’empresse de me demander mon avis

-«  J’en pense que cette chemise te vas vraiment bien, mais tu le sais déjà très certainement »rétorquais-je tout en me redressant. Je sais parfaitement ce que Kai pense de lui-même, j’ai appris à connaitre cette partie de lui qui se voit comme toujours parfait. Mon avis a donc très certainement peu d’importance car si cette chemise ne lui allait pas, nul doute qu’il ne serait pas sorti pour me la montrer.

L’observant alors plus attentivement, je ne peux m’empêcher de remarquer qu’il n’a pas fermé le haut de sa chemise. En voyant ça je ne peux m’empêcher de sourire et de penser à la première fois où il était venu chez moi. Là aussi il avait laissé le haut du kimono ouvert, me laissant dès lors entrevoir le haut de son torse. Ce garçon est incroyable. Dans n’importe qu’elle circonstance, Kai ne perd jamais de vu son objectif et je dois bien avouer que cette à cause de ce genre de chose que je n’arrive plus à me le sortir de mes pensées.

Soudain mon regard se pose sur ses lèvres «  pourquoi est-ce que tu ………. » Sans avoir le temps de terminer ma phrase, je me fais soudain apper à l’intérieure de la cabine. Voilà donc pourquoi l’éclat de ses lèvres à soudain changer d’expression. J’aurais pourtant dû me douter que même avec une sortie aussi simple que celle-ci Kai allait trouver le moyen d’essayer de me faire à nouveau craquer.

Posant alors mon regard dans le sien, je ne sais pas quoi lui répondre en l’entendant me demander si je n’ai pas de vêtement à essayer. Espère-t-il vraiment que je fasse ce genre de chose devant lui ? Le connaissant c’est certainement plutôt une technique pour me faire perdre mes moyens … et le pire c’est que ça marche …

Sans trouver le moyen de le contrôler, mon dos se plaque soudainement à la paroi de la cabine. Il est proche, trop proche. Mon cœur commence déjà à s’emballer tandis que mon esprit ne pense qu’a ses lèvres se posant sur mes miennes. Je ferme alors les yeux, ne voulant pas penser à ce genre de chose. Cependant il est difficile de résister à la tentation lorsqu’un homme aussi charmant que Kai vous murmure des choses à l’oreille tel que : « Tu l’as déjà fait dans une cabine d’essayage ».

Bien sûr que non ce genre de chose ne m’est jamais arrivé et honnêtement je n’en ai jamais éprouvé l’envie … Jusqu’à cet instant …. Mon corps se met alors soudainement à frissonner en sentant les lèvres de Kai sur mon cou. Cependant ce doux contacte ne dure pas, je rouvre alors les yeux en le sentant s’éloigner de moi tandis qu’il m’annoncer qu’il plaisante.

Bien sûr que non il ne plaisante pas, il suffit de voir de qu’elle manière il déboutonne sa chemise. Et à ce rythme-là, malgré toutes mes bonnes résolutions, je vais certainement avoir du mal à garder encore longtemps la tête froide. Je détourne alors le regard pour éviter d’observer plus longuement cette charmante scène, malheureusement même le regard détourné mon esprit se fait un malin plaisir de me faire imaginer la scène. Me mordant alors le bas de mes lèvres, j’ai subitement un trou noir. Seul le bruit du choc contre la paroi de la cabine me rappel à l’ordre. Face à moi, Kai, dos au mur ses poignets dans mes mains et ses lèvres contre les miennes.  Surprise et ne sachant pas comment ceci a pu se produire, je recule mes lèvres des siennes avant d’entendre la voix de la vendeuse résonner derrière la porte.

-«  Vous allez bien ? » nous lança-t-elle après avoir été alerté par le bruit du choc.

-«  Heu ….. Oui oui tout…. Tout va bien… Je me suis simplement cogné … » me concentrant sur la présence de la vendeuse, je ne me rends alors pas immédiatement compte que mes mains tiennent toujours les poignets de Kai. C’est seulement lorsque j’entends finalement la vendeuse me répondre par un «  je voix … » avant de s’éloigner que mon regard s’en aperçoit soudainement. Le rouge me monte alors rapidement aux joues avant que je m’éloigne légèrement de lui, le délivrant de mon emprise.

-«  Je… je suis désolé, bafouillais-je complétement submergé par mes émotions. Je ne sais pas ce qu’il m’a pris … »

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« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.  »

Oui. Je savais que cette chemise m’allait parfaitement toutefois j’aimais malgré tout avoir des avis. J’aimais entendre les autres me dire que ce vêtement m’allait à ravir et que j’étais parfait à l’intérieur. Mais peu importait cela m’avait permis une chose, l’emmener dans la cabine avec moi. Je savais qu’Harumi commençait à me connaître - du moins le nouveau Kai que j’étais - et qu’elle savait également que tous mes gestes étaient calculés dans le seul et unique but de la faire craquer. Je ne m’en cachais pas, je l’avais prévenu après tout. C’était la raison pour laquelle, souriant d’un air espiègle, je continuais à déboutonner soigneusement cette chemise que je comptais m’acheter. Il n’en restait plus que quelques uns et je pouvais dors et déjà sentir cette lourde tension qui régnait dans la pièce. Encore un petit peu. Un tout petit. Et puis, tout à coup, sans que je ne m’en rende vraiment compte, je me retrouvai plaquer à mon tour sur la paroi derrière moi, mes poignets emprisonnés de ses mains alors que mes lèvres avaient retrouvé leur jumelle. Comment dire... Sa réaction, le fait d’avoir était pris de vif dans ce mouvement presque bestial. Je ne m’en remettais pas et en particulier, ça m’excitait. Réellement. J’aimais ça. Et cette fille finirait par me rendre dingue. Elle avait du talent. Enormément de talent. Cela me donnait ne faisait qu’accentuer mon envie et je voulais qu’elle me désire un peu plus, qu’elle devienne haletante par faute de devoir trop attendre... Je voulais qu’elle succombe, qu’elle me supplie comme je lui avais déclaré. Alors, la voir s’emporter de la sorte m’excitait au plus profond de moi-même si bien qu’un gémissement de surprise s’était échappé de mes lèvres lorsqu’elle m’avait embrassé.

Voilà qu’elle faisait la timide. Ca, c’était un peu plus déplaisant mais cela n’avait pas d’importance. J’adorais cette fille... Elle était différente des autres et j’avais envie de la changer, de lui montrer qu’elle n’avait pas à se tracasser, qu’il n’y avait rien de mal et que s’envoyer en l’air de temps en temps n’était pas mauvais non plus. Même dans les cabines d’essayage. Au contraire, c’était même plutôt cool. Personnellement, j’avais un petit faible pour les endroits insolites, ça changeait de l’ordinaire.

- Ne t’excuse pas, je t’en prie, Dis-je en souriant tout en finissant de déboutonner ma chemise, Ce n’est pas comme si tu avais commis quelque chose de grave.

Loin de là. N’avait-elle pas envie de prendre le risque ? Je trouvais qu’il n’y avait rien de mieux que de faire l’amour dans un lien où on pouvait nous surprendre. Cela ajoutait de l’adrénaline et c’était ça qui était excitant.

- Tu m’aides ?

Sur ses dires, je commençais à retirer ma chemise dos à elle tandis qu’une nouvelle esquisse malicieuse étirait discrètement mes lèvres. Je sentis le vêtement glisser le long de mes bras et je finis par me tourner de façon à me retrouver face à elle.

- Pourquoi es-tu si mal à l’aise ? L’interrogeais alors, en m’approchant un peu plus d’elle, Je peux t’apprendre si tu veux... A faire ce que jamais tu n’aurais cru pouvoir faire avant.

Ma bouche près de son oreille, je lui susurrais un « à te dévergonder un peu plus » d’une voix des plus charnelles avant de lui mordre son lobe et caresser sensuellement son bras de mes doigts. J’étais bien plus entreprenant de ce que j’étais à l’époque, je savais séduire, je savais utiliser tous mes atouts mes charmes et je comptais bien les utiliser avec elle également.

- N’hésite pas à me le dire si tu en as envie...

Ne cessant mes gestes sur sa peau, je fis descendre mes phalanges sur sa cuisse souhaitant agrandir sa frustration, la déstabiliser un peu plus et qu’elle ne puisse me résister.

- Pas besoin de fuir. Je le sens de toute façon alors pourquoi t’en priver ?

Sans me reculer, toujours proche de son oreille, mon sourire ne quitta pas mon visage et je n’attendais qu’une seule chose, que la sentence finisse par tomber. Puisqu’il était évident que d’un instant à l’autre, Harumi allait craquer.

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« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.  »

C’est vrai, je n’ai rien fait de mal cependant je souhaiterais savoir ce qu’il m’est passé par la tête pour que je lui saute ainsi dessus. Ho bien sûr, mon esprit n’est pas tourné vers des choses seine d’esprit mais est-ce une raison ? Ais je réellement aussi peu de retenue ? Je n’ai pas l’habitude de ce genre de chose, pas l’habitude de ne pas avoir l’entière maitrise sur mon cerveau et de mon corps et c’est justement ça qui me fait peur. Si je lâche entièrement prise qu’arrivera-t-il ? Est-ce que comme à l’instant, je lui sauterais dessus sans retenue ? Il est certain qu’il n’y a pas de mal à se faire plaisir et puis Kai me plait vraiment mais …. Posant alors à nouveau mon regard sur lui, j’essaye finalement de mettre toute mes pensées de cotée lorsqu’il vient à solliciter mon aider. Ce n’est pas le bon moment pour se prendre la tête avec ça, si je veux me torturer l’esprit il faut mieux le faire quand je suis seul. Il est hors de question de gâcher cet instant avec des nouvelles questions idiotes.

M’approchant alors en silence du dos de Kai, je m’empare délicatement de la chemise restée sur son dos et la fait glisser subtilement le long de ses bras. La musculature de ses épaules m’apparait alors … Immédiatement, je secoue discrètement la tête pour chasser une nouvelle pensée impure. Il faut vraiment que j’arrête de penser à ce genre de chose. Malheureusement difficile de penser à autre chose quand l’homme présent en face de vous fait tout pour vous faire succomber…

La chemise entre mes mains, Kai ne perd pas une seule seconde avant de se tourner vers moi. A nouveau, seule une infime distance sépare à présent nos corps. Tant bien que mal j’essaye de ne pas focaliser mon esprit sur cette proximité, malheureusement sans y arriver. Ma tête ne pense à présent plus qu’à une chose sans se soucier des mots qui peuvent sorte des lèvres de mon compagnon.  Étrangement seul son murmure arriva à être transcrit dans ma tête avant que des frissons s’emparent de mon corps. Difficilement, je retiens un soupire de plaisir en sentant ses mains le long de ma cuisse. Il est doué, très doué même … Impossible pour moi de résister plus longtemps ….

-« Tu as gagné, dis-je dans un soupire avant de sourire soudainement malicieusement, mais …. Tu sais …. je pense finalement que cette chemise m’ira mieux qu’à toi »  Cette phrase est sortie tout naturellement de mes lèvres sur un ton plutôt sensuelle, la prononçant assez fort pour que lui seule l’entende. Posant alors mes mains sur son torse en ondulant légèrement le corps, je le repousse délicatement avant de faire un demi-tour sur moi-même. Il voulait me faire succomber ? Pas de problème cependant cela ne se fera pas sans peine.

Regardant alors par-dessus mon épaule en direction de Kai en souriant, je fais subitement glisser ma robe le long de mes jambes. Je reste ainsi quelque seconde pour qu’à son tour il ait le temps de sentir le désire monter en lui avant d’enfiler la fameuse chemise. La chemise à présent sur moi, je me tourne vers lui, en ayant bien sur prit soin de ne pas la fermer.

-«  Alors tu en penses quoi ? » dis-je tous en me rapprochant dangereusement de lui. Et une fois plus ou moins proche de lui, j’entoure mes bras au tour de son cou et me cambre légèrement en avant pour me pencher près de son oreille.

-« Tu as raison, j’ai envie de toi » lui susurrais-je sensuellement avant de lui mordre le lobe de l’oreille. Finalement il a raison pourquoi se priver ? Après tout je sais parfaitement que ce genre de chose arrivera encore entre nous. Je ne sais toujours pas pourquoi, ni comment mais je sais que cela se fera, alors autant ne pas se torturer l’esprit éternellement….

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Un sourire traça mes lèvres lorsqu’Harumi déclara que j’avais gagné. Elle n’avait pas besoin de me le dire, je le savais depuis un moment déjà hors je m’abstiendrais de le lui répliquer. Je souris un peu plus quand elle jugea bon d’ajouter que cette chemise lui irait mieux qu’à moi. Je n’en doutais pas une seule seconde. Une femme dans une chemise d’homme, c’est toujours ultra sexy. Je pouvais déjà imaginer ses courbes avec le vêtement sur son dos, pour sûr que cela lui irait à merveille. Je mourrais d’envie de lui susurrer que cela ne me posait aucun problème, que j’étais moi-même d’accord avec sa remarque et que lorsqu’elle n’était qu’avec moi, elle pourrait se vêtir ainsi si elle le souhaitait, cela ne me dérangerait aucunement. J’admettais avoir pris part d’une habitude avec le travail, de ne plus ressentir autant de plaisir qu’avant à force d’avoir appris à me contrôler néanmoins cela ne m’empêchait pas d’être toujours aussi attentif aux belles femmes et à leurs formes bien avantageuses.

La sentant proche de moi, l’éclat espiègle sur mes lèvres ne s’éteint pas et il devint encore plus malsain quant ma partenaire se reculait. Je m’y étais attendu également. J’avais cru comprendre déjà l’autre jour qu’Harumi aimait particulièrement jouer. Cependant c’était elle qui n’était pas au bout de ses peines, non moi. Sauf que je restai penaud en la voyant glisser sa robe naturellement. Ah ouais. D’accord. Non pas que cela me plaisait - bien sûr que ça me plaisait - mais j’étais plus stupéfait par son geste que par le reste. Si j’avais changé, elle changeait tout autant et cela rendait les choses tellement plus intéressantes. Je la détaillai du regard, mimant de me mordre ma lèvre du fait de l’avoir presque entièrement dénudé. Elle prit ma chemise et je voulus lui dire que c’était bien inutile de l’enfiler puisque je la lui retirerais rapidement. Qu’elle était bien plus sexy sans rien qu’avec le vêtement néanmoins je la laissai faire, appréciant malgré tout ses initiatives et ces mots sensuels qu’elle me chuchotait à l’oreille.

A mon tour, j’encerclai mes bras autour de sa taille et lui souriant d’un air charmeur avant d’avouer d’une voix suave.

- Je pense que tu n’avais pas besoin de la mettre. Tu étais déjà parfaite avant.

Plus que parfaite. Mais comme je le lui avais dit, ses désirs étaient des ordres alors ne laissant pas la tentation l’encombrer plus longtemps, j’attrapai brusquement ses cuisses pour l’obliger à venir enrouler ses jambes autour de mes hanches. Je le plaquai ensuite contre la paroi derrière elle, tentant malgré moi de ne pas le faire trop fort pour éviter d’être interrompu puis je scellai sauvagement mes lèvres aux siennes. Mes doigts se posèrent sur ses fesses en dessous de ma futur chemise et j’offris à nos langues le plaisir de danser ensemble dans une danse endiablée et sans merci.

- Je crois qu’on a pas le temps pour des préliminaires, Lui susurrais-je aux creux de l’oreille avant de mordiller son cou et lui y abandonner une marque bien visible.

Preuve qu’elle devait être mienne. Pas à qui que ce soit d’autre. Juste à moi. Rien qu’à moi. Me reculant légèrement sans la reposer pour autant, je retirai un à un les boutons de sa tunique pour la balancer à terre quelques secondes plus tard. Elle était réellement divine. Je n’avais rien à redire. Et je comptais bien la faire me désirer un petit peu plus. Mes phalanges parcoururent son corps pratiquement nu, le câlinant de caresses lentes et sensuels avant d’être remplacer par une multitude de baisers papillons. Je faisais exprès de faire durer, de passer mes mains près des endroits sensibles et d’élargir toute cette frustration. L’acte n’en ressortirait que meilleur pour elle et le manque se fera de plus en plus grand. A un point qu’elle ne désire plus que ça. Doucement, mon index traça sa colonne vertébrale et je finis par faufiler ma main dans le dos de son boxer alors que mes lèvres embrassaient son cou, ses épaules pour terminer au creux de sa poitrine.

Ne brisant pas l’échange que nous partagions, de mes doigts glissés à son dos, je dégrafai son soutien gorge et l’obligeant à se remettre bien sur moi, ce dernier tomba au sol. Son supplice n’était pas encore tout à fait terminer. Et je savais qu’intérieurement, Harumi devait être en train de me maudire. Ce qui justement était le plus excitant.

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Un sourire se dessine sur mes lèvres à l’entente des mots de Kai. C’est vrai que vu la situation, la mettre ne servait pas à grand-chose mais cela me permettais de rendre mon jeu de séductrice plus amusant. Sans jamais détacher ce sourire de mes lèvres, j’enroule habilement mes jambes au tour de sa taille lorsque Kai décide de passer à la vitesse supérieure. Une chose est sûr, nous allions devoir faire le moins de bruit possible et il semble en avoir déjà pleinement conscience. Sans tarder nos lèvres ne tardèrent pas à se sceller et donnèrent rapidement à nos langues l’occasion de jouer sensuellement entre elle. Un soupire de bien être s’échappa alors de mes lèvres, ce contacte m’avais vraiment trop manqué.

Je profite de chaque instant, de chaque contacte et je suis ravie d’entendre que le jeu n’allais pas durer aussi longtemps que la dernière fois. Il est vrai que dans ce genre d’endroit, nous n’avons pas vraiment le temps de faire monter la tentions très longtemps seulement connaissant Kai, je sais qu’il fera tout de même en sorte de ne pas me donner immédiatement ce que je veux … A mon plus grand désespoir…

Un nouveau frisson parcoure alors mon corps lorsqu’il s’attaque une nouvelle fois à mon cou. Nul doute que c’est certainement l’un des endroits le plus sensible de mon corps. Essayant tout de même de garder ma tête froide un minimum, j’entreprends de balader l’une de mes mains dans le bas de son dos, malheureusement un bout de tissu freine encore sa course. Peu à peu mes vêtements, eux, tombèrent un à un au sol rendant la sensibilité de mon corps bien plus grande.

Plus les secondes passent, plus je tente désespérément de retenir ou de camoufler mes soupires et gémissement qui deviennent plus nombre au fur et à mesure que Kai s’attaque aux différentes parcelles de mon corps. Je n’en peux plus et il le sait très bien, je décide donc de faire accélérer un peu les choses. Ecartant mon corps légèrement du sien, je glisse habilement mes mains vers la ceinture de son pantalon que je ne tarde pas à faire tomber. Immédiatement, mon corps se recolle alors au sien et ondule sensuellement vers la partie, certainement la plus sensible, de Kai. Mes mains, elles, toujours activent s’affaire à caresser le dos musclé de mon ami, en lui laissant occasionnellement quelque petit griffure tandis que mes lèvres s’attaquent à son cou en le lui mordillant sensuellement.

-«Moi aussi je peux jouer à ça ... » lui murmurais-je finalement après quelque minute, en remontant mes lèvres à son oreille avant de glisser cette fois si, ma main à l’avant du corps de Kai, sous le dernier bout de tissu qu’il lui reste, lui procurant dès lors des caresses et sensation plus intimes.

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Oh j’avais pleinement conscience qu’elle savait jouer et c’était ce qui me plaisait chez elle. Je savais qu’elle allait essayer de me déstabiliser, de me faire perdre mes moyens comme ce que je l’obligeais à subir. Je ne pouvais qu’en sourire et qu’en être charmé un peu plus. A présent complètement nu, j’avais l’impression de découvrir son corps pour la première fois et ses formes parfaitement divines. J’étais capable de ressentir toute cette frustration, ses jambes tremblaient à force de vouloir se contenir, ses baisers qui devenaient de plus en plus ardents alors que je n’arrêtais jamais mes caresses. Je la laissai faire, la laissant également ondulé contre moi tandis que je l’admirais et que j’appréciais toutes ses initiatives que la jeune femme prenait. Elle était réellement douée, j’étais admirateur de mon propre spectacle et je voudrais pouvoir l’observer en train de me provoquer encore et encore. Cela ne la rendait encore plus sexy et ne pas me voir réagir devait probablement la frustrer encore plus que de raisons.

Qui avait parlé de préliminaires ? Moi ? Avais-je déjà dit qu’il n’y en aurait pas ? Je l’avais fait hors, il n’était pas question de préliminaires, il était question de faire durer inlassablement le plaisir et de rendre Harumi complètement folle d’envie. Certes, c’était un peu la même chose seulement il n’y avait pas d’intérêt si tout se concluait rapidement n’est-ce pas ? De plus ma partenaire semblait s’amuser également sur le sujet en faufilant sa main dans mon boxer. Amusé, sans le montrer, je la tirai plus à moi ne l’empêchant aucunement d’interrompre ses mouvements qu’elle effectuait à l’intérieur et pour son bien à elle - ou peut-être pas - je libérai doucement un gémissement dans le creux de son oreille. Il n’y avait rien de plus frustrant qu’un tel acte, qu’entendre suavement l’autre laisser échapper tout son plaisir si près de ses tympans. Elle pouvait jouer. Moi aussi, je savais jouer. Et j’étais bien plus fort au jeu qu’elle quand bien même j’admettais qu’elle en avait à revendre, qu’elle avait du talent. Toutefois, j’avais des années d’expérience derrière moi donc je savais d’avance que c’était elle qui succomberait. Pas moi.

- Ce n’est pas bon de jouer ce jeu là avec moi, Lui susurrais-je avant d’attraper suavement son lobe de mes dents, Haru-chan.

J’avais fait exprès de décortiquer le « Haru » du « Chan » pour que cela donne une impression plus charnelle tandis que j’abandonnai mes phalanges au-devant de sa cuisse les remontant lentement. Si elle pensait connaître mes parties les plus sensibles, je connaissais également celle de toutes les femmes. C’était pour cela que prenant possession de ses lèvres fougueusement, je m’amusai à la câliner de mes doigts à cet endroit sans pour autant assouvir l’entièreté de ses désirs. Le baiser n’était là que dans le but de ne pas la faire crier et qu’elle réveille toute la boutique. Je continuai ainsi mes gestes, n’accomplissant jamais son supplice et persistai de la câliner aux endroits les plus sensibles, effectuant certains va et viens pour ensuite retourner sur ses cuisses.

Enfin, quand je sentis que c’était le bon moment, que je considérai son supplice comme insupportable et que j’étais sûr qu’elle se souviendrait de cette envie fervente, je mis fin à son martyre pour lui faire pleinement l’amour dans cette cabine d’essayage. Je suppose que malgré tout, les vendeuses avaient du se douter de ce qu’il se passait ici même si nous avions été le plus discret possible. Mais cela n’avait pas d’importance. C’était justement le plus excitant. On avait fait que prendre un peu de plaisir et ils avaient été spectateur de tout ça. Peut-être même que ça les avait également frustré de voir ô combien on s’éclatait.
La reposant délicatement, je lui adressai une esquisse plus tendre mais toujours empli de malice alors que je lui embrassai la commissure de ses lèvres.

- Il serait peut-être tant d’admettre qu’il y a « quelque chose » non ?

J’avais chuchoté ces mots avant de me rabaisser pour lui tendre ses vêtements et d’enfiler les miens ensuite. Dans le « quelque chose » je ne parlais pas d’amour ou de sentiments et j’avais fait en sorte de le sous-entendre correctement pour qu’Harumi ne se voile pas la face. Je n’étais pas amoureux d’elle. Je souhaitais simplement qu’elle ne désire que moi, qu’elle ne pense qu’à moi et qu’elle soit mienne. Egoïstement. Je voulais ça. Pas en tant que petit ami ni en tant qu’ami... Juste comme ça. Une sorte de relation libre qui n’était pas si libre que ça au bout du compte parce que si j’avais envie qu’elle soit mienne, je refusais qu’elle aille voir ailleurs. Hors, je n’avais pas le droit de l’en empêcher au vue de ce que je pratiquais tous les jours. C’était bien la raison pour laquelle, la forcer à me désirer autant était comme une laisse que je lui mettais autour du coup et qui l’obligeait à revenir ne voir que moi. Car le manque, ce serait moi qui lui manquerait, mes caresses, mes baisers, mon corps. Pas ceux d’un autre.

I got a burning desire for you, baby

« On en vient à aimer son désir et non plus l'objet de son désir.  »

L’entendre gémir ainsi au creux de mon oreille, fit monter en moi un élan de désire incontrôlable. Sur le coup, un frisson plus grand que les autres remonta le long de mon dos jusqu’à mon échine me faisant gémir à sa suite. Comment peut-il me procure autant de plaisir par le seul son de sa voix ? Comment arrive-t-il à me faire perdre la tête aussi facilement ? C’est vrai, jouer ce genre de jeu avec lui est dangereux, très dangereux même, mais cela me procure tellement de plaisir qu’à présent, je vais avoir certainement beaucoup du mal à m’en passer. En fait, Kai est un peu comme un fruit défendu, un fruit qu’il vaut mieux observer de loin. Malheureusement pour moi, j’ai fini par gouter à ce fruit, et la fille sage que j’ai peut-être à alors complètement disparu à son contacte.

Mon esprit, bien qu’il ait réussi à résister longtemps, est à présent complétement déconnecté de la réalité. Les gestes de Kai sur mon intimité ont réussi à m’achever complétement. Ma main a même fini par abandonner la partie tant mon cerveau n’arrive plus à transmettre certaine information. Seul le plaisir est omniprésent dans tout mon être.  Mon corps, lui, est parcouru de frisson en continu, trahissant mon degré d’envie et de désire pour Kai. Mes lèvres quant à elles, ne lâche plus que très peu ses jumelles. Elles sont après tout le meilleur moyen pour moi de faire le moins de bruit possible. Et même quand reprendre notre souffle se faisait sentir, je colle instinctivement mes lèvres sur l’épaule de Kai pour camoufler du mieux que je peux nos ébats dans ce lieu public.

Honnêtement, ce supplice me semble durée une éternité.  Et quand le moment de la délivrance retenti enfin pour moi, je ne vous cache pas que j’ai beaucoup de mal à cacher ma joie. J’espère vraiment que personne ne se douter que nous ne sommes en réalité pas en train d’essayer des vêtements mais honnêtement j’en doute. Cette vendeuse, bien trop curieuse, a certainement dû s’en rendre compte assez rapidement.

Nos ébats finalement terminé, mes jambes se dénouent tout naturellement pour me permettre de revenir en position debout. Légèrement engourdi par l’effort, je me tiens à la paroi de la cabine tout en reprenant mon souffle pour éviter une quelconque chute.

A présent, il est clair que je ne peux plus nier ce qui ce passe entre Kai et moi. D’ailleurs il semble également s’en rendre compte puisqu’il me chuchote quelque chose de semblable à ma pensée aux creux de l’oreille. Un sourire naquit alors au coin de mes lèvres mais sans lui répondre, je me contente tout simplement de m’habiller avant de m’approcher de lui. Délicatement, j’attrape ensuite sa mâchoire entre mon pouce et  mon index avant d’attirer ses lèvres au mienne pour y poser un rapide baiser.

-«  Il est impossible de te résister, hein ? »

Un sourire plus large s’affiche alors sur mes lèvres. Je n’ai pas besoin d’entendre sa réponse, lui comme moi savons parfaitement que c’est effectivement le cas. Honnêtement, je ne sais toujours pas comment considérer Kai, mais finalement je pense que cela à peu d’importance pour le moment…

-«  Tu es vraiment incroyable » C’est sûr c’est mot que je le libère finalement de mon emprise, m’écartant alors de lui, je lui fais un rapide clin d’œil avant de poser ma main sur la poignée de la cabine.«  Je t’attend dehors et …. N’oublie pas ta chemise » Dis-je en la désignant du doigt avant de sortir de cet endroit exigu ou j’ai probablement passé l’un de meilleur moment de ma vie.