[NC-17] ✪ Laisse moi te montrer ma gratitude 》HIRO&SORA《

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

Comment en étions nous arrivés là ?

Je me rappelais vaguement avoir été sauvé par un superbe jeune homme. Je me souvenais que j'avais failli me faire presque violer. La soirée s'était pourtant passée comme habituellement, je m'étais travesti et j'étais parti chasser dans un bar plutôt fréquentable. Je savais qu'un homme puant le tabac et la sueur m'avait abordé et je l'avais gentiment envoyé sur les roses.

Il n'avait pas aimé...

Et ensuite, j'étais allé danser sans surveiller mon verre de malibu. Et quelqu'un avait très certainement mis un calmant dans ma boisson à ce moment là vu comment le reste de la soirée était floue. Quatre hommes m'avaient fais sortir dans une ruelle sombre puis ils m'avaient parlé avec des mots sales - me traitant de cochonne et de chienne allumeuse au passage - puis ils avaient tenté de m'embrasser.

J'avais rarement été dans une situation aussi précaire. Et je ne savais pas ce qui se serait passé - en fait si, je le savais très bien mais je préférais ne pas y penser - si un homme merveilleux et bien roulé ne m'avait pas sauvé.

Après une brève altercation, il était venu vers moi et j'avais tout de suite pensé au fait qu'il était parfait et que j'en ferait bien mon dîner.

J'avais deux de tension et j'avais besoin de relâcher le pression, vous vous attendiez à quoi ? J'avais fais tellement de chose, que l'idée d'avoir frôlé un viol ne me faisait pas plus d'effet que cela.
Alors j'avais joué le jeu de la pauvre petite chose qui avait évité le pire avec une phrase bateau.

- Merci monsieur je... Je ne sais pas ce qui se serait passé si vous n'étiez pas intervenu. Comment pourrai-je vous remercier ?

Puis on s'était retrouvé chez moi. Je lui avais quand même sous-entendu que j'étais hermaphrodite et sur le moment ça n'avait pas l'air de plus le perturber que cela.

Alors maintenant, nous étions dans mon grand salon, assis sur mon canapé moelleux de grande qualité, un verre chacun. Je lui avais demandé de me raccompagner chez moi parce que j'avais trop peur de me faire encore agresser.

Mais la lueur prédatrice et aguicheuse qui devait se refléter dans mes yeux me retirait toute crédibilité. Mais il m'avait suivi, donc soit il était tout innocent et n'avait rien remarqué, soit il était complètement drogué, mais il le cachait bien si tel était le cas.

- Je vous remercie encore d'être venu m'aider...

Je croisais subrepticement les jambes, faisant remonter ma jupe très courte et découvrant mes belles cuisses.

- Mais j'ai l'impression que des mots ne pourront jamais montrer toute ma gratitude... Voulez-vous que je fasse quelque chose de spécial pour vous faire comprendre combien je suis heureux de vous avoir rencontré.

Mes regards passant des yeux aux lèvres de mon sauveur étaient plus qu'équivoques. Et le vouvoiement n'était là que pour montrer une certaine soumission de ma part pour attirer ma proie.

Journée plutôt calme aujourd’hui. J’avais eu peu de rendez-vous et ce n’était pas moi qui allais me plaindre car, de ce fait, j’étais assez en forme pour sortir ce soir.
J’avais troqué mon costume pour un jean et une chemise blanche légèrement ouverte. Je passais rapidement dans la salle de bain pour me recoiffer avant de manger un morceau et partir en direction d’un bar espérant pouvoir trouver quelqu’un avec qui finir la nuit. Malheureusement à part des shinki qui étaient là seulement pour se montrer, il n’y avait personne de bien intéressant.

J’étais donc parti du bar, un peu agacé, décidant d’essayer un autre lieu en espérant que ça se passe mieux
Mais, alors que je marchais, j’entendis quelqu’un appeler au secours. Je fronçais les yeux avant de regarder à droite et à gauche. Je finis par comprendre ce qu’il se passait et je ne réfléchis pas quand je vis quatre hommes s’en prendre à une pauvre jeune femme.

Je finis avec quelques égratignures mais, au moins, un viol avait été évité… Et surement pas grâce à ces personnes trop concentrées sur leur portable ou inquiet pour leur physique.

Après qu’elle m’ait remerciée, nous nous étions rapidement chez elle… Quoique… Un hermaphrodite ? Je me retins d’afficher une quelconque expression car ce n’était pas tous les jours que je rencontrais ce genre de personne qui était aussi bien femme qu’homme et, pour un bisexuel tel que moi, je trouvais ça génial… Même si je n’avais encore jamais tenté.

Une fois que l’hermaphrodite -qui semblait se considérer comme un homme- eut fini de me soigner, nous nous retrouvâmes dans son salon… J’avais envie de fuir en voyant toutes les horreurs qu’il contenait au niveau technologie. On avait vraiment besoin de tant d’appareil ?

Ce fut le jeune homme qui me sortit de mes pensées et je lui adressais un regard interrogateur en voyant que le sien alternait entre mes lèvres et mes yeux. Moi qui pensais ne pas pouvoir finir la nuit en beauté, je me trompais.

« C’est bien trop vous, appelle moi Hiroki, ça sera bien mieux. »

J’avais envie de lui faire croire que je n’avais pas compris sa démarche, trouvant ça un peu amusant.

« Je pense que vous avez besoin de vous reposer après ce qu’il s’est passé. »

Je souris avant de me rapprocher de l’hermaphrodite. Une de mes mains se posa sur sa cuisse, la caressant doucement avec mon pouce, alors que mes lèvres se positionnèrent près de son oreille.

« Mais, si tu pouvais mettre un costume d’infirmière ou même d’infirmier ça m’irait parfaitement, je dis dans un murmure. »

Je me reculais pour le regarder, me demandant jusqu’où il irait pour passer un moment avec moi. J’avais déjà rencontré ce genre de personne et s’il pensait que j’étais la proie, il se fourvoyait complètement. Je ferais simplement semblant d’être la proie, le plaisir n’en sera que meilleur pour moi.

« Je plaisante, je vais te laisser te reposer. Peut-être qu’on se reverra un soir, je dis avec un sourire. »

Je me levais avant de m’incliner et de commencer à partir. Je voulais qu’il me chasse, qu’il ait, à la fin, la satisfaction d’avoir réussi à m’avoir dans son lit.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

Ainsi donc ce bel apollon aux courbes si alléchantes se nommait Hiroki. Quel prénom érotique... J'en frémissais de pouvoir faire rouler ce doux "r" sur ma langue. J'étais en train de devenir de plus en plus chaud, signe évident de mon envie de m'offrir ce magnifique corps.

J'aimais me travestir mais je n'étais pas forcément très porté sur la mise en scène entre patient et infirmier. Je vivais dedans à cause de mon métier donc ça ne m'excitait pas des masses. Mais je possédais malgré tout un costume d'infirmière sexy s'il le voulait.

Sa main sur ma cuisse me faisait penser que nous allions bientôt conclure, son souffle contre mon oreille me sous-entendait la même chose. J'étais près à tourner la tête pour embrasser cette bouche qui me semblait si sensuelle. Mai brusquement plus rien.

Heu... Quoi ?! Ma proie s'échappait ?!

Impossible ! Hors de question ! Simplement inimaginable !

Maintenant que nous étions tout les deux chez moi, nous allions y rester et faire honneur aux draps que j'avais changé le matin même !
Avant que Hiroki ne puisse atteindre la porte de sortie, j'arrivais derrière lui avec un foulard rouge passion et lui passa délicatement autour du cou. Une fois fait, je fis en sorte qu'il se retourne pour l'attirer à moi. Il était plus grand que moi, et malgré son air de ne pas y toucher, j'avais l'impression qu'il jouait avec moi.

Pas que je sois spécialement contre, j'aime bien avoir des amants joueurs.

- Où comptes-tu aller beau brun ?

Je me dévoilais, je n'avais pas envie de jouer au jeu du chat et de la souris trop longtemps. Mais je ne pouvais pas me permettre de me montrer impatient, il risquait de vraiment vouloir jouer avec moi. Je n'étais pas en période de crise de nymphomanie, mais j'en avais quand même besoin, plus que besoin même.

- Vois-tu mon cher Hi~ro~ki... Je pense que pour oublier ce qui a failli ce produire, commençais-je de ma voix de velours. Celle que je prenais pour faire monter l'envie, montrant un certain abandon. Il me faudrait plutôt me faire...

Je me mis sur la pointe des pieds - maudissant pendant une seconde la hauteur de ma presque conquête - et soufflais tout près de son oreille, comme il me l'avait fait quelques minutes plus tôt.

- Des souvenirs plus... Plaisants.

Je me reculais pour revenir à plat sur le sol, gardant mes yeux rivés dans les siens. J'espérais qu'il ne se défilerait pas car j'étais à peu près certain de ne pas survivre à une soirée de plus sans sexe.

- Et puis... Ça sera pour moi l'occasion de te remercier de ton geste... Tu mérites bien une récompense pour avoir mis ton beau visage en danger afin de sauver une petite chose fragile comme moi...

Je connaissais toutes les tactiques, ou presque, pour faire craquer un homme. Qu'il soit hétéro ou homo. Alors si je n'arrivais pas à le faire plier, je ne m'en remettrais pas !

- Et je connais une chose qui pourrait nous convenir à tout les deux. M'offrant de beaux souvenirs de cette soirée, et me permettant de te remercier en t'offrant mille plaisirs...

Tout homme devenait faible face au plaisir de la chair.

- Alors mon cher Hi~ro... Acceptes-tu mon offre ? Après tout, maintenant que nous sommes là, nous pourrions rester...

J'espérais maintenant qu'il ne me laisserait pas en plan.

Un sourire satisfait pris place sur mes lèvres quand je sentis un doux tissu délicatement passé autour de mon cou. Ce sourire disparut quand je fus face à Sora, j’avais envie qu’il me croit aussi pur que la blanche colombe ce qui était loin d’être le cas.

Je retins une envie de frissonner en l’entendant dire mon prénom mais je ne laissais rien paraître. J’avais l’esprit joueur ce soir et j’espérais, pour Sora, qu’il en était de même.

« Ah euh… Si tu veux parler de ce qu’il s’est passé dans le salon, je suis désolé mais je ne suis pas de ce bord là… »

Je n’avais pas envie de lui révéler ma bisexualité, ce n’était pas drôle sinon. Aucun chasseur n’arrivait à me mettre dans son lit sans jouer. Je voulais leur laisser la satisfaction d’avoir attiré un hétéro ou un homo -tout dépendait de la personne- dans leur lit. Puis, je trouvais ça amusant de voir leur tête en apprenant que je suis bi.

« Merci en tout cas de m’avoir soigné. C’est gentil… »

Je lui souris gentiment avant de lui tapoter le haut de la tête. Être un peu plus grand que lui me donnait une impression de dominance, et ce n’était pas pour me déplaire.

« Et en ce qui concerne les plaisirs, à part le banana split avec beaucoup de glace au chocolat fondue sur la banane, je n’en ai pas beaucoup. »

Le sous-entendu était plus qu’explicite, non ? Je laissais tomber le masque de la pureté avant de coller Sora contre le mur. Je relevais son menton avant de diriger mes lèvres vers les siennes, changeant de direction à la dernière seconde pour déposer un bisou sur sa joue.

« Désolé, j’ai parfois des spasmes. Je ne t’ai pas fais mal ? »

Redevenant tout innocent je le regardais désolé avant de passer ma main dans ses cheveux pour faire tomber sa perruque avant de me mettre à paniquer. Tout était calculé.

« Désolé, décidément j’enchaîne les bourdes ce soir. Excuse-moi Sora. »

J’avais bien roulé le « r » tout en étant assez naturel. Je me penchais pour ramasser sa perruque, lui laissant une vue imprenable car je savais parfaitement, à quel point le jean que je portais moulait très bien mes fesses… D’où le fait que je ne le portais seulement quand je sortais le soir.

Me relevant ensuite je tendis la perruque à Sora, faisant en sorte que nos mains se frôlent et en m’excusant de nouveau. J’étais sûr que le chasseur craquerait avant la proie.

« Je m’excuse, mais je reviens tout de suite, je dois appeler un de mes amis pour lui dire que je suis bien rentré. Il doit s’inquiéter le pauvre… »

Je m’éloignais ensuite avant de sortir mon téléphone. Il était allumé -chose exceptionnelle- ce qui me permit de lui faire croire que j’étais sérieux, que je n’étais pas sorti pour les mêmes raisons que lui. Après avoir fait semblant d’avoir fait un numéro je portais mon téléphone à l’oreille avant de prendre appuie sur une jambe et poser ma main libre sur ma hanche… Ce qui devait permettre à Sora de profiter et de se délecter de mes courbes.

Suite à cet appel imaginaire, je rangeais cette horreur dans ma poche avant de m’avancer vers Sora.

« Je suis vraiment désolé d’avoir voulu partir. J’aimerai que tu oublies l’accident qui a failli arriver mais, à vrai dire, je ne sais pas vraiment ce que tu veux et donc je me sens mal… Est-ce que tu pourrais me dire ce que tu entends par t’offrir de beaux souvenirs pour recevoir mille plaisirs de mon côté, s’il te plait ? »

J’attendais surtout qu’il me montre. J’attendais qu’il craque avant de craquer à mon tour.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

Sa première réplique fit l'effet d'une bombe en moi sur le moment mais mon visage ne laissa rien paraître. Et puis de toute façon, j'étais aussi bien homme que femme alors s'il fallait que je garde ma perruque et enfile de la lingerie féminine pour attraper cette proie de choix, je pouvais le faire.

Puis je compris qu'il se foutait de moi quand il parla du banana split plein de chocolat fondu. Après si c'était un de ses fantasmes et qu'il m'en parlait à demi-mot, je devais avoir une tablette de chocolat spécial dessert qui devait traîner quelque part.

Mais je me fis plaquer contre le mur derrière moi d'un coup. Les lèvres de Hiroki à quelques millimètres des miennes avant qu'elles ne dévient.
Sa phrase me laissa de nouveau interdit. Cet homme me rendait fou en jouant ainsi avec moi ! J'avais de la patience mais avec mes patientes et avec les enfants. J'en étais cependant complètement dépourvu quand il s'agissait de sexe.

Pendant le temps que dura son appel, je ne pus que l'observer avec encore plus d'envie. Il avait un corps absolument divin, moulé dans de beaux vêtements. Comment ne pas baver devant cette vue ?
Par contre j'eus un sourire narquois, ça s'entendait qu'il n'appelait personne et qu'il parlait dans le vide. J'avais un atout de mon côté dorénavant. Pas un grand atout mais je pourrais au moins lui dire qu'il n'était pas très bon comédien quand il s'agissait de son portable.

Mais quand il revint, ce fut la goutte de trop. Je le plaquais sans ménagement contre le mur juste derrière lui et lui offris un regard de braise ainsi qu'un sourire sulfureux.

- Je ne pourrais pas te dire ce que je veux sans utiliser de mots fleuris, par contre...

Sans le prévenir, mes mains passèrent dans son dos et agrippèrent ses fesses que je devinais fermes et douces sous les vêtements.

- Je peux te le montrer.

Et mes lèvres s'emparèrent des siennes. J'avais lancé un baiser passionné et sauvage mais je le brisa à peine quelques secondes après l'avoir initié.

- Tu as assez joué avec moi... Ton faux appel au téléphone a été la goutte de trop... Maintenant tu vas assumer !

Et je joignis à nouveau mes lèvres contre les siennes sans lui laisser la possibilité de partir ou d'ajouter quoi que ce soit. Pour montrer à quel point il m'avait chauffé, je plaquais une de ses cuisses entre les miennes. Ma jupe et mon sous-vêtements ne cachant absolument rien de mon état d'excitation avancé.

- Si tu es vraiment un hétéro - bien que j'en doute fortement - tu peux te couvrir les yeux et me laisser faire...

Je lui donnais la possibilité de ne pas voir tout ce que je m'apprêtais à lui faire, et de penser que c'était une femme à petite poitrine qui s'occupait de lui. Ou une vieille, je ne connaissais pas ses goûts en matière de femmes. Peut-être qu'il aimait les vieilles ridées ou les jeunes adolescentes. Tant qu'il ne m'imaginait pas avec une poitrine géante ça m'allait.

Mes lèvres parcoururent la mâchoire de mon futur amant d'un soir, mes mains passaient dans son dos. Je ne pouvais plus parler de Hiroki comme d'une proie puisque le chasseur s'était fait piéger. Mais pour ma défense, ma proie était vraiment très aguicheuse !

- Mais si tu décides de continuer à jouer, je ne répondrai plus de mes actes, murmurai-je d'une voix chargée en désir. Il est très dangereux de jouer avec un hermaphrodite nymphomane...

Voilà c'était lâché. Et s'il décidait de continuer à s'amuser, je risquai de l'attacher et lui bander les yeux pour pouvoir faire ce que je voulais. Personne ne m'avait encore résisté à ce point.

Je me sentis satisfait en me rendant compte à quel point Sora était à bout. Il était temps que je craque à mon tour. Je n’avais pas eu ma dose de sexe depuis un petit moment et je n’allais pas pouvoir tenir plus longtemps.

Après son baiser qui faillit me faire perdre pied et avoir senti ses mains sur mes fesses, je ne laissais rien paraître mais n’en pensais pas moins. Puis bon, sentir son excitation ne m’aidait en rien, pas du tout même. Je réussis à inverser les positions avant d’arquer un sourcil avec un sourire narquois.

« Je devrais donc prendre des cours de comédie… Mais sache que j’assume entièrement, surtout en ce qui concerne ma bisexualité. »

J’avais été découvert, autant le dire tout de suite du coup. Je passais ensuite mes mains sur ses fesses, sous sa jupe, profitant de ce qui était à ma disposition.

« Tu sais si tu veux papoter, rien ne nous empêche de le faire après… Sauf si tu as assez d’endurance pour un autre round, je dis avec une lueur de défi. »

Je replongeais sur ses lèvres avant de renforcer ma prise sur ses fesses et lui faire, ainsi, comprendre que j’allais le porter. J’avais repéré la chambre tout à l’heure, ce qui me permit de ne pas trop chercher après et de ne pas interrompre le baiser enflammé que j’avais initié.

Une fois dans le lieu, j’allongeai Sora dans le lit avant de prendre un peu de hauteur pour le dominer. C’est alors qu’un objet sur la table de nuit attira mon attention… Des menottes. Pendant un nouveau baiser j’attrapai les menottes avant de réussir, par un tour de passe-passe, à le menotter au lit.

Je pris appuie sur mes genoux, regardant Sora avec un regard provocateur. Je déboutonnais lentement ma chemise avant de passer mes mains sur mon corps. Je n’étais pas très porté sur ce genre de méthode mais quand je voyais la réaction de mes amants à ce moment, je n’allais pas me priver. Autant profiter des atouts que la nature avait mis à ma disposition.

Après ce petit jeu, j’enlevais ma chemise pour que Sora profite de la vue et remarque l’emplacement de mes mains. Juste sur la ceinture de mon jean devenu serré par l’excitation, j’enlevais doucement ma ceinture avant de la jeter par terre. Je ne voulais qu’une chose, qu’il se sente frustré de ne pas pouvoir me toucher.

Trouvant que les choses avaient assez traîné, je me penchai de nouveau vers Sora pour retirer sa perruque avant de reprendre ses lèvres et passer mes mains sous son haut. C’était assez étrange comme sensation, avoir l’impression de toucher un homme en sentant quelques courbes féminines.

Je retirai ensuite les menottes avant d’enlever le haut de l’hermaphrodite avant de prendre appui sur mes coudes pour le regarder.

« Par contre je te préviens, c’est la première fois que je rencontre un hermaphrodite et, étant bi, je ne te cache pas que je pense que tu es le partenaire idéal. Donc, je compte sur toi pour ne pas me décevoir et quand même me guider un tout petit peu. »

Autant être honnête pour que, lui comme moi, nous en retirons du plaisir. Je mordis ensuite son lobe d’oreille avant de passer ma langue dans son cou où je déposais quelques baisers papillons. Une de mes mains s’occupa de la fermeture de sa jupe alors que la seconde me servait d’appui pour éviter d’écraser mon amant de ce soir.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

J'appréciais me faire attacher, sans être un grand fétichiste et pratiquant du bondage et du sadomasochisme. Ça ne me gênait en rien de me retrouver complètement soumis à un bel apollon.

Par contre, ma proie - ou plutôt mon prédateur vu nos positions - était réellement sadique. Il s'effeuilla devant moi sans que je puisse poser mes mains sur sa peau que je devinais chaude et incroyablement douce. Je ne pouvais poser mes lèvres sur ce torse superbement sculpté et user de mes mains pour l’amener au bord du gouffre.

Heureusement qu'il me relâcha après ce beau mais extrêmement frustrant spectacle. S'il avait continué et était allé jusqu'au bout, j'aurai sombré dans la folie.

Ce qu'il me dit me fit sourire malgré tout. Evidemment qu'il n'avait jamais dû toucher un hermaphrodite, nous ne courions pas les rues.
Décidant qu'il avait assez pris les rênes, je ruais des hanches pour renverser nos positions et me retrouver à califourchon sur son jean, au niveau d'une bosse plus que présente. Nous étions trop habillés à mon goût et je retirais moi-même ma jupe, me laissant avec un sous-vêtements féminin en dentelle.

Je me penchai vers mon amant du soir pour lui susurrer, mes lèvres à quelques millimètres des siennes.

- Je ne te décevrai pas... Mais toi, à moins d'avoir deux joysticks, tu ne vas pas pouvoir combler mes deux facettes... Quoique, en fait ça m'arrange...

Comblant la distance entre nous, je l'embrassais avec sauvagerie. Je ne faisais pas dans la douceur lors de mes parties de jambes en l'air, sauf quand il s'agissait de jeunes puceaux.

Mais Hiroki n'était pas un jeune puceau.

Aussi je me permis de dégrafer son pantalon avec rudesse et de le tirer vers l'arrière pour ne laisser qu'une superbe vue sur le torse et le dessous de la ceinture.
Je me léchais les lèvres. Cet homme était absolument divin, je ne me retins pas plus longtemps et me penchais pour embrasser les pectoraux et découvrir le goût de sa peau. Je descendais ainsi, jouant un moment avec son nombril, ne le lâchant jamais du regard. Certains hommes n'aimant pas être embrassés ou léchés sur le corps, je préférais être sûr de ne pas aller trop loin.

Et d'un coup, il se retrouva en tenue d'Adam, le sexe érigé. J'eus un instant de flottement. Il était imposant, semblait dur et j'avais envie d'y apposer mes lèvres. Mais je me retins pour plus tard, pour le second round que j'avais déjà prévu.

Pour pallier à mon envie de le prendre entre mes lèvres et lui prouver que j'étais passé maître en matière de faire voir des étoiles. J'apposai mes mains sur ce qui faisait de lui un homme. Le caressant, lui offrant de lentes frictions. Je savais que je le rendrai fou, et il s'agissait de mon but final.

Seulement, mon propre corps se rappela à moi. J'étais dans un état d'excitation avancé. Ma culotte était déjà humide. Ma partie féminine semblait vouloir être rassasiée en première.
Mon sous-vêtement ne cachait en rien mon désir et gardait prisonnier mon "joystick" comme j'aimais l'appeler.

De mes mains, j'attrapais celles de mon futur amant pour les poser sur mes hanches. Le reste des opérations lui appartenait. Il lui suffisait de baisser le dernier morceau de tissu pour me découvrir complètement. Voir que je possédais un membre viril comme lui, mais également mon jardin secret. Un jardin secret qui n'attendait plus que sa visite.

- La suite t'appartiens. Fais ressortir la femme qui est en moi...

Mon regard était brûlant. Je mourrai d'envie de le sentir au plus profond de moi, qu'il m'emplisse complètement et m'emmène au septième ciel.
Mes mains n'étaient pas en reste et continuaient à caresser le corps de mon beau prédateur, charmant son torse et ses attributs.

J'espérais sincèrement qu'il soit aussi doué que beau.

Je ne pouvais pas le cacher, j’adorais quand mes amants prenaient les devants et qu’ils avaient autant d’expérience que Sora. Ce qui me plut également fut le fait qu’il fasse dans la sauvagerie et la provocation. Même si entendre une personne me demander de faire ressortir sa partie féminine alors qu’il a un visage d’homme me fit étrange.

Je renversais rapidement les positions, n’enlevant pas tout de suite le vêtement gênant qui lui restait car je n’étais pas du genre à oublier certain détail…
J’ouvris un tiroir de la table de nuit, trouvant rapidement ce qui m’intéressait. J’initiais un baiser sauvage alors que je prenais le préservatif dans le tiroir, avant d’enlever ce vêtement qu’il avait en trop par rapport à moi.

J’amenais ensuite Sora à se tourner et lever ses fesses légèrement rebondies car je devais trouver cette fameuse partie féminine.

Une fois que j’eus repéré ce qui m’intéressait, ne mettant pas beaucoup de temps car j’étais tombé sur toute sorte de partenaire, et certains était fétichiste de ce genre de pratique… Et pas seulement les hommes…

Après avoir mis ce que j’avais pris dans le tiroir, je passais ensuite un de mes bras sous son corps. Il n’y avait pas seulement son coté féminin qui m’intéressait, et j’avais eu le temps d’avoir une belle vu sur son côté masculin.

« Prêt à voir des étoiles ? Je susurre dans son oreille. »

N’étant pas trop fan des préliminaires et Sora ne semblant pas l’être plus que ça, je mordis son lobe d’oreille en même temps que j’entrais en lui… Enfin, vu là où j’étais, elle plutôt… Ou lui, vu ce que j’avais en main.

Ne m’attardant pas sur ce détail inutile, je commençais des mouvements de vas et viens, ne laissant pas une de ses parties masculines en reste. Je calais mon rythme sur ses réactions, sachant comment m’y prendre.

La fin arriva, je trouve, au bon moment et je me laissais retomber contre mon partenaire d’un soir. Après quelques instants je me retirai avant de me lever pour aller dans la cuisine, ne mettant aucun sous-vêtement. Autant en profiter et prouver à ce shinki qu’il y avait bien mieux que la beauté artificielle des shinki. Il n’aurait pas eu le droit à un tel spectacle.

Après avoir remis mon boxer, une fois sortis de la chambre, je partis ensuite dans la cuisine, cherchant après le café… Oui, je n’avais aucune gêne à préparer du café dans la cuisine de Sora alors que j’étais presque nu comme un vers.
Une fois le café en main, je me rendis compte que la cafetière était une nouvelle génération et que, donc, j’aurais du mal à m’en servir. Saleté de technologie.

Après bien des efforts, je réussis à mettre cette satanée machine en route. Je m’assis ensuite sur le plan de travail avant de regarder vers l’entrée de la cuisine pour voir que Sora y était… Je l’avais un peu laissé en plan en même temps.

« J’espère que ça ne te dérange pas que je me sois servi de ta machine à café sinon… Bah tant pis ce qui est fait est fait. »

Je n’étais pas non plus un malpoli -même si je n’avais pas toujours bon caractère- et je reconnaissais donc avoir utilisé sa machine sans en avoir l’autorisation.

Je tendis ensuite le bras pour ouvrir un placard au hasard. Bingo ! Je sortis deux tasses, ayant fait assez de café pour deux.

« Et tu peux dominer en étant hermaphrodite ? Je demande en servant le café avant de lui tendre une tasse. »

J’étais assez curieux de ce côté là et je ne connaissais pas Sora donc je ne me permettais pas de l’interroger sur sa vie.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

J'avais failli être déçu.

Quand mon très cher amant m'avait retourné pour prendre une position des plus banale. La levrette ou doggy style comme certains disent. Et puis il m'avait pris, comme je l'aimais. Aujourd'hui, les préliminaires n'étaient pas à l'honneur, mais je n'avais pas besoin de ça pour être préparé.

J'avais gémis de bonheur, ne songeant pas une seconde à camoufler mes cris d'extase. Je le suivais dans ses mouvements en venant à sa rencontre. Le plaisir montait par vague, largement aidé par sa main qui caressait mon "membre viril" qui n'en était pas réellement un mais ce n'était pas le moment de parler biologie.

L'orgasme me prit par surprise et tout mon corps se tendit avant que je ne retombe lourdement sur le matelas, attendant que les spasmes de mon corps se calment et que mon cerveau reprenne sa place.
Et quand ce dernier daigna enfin se réveillé, je me rendis compte que j'étais seul dans le lit. Mais des bruits venant de la cuisine me firent comprendre que mon sauveur n'était pas parti comme un voleur.

Je pris juste quelques secondes pour enfiler le premier sous-vêtement qui me tombait sous la main, à savoir un shorty violet avec écrit "I love cock" sur les fesses. Cadeau tout à fait charmant d'un amant que je voyais de temps en temps.

En arrivant dans la cuisine, je vis mon amant du soir se préparer un café. Tranquillement. Comme s'il était chez lui.
La demande de Hiro me fit sourire, on me posait souvent cette question.

- Non, je suis doté comme toi d'un joystick mais je ne peux pas entrer mon câble USB dans ton magnifique disque dur. Mais je ne suis pas passif pour autant, j'aime bien l'action et je peux très bien dominer sans pour autant être celui qui prend.

En fait, c'était juste parce que j'avais les deux chromosomes X qui faisait que je ne pouvais pas faire comme les "vrais" hommes. Il aurait fallu que je me fasse opérer afin d'être un dominant, mais ma condition actuelle me plaisait.

Mon regard traîna sur le corps de mon amant. Il était diablement sexy à s'exhiber ainsi et je me surpris à vouloir encore une part de Hiroki.
Un sourire malicieux étira mes lèvres et je m'approchai de mon Hiro d'une manière féline me stoppant juste devant lui.

- Le café que tu viens de prendre me coûte très très cher tu sais... Mais on peut peut-être s'arranger pour effacer ta dette.

Mes lèvres happèrent les siennes après que je me sois mis sur la pointe des pieds. Je remerciais intérieurement les kamis que Hiro ne m'ait posé aucune question sur si je pouvais porter des enfants. Mon envie serait redescendue aussi sec avec le cours de biologie que je lui aurais donné.

Mais pour le moment, je me concentrais sur le baiser. Un baiser divin. Mes mains passèrent doucement sur la peau de mon nouvel amant tandis que mon corps ondulait contre le sien. Nos peaux ne se frottaient pas réellement, elles étaient juste en train de se frôler. Je savais ce que je faisais, après tout, je n'avais pas volé mon surnom de "Madoka l'allumeuse".
Mais je finis par mettre fin au baiser, toute les bonnes choses ont une fin.

- Mais j'apprécie faire des transactions dans la douche...

Sans en ajouter davantage, je l’entraînais avec moi dans ma grande salle de bains. Les murs rouges passion donnaient une ambiance chaude, invitant à faire plus ample connaissance avec un autre corps.

Sans même lui demander son avis, je le jetais presque dans la douche alors qu'il portait encore son boxer. J'activais l'eau qui arriva déjà chaude sur nos corps. J'attrapais un préservatif qui traînait par là - j'en avais disséminé dans tout l'appartement, on ne savait jamais - et recommençais à embrasser fougueusement mon bel apollon.

Cette soirée était vraiment délicieuse.

Même si je les comprenais, le surplus de mots en rapport à l’informatique me fit presque grimacer… Sora ne pouvait pas utiliser d’autres mots ? Encore un qui ne pouvait pas simplement vivre d’amour et de contact humain.
Désespérant.

Je ne dis rien mais je répondis à son sourire me disant que je devrais sauver des demoiselles en détresse beaucoup plus souvent… A condition, bien sûr, que ces demoiselles se révèlent être des hermaphrodites nymphomanes.

En tout cas, une chose était sûre et certaine, si Sora gardait quelques amants sous la main après une soirée, il pouvait être sûr que je n’allais pas dire non.

J’eus à peine le temps de finir le café que je venais de préparer que, déjà, je me retrouvais sous la douche en compagnie de Sora. Cet hermaphrodite était vraiment prévoyant et son ouverture d’esprit -enfin en partie- n’était pas pour me déplaire.

De plus, j’avais beau chercher, très peu de mes amants avants des préservatifs dans leur salle de bain… Ni ne m’envoyait en boxer sous la douche.

« Tu sais quoi ? Je viens d’avoir une idée pour rembourser ma dette, je dis une fois les lèvres libres. »

Je mis Sora le dos contre l’une des parois de la douche avant de le pencher vers lui et de mettre mes lèvres à quelques millimètres de son oreille.

« Do-mi-ne-moi So-ra~, je dis d’une voix suave et en faisant très bien roulé le « r ». »

Je passais ensuite mes mains dans mes cheveux, désormais mouillés, pour les plaquer en arrière avant de poser mes mains sur ses hanches et d’initier un baiser fougueux rempli de passion. La suite de la nuit me semblait aussi prometteuse que le début de la nuit.

Je laissais les lèvres de Sora pour m’attaquer à son cou que je finis par lécher pour récupérer des goutes d’eaux.

J’étais sûr d’une chose, il n’existait aucun rafraichissement aussi délectable que celui-ci. D’ailleurs je trouvais que la chaleur de la douche n’était en rien à mon état et je commençais à me sentir à l’étroit.

Malgré tout je ne fis aucune remarque et remonter vers les lèvres de Sora pour l’embrasser de nouveau.
Comme promis, je le laisser mener la danse et dominer sans pour autant rester passif. J’aimais toucher la chair de mes amants.

Je me demandais s’il faisait des prêts pour le lendemain matin… Car bon, la nuit ne faisait que commencer.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

J'en avais frémi d'extase. Rares étaient mes amants me demandant de mener la danse. Les seuls étaient en général des jeunes peu expérimentés ou des gars masochistes refoulés. Mais Hiroki semblait n'être dans aucun des deux cas, il devait être simplement curieux ou ouvert d'esprit.

Je ne perdis pas de temps et répondis à ses baisers tout en passant mes doigts dans ses cheveux maintenant complètement trempés. Je ne devais pas être mieux cependant. Mais ma bouche trouva bien vite une autre occupation. Je souhaitais goûter ce corps.

Je descendis le long de ses abdominaux bien tracés, me mettant à genoux devant lui avant de passer mes mains sur son abdomen ainsi que mes lèvres. Il était impossible de louper la belle bosse qui déformait ainsi le boxer de mon amant. Je souris avant d'abaisser très lentement le morceau de tissu mouillé. Puis sans attendre d'avoir complètement retiré le vêtement, je me mis à savourer cette nouvelle gourmandise.
Hiroki allait comprendre pourquoi j'étais connu pour ma bouche.

Je savais exactement quoi faire pour rendre fou n'importe quel homme. Je mesurais chacune de mes pressions pour les maintenir sur le fil sans pour autant qu'ils puissent atteindre le plaisir suprême, ma langue bougeait et câlinait les zones les plus érogènes, et mes mains caressaient les autres parties sensibles.
Hiroki était mon esclave, je le dominais entièrement à cet instant. Je pouvais très bien continuer ainsi pendant un long moment et lui offrir un plaisir unique, ou bien, je pouvais lui offrir une souffrance extrême.

Mais après plusieurs minutes de ce traitement, je décidais d'y mettre subitement fin. Il devait être complètement fou de frustration à cet instant.
Je remontais vers son visage après m'être rapidement rincé la bouche avec de l'eau - certains n'aimant pas trop le goût que cela avait - et je l'embrassais à pleine bouche tout en me débarrassant de mon propre sous-vêtements.

- Assied-toi.., lui ordonnais-je doucement.

Le carrelage de ma salle de bains était chauffé et avec l'eau chaude ne cessant de couler sur nos corps, c'était assez confortable.
Une fois qu'il fut assis, je déroulais délicatement un préservatif sur son sexe. J'étais prévoyant, lui et moi ne nous connaissions pas et même si cela paraissait compliqué, il était possible que je me retrouve en cloque, et je préférai éviter la situation. Et puis il y avait toutes les IST, je n'avais pas fais de contrôle depuis un moment, autant éviter les problèmes.

Puis je repris possession des lèvres de mon amant de la nuit avant de m'empaler sur cette hampe dressée. Ne cherchant pas à m'habituer, j'adoptais un rythme de croisière pas trop rapide.
J'étais celui qui dominait, je donnais le rythme et la profondeur des va-et-viens. Hiroki ne pouvait que subir.

Pas que ça soit une torture très méchante.

Mais assez rapidement, j'accélérai la cadence tout en offrant des baisers toujours plus profonds à mon amant. Je n'en finissais pas d'explorer sa bouche et son corps. Ce gars était vraiment un amant exceptionnel.
Le rythme devint assez vite effréné et je laissais mes gémissements s'échapper dans la pièce. Je n'avais pas honte de ressentir du plaisir et de le montrer.

Mais toute les bonnes choses ont une fini. Je finis par atteindre les étoiles pour la seconde fois de la nuit mais je me forçait à continuer malgré tout mes mouvements pour pouvoir entraîner mon amant avec moi dans les limbes du plaisir.

- Alors.., fis-je complètement essoufflé. Tu es satisfait de la performance ?

Je finis par me redresser après deux minutes et donnais la main à Hiroki pour qu'il se retrouve debout. Je désignais d'un geste de la main la poubelle pour qu'il puisse jeter son préservatif puis je commençais à me laver, nous étions sous la douche, autant en profiter.

- Les shampoings sont de ce côté et les gels douche de ce côté ci, lui dis-je en désignant des tubes s'étalant le long du mur. Il y en avait pour tout les goûts et les types de peau/cheveux.

J'attrapais le tube de shampoing à l'amande et le gel douche à la noix de coco.

- Je pourrai te frotter le dos si tu veux.

Je lui offris un clin d’œil, mais je ne me sentais pas prêt pour un troisième round. Peut-être après la douche mais pas maintenant.

Que c’était bon !

C’était rare que je laisse mes amants mener la danse mais je ne regrettais pas ma décision et je ne pus retenir mon plaisir.

J’obéis à l’ordre de Sora même si je me sentais frustré qu’il ne soit pas allé jusqu’au bout. Une fois que je fus assis sur le carrelage chauffant, je crus que j’allais tenir à peine deux minutes.

Il n’y avait pas à dire Sora savait y faire et voir l’hermaphrodite si perdu dans le plaisir ne me laissait pas indifférant et le plaisir final vint plus tard que ce que je pensais mais était aussi délicieux que la première fois.

« Plus que satisfait même, je réponds en remettant mes cheveux en arrière. »

Je le remerciais quand il me tendit la main pour m’aider et j’écoutais ce qu’il disait attrapant le premier shampooing qui me semblait avoir une bonne odeur. Je n’avais jamais fais attention au type de shampooing que j’utilisais, de même pour le gel douche, tout ce qui m’importait était l’odeur.

Un rire s’échappa de mes lèvres en entendant sa proposition. J’avais autre chose en tête quand il me disait ça.

« Vaut mieux que ce soit toi qui me frotte le dos plutôt que l’inverse… Sauf si tu es partant pour un troisième round. »

Je n’étais pas assez en forme pour ça mais je ne disais pas non pour recommencer demain matin avant d’aller au travail.

J’ouvris ensuite la bouteille de shampooing avant de la reposer, je n’étais pas fan du parfum pomme. J’en pris une deuxième puis une troisième, craquant pour le parfum fruit de la passion et pour le parfum mangue pour le gel douche.

« Je suis désolé, je finis par dire, mais la dernière personne à qui j’ai frotté le dos doit encore s’en souvenir. »

Je préférai l’avertir d’avance surtout que je n’étais pas chaud pour le faire, de nouveau, sous la douche et il semblait partager mes pensées.

Une fois la douche finie, je mis une serviette autour de la taille avant de partir squatter son lit, me demandant si j’allais partir avant qu’il se lève ou non. Bah, je verrais au moment voulu.

En attendant, je plongeais en sautant dans le lit -qui devait être bien résistant si Sora ramenait tous ses amants du soir chez lui- avant de m’asseoir en tailleur.

« Est-ce que ça t’arrive de garder quelques amants sous la main au cas où tu rentres bredouille de la chasse ou si tu n’as pas envie de chasser ? »

Je le regardais pensant que si sa réponse était négative j’aurais bien profité de son corps encore une fois et que ça serait dommage de ne plus pouvoir prendre du plaisir avec un hermaphrodite. Enfin avec cet hermaphrodite du moins.

Laisse moi te montrer ma gratitude

With Hiroki ♥

La douche ne s'éternisa pas, et une fois sortis, nous nous dirigeâmes vers ma chambre. J'avais retiré ma serviette sans aucune pudeur et avait enfilé un boxer bleu ciel, je souhaitais me sentir masculin avant tout.

La question de Hiroki me fit sourire de manière amusée. Ainsi, ce bel éphèbe sous-entendait qu'il voulait me revoir ? J'en étais plutôt flatté.

- Je garde toujours des amants sous la main pour mes périodes de crise de nymphomanie. Et puis parfois ce sont mes amants qui m'appellent pour me demander de venir, ça marche dans les deux sens.

J'attrapais ma carte de visite "spéciale", j'en avais une pour le travail toute simple et sobre. Et une autre avec mon numéro et mon prénom accompagné d'un cœur, imprimé sur l'emballage d'un préservatif. Emballage qui contenait un préservatif.

Je lui tendis donc la chose, ça lui faisait une capote gratuite. Plutôt pas mal comme concept non ? Et puis vu que j'avais noué une relation plutôt physique avec l'imprimeur de ces "cartes de visite", je payais moins cher

Après ça, je pris place sous mes draps, me collant au corps chaud de mon amant du soir. Mes mains caressaient sa peau douce et parfumée. Je pouvais me permettre de flemmarder car je ne me levais pas tôt le lendemain.

- Je vois pas pourquoi je ne pourrais pas te garder comme amant. Tu es bien roulé, tu sais utiliser tes mains et je suis certain que tu connais plein de chouettes positions. Ça devrait coller entre nous.

Je fis un clin d’œil puis j'éteignis la lumière. Il y eut par la suite une séance de câlins tout ce qu'il y a de plus soft avec quelques baisers puis nous finîmes par nous endormir.

Le reste de la nuit s'était déroulé calmement même si à trois heures du matin, on s'était tout les deux réveillés d'un coup avec une furieuse envie de copuler - ce qu'on avait fait d'ailleurs et d'une façon délicieusement sauvage - il n'y avait rien de spécial à signaler.

Mais je m'étais réveillé seul à huit heures, mes deux "entrées" en charpie et le bas du corps courbaturé. Mais au moins, je me consolais avec le fait que Hiroki avait emmené mon "préservatif de visite".

J'allais devoir revoir mon classement des meilleurs coups de Nishinaka.

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