Sekino Naoki ► OLALA QUELLE VIE

Les Sekino ont toujours été une famille terriblement respecté dans tout le Kansai, voire, le Japon. C'est à Kyoto qu'est originaire cette famille très noblement connu, il est rare de ne pas en avoir entendu parlé. Sekino Katashi, unique héritier de cette grande famille, a longuement cherché la femme qui sera à la hauteur de ce nom et c'est ses parents qui choisirent une demoiselle répondant au prénom de Mikoto. La fermeté avec la précieuse, leurs prénoms auraient presque pu s'accordé. Issue également de bonne famille, Mikoto a toujours été une femme ambitieuse, presque robotique. Elle fait fortune dans l'immobilier, ayant sa propre compagnie, l'une des plus puissante de Nishinaka.

Naoki. Elle avait vu cela comme une perte de temps de devoir enfanter mais pour la lignée et la noblesse, il était important qu'il soit d'eux. Elle n'a lâché ses affaires que peu de temps avant de donner la vie et les a reprises juste après. C'est Monsieur qui eut la généreuse tâche d'élever le garçonnet dans les règles de l'art, bien qu'aidé dans un premier temps par des gouvernantes. S'occuper d'un enfant était une vraie plaie que le père de famille s’accommodait difficilement. Son fils était trop spontané, trop joyeux, trop... Enfantin ? Rapidement, les règles furent instaurées. Pas de discussion, pas de larmes, pas de mots déplacés, un comportement irréprochable en société et surtout envers son paternel qui le dirigeait d'une main de maître.

D'abord perdu dans une certaine incompréhension, il apprit rapidement à adopter un comportement quasi-robotique à son tour, se pliant aux exigences de son paternel qu'il voyait comme la personne avec le savoir ultime. Il cherchait à lui plaire, à être comme il voulait, qu'il le félicite, qu'il soit fier de lui. Il apprenait ses leçons par cœur, répétait régulièrement les morceaux de piano et de violon qu'on lui demandait, était l'exemple même du fils modèle dont tous le monde rêve. Il pensait que c'était partout ainsi, jusqu'à rencontré Ren, l'année de leur huit ans. Il n'avait jamais réellement eu d'amis avant, il ne savait pas vraiment pourquoi lui, il était sans doute mieux.

La famille Kawaguchi était un peu sa seconde famille durant les rares moments où son père le laissait sortir librement. Il n'avait jamais apprécié de le voir traîner avec des gens aussi simple qu'eux, bien qu'au final, il avait fait avec. Tant qu'il ne tournait pas gay et qu'il restait comme il le souhaitait, ça allait.
Les années défilèrent dans cette prison dans laquelle on l'avait enfermé et dans laquelle il s'enfermait lui-même, tentant d'intéresser quelqu'un qui n'éprouvait que du mépris et parvenait à le convaincre qu'il ne valait rien. C'est sur un coup de tête, peu de temps après avoir terminé le lycée, alors qu'une grande université de Tokyo allait lui ouvrir ses portes, qu'il réunit ses affaires dans la première valise qu'il trouva et quitta la grande maison familiale, sans même prendre le temps de prononcer un « au revoir ». Il ne l'aurait pas laissé partir de toute manière et il le craignait bien trop pour aller jusqu'à cette provocation. Les tensions augmentaient durant ces derniers mois, apportant une dose de conflit inconnu jusque là.

Dix-huit ans, et juste une pauvre valise. Il avait connu le luxe jusque là dans une jolie cage, mais l'argent, il avait dû le laisser là-bas, ne lui laissant que quelques pauvres économies et ce qu'il avait pu piquer sans scrupule dans une des cachettes de son père. Il avait commencé par errer quelques heures, hésitant même à y retourner. Il n'avait qu'un pauvre diplôme de lycée, pas  d'argent, pas d'avenir, nulle part où aller. Est-ce que c'était ça, le prix de la liberté ?
Bêtement, ses pas le menèrent jusqu'au seul endroit où il avait l'impression de ne pas se faire juger ou rejeter ; les Kawaguchi. Il n'avait pas quitté Ren depuis déjà dix ans. On dit que si une amitié dure plus de sept ans, elle peut durer toujours. C'était  peut-être vrai. Il avait été accueilli là-bas les bras ouverts, ses parents étaient si différent des siens qu'il avait longuement hésité à savoir si c'était les siens ou ceux de Ren qui étaient étranges. Il sera éternellement reconnaissant envers eux pour tout ce qu'ils avaient fait pour lui, et il se promettait de tout faire pour leur rendre la pareille un jour, au moins à son meilleur ami, pour ces mois passés avec eux.

C'est seulement peu avant ses vingt ans qu'il parvint à avoir suffisamment économisé pour cesser de profiter un peu trop de cette hospitalité plus que généreuse pour se prendre son premier appartement. Un pauvre logement minuscule, assez pour accueillir un chaton et lui. Reprendre des études n'étaient même pas envisageable, il avait déjà bien assez à faire. Il commença à se remettre plus sérieusement à la musique, ayant commencé à apprendre la guitare durant son temps libre après avoir quitté sa famille. Il s'essaya au métier de chanteur de rue durant un temps, ça lui arrive encore parfois bien qu'il n'apprécie que moyennement qu'on lui jette des pièces comme s'il était une tapineuse. Il était bien content quand il avait ces petites pièces un moment ou un autre.

Devenir agent de la NSA fut un tournant de sa vie. C'est lui-même qui s'y engagea. Il était certain d'avoir un bon petit revenu grâce à cela, et on lui trouvait même un emploi. Il se foutait bien de briser des vies ou de servir une dictature. Il préférait être du côté des plus forts, tant qu'il y avait de l'argent à gagner. Il passa les testes avec succès et devint officiellement agent à l'âge de vingt-trois ans. À cause de sa personnalité difficile, il ne tient jamais un job longtemps, encore moins quand celui-ci lui déplait et le force à trop sociabilisé avec des personnes qui ne l'intéressent pas. Actuellement perdu dans cette grande ville qu'il connait un peu trop bien, il est abonné aux relations éphémères, il déteste recroiser plusieurs fois la même personne. Moins on est entouré, plus on est libre. Un chat, un Ren, c'est suffisant. C'est un fervent partisan de l'auto-suffisance. L'avenir lui semble toujours aussi incertain, mais il n'a jamais regretter sa décision. Sa vie n'a aucun sens, mais il sait l'apprécier ainsi, une liberté bancale est toujours plus heureuse qu'une prison de diamant.

Bienvenue parmi nous et ravi de t’accueillir à Nishinaka puisque tu viens d’être validé ! Tu vas pouvoir gambader dans les différents quartiers de la ville et montrer ce que tu vaux !

Mais avant de pouvoir pleinement t’amuser sur le forum, il faut que tu te trouves des amis en créant ta relationships et aussi te trouver un Logement. Ce serait dommage de dormir dans la rue à peine arrivée o/ ! Pour t’aider à commencer, il t’est possible d’effectuer une Demande de Rp. Et n’hésite pas non plus à venir nous rejoindre sur le flood et dialoguer, t’amuser avec tout le monde !

Bon jeu à toi et encore bienvenue sur le forum !