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 [fini] We're not married, why ? [KAZU&MIA]

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Invité» Invité
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Dim 19 Oct - 22:16
     

Parfois on regrette cette période de naïveté où l’on pouvait tout oser sans réfléchir aux conséquences que pourrait avoir ce que l’on va dire ou faire. En fait l’enfance, c’était un peu la période de la facilité, mais ça, on ne se rend compte que plus tard. C’était la réflexion que je me faisais parfois en regardant les enfants passer devant le Maid Café, montrant du doigt les belles robes que l’on devait porter pour travailler, des étoiles dans les yeux. Parfois les petites filles nous prenaient pour des princesses, et quelque part, ça me faisait toujours plaisir d’entendre ça, surtout que nous n’avions pas vraiment une bonne image pour tout le monde. Enfin, aujourd’hui je ne travaillai pas, c’était mon jour de repos, alors j’en avais profité pour sortir un peu.

Je flânai devant les boutiques, m’arrêtant parfois quelques minutes devant les vitrines pour regarder les objets ou les vêtements qui y étaient exposés avant de continuer ma route. Si j’avais les moyens, sûrement que je me serai laissée tenter par quelque chose, mais mon travail n’étant pas le mieux payer du monde, je préférai éviter le plus possible les dépenses ? Du moins tant que je le pouvais, puisque je craquai souvent en fait … Mais vu que c’était des petites choses, au final, ce n’était pas si grave, si ?

J’étais née ici, j’avais toujours vécu dans cette ville, et pourtant je n’étais pas le genre de fille qui connaît la moitié de la ville, qui croise un ami ou au moins une connaissance à chaque coin de rue … Alors non, je ne m’attendais pas à tomber sur quelqu’un que je connaissais quand je sortais. Après m’être de nouveau arrêtée devant une boutique, je me tournai vers le reste de la rue que je n’avais pas encore traversée, mon regard se posant sur un homme qui, bizarrement, me semblait familier. Je réfléchis quelques secondes avant de le voir repartir et marchai rapidement vers lui, posant ma main sur son avant-bras pour l’arrêter.


« Excusez-moi ?… »

Ca y est, ça me revenait de façon beaucoup clair en voyant son visage de plus près. Ca faisait tellement longtemps ! Je n’étais même pas certaine qu’il se rappelle de moi. En tout cas ça ne serait pas le cas si je ne lui disais rien, alors je m’empressai de le faire en espérant que sa mémoire n’ait pas occultée ce soir-là où je l’avais suivi dans mon petit yukata rose pendant un bon moment.

« Je ne sais pas si vous vous rappelez, mais je vous avais demandé de m’épouser il y a quelques années. Je sais que c’est bizarre de vous dire ça en pleine rue sans raison, mais vous me disiez quelque chose … »

Je m’en rappelai très bien, je lui avais demandé ça après l’avoir suivit sans dire un mot pendant au moins une heure. Mais j’étais jeune à cette époque ! Enfin, je lui adressai un sourire en enlevant ma main de son bras, restant à côté de lui en attendant de voir ce qu’il allait répondre à cette drôle d’approche.
Aida Nanami» I ❤ Nishinaka
Aida Nanami
Avatar : Choi SooYoung
Pseudo : Me'ow
Date de naissance : 12/05/1991
Age : 32
That's what i do there : Actuellement bonne à tout faire pour l'homme le plus sexy et parfait de la terre ♥ ← C'est ce qu'il dit hein u.u
What about love ? : Secrètement amoureuse de mon patron.. ♥ ← Oh pliz, il aime pas ma cuisine...
How I feel : ... Je ne sais pas vraiment. -> in love de Jun ♥️
Messages : 415

Mer 22 Oct - 21:39
     
J’avais terminé ma journée de cours depuis un moment désormais et je prenais un peu de temps pour me promener en ville. J’étais fatigué par toutes les leçons que j’avais du donner, par les explications que j’avais faites maintes et maintes fois, mais au final, j’étais incroyablement satisfait de tout ce que j’avais pu apprendre à mes élèves. Ces paresseux auraient voulu utiliser une machine à calculer, j’en avais même vu un qui tentait d’utiliser son téléphone comme tel, mais je n’étais pas de ceux qui laissaient faire de telles atrocités ; quand j’avais appris les mathématiques, dans ma jeunesse, j’avais du me battre avec les chiffres, leur faire mener un combat sans merci avec les signes d’addition, de multiplication, de soustraction et de division, sans oublier les tangentes, les sinus, les arc-tangentes…

Un peu trop passionné, dites-vous ?

Je ne quittais jamais l’école, ou du moins pas totalement. Devant ces tableaux, je passais une partie de mon temps à reprocher à l’un ou à l’autre d’être trop bruyant, lorsque besoin était, et l’autre partie à écrire des formules que mes élèves devraient comprendre et assimiler correctement pour le prochain cours. Un sourire prenait alors place sur mon visage et je leur expliquais, une fois de plus, les choses qu’ils ne comprenaient pas, joyeusement, bien que je reste relativement sévère. C’était cela, la passion, la chose que je voulais leur transmettre, mais rares étaient les professeurs qui se comportaient comme moi, j’en avais pleinement conscience. Depuis quelques temps, ils cherchaient à faire passer les mathématiques pour une matière impuissante, facilement résolue, mais essayez donc de trouver l’endroit idéal pour placer un morceau de viande dans une parabole, afin de l’y faire cuire, sans avoir une calculatrice, en plein milieu d’une île déserte, si vous n’avez pas la moindre maîtrise du calcul mental !

Les mains dans les poches de mon pantalon noir que j’avais soigneusement repassé la veille, je déambulais dans les rues de Nishinaka… Ce n’était pas l’endroit où j’avais passé le début de ma vie, tout comme ce n’était pas l’endroit où j’avais toujours voulu vivre, mais c’était bien celui où j’avais trouvé un emploi assez sympathique, raison pour laquelle j’avais déménagé là… Dire que j’étais heureux eût été un mensonge, car j’ignorais moi-même si je l’étais, mais je pouvais dire sans aucune hésitation que je ne regrettais aucunement les choix que j’avais faits jusqu’alors. J’avais un appartement tranquille, des contacts réguliers avec ma famille et un emploi stable, alors je n’avais aucune réelle raison de me plaindre, même si je n’étais pas capable de maîtriser la technologie que d’autres chérissaient tant, ce qui ne me manquait d’ailleurs pas.

Dans ces rues, il y avait énormément de choses à voir. Des boutiques aux étalages étaient remplis d’objets high-tech, des choses que tout le monde devait avoir, je passais aux enseignes un peu moins connues qui, à mon avis, ne devaient pas vendre des choses aussi perfectionnées que les autres. Parfois, je me demandais sérieusement comment se passerait un retour à l’ère des « anciennes technologies »… Cela aurait pu être difficile, voire impossible, car sur ma route il m’était difficile de compter les personnes qui discutaient au téléphone ou à l’aide d’une oreillette… Cela devait être le progrès, ou du moins ce qu’ils désignaient comme tel, car je ne considérais pas réellement une société où personne n’était capable d’adresser un regard aux autres comme un progrès.

J’avais beau regarder, m’approcher d’une vitrine, scruter du regard les choses qui étaient vendues dans les commerces, je ne parvenais pas à en trouver une qui fût susceptible d’attirer mon attention plus qu’une autre. Ce n’étaient que des gadgets, des bibelots qui, quelques années plus tard, si pas quelques mois, présenteraient des dysfonctionnements ou, pire, seraient totalement démodés et remplacés par d’autres, plus fragiles, moins chers à fabriquer, plus impressionnantes de fonctions et difficile d’utilisation. Le cerveau humain, au lieu de se remplir d’informations essentielles et utiles, mémorisées pour de bon ou capables de s’imbriquer correctement, serait converti en simple mode d’emploi, uniquement capable se souvenir de la manière dont il faut taper quelques mots sur un écran afin d’y découvrir en quelques secondes la réponse à une question, mais incapable de s’en rappeler sur une longue durée… et par longue durée entendons le temps restant jusqu’au lendemain, bien sûr !

Pour échapper à ces personnes qui ne me ressemblaient presque pas, de part cet attrait un peu trop prononcé pour la technologie, pour ces choses qui, à mon sens, allaient tuer la vie sociale un jour ou l’autre, je restais fréquemment chez moi. Je préférais passer du temps à préparer mes cours, à corriger les copies des étudiants, à réaliser des tâches ménagères et à réfléchir à des choses qui auraient été futiles aux yeux du reste du monde, mais qui restaient très importantes aux miens ; allais-je aller au festival qui allait avoir lieu chez moi ; allais-je écrire à mes parents ?

Alors que je m’apprêtais à quitter une vitrine dans laquelle se trouvaient encore des bibelots plus stupides que les autres, je sentis une main se poser sur mon avant-bras, ce qui m’incita à me retourner. Je tombai nez à nez avec une jeune femme dont le visage ne m’évoquait rien et qui s’excusait, comme pour m’interpeller. Je m’adressai à elle en un petit sourire, assez curieux de savoir ce que me voulait cette demoiselle, surtout après ces pensées selon lesquelles l’Homme allait finir par ne plus savoir communiquer réellement avec les autres.

« Oui ? »

Mais déjà avait-elle recommencé à parler pour me dire une chose assez surprenante. Un sourire prit place sur mon visage, une nouvelle fois, et je commençai à parler à mon tour, assez amusé par l’événement. Il fallait dire que je m’en souvenais, de ce festival, sachant qu’il était assez rare qu’une petite fille s’attachât à moi comme elle l’avait fait afin de me suivre toute une soirée durant. En plus de tout cela, je n’avais reçu aucune autre demande en mariage entre temps, alors j’eusse eu bien du mal à l’oublier…

« Je m’en souviens. » Dis-je en riant un peu.

Ça alors ! Je fus soulagé par la pensée qui me vint à l’esprit à cet instant : certaines personnes étaient encore capables de se remémorer les choses sans écran tactiles et photographies HD ! C’était incroyable, un grand jour pour l’humanité ! Je m’amusai un peu de cette idée folichonne avant de reprendre mon sérieux ; le monde n’était pas encore aussi mauvais que celui que j’aimais représenter quand j’en parlais et j’avais tendance à rendre les choses un peu trop manichéennes, je n’en avais que trop conscience.

« Mais, vous étiez toute petite à ce moment-là, non ? » Demandai-je dans une langue relativement polie, comme cela se faisait avec les personnes que l’on ne connaissait que peu ou pas du tout, après m’être incliné.
Invité» Invité
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Sam 25 Oct - 15:15
     

J’avais beau ne pas être ce genre de filles qui sont toujours à droite à gauche mais plutôt du genre solitaire, j’étais tout de même capable d’aborder n’importe qui, que ce soit dans la rue ou ailleurs, mais ça, c’était peut-être un peu du à mon métier aussi  … J’aurai probablement pu être une de ces filles ultra populaires à l’école, mais à cette période là –et toujours maintenant en fait-, je préférai rester discrète pour vivre ma vie tranquille et surtout travailler tranquille, sans personne qui puisse faire des remarques sur mes choix et mes activités extrascolaires. Mais au fond, rentrer chez moi et regarder des films, affalée sur mon lit et un soda à la main, c’était pas mal aussi.

J’avais eu un peu de mal à me souvenir où est-ce que j’avais déjà vu son visage exactement, et surtout à quel moment de ma vie, mais au final mes souvenirs étaient revenus et je pus donner une explication un peu moins ridicule que « je vous connais mais je ne me rappelle plus » à mon altercation soudaine. En fait je ne connaissais même pas son nom, juste qu’à l’époque, j’avais voulu l’épouser du haut de mes dix ans, et l’avait suivi sans aucune hésitation. Ca aurait pu être gênant, j’aurai pu chercher à l’éviter ou bien passer rapidement devant lui en baissant la tête tout en croisant les doigts pour qu’il ne trouve rien de familier à mon visage, mais non, moi je trouvai ça plutôt amusant. Après tout j’étais jeune, on a tous fait des choses embarrassantes à cet âge.

Mon sourire s’agrandit un peu plus quand il affirma se souvenir de tout ça. J’avoue que j’avais eu peu peur de me tromper de personne, de penser que c’était ce garçon là alors qu’en réalité il ne s’agissait pas du tout de lui mais seulement de quelqu’un lui ressemblant. C’était possible de croiser un sosie, non ? Enfin par chance, ce n’était pas le cas aujourd’hui, ouf … Je le regardai parler tout en me disant que, bien qu’il ait été beau quelques années auparavant, du moins d’après mes souvenirs, il l’était encore plus maintenant.


« Oui, j’avais dix ans en fait, je m’en rappelle très bien. »

Je ne donnai pas plus de détail, mais la raison pour laquelle je me rappelai parfaitement de l’âge que j’avais cette année-là n’était pas seulement ce festival. C’était l’année où mon père avait déménagé à Tôkyô et où, par conséquent, nous avions commencé à faire des allers-retours, ma mère et moi. Une de mes premières fois à la capitale, alors forcément il s’agissait d’une des années qui resterait gravée dans ma mémoire.

« Je ne vous ai jamais croisé à Nishinaka, vous êtes venu pour m’épouser finalement ? J’aurai attendu longtemps ! »

Je me mis à rire un peu après cette tentative de blague qui, avouons le, n’était pas sûre de fonctionner. En fait peut-être qu’il était déjà marié, et dans ce cas-là ma blague deviendrait gênante … Après tout il était plus âgé que moi, ça avait été flagrant à l’époque bien que dorénavant ça ne le soit plus tellement. J’ignorai si je devais tenter de continuer dans la même ligne ou s’il valait mieux pour mon image que je m’arrête là et que je dise vite que je plaisantai. Dur comme choix … Comme quoi malgré les apparences, être maid n’aide pas toujours dans la vie.

« Je peux connaître votre nom ? Moi c'est Kimihito Miaki, enchantée. »

Avoir enfin un nom à placer sur son visage après autant de temps, ça serait déjà une belle avancée, alors autant commencer par là.
Aida Nanami» I ❤ Nishinaka
Aida Nanami
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Mar 28 Oct - 0:13
     
Ma mémoire, contrairement à celle de ces accros de technologie aux cerveaux ramollis par les ondes, me permettait de me rappeler der événements qui s’étaient produits dix ans plus tôt avec une clarté sans égale. Quelques mots, un festival, une petite fille qui me dît qu’elle allait m’épouser lorsqu’elle serait plus grande, des souvenirs amusants que j’aimais me remettre en mémoire régulièrement, à chaque fois que l’occasion se présentait d’ailleurs. Tout simplement parce qu’à cette heure, la culture se perdait et laissait place à des événements bien plus formatés, une réalité nouvelle, programmée pour plaire à la masse sans même prendre en considération le désir des personnes qui avaient toujours vécu différemment, au profit des personnes qui évoluaient avec la masse.

Plus qu’amusé par cette rencontre tout à fait inopinée, je tentai de continuer la conversation en lui demandant de confirmer ma pensée par rapport à son âge qui devait être assez peu avancé à l’époque. 10 ans ? Et elle s’en rappelait parfaitement ? Ce genre de paroles me rendait parfois espoir… Elle n’avait que six ans de moins que moi et, pourtant, je savais à quel point cette différence pouvait être grande, selon qu’elle eut été élevée comme moi ou comme ces jeunes-robots que l’on voyait déambuler partout.

Comprenez bien qu’ils n’étaient pas réellement des automates mais que, de mon point de vue, ils s’en approchaient de plus en plus. Bercés à la musique électronique, aux notes d’un synthétiseur ou à la sonnerie d’un téléphone portable, enfermés dès le début dans ce cercle vicieux de la technologie dont ils n’allaient pas pouvoir se défaire car l’envie allait se faire sentir d’un moment à l’autre… Pouvais-je réellement considérer ces personnes comme des citoyens ? Comme des individus dignes de ce nom ? J’avais plutôt l’impression d’entrevoir le futur sombre de la planète Terre au travers d’eux et, franchement, je ne parvenais pas à trouver un mot correct pour décrire la situation dans laquelle ils risquaient de plonger notre chère planète bleue.

« Oh, je vois ! Je vous aurais pensé … plus jeune. » Dis-je avec une certaine franchise, mais également avec un grand amusement..

Il fallait bien avouer que cette fille ne semblait pas bien vieille et qu’il était déjà clair qu’elle était plus jeune que moi au moment des faits. Étrangement, à cette heure, la différence me semblait mille fois moins évidente qu’à l’époque. Nous avions vieillis tous les deux, j’avais un emploi, je commençais une carrière et j’avais quitté le foyer familial… Me souvenir de cette demande en mariage improvisée me faisait sourire car je me rendais compte du nombre d’années qui étaient passées et de tous les changements qui avaient eu lieu… Une petite rencontre comme les autres qui, pourtant, me rappelait beaucoup de souvenirs et éveillait en moi une certaine nostalgie.

La question qu’elle me posa ensuite m’arracha un nouveau sourire. Il était clair que c’était là un sujet à aborder lorsque l’on évoquait de tels souvenirs. Un peu d’humour n’avait jamais fait de tort à personne, raison pour laquelle je m’adressai à la jeune femme sans trop attendre ; on m’avait toujours appris à répondre promptement lorsque l’on me posait une question, après tout.

« Malheureusement, non, je suis là pour le travail. » Dis-je en riant un peu. « J’ai emménagé ici il y a peu. »

Après tout, ce n’était que la stricte vérité et, avant de la recroiser dans cette rue, j’étais absolument convaincu que plus jamais nos chemins ne se croiseraient. Quelques secondes plus tard, la question du prénom se posa et, quand j’entendis celui de la jeune femme, j’en pris bonne note afin de ne pas l’oublier à l’avenir, comme je le faisais avec tout, puis je réponds à mon tour, comme il le fallait.

« Takagi Kazuma, mais tu peux m’appeler chéri si tu le souhaites. »

Autant continuer sur la voie de la plaisanterie puisque nous avions commencé de cette manière. Miaki était quelqu’un d’assez poli alors cela ne me dérangeait pas. En plus, l’air de rien, elle était venue me parler alors que d’autres auraient peut-être préféré passer leur chemin en faisant comme si je n’étais pas une personne de leur passé, ce que beaucoup faisaient à cette période. Je ne lui en aurais pas voulu d’agir ainsi, mais elle avait fait le contraire et cela me réchauffait le cœur, dans un sens…
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Mar 28 Oct - 14:06
     

Se poser trop de questions n’est jamais bon, du moins je n’étais pas capable de voir dans quel cas ça deviendrait une bonne chose, pensant que la sincérité et donc la spontanéité était la meilleure solution, mais pour le coup, je m’en posai un peu trop. Il pensait que j’avais été plus jeune quand j’avais voulu l’épouser ? Comment j’étais censée le prendre ? Que demander la main de quelqu’un à dix ans, c’était exagéré ou ridicule parce qu’à cet âge-là, j’aurai dû me rendre compte que ce n’était pas possible ? Dans tous les cas, il était trop tard pour revenir en arrière, et même si j’en avais eu l’occasion, je ne l’aurais pas fait pour la simple et bonne raison que sans ce jour-là, je ne serais pas en train de parler avec cet homme à cet instant.

J’étais curieuse de connaître son âge, vraiment, mais je me demandai si ça serait bien vu de le lui demander. J’avais pris l’habitude de ne jamais poser ce genre de questions qui pouvaient s’avérer être gênantes auprès des clients du Maid Cafe, et bien que ça soit un de mes jours de repos, il était difficile de se défaire de ces habitudes.

Il n’était pas venu pour m’épouser, dommage … Bien qu’il ait dit « malheureusement », ce qui signifiait peut-être qu’il aurait voulu … Enfin je ne le connaissais pas, alors je ne pouvais pas vraiment juger si ça aurait été une bonne ou une mauvaise chose pour moi, mais … Bref, il était là pour le travail. Quel genre de travail pourrait être plus attractif à Nishinaka qu’ailleurs ? Acteur, chanteur, ingénieur dans la haute technologie, styliste ? Bien sûr il y avait aussi des tas de métiers normaux dans cette ville, tout autant que dans le reste du Japon, mais j’avais du mal à imaginer les raisons pour lesquelles les gens choisissaient notre ville et pas une autre. Peut-être simplement parce qu’ils aimaient ce qu’était devenu la ville.

Encore une fois, je gardai cette question sans réponse dans un coin de ma tête, au cas où j’ai l’occasion de la poser plus tard ou de le découvrir par hasard. En fait je préférerai le découvrir, parce que si je lui demandais quel métier il faisait, il me retournerait probablement la question.


« D’accord, chéri ! »

Je lui adressai un grand sourire, décidant alors de continuer dans cette voie-là puisqu’il semblait le faire lui aussi. Aucun de nous deux n’avait oublié notre première rencontre et, si ça continuait, on n’oublierait probablement pas non plus la seconde. Ce n’était pas une de celles qui sont ennuyeuses et où on passe son temps à penser « pitiéééé je veux rentrer chez moi ». Du moins je le voyais ainsi, j’espérai qu’il en soit de même pour Kazuma. Et puis sincèrement, devoir choisir entre Takagi-san, Takagi-kun, Kazuma, Kazu … Autant prendre chéri, il l’avait proposé lui-même.

« Alors, tu veux faire quoi pour notre premier rendez-vous de retrouvailles ? Je ne suis pas difficile, alors tu peux choisir. On peut continuer à faire les boutiques, aller au cinéma … »

J’avais un peu de mal à me rendre compte si j’allais trop loin ou non dans certains moments, alors peut-être que c’était le cas ? Autant il avait quelque chose de prévu, ou il était sur le point d’aller quelque part quand je l’ai abordé … Je m’incrustai un peu dans son emploi du temps en fait, mais au pire des cas, il pouvait toujours me le dire, non ? Au lieu d’accepter ma proposition cachée sous une blague, il pouvait me demander de partir, même si je serai forcément un peu déçue de devoir retourner faire du shopping toute seule.

« Tu faisais quoi au fait ? Tu n’allais pas me tromper j’espère ? »

Je ris un peu en le regardant afin de bien signifier que tout ça n’était que dans la continuité de la blague de départ. Blague qui prenait son origine d’une vraie proposition, il y a de ça dix ans …
Aida Nanami» I ❤ Nishinaka
Aida Nanami
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Dim 2 Nov - 20:43
     
Quand la demoiselle m’appela par le nom que je lui avais conseillé, je ne pus retenir un petit rire. Sérieusement ? Il allait falloir que je comprenne que donner des occasions aux autres de me nommer bizarrement n’était pas forcément la meilleure idée qui fût pour me sentir à l’aise. À vrai dire, cela réussit juste à me faire monter le rose aux joues, raison pour laquelle je fermai les yeux en essayant de ne pas me sentir trop stupide, ce qui fut peine perdue. Ma proposition était une blague mais elle semblait l’avoir prise au pied de la lettre, ce qui était assez amusant dans le fond, mais également terriblement gênant pour moi lorsqu’on savait que ma vie sentimentale était aussi peuplée qu’une usine fermée.

Je remarquai qu’elle me tutoyait… Pourquoi ? Techniquement, j’étais plus âgé qu’elle de quelques années et…Autant dire que je n’étais pas réellement habitué à être tutoyé comme cela. Je l’avais fait, certes, mais ce n’était qu’en raison de son âge, parce qu’il m’estimait normal de tutoyer une fille de vingt ans alors que j’étais plus âgé qu’elle et plus proches de la triple que de la double dizaine… mathématiques, arrêtez donc de me hanter, je vous en serais grandement reconnaissant, savez-vous.

Quoiqu’il en fût, Miaki semblait continuer sur sa lancée en me proposant de continuer à faire les boutiques, d’aller au cinéma…Wow, quelle petite amie idéale elle faisait…Ah ah. Si seulement je n’avais pas été aussi…coincé. Je souris un peu, incapable de réellement répondre et, quand elle termina en me demandant ce que je faisais et si je n’allais pas la tromper, je repris la parole après quelques instants, un peu moins embêté mais en pesant au mieux mes mots.

« À vrai dire, si, j’allais passer la nuit avec une pile d’interrogation sur les équations du second degré à corriger. » Dis-je en souriant un peu. « Tu ne m’en veux pas trop, j’espère ? »

Pourquoi n’utilisais-je pas un correcteur automatique, comme bon nombre des personnes le faisaient alors ? Parce que ces technologies n’étaient pas faites pour moi. J’aimais corriger moi-même chacune des copies, prendre le temps de lire les développements et les explications, les justifications et les raisonnements, quand bien même ceux-ci étaient bâclés, erronés ou un peu trop élaborés et bourrés de doubles erreurs, de fautes de signes ou autres… J’avais toujours adoré ça et cela n’avait pas changé, même une fois devenu professeur.

« Plus sérieusement, je rentrais chez moi, mais je prenais mon temps…Rien de précis, en somme. »

Une chose qui se perdait… À cette heure, il fallait une raison à tout, une motivation quelconque, aussi futile soit-elle, pour aller dans un endroit, pour attendre sans un mot quelque part…N’était-ce pas tout à fait stupide ? Cela m’amusait car je savais pertinemment que bon nombre de personnes agissaient différemment et vivaient à cent à l’heure…Mais qui vit trop vite mourra bien tôt et, pour ma part, j’estimais avoir encore de nombreuses et longues années devant moi…

« Et toi ? Que faisais-tu d’assez peu intéressant pour me remarquer dans la foule ? » Demandé-je en riant un peu.
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Sam 8 Nov - 19:02
     

C'est sûr que c'était assez étrange d'appeler quelqu'un chéri alors qu'en réalité, on ne le connaît pas tellement. L'avoir croisé, ou plutôt harcelé en fait, lors d'un festival une bonne dizaine d'années plus tôt n'était pas une raison pour que je me permettes de penser que je connaissais ce garçon. Enfin cet homme maintenant … D'un côté, est-ce que je n'avais pas plus de chance avec lui maintenant que notre différence d'âge était moins frappante ? Je ne dis pas non plus que je cherchais absolument un petit ami ou quoi que ce soit, mais au fond, ça arrivait ce genre d'histoires dans les films, donc on ne sait jamais … Il avait surnom, c'était déjà un bon début, même si celui ci était plutôt gênant.

Je n’eus aucun scrupule à me faire une place dans le déroulement de sa journée, même si en vérité c'était juste que je ne voyais pas le problème à lui proposer de passer un moment ensemble de cette manière. De la naïveté probablement. J'étais ce genre de fille à ne pas voir le mal là où il y en avait, à ne pas comprendre les sous-entendus … Ça pouvait en exaspérer certains, mais au final, ça me rendait régulièrement la vie plus facile, aussi bizarre que ça puisse paraître. D'ailleurs, il ne répondit même pas, c'était un peu … embarrassant, je ne savais plus où me mettre. C'était si nul que ça d'aller au cinéma, ou de faire les boutiques ? Ou peut-être que ce n'était pas les propositions qui étaient mauvaises mais tout simplement moi ?

Alors que j'avais légèrement baissé la tête pour cacher que j'étais en pleine panique intérieure, à me demander ce qui pouvait bien l'empêcher de répondre à mon invitation plutôt direct soyons honnête, je relevai les yeux vers Kazuma histoire d'essayer de me rattraper en disant quelque chose de potentiellement drôle. En entendant sa réponse, je fis mine de pousser un soupir de soulagement volontairement exagéré, tout en continuant à sourire. Après tout, sourire c'était un peu dans ma nature, sans compter que c'était la base de mon travail.


« Je suis certaine qu'elles n'ont pas un grand pouvoir de séduction, alors on va dire que je ne t'en veux pas trop. Ça passe pour cette fois. »

J'ignorai s'il avait sorti ça par pur hasard, si c'était tout simplement la première chose qui lui était venu à l'esprit sans pour autant qu'il y ait une signification derrière, mais je doutai quand même pas mal de cette possibilité là. Ce qui paraissait le plus plausible serait plutôt qu'il faisait quelque chose par rapport aux équations machin bidule … J'avais vu ça dans quel cours déjà ? Les mathématiques ? J'étais vraiment nulle pour tout ça … Déduction : il devait être professeur de mathématiques. Voilà comment transformer une simple phrase en véritable enquête de détective. Peut-être que j'aurai pu ouvrir un cabinet de détective privé plutôt que continuer d'être maid ? Non, vaut mieux oublier …


« Je regardai un peu ce qu'il y a dans les boutiques en ce moment. Je profite de mon jour de congé. Puis je t'ai vu de loin, et me voilà. Mais ne me demande pas comment je t'ai reconnu. »

Même si ça aurait été une bonne question … Au pire, je pourrais me vanter d'avoir une mémoire exceptionnelle, mais ça serait un peu faux, donc … La seule explication que je pouvais trouver, c'était le destin. Le destin m'a menée à lui. Ah, c'est beau … Je rougis légèrement tout en pensant à ça, cette simple et hasardeuse rencontre prenant tout à coup un aspect plus romantique, me reconcentrant vite fait bien fait sur Kazuma et la réalité, non pas ce que je pouvais imaginer dans ma tête.

« Tu habites loin ? J'aimerai au moins marcher avec toi jusque là-bas si ça ne te gênes pas, si tu veux toujours rentrer. »

Je pris son absence de réponse comme un signe destiné à me faire comprendre que non, il n'avait pas envie de sortir avec moi en ville, alors je tentai tout de même d'obtenir quelques minutes, espérant qu'il n'habitait pas seulement au bout de la rue.

Aida Nanami» I ❤ Nishinaka
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Mar 11 Nov - 0:13
     
J’étais plutôt satisfait de la manière dont je vivais alors. J’avais un emploi, une maison, des gens avec qui discuter sur les temps de midi (lorsqu’ils n’étaient pas totalement obnubilés par leurs appareils électroniques inutiles et carrément complexes) et j’avais de quoi occuper mon temps libre : des vingtaines de copies à corriger et une bonne dose de motivation pour le faire aussi rapidement que possible. Je vous aurais bien avoué que, par moment, la solitude se faisait sentir, mais je faisais confiance au omamori que mes parents m’avaient offert… J’allais finir par trouver quelqu’un, une personne bien plus méritante que celle avec qui j’avais été pendant plusieurs années, quand j’étais jeune… J’allais réussir à trouver l’amour, à fonder une famille et à la rendre heureuse… Mais encore fallait-il réussir à dénicher la personne idéale pour cela… et ça ne poussait malheureusement pas à tous les coins de rue.

Quand mademoiselle Miaki me répondit qu’elle pensait que les maths n’avaient pas un grand pouvoir de séduction, je manquai de la détromper, mais cela aurait sans doute pu me faire passer pour le plus grand coincé que la terre eût porté. Pour cette raison, je m’abstins soigneusement de prendre la parole et je lui adressai simplement un petit sourire supplémentaire, écoutant ensuite la réponse qu’elle donnait à la question que je lui avais retournée sans attendre une fois que j’avais répondu à la sienne.

« C’est peut-être le destin, alors. » Dis-je en riant un peu.

Si j’y croyais ? Peut-être… Une chose assez étonnante pour moi, une personne adoratrice des mathématiques, une personne qui pourtant se passionnait de mythologies et de légendes plus saugrenues les unes que les autres et, pour tout avouer, je me repaissais volontiers de toutes ces histoires dans lesquelles j’avais été élevé… Mes parents aimaient tellement me les raconter… et moi les écouter. Je retins un petit soupir et, quand j’entendis la nouvelle question que me posait Miaki, je réfléchis un peu avant de secouer la tête pour lui répondre poliment, toujours.

« Pas tellement, non… Tu peux m’accompagner si tu veux vraiment… »

J’avais un peu peur qu’elle changeât d’avis, que cette proposition n’ait existé que pour pouvoir se donner bonne conscience… Après tout, qui aurait voulu, réellement, raccompagner un professeur de mathématiques chez lui ? Elle ne me connaissait pas réellement, dans le fond. Laissant ma mallette de cours pendouiller légèrement au bout de mes doigts tandis que j’enfonçais l’autre dans le fond de ma poche droite, je tournai à nouveau la tête vers Miaki afin de lui poser une nouvelle question, car je n’y avais pas encore pensé jusqu’à maintenant.

« Tu as terminé tes études ? » Demandai-je simplement.

Certaines personnes les arrêtaient une fois le lycée terminé et n’y retournaient plus jamais, préférant se lancer dans le monde professionnel, alors je me posais la question, tout simplement… Quelque part, c’était normal, comme nous nous étions rencontré environ dix ans plus tôt… N’était-il pas normal de vouloir savoir cela de sa … femme ? Je souris un peu à cette idée et je commençai à marcher, prenant doucement la direction de mon logement…
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Jeu 13 Nov - 23:38
     

Je m'accrochai à Kazuma, à essayer d'en savoir plus sur ce garçon que j'avais rencontré dix ans plus tôt, et ce sans raison apparente. J'avais bien trouvé une excuse qui puisse justifier tout ça, c'est-à-dire que l'on devait se marier comme je lui en avait fait la demande lors de notre première rencontre, mais en réalité, ce n'était pas une raison valable. J'aurai peut-être du faire comme tout le monde, passer à côté de lui et l'ignorer, faire comme si je ne l'avais jamais vu de ma vie, le nez collé sur mon téléphone portable, ou bien juste lui dire bonjour, lui demander ce qu'il était devenu après tant d'années, mais non, ce n'était pas le choix que j'avais décidé de prendre.

Je fus un peu surprise d'entendre sortir de la bouche de Kazuma que si je l'avais reconnu, c'était peut-être simplement grâce au destin. Je le pensai, je m'étais toujours confortée dans ce genre de choses que personne ne pouvait réellement prouver et que bien la moitié de la population devait trouver stupides. Alors de voir qu'il semblait penser la même chose sur ce point-là, ça me fit un peu plaisir même si ce n'était pas non plus la chose la plus importante qu'il soit. Je rougis un peu plus, me demandant s'il n'avait pas lu dans mes pensées pour viser aussi juste. Ça serait tellement gênant s'il l'avait fait, vu ce que j'avais pensé au sujet du romantisme et tout ça … Quoi, c'est impossible de lire dans les pensées des gens ? On ne sait jamais …

Satisfaite de la réponse positive de Kazuma par rapport à ma proposition de le raccompagner chez lui, même si en général ça serait plutôt l'homme qui raccompagne la femme chez elle, du moins d'après le cliché mais à quoi bon faire attention à ce genre de choses, ça ne devait pas être utile, ça devait juste nous faire passer à côté d'événements. J'attendis qu'il se mette à avancer pour venir marcher tranquillement à côté de lui en faisant attention au chemin qu'il prenait. Je n'avais aucune idée d'où il habitait après tout, alors il valait mieux que je ne me trompe pas. Bien qu'au pire, il me rattraperait … Peut-être ?


« Oui, je travaille dans un café depuis trois ans, vu que j'avais déjà commencé en même temps que l'école. Tu pourras y passer un jour si tu veux, je te donnerai l'adresse. »

J’omettais le fait que le café en question soit un Maid Café, pensant d'abord que ce n'était pas un détail important, puis en me rendant compte que je ne l'avais pas précisé, je finis par me dire qu'il fallait peut-être mieux de ne pas lui dire tout de suite. Au pire, il viendrait et il le verrait de ses propres yeux. A lui alors de faire demi tour et de rester. J'avais beau aimer ce que je faisais, je savais malgré tout que ça pouvait en bloquer certains à cause de l'image.

Alors que je venais à peine de lui répondre, je remarquai un sourire sur ses lèvres, et, doutant que celui-ci soit provoqué par ma réponse, je glissai mon bras sous le sien en souriant, penchant légèrement la tête en avant pour le regarder.


« Tu pensais à quoi pour sourire comme ça ? A toutes ces copies qui t'attendent sagement chez toi ? D'ailleurs c'est des copies de quoi ? Tu es professeur ? »

Voilà, maintenant que j'avais dis que j'étais serveuse, même si je n'avais pas précisé de quel type, je pouvais en fin lui demander s'il était professeur. Si c'était vraiment le cas, je serai plutôt contente de ne plus être étudiante.
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Sam 22 Nov - 23:00
     
J’avais toujours cru au destin car mes parents m’avaient fait croire en cette notion depuis ma plus tendre enfance. Me berçant de contes, de légendes, d’histoires aussi improbables qu’agréables à écouter et, de fil en aiguille, j’avais fini à croire à certaines de ces légendes… Le vieillard de la lune m’avait certainement attaché à une autre personne, j’en étais persuadé… restait à savoir laquelle et à découvrir si celle-ci vivait à proximité de chez moi ou non, comme c’était parfois le cas, malheureusement…

Peut-être était-ce l’une des raisons pour lesquelles les hommes appréciaient tellement la technologie ? Pour pouvoir se faciliter la tâche, pour pouvoir trouver la personne de leur vie sans avoir à se compliquer l’existence avec des kilomètres à parcourir, avec des mots à prononcer ? J’avais parfois du mal à comprendre ces personnes qui oubliaient doucement les êtres humains qui siégeaient derrière les écrans et les autres appareils… Pour moi, ils n’étaient qu’en train de perdre leur chemin, de tenter en vain de modifier une destinée qui a été choisie pour eux bien avant leur naissance. Cette pensée à l’esprit, je fus un peu songeur pendant quelques instants.

J’avais donc accepté que Miaki me raccompagne chez moi et, quand elle répondit à ma question concernant ses études, je souris un peu plus en hochant la tête, comme si j’étais en train de prendre note de ces informations dans ma mémoire, histoire de ne pas les oublier si jamais nous nous croisions à nouveau, à l’avenir.

« Si tu veux, ça serait une occasion de sortir de chez moi et de voir du monde. » Dis-je en souriant un peu à nouveau.

Il était vrai que je ne sortais pas régulièrement de mon appartement depuis que j’y avais emménagé. La raison était, entre autres, que je n’en voyais pas l’intérêt, si c’était uniquement pour déambuler dans les rues et passer mon temps à éviter des gens obnubilés par leurs téléphones ou trop concentrées sur leur conversation en kit main-libre pour se rendre compte qu’une personne était sur leur chemin. J’avais d’autres choses à faire et je préférais mille-fois rester chez moi et lire un bon livre ou corriger quelques copies supplémentaires.

Quand elle glissa son bras sous le mien, je sentis mes joues devenir légèrement plus rouges et je fus assez gêné à cette idée. Cela ne se faisait pas réellement, si ? Je la laissai néanmoins faire, écoutant ce qu’elle me dit ensuite et, quand elle termina sur une question, je m’empressai d’y répondre, un peu embêté par la situation, mais pas forcément dans le mauvais sens… J’avais tellement peu l’habitude que l’on s’approche de moi et que l’on m’adresse réellement la parole, pas comme un commerçant ou un étudiant.

« Je ne pensais pas à grand-chose, mais effectivement : j’enseigne les mathématiques au lycée. »

Pas une seconde je ne pensai à détacher son bras du mien, pas même lorsque nous arrivâmes à proximité de mon appartement. Ce n’était pas un endroit très technologique, je devais bien l’avouer… En fait, je crois que j’avais choisi de résider dans un endroit où les choses étaient encore limitées. Certes, certains aspects étaient inévitables, mais j’avais quand même choisi soigneusement l’endroit où je vivais afin… de ne pas avoir du mal à gérer les choses qui m’entouraient. Je sortis la clé de la poche intérieure de mon costume et, souriant un peu, je pris la parole en l’observant.

« Bon, c’est ici. Tu veux entrer boire quelque chose, peut-être ? »


Je ne la connaissais pas plus que ça, mais j’étais plutôt heureux d’avoir une personne avec qui discuter humainement… Après, j’avais peur qu’elle me juge un peu malgré tout… Mon appartement était un peu trop bien rangé, il y avait une bibliothèque bien remplie, les appareils nécessaires à son bon fonctionnement mais, à l’intérieur, pas une tablette, pas d’imprimante sophistiquée, pas d’objets inutilement complexes à utiliser… C’était ainsi que j’avais choisi de vivre, mais je savais que certains ne l’admettaient pas.
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Dim 23 Nov - 17:37
     

Je n'avais pas réellement honte du travail que je faisais, sinon j'aurai certainement cherché à en changer plutôt que de continuer de plus belle après avoir fini le lycée. Je n'étais pas la fille la plus idiote de la ville, bien que je devais bien admettre que j'étais loin d'être la plus intelligente également, alors je pourrai très bien trouver un nouveau travail qui n'exige pas de porter une robe courte et de servir les clients comme des maîtres. Beaucoup de personnes ne comprenaient probablement pas le choix que j'avais fait à ce niveau-là, mais qu'est-ce que ça pouvait bien me faire ? C'est ma vie, j'ai le droit d'en faire ce que je veux.

Je ne m'étais jamais vraiment posé la question du pourquoi je tenais à mon rôle de Maid, mais les rares fois où on m'avait posé la question et où, du même coup, j'y avais un peu réfléchis, j'en étais venue à penser que c'était pour garder ma féminité. Être maid, c'est réservé aux femmes, on est obligées de l'être à 100%. J'avais toujours accepté sans problème on père comme il était, un homme qui s'habille comme une femme, mais au fond, je me demandai si c'était possible qu'une fille devienne un garçon d'un coup. Alors forcément j'avais un peu peur que ça m'arrive, si c'était le cas je pourrai plus mettre de robes, je devrai couper mes cheveux, mes ongles … En clair, j'étais loin de penser que ça n'était pas quelque chose d'anodin, heureusement que je n'en parlai à personne sinon j'aurai l'air d'une idiote à dire que j'ai peur de devenir un garçon.

J'avais décidé de proposer à Kazuma de passer me voir au café où je travaillai, ou tout simplement de venir boire quelque chose, peut-être qu'il ne voulait pas me voir, et, d'après lui, ça lui ferait une occasion de sortir. J'avais déjà un peu peur que le fait de voir que c'est un Maid Cafe lui fasse faire demi-tour et qu'il ne m'adresse plus jamais la parole, mais maintenant c'était pire. Mon père dirait que s'il n'est pas capable d'accepter ça il ne vaut pas la peine, mais j'avais du mal à penser ainsi …

Je passai finalement mon bras sous le sien, ne voyant pas le mal que ça pouvait causer, posant de nouveau une question, curieuse de savoir ce qu'il faisait exactement comme travail. Professeur de mathématiques … Forcément, c'était plus glorieux que serveuse, hein ? D'un côté, il était plutôt bien habillé avec son costume et sa mallette, alors je m'en doutai depuis déjà un bon moment. Ça lui allait bien d'ailleurs … Ah, je me perds un peu là !


« Tu as du courage de faire ça. Tes élèves ont de la chance si tu es aussi gentil avec eux qu'avec moi. »

J'étais bien placée pour savoir que nous n'agissions pas forcément de la même manière dans le cadre du travail, mais on ne sait jamais, peut-être qu'il n'était pas le genre de professeur qui crie au moindre bruit … Je l'imaginai mal s'énerver, ça devait être drôle, bien que j'espérai ne jamais en être témoin. D'un côté, il devait forcément être plus stricte avec ses élèves qu'avec moi, parce qu'il m'avait quand même laissé prendre son bras et y rester accrochée. S'il fait pareil en classe et se laisse faire comme ça, ça serait plutôt inquiétant.

Je restai donc pendue à son bras, profitant qu'il n'enlève pas le sien pour le rester ainsi jusqu'à ce que l'on s'arrête devant la porte d'un bâtiment, adressant un sourire à Kazuma quand il m'annonça qu'il habitait ici. Je retirai mon bras afin de le laisser prendre ses clés, levant la tête pour regarder l'immeuble où se trouvait son appartement. C'était plutôt pas mal ici … En tout cas ça ne semblait pas beaucoup plus technologique que mon propre immeuble.


« Oui je veux bien, avec plaisir. Je te suis. Comme ça je pourrai vérifier qu'il n'y a pas une amante cachée sous le lit de mon mari ! »

Je m'écartai un peu de devant la porte tout en riant, histoire de laisser passer Kazuma en premier puisque je ne savais pas quel était son appartement parmi tout ceux qui se trouvaient ici. C'était un peu stressant d'aller chez quelqu'un comme ça …
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Lun 24 Nov - 23:24
     
Le commentaire de Miaki à propos de mes élèves m’arracha un léger sourire car je connaissais parfaitement (ou du moins j’en avais la forte impression) l’idée que mes étudiants se faisaient de ma personne. Ils étaient sans doute loin de penser que j’étais une personne gentille ; plutôt un vieux trop chiant et obnubilé par les mathématiques parce qu’il était incapable de trouver une épouse convenable. Quelle joie cela pouvait être !

« Je suis plutôt du genre chiant comme professeur. Tu sais, celui qui refuse qu’on utilise une machine à calculer ou ce genre de choses. » Avouai-je en plaisantant un peu après quelques instants.

Elle était peut-être de ceux qui appréciaient la technologie ? Cela ne changeait rien à mes yeux car, qu’elle le soit ou pas, j’aurais certainement répondu la même chose à ce qu’elle venait de dire… Je n’avais pas envie de changer ma manière de penser en fonction de la personne à laquelle je m’adressais, c’était tout bonnement stupide, pour ne pas dire totalement inutile et dénué de sens.

Quand nous arrivâmes face à mon immeuble, je lui proposai donc de venir prendre un verre à l’intérieur et, quand elle me répondit avec humour, je ne pus m’empêcher de rire un peu.

« Aucun risque. » Dis-je avant de l’accompagner à l’étage de mon appartement et d’ouvrir la porte sans trop attendre.

Comme j’étais entré en ouvrant la porte, je la lui tins et j’attendis qu’elle entre à son tour afin de refermer soigneusement.

J’avais fait le ménage très récemment et chaque objet avait une place précise. Je n’étais pas un maniaque de l’ordre, mais c’était régulièrement comme cela lorsque je venais de ranger mon appartement à fond. Il y avait bien évidemment un livre qui traînait près de mon canapé, à côté de la paire de lunettes que je mettais lorsque je ne portais pas mes lentilles, mais c’était sans doute la seule chose qui était réellement mal rangée… Il fallait dire que je n’étais pas du genre à faire trente-milles choses à la fois quand j’étais chez moi.

« Je t’offre quoi ? Un café ? Un thé ? Du soda ? »

Je n’étais pas un grand fan de ce genre de boissons, mais il m’arrivait d’en boire un peu, par moment ? J’aimais boire de l’alcool aussi, mais ce n’était qu’en de rares occasions car je n’avais jamais apprécié cet état second dans lequel je me trouvais lorsque j’avais un peu trop bu. Comme j’allais avoir besoin d’énergie pour tenir la soirée à corriger mes copies, je mis le café à passer afin d’être certain d’en avoir, même si elle n’en buvait pas forcément.

« J’espère que l’appartement de ton mari ne te déçoit pas trop. »
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Jeu 27 Nov - 17:25
     

Je me contentai de répondre par un sourire quand Kazuma me rectifia lorsque j'avais supposé que ses élèves devaient avoir de la chance de l'avoir comme professeur et qu'ils devaient l'apprécier. Être au lycée et ne pas utiliser de calculatrice pour les calculs en mathématiques, ça doit être vachement dur … En fin de compte j'étais plutôt chanceuse d'avoir eu des professeurs qui acceptaient tout ça, même si ça ne changeait pas grand chose à mes capacités. Si j'avais été à la place d'un de ses élèves, j'aurai sûrement essayé d'utiliser une calculatrice sous la table, en cachette, histoire de ne pas trop me planter non plus vu mon niveau. En fait je n'étais pas très forte à l'école en général et je n'aimai pas tellement ça non plus. Une des raisons pour lesquelles je travaillai maintenant. D'ailleurs j'étais incapable de faire les comptes au Cafe si nous n'avions pas une calculatrice au comptoir …

Enfin, nous étions arrivés à destination, et à ma grande surprise il m'avait invité à entrer pour boire quelque chose. Oui c'était un peu surprenant parce que j'avais cru qu'il ne voulait pas réellement que je le raccompagne, qu'il n'avait accepté que par politesse … Je le suivi dans l'immeuble jusqu'à ce que l'on entre dans son appartement, le remerciant quand il me tenu la porte.

Je m'avançai un peu en scrutant un peu partout, tentant de me faire une meilleure idée du genre d'homme qu'il pouvait être. Apparemment ce n'était pas le genre à tout laisser traîner, il n'y avait pas grand chose qui dépassait … Moi j'étais plutôt du genre à oublier des trucs dans tous les coins, et ma mère n'était pas forcément meilleure que moi de ce côté-là, donc ça changeait de voir un appartement aussi bien rangé.


« Je veux bien boire un thé, s'il te plaît. »

Je posai mon sac sur le bord du canapé avant de m'y asseoir, n'osant pas trop bouger dans un premier temps. C'est pas tous les jours que quelqu'un m'invite chez lui … Mais en tournant la tête, pendant que Kazuma était probablement occupé à faire du café et du thé, mon regard se posa sur une des seules des choses qui n'était pas rangée ici. Je me penchai un peu pour attraper le livre et la paire de lunettes qui était juste à côté, le feuilletant rapidement afin d'avoir un aperçu de quel sujet il traitait. Mais mon naturel reprenant vite le dessus, je posai le livre sur mes genoux et mis les lunettes sur mon nez, voulant tester ce que ça pouvait faire d'en porter. Manque de chance, son propriétaire revenait à ce moment-là en me posant une question.


« Ah euh oui, c'est joli ! Et bien rangé. »

Dans la précipitation j'avais oublié que j'avais ses lunettes sur le nez, les enlevant quelques secondes après en me rendant compte que je ne pouvais pas voir son visage correctement. Mince, j'aurai pas dû … Il allait me prendre une idiote maintenant, en plus peut-être que je n'étais même pas jolie avec des lunettes. Lui il devait être beau avec, mais moi ce n'était pas garanti. Je tentai de vite changer de sujet pour me sauver la mise.

« Bon je te fais confiance, je ne vais pas aller vérifier dans ta chambre si tu y caches quelque chose. »

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Dim 30 Nov - 22:02
     
Je ne savais pas si ma maison était dans un ordre acceptable. Certes, j’estimais qu’elle était rangée comme il le fallait, que les choses avaient leur propre place et que rien n’avait bougé depuis que j’étais parti étant donné que l’on n’était pas rentré chez moi ; cela ne m’empêchait pas de douter de l’image que je renvoyais aux personnes que j’invitais chez moi. Quand elle me dit qu’elle voulait bien boire un thé, je me dirigeai vers ma cuisine afin d’en préparer une petite théière. Quand je le faisais, je m’appliquais toujours énormément et je tentais de ne rien manquer dans mon petit rituel de préparation. Je l’avais toujours fait comme cela et l’on m’avait souvent dit que mon thé était bon alors j’étais plutôt heureux et cela m’encourageait à continuer à procéder de cette manière.

Quand la boisson fut fin prête, j’apportai la théière et les tasses au salon à l’aide d’un plateau tout en posant une question indirecte à Miaki qui avait visiblement posé mes lunettes sur son nez, ce qui m’arracha un petit sourire. Quand elle dit que mon appartement est bien rangé et retira mes lunettes dans la précipitation, je ne pus m’empêcher de sourire un peu plus et, quand elle reprit la parole, je soupirai un peu, comme soulagé… Ma chambre était un peu mon royaume alors je n’appréciais pas que l’on s’y introduise.

« Je n’y cache rien de toute façon, pas plus qu’ailleurs. »

Un nouveau sourire pris place sur mon visage et je posai l’une des tasses devant Miaki un fois que je m’étais accroupi devant le meuble. Je pris ensuite la seconde tasse et, après quelques secondes, je la portai à mes lèvres silencieusement, espérant ne pas me brûler et avoir l’aide d’un idiot…

Mon appartement était un endroit incroyablement calme. Pas de télévision ni de radio babillarde, pas de console ni de bruits parasites qui auraient pu venir me déranger… En fait, il n’y avait rien dans cette pièce qui soit propice à la mauvaise distraction. Certes, j’avais de quoi m’informer de ce qu’il se passait au dehors, mais j’avais surtout des moyens beaucoup plus calmes et savants de me distraire que ces choses que tant de gens utilisaient… Les tablettes, les smartphones… Ce n’était pas ce dont j’avais besoin, au final.

Je reposai la tasse une fois que j’eus bu une longue gorgée de cette agréable boisson chaude et, quand je réalisai que le calme devait être oppressant pour une personne qui n’y étais peut-être pas habituée, je repris la parole en riant un peu.

« Je dois passer pour un gros coincé… Je suis désolé. »

J’avais toujours vécu dans ce calme, mes parents ne m’avaient pas habitué à une ambiance réellement vivante, très active, voire trop active… Chez moi, quand j’étais enfant, les repas se prenaient en silence, on ne racontait pas sa journée et ces discussions étaient réservées à d’autres moments de la journée. Une ambiance assez stricte, dans un sens, mais qu’y pouvais-je ?

« Tu travailles dans quel café ? » Demandai-je finalement, curieux.
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Mer 3 Déc - 0:40
     

Je regrettai peut-être un peu d'avoir eu la merveilleuse idée de mettre ses lunettes, bien que je pensai pouvoir les enlever avant qu'il ne revienne avec le thé. Peut-être que j'avais été plus longue que je ne pensais ? Le temps passe vite parfois, ça devait être l'une de ces fois-là, j'avais du me perdre un peu dans mes pensées et avoir oublié que je n'étais pas seule et surtout pas chez moi, bien que cet appartement ne ressemble pas du tout au mien. Il était beaucoup plus rangé, il n'y avait pas de télévision avec un tas de films en tout genre posés en dessous … Bref, le retour de Kazuma me fit corriger bien vite l'erreur des lunettes que je retirai rapidement, les repliant afin de les poser sur le livre qui se trouvait toujours sur mes genoux. Heureusement il n'avait pas l'air de mal le prendre … Il aurait pu me crier après en disant « aaaaaaaaah touches pas à mes lunettes, tu vas les casser, ça coûte cher ! » ... C'est ce qu'on m'avait dit une fois à l'école, du coup je les avaient vite reposées et même pas essayées.

Bien que je me demandai si sa chambre était aussi bien rangée que le reste de son appartement ou si elle était plutôt en contraste avec tout le reste, j'étais capable de contenir ma curiosité probablement mal placée pour ce coup-là, et donc je n'allais pas y jeter un coup d’œil, même rapide. Autant il laissait ses sous-vêtements traîner par terre … Ça serait terriblement gênant de tomber dessus ! En fait je n'étais jamais entrée dans une chambre de garçon mais seulement de filles donc je n'arrivai pas à me faire une idée de ce à quoi ça pouvait ressembler, et apparemment ce n'est pas aujourd'hui que le mystère allait être résolu.


« D'accord, je te crois je te crois. »

Je remerciai Kazuma d'un signe de la tête quand il posa une tasse de thé devant moi, la prenant dans mes mains après avoir déposé soigneusement le livre sur le bout du canapé, les lunettes toujours au dessus. Je devais faire bonne impression, hein ? C'est ce que mon père m'avait toujours répété les rares fois où je sortais chez des amies ou qu'on m'invitait à un anniversaire. Et c'est ce que je faisais, d'ailleurs ça m'a probablement aidée pour obtenir mon poste de Maid et le garder surtout.

Je n'en avais pas l'habitude, d'ailleurs personne dans cette ville ne devait l'avoir, mais tout était si calme ici. Ça donnerait presque envie de se coucher sur le canapé et de dormir, mais ça, ça serait profiter de l'appartement de Kazuma sans même y être autorisée, alors c'était tout bonnement impossible. Il fallait donc que je me contente de profiter de ce calme en buvant mon thé. Mince, si je buvais maintenant, il allait entendre le bruit de quand on avale, c'est convenable ça ? Certains clients du Maid Café n'apprécieraient pas ça, c'est sûr, et ce sont des hommes alors … Je gardai une gorgée de thé dans ma bouche sans savoir quoi faire pendant un moment, avant de finalement me décider à avaler en tentant de faire le moins de bruit possible, posant la tasse sur la table en positionnant mon petit doigt dessous pour, une fois encore, limiter le bruit, mais ça on était obligées de le faire au Café.


« Oh non, ne t'inquiètes pas ! Ça change de voir un appartement sans télévision ni rien, mais ça doit être reposant. »

Après avoir souris à Kazuma afin d'appuyer mes propos, il me posa une question en rapport avec le Café où je travaillais. C'était idiot, mais je tenais vraiment à ne pas lui dire tout de suite que c'était un Maid Café … J'avais peur que ça le rebute et qu'il ne m'adresse plus la parole, alors pour éviter ça il valait peut-être mieux qu'il le découvre par lui même en venant y faire un tour.

« Un Café normal, tout ce qu'il y a de plus banal en fait. Tu sais, comme tout ceux qu'il y a partout. On vend des tas de trucs qu'on vend dans les Cafés, habillées comme des serveuses de Café … Normal en clair. »

Je lui adressai un grand sourire, essayant de faire passer cet énorme mensonge pas du tout crédible et carrément suspicieux. Je repris ma tasse pour boire quelques gorgées de thé, la gardant dans ma main cette fois-ci. Et si on parlait du thé plutôt, hein ? C'est pas mal comme sujet le thé …

« Il est très bon ton thé ! … Je vais te marquer l'adresse du Café dans lequel je travaille. Tu viendras faire un tour, pas vrai ? C'est ce que les maris font en général. »

Je fouillai dans mon sac pour en sortir un papier et un stylo, y inscrivant l'adresse promise avant de le tendre à Kazuma. Voilà, comme ça, il pourrait voir dans quel genre de Café je travaillais de ses propres yeux.
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Lun 15 Déc - 0:07
     
Être professeur de mathématiques exigeait forcément une certaine rigueur, une application et un sérieux important. Des choses que ne comprenaient malheureusement pas toujours les personnes concernées par mes cours ou les discussions que j'entretenais avec eux... Tristesse, désespoir... Non, j'exagérais clairement mais, dans un sens, il fallait me comprendre. Je souris un peu quand elle me dit qu'elle me croyait. Une chance qu'elle me crût, sinon j'aurais certainement été blessé, même si je n'en avais pas forcément de raison. Je pris une gorgée de mon thé une fois installé dans le canapé et, quand j'entendis ce qu'elle disait en réponse à mon impression de paraître coincé, mon sourire reparut et je m'adressai à elle à nouveau, déposant la tasse sur la table, juste devant moi.

«C'est marrant, d'habitude les gens aiment avoir ce genre de choses partout dans leur maison. » Dis-je en riant un peu.

Quelques instants plus tard, elle répondit à ma question à propos du café et j'écoutai, bien évidemment, sa réponse avec la plus grande attention. Quand elle termina son explication, je me dis que c'était un peu louche d'insister à un tel point sur la normalité de l'établissement. Cependant, je ne fis aucun commentaire à ce sujet et je me contentai de sourire silencieusement en reprenant la tasse que j'avais posée sur la table afin d'en boire une longue et agréable gorgée.

Comme pour détourner la conversation, j'entendis Miaki m'adresser la parole et me parler du thé que j'avais préparé. Je la remerciai poliment et, quand elle me demanda si j'allais venir la voir au café, je réfléchis un peu ; était-ce une bonne idée ? J'avais des chances de croiser mes élèves en me promenant en ville, après tout les jeunes aiment se promener et sortir un peu avec les gens de leur âge, non ? Après un petit moment de réflexion, j'adressai un large sourire à mon interlocutrice et j'hochai vivement la tête.

« Bien sûr, j'ai souvent du temps après les cours, je passerai sans doute, en tout bon mari que je suis.  »

Je saisis le morceau de papier que me tendait la demoiselle et je le coinçai soigneusement entre deux pages du livre que j'avais laissé traîner. Un petit sourire plus tard, je pris la parole en riant un peu, montrant mon « oeuvre » à Miaki.

« Comme ça j'y penserai à chaque fois que j'ouvrirai mon livre.  » Dis-je en riant un peu.

Habituellement, je me contentais de corner légèrement un coin du livre ou de mettre un marque-page quelconque, j'en avais des dizaines chez moi, dans les différents livres que j'utilisais pour réaliser mes cours ou pour me distraire. Néanmoins, je trouvais qu'utiliser ce morceau de papier comme un « mémo-marque page » était bien plus intelligent que de l'accrocher dans mon agenda à l'endroit où je rangeais les autres adresses et où je les laissais pourrir inutilement... C'était assez difficile à expliquer et à comprendre, mais j'avais besoin de garder cette chose en mémoire et de ne pas oublier d'aller rendre visite à Miaki lors d'une journée de travail. Je ne l'avais vue qu'une fois et pourtant je savais que c'était ce que je devais faire, j'en étais même convaincu.

Quelques instants plus tard, je repris la tasse de thé et j'en pris une nouvelle gorgée, me brûlant légèrement la langue sans pour autant broncher, puis je m'adressai à Miaki en souriant un peu.

« Tu travailles tous les jours ? » Demandai-je sans réellement chercher à en savoir plus sur le café en lui-même.

Quelque part, il aurait été dommage que je passe au café un jour où elle était en congé, je ne l'aurais pas vue et cela n'aurait servi à rien, sauf à me faire avoir un peu de vie sociale au milieu de ces accrocs du tactile...
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Mer 24 Déc - 2:05
     

Bien que mon petit monologue concernant le Café dans lequel je travaillais, je fus soulagée que Kazuma ne dise rien à ce propos et qu'il ne trouve pas louche. Ou bien il s'abstenait juste de relever ce point, par peur de faire une bêtise ? Dans tous les cas, ça m'arrangeait vraiment, ainsi je n'avais pas être gênée en expliquant la vérité par rapport à mon lieu de travail, ce qui serait trop tôt à mon goût. D'habitude je n'avais pas peur de le dire, je m'en fichais de ce que pouvez penser les gens de mon travail de Maid, mais dans son cas … J'avais le sentiment que c'était plus important, peut-être parce que je l'avais demandé en mariage il y a dix ans.

Finalement, le plus simple en étant encore de changer de sujet, au cas où il change d'avis et pose une question sur le Café, je reportai son attention sur le thé avant de lui donner l'adresse de là où je travaillais. Je lui avais proposé de venir, et  vrai dire j'en avais envie même si au fond je ne le connaissais pas réellement, alors il lui fallait savoir où se rendre, sinon il ne risquerait pas de venir me voir. Après lui avoir donné le précieux papier, espérant qu'il viendrait vraiment et qu'il ne disait pas cela juste pour me faire plaisir sans le penser, je repris ma tasse de thé pour en boire un peu.


« Ah, j'allai dire que tu es bon à marier, mais en fait tu l'es déjà avec moi. J'ai bien fait de prendre de l'avance sur les autres, on dirait que j'ai l’œil pour repérer les bons. »

Peut-être que je pourrai me reconvertir en entremetteuse ? Vous avez un problème pour trouver l'homme parfait, capable de vous donner ce dont vous avez besoin affectivement et vous rendre heureuse ? Alors appelez Kimihito, elle trouvera pour vous en un clin d’œil ! Bien qu'elle n'ait pas eu beaucoup d'expériences amoureuses dans sa vie et que, visiblement, ça n'est pas été très concluant étant donné sa situation actuelle. Mais désormais, j'avais un mari ! … Bon, un faux mari, mais c'est un bon début.

Je souris à Kazuma quand il me montra où il avait rangé le papier que je lui avais donné, trouvant l'idée plutôt bonne. J'aurai pu lui piquer sa technique si seulement je lisais des livres.


« J'espère qu'au moins comme ça tu n'oublieras pas, sinon je risque d'être triste. »

Je ris légèrement, buvant de nouveau une gorgée de thé avant de poser la tasse vide sur la table. Quelque part ça me mettait un peu mal à l'aise de dire que je serais déçue qu'il ne vienne pas. Je me demandai si ce n'était pas un peu abusé de lui dire ça, d'insinuer que je n'oublierai pas sa promesse et que s'il ne la tenait pas, je serai blessée. Mais c'était la vérité, alors pourquoi ne pas la dire ? J'avais du mal à savoir ce que j'étais censée dire ou non, ça avait toujours été un de mes problèmes.

« Non, pas tous les jours. Mais c'est pas vraiment fixé, et parfois je fais des heures supplémentaires, donc … Mais tu peux passer la semaine prochaine, je travaille tous les jours à part le jeudi et le dimanche. Ce qui t'arrange le plus. »

Mon emploi du temps changeait souvent, donc il m'était difficile de dire à Kazuma quels jours je travaillerais ou non. Au choix, je décidai donc de lui dire ce qu'il en était pour la semaine qui venait, au cas où il puisse prendre un peu de temps pour passer au Café. Après avoir donné ses cours peut-être ? Ou le vendredi soir, ou le samedi ? Enfin, quelque soit le jour qu'il choisirait, ça me ferait autant plaisir de toute façon.


« T'es pas obligé de rester longtemps si tu n'as pas le temps, tu sais. Ou pas envie peut-être ... »
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Aida Nanami
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Ven 2 Jan - 1:07
     
Peut-être exagérais-je légèrement mon rôle du mari aimant et présent, mais il était également vrai que j'avais l'habitude de croire en ce genre de choses. La femme que j'aimerais aurait été la plus importante à mes yeux, l'indispensable, c'était entre autre pour cette raison que j'avais du mal à imaginer les choses différemment lorsque je plaisantais avec Miaki, bien que nous n'étions pas réellement mari et femme.

Un petit rire m'échappa quand elle me fit un nouveau commentaire mais, histoire de ne pas renforcer cette impression que j'avais d'être en train de pousser le bouchon un peu trop loin lorsque nous plaisantions, je souris simplement au lieu de répondre quelque chose. Il était vrai qu'elle avait pris de l'avance, beaucoup d'avance même, mais heureusement pour elle je n'étais pas un vieillard croulant. Quand on y regardait bien, nous n'étions d'ailleurs pas tellement éloignés, l'un de l'autre, si ?

« J'oublie très peu de choses. » Dis-je lorsqu'elle me dit espérer que je n'oublierais pas.

Le fait était que je me servais de ma mémoire comme bloc note la plupart du temps. J'avais appris à étudier des notions par coeur, à apprendre, à retenir, à mémoriser tout simplement, alors je n'avais pas de mal à recommencer lorsqu'il le fallait. Plus important encore : j'aimais retenir des choses.

Pour moi, c'était comme un jeu. Je cherchais à graver quelque chose dans mon esprit, une date, un jour, un nom, un visage, une voix même, et j'essayais de les associer à nouveau quelques temps plus tard, comme pour vérifier que ma mémoire allait bien, comme pour être certain que je ne perdais pas mes capacités à cause de la technologie qui nous entourait. Par exemple, certains de mes collègues m'avaient expliqué qu'un site existait, un site web où étaient annoncées les dates d'anniversaire des autres... Y avait-il alors encore un plaisir à se faire souhaiter un bon anniversaire ? J'avais du mal à concevoir.

« Je vois... J'essaierai de passer alors. Je crois que je pourrais essayer de passer mardi soir. »

Si mes calculs étaient corrects, je n'aurais pas tellement de travail à faire en rentrant ce soir-là et j'allais pouvoir prendre un peu de temps pour moi. Je souris un peu à Miaki après lui avoir annoncé la date de ma future venue au café et, quelques secondes plus tard, je repris la parole en souriant encore un peu.

« Ça me fera pas de mal de sortir un peu de chez moi. » Dis-je avant de rire un peu.

La seule chose que j'espérais, c'était que ce café n'était pas un café trop technologique, un endroit bizarre ou un endroit ennuyant. Si c'était le cas, j'ignorais si j'allais réellement pouvoir passer du temps là-bas... Après, Miaki ne m'avait pas l'air étrange, elle, alors j'avais du mal à imaginer qu'elle puisse travailler dans un endroit qui l'était.
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Dim 4 Jan - 2:30
     

En rencontrant ainsi Kazuma dans la rue, c'est-à-dire par hasard, je ne m'étais pas imaginé une seconde qu'il allait m'inviter boire quelque chose chez lui. Peut-être que j'aurai attendu ça de sa part si nous étions des amis proches, mais en l’occurrence nous ne l'étions pas, tout ce que j'étais ça devait être le souvenir d'une petite fille naïve et collante qui voulait à tout prix l'épouser malgré son âge. Et voilà que, dix ans plus tard, je lui sautai de nouveau dessus dans la rue. Enfin je ne lui avais pas vraiment sauté dessus au sens propre mais … Enfin voilà. Malgré tout ça, j'avais les fesses posées sur son canapé, j'avais bu son thé et je l'appelais « chéri » … Comment on en est arrivés là déjà ?

J'avais proposé à mon prétendu mari de passer au Café, lui donnant l'adresse et les jours où je serais de service la semaine qui suivait. Ça serait dommage qu'il vienne et que je ne sois pas là … Surtout pour moi, autant une autre serveuse prendrait sa commande, se dirait « oh il est séduisant cet homme » et entreprendrait de me le piquer … Mon mignon mari envolé en fumée. Mais non, ça n'allait pas se passer comme ça, ou bien ça allait chauffer ! Mon sourire s'agrandit quand il choisit le mardi soir, bien qu'il ait préciser qu'il « essaierait ». C'est déjà mieux que rien, plus qu'à croiser les doigts pour qu'il vienne vraiment et qu'il ne change pas d'avis. En fin de compte, penser au fait qu'une autre fille du Café puisse le séduire à ma place me préoccuper tellement que j'en oublié qu'il y avait une possibilité qu'il n'apprécie pas du tout que ce soit un Maid Café …


« J'espère que tu ne seras pas déçu alors, je ferai tout pour que ça ne soit pas le cas. »

D'après ce qu'il avait pu dire ou sous-entendre depuis que nous avions commencé à parler, il ne semblait pas être du genre de garçons qui traînent un peu partout et sortent dès qu'ils en ont l'occasion, ce qui pouvait jouer en ma faveur, ou au contraire pas du tout. D'un côté, peut-être qu'il allait juste apprécier de sortir de son appartement quelque soit la destination, et d'un autre côté peut-être qu'il allait être carrément choqué de voir que la destination en question était un Maid Café. Mais de toute façon, je n'aurai les réponses à tout ça qu'une fois le mardi soir venu.

« Il commence à se faire tard, je ne vais pas te déranger plus longtemps, surtout que je dois encore rentrer chez moi. Merci encore pour le thé, j'en boirai un autre plus tard avec plaisir. »

Enfin s'il m'invitait bien sûr, je n'allai pas non plus débarquer chez lui en criant « HOMME FAIS MOI DU THÉ ». Je me redressai, frottant légèrement mes vêtements pour m'assurer que rien ne soit de travers et entraîne une situation gênante pour moi, reprenant mon sac avant de sourire à Kazuma, le laissant me raccompagner jusqu'à la porte. Je lui fis un petit signe de la main une fois franchie, descendant les escaliers afin de sortir de l'immeuble et prendre la route pour rentrer chez moi. J'avais l'impression d'être idiote à marcher ainsi dans les rues, un grand sourire sur les lèvres, mais j'étais étrangement heureuse de la rencontre que j'avais faite aujourd'hui.
 
[fini] We're not married, why ? [KAZU&MIA]
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