What is love ? × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
J’avais terminé tout ce que j’avais à faire assez tôt, autant pour le journal que pour la NSA. J’étais passé à la salle de sport avant de rentrer chez moi m’occuper de Tsuki. Avant de penser à ce que j’allais bien pouvoir faire ce soir… Et j’en savais fichtre rien.
Au final, j’étais sorti parce que ça faisait longtemps que ça n’était pas arrivé. Aussi, je m’étais préparer avant de sortir et de me diriger vers un bar.
J’avais commencé à boire un verre que je vidais rapidement, puis un second qui ne dura pas plus longtemps que le premier et ainsi de suite jusqu’au cinquième verre. Je payais ensuite avant de souffler, remonter mon écharpe sur mon nez me protégeant ainsi du froid qui pointait le bout de son nez. Ce bar m’avait ennuyé, il lui manquait quelque chose pour être vraiment bien, parfait. Il lui manquait un sourire. Il lui manquait une barmaid qui est un mannequin en pause. Il lui manquait Erena. Pourquoi je pensais qu’à elle ? La raison m’échappait bien trop à mon gout.
J’étais tellement dans mes pensées que je laissais mes pas me guider et, quand je repris conscience du monde qui m’entourait, j’étais devant une porte d’appartement. Mais pas n’importe quelle porte. L’habitation de Sora était juste derrière.
Sans chercher à comprendre comment j’étais arrivé là, je sonnais en espérant que mon ami serait disponible. Et que l’ancienne NSA qui était son ami n’était pas là non plus… D’ailleurs je me demandais si l’hermaphrodite ramenait autant de conquête chez lui.
J’attendis patiemment que mon ami vienne m’ouvrir avant d’entrer chez lui après m’être déchaussé. Même pas très sobre je gardais ces habitudes en moi.
« Tu vas bien ? Je ne te dérange pas ? »
On entendant quand même que j’avais un peu d’alcool dans le sang ? Je ne devrais pas faire ça mais parfois on le fait sans s’en rendre compte.
« Désolé de passer à l’improviste mais… T’as des bières ou autre alcool ? J’ai une question à te poser mais, à froid, comme ça, j’ai du mal. »
A froid ? On y croyait ou pas. Mais oui, j’étais à froid, il ne faisait pas chaud dehors puis niveau philosophie il me fallait être moins sobre. Je ne sortirais pas dans la rue en marchant de biais, je devais montrer l’exemple.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Lun 19 Oct - 18:25
Mon dos émit un sinistre craquement alors que je m'étirais après plusieurs heures intensives sur un MMO. J'étais en congé parce qu'on était dans une période creuse et que plutôt que de me tourner les pouces à la maternité, ils avaient préféré me renvoyer chez moi, surtout que théoriquement, ma prochaine période de nymphomanie devrait arriver prochainement donc autant faire d'une pierre deux coups.
Il faudrait d'ailleurs que je contacte Rihito pour qu'il m'aide à "me détendre".
Je sortis de ma salle de jeux et cherchais par réflexe Miki, puis je me souvins qu'elle était partie rejoindre son "Yuki d'amùùùùùùùr", qu'elle ne m'avait toujours pas présenté d'ailleurs...
Tu parles d'une meilleure amie !
Bref, j'allais donc me réchauffer un jus de pomme, mais au moment où je versais le délicieux breuvage dans un mug et que j'allais y ajouter la cannelle, la sonnette de ma porte d'entrée retentit.
Qui donc pouvait venir à cette heure tardive ?
Ça ne pouvait pas être Rihito, il était occupé et il ne me faisait jamais ce genre de surprise, sachant que je n'étais pas friant des passages à l'improviste. Quoique quand c'était lui, je pouvais faire de efforts, j'étais souvent récompensé de la meilleure manière qui soit ~
Je vous aurais bien fait un dessin mais ce n'est pas mon fort.
J'allais donc ouvrir la porte -non sans soupirer d'agacement- et...
- Naoya ?
Qu'est-ce qu'il fichait là ? Je n'avais pas entendu parler du fait qu'il s'était fait uragimoniser, et s'il venait demander l'asile politique dans mon appartement, fallait que je le prévienne que je devais d'abord en discuter avec Miki. Même si elle vivait plus souvent chez Yuki que chez moi en ce moment.
Un peu perdu dans mes pensées, je ne vis pas mon ami se déchausser et faire comme chez lui, mais quelques choses dans son attitude me dérangeait. Il était bien trop ouvert, ce n'était pas le Naoya habituel.
- Non, tu ne me déranges pas mais il est hors de question que tu boives une goutte d'alcool ici, pas d'ivrogne chez moi !
Si je me mettais à boire avec Naoya, il y avait de fortes chances pour qu'on se retrouve à nouveau dans le même lit, et je ne voyais vraiment pas mon ami comme un "sex-friend" potentiel. Pas qu'il ne soit pas bien gaulé ou membré juste que... Bah ça se faisait pas quoi.
- Viens par là, fis-je en l'entraînant d'autorité dans le canapé.
Je m'assis et le forçais à s'allonger, la tête sur mes cuisses alors que je fourrageais gentiment dans sa tignasse. J'étais en mode "psy" parce que c'était rare quand Naoya voulait parler de quelque chose, et surtout qu'il vienne jusque chez moi pour poser une simple question.
- Dis-moi tout mon cher bakaoya, dis-je avec un sourire espiègle. Enfin, si vraiment tu ne veux pas parler sans avoir bu quelque chose, je peux consentir à te décapsuler une bière.
Et pas une de plus !
Sauf s'il me faisait ses yeux de cocker abandonné, là je n'étais pas sûr de pouvoir résister...
What is love ? × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Pas d’ivrognes chez lui ? C’était quoi cette sottise encore ? Il ne s’était pas plaint de me donner de l’alcool l’autre fois pendant le pari, non mais. Bon d’accord le contexte était différent mais quand même.
Sans opposer aucune résistance, je suivis Sora jusqu’au salon et m’assis docilement sur le canapé. Oh pas parce que j’avais bu, si j’avais voulu j’aurais pu m’échapper de la poigne de l’hermaphrodite mais je lui faisais confiance, je savais qu’il n’abuserait pas de moi dans cet état.
Je lui fis quand même un sourire quand j’eus ma bière décapsulée et je claquais un bisou sonore sur la joue de l’hermaphrodite avant de commencer à boire. Je fis ensuite une moue boudeuse et poussait un soupir à fendre l’âme.
Ah non pas parce que c’était pas bon mais je désespérais un peu là.
« Dis Sora… »
Pause. Suspense ? Non, juste que je bus une autre gorgée.
« C’est quoi l’amour ? »
Oui, voilà ce qui me tracassait au point de boire plus que de raison. Oh tant que je ne chantais pas tout allait bien, c’est que j’avais encore de la place avant de finir torché. J’avais de la bouteille pour ça… Vous avez compris, saoul, bouteille… Oubliez, c’est trop pas drôle pour vous.
« Qu’est-ce que ça veut dire quand tu veux toujours voir une personne et que ton cœur fait doki doki quand elle sourit ? Que tu ne veux pas qu’elle soit triste… Dis Sora, c’est ça l’amour ? »
Oui, je posais la question.
« Ma maman ne m’a jamais dis comment c’était d’aimer donc je me sens un peu dépasser par tout ça… »
Oui, j’étais parfaitement conscient de ce que je disais et, après avoir bu une nouvelle gorgée de bière je posais ma tête sur le repose-tête en soupirant de nouveau.
Depuis quelque temps je me trouvais étrange et je n’arrêtais pas de tourner en rond en pensant à cela. Aussi, je n’hésitais pas à me lancer, me trouvant intelligent grâce à l’alcool… On se motivait like we can.
« Dis, quand tu vois un de tes amants que tu apprécies beaucoup beaucp, ton cœur aussi il fait doki doki et t’as tous les autres symptômes ? »
Oui, j’étais très philosophe après quelques bières MAIS je marchais toujours droit. J’étais juste un plus bisounours qu’avant.
ON VEUT TOUS DES BISOUS.
Enfin bref, je me relevais et rebus une gorgée.
« Et toi ? Comment tu vas sinon ? Désolé, j’ai oublié de te le demander. »
Je rebus une gorgée et constatais avec mon amie peine que c’était la dernière… Oh la bière traitresse. Je tournais un regard larmoyant vers Sora avec la bouteille vide dans mes mains… J’avais soif.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Dim 25 Oct - 17:04
A peine Naoya avait-il ouvert la bouche que j'avais su qu'il y aurait une conversation bizarre. Je ne savais pas vraiment à quoi je m'attendais en fait... Bien sûr, on pouvait exclure le fait qu'il allait me demander en mariage ou m'avouer qu'il était raide dingue de moi, ça c'était sûr. Mais je crois que j'aurai vraiment préféré ça parce que j'avais les phrases toutes faite prévues pur ce genre de situation... Parce que là... Nous allions sur une pente glissante, et en plus, il n'y allait pas en mode sécurité, il nous y emmenait en luge avec des fusées à réaction dans le dos.
L'amour sérieusement ?! Y'avait pas écris "Nakamura Hiroki conseiller matrimonial" sur mon front quand même !
- Heu... Tu sais, je n'y connais pas grand chose en amour mais... Je crois que c'est de l'amour que tu me décris là...
J'étais moi-même un peu dépassé et je me mis à faire le point sur ma propre personne. Est-ce que mon cœur faisait doki doki quand je voyais Rihito ? Assurément, je me sentais à la fois revivre et comme une bête prisonnière et craintive entre les mains de celui qui veut la soigner mais qui l'effraie. Étrange comparaison n'est-ce pas ?
- Ma mère m'a appris ce que c'était d'aimer mais je n'ai pas vraiment écouté et je suis aussi dépassé que toi... Je ne suis pas vraiment un bon psy au niveau des sentiments.
Je pris la bouteille vide de Naoya puis je me levais pour en chercher une autre et une pour moi, je sentais que pour avoir une conversation vraiment intéressante et pleine de bon sens, j'allais devoir boire aussi.
Bon sang, j'étais encore sobre mais j'avais déjà des pensées d'ivrogne !
Cette soirée promettait.
- Bien, mon cher Naoya, d'après tout ce que tu viens de me dire et mon expérience personnelle assez restreinte, j'ai le regret de t'avouer que je pense que tu es atteint d'un mal incurable... L'amour... Toutes mes condoléances...
J'avais pris un air grave volontairement et je bus une gorgée de bière avant de grimacer, bon sang, je détestais cet alcool ! Alors pourquoi j'en avais chez moi en fait ?
- Il n'y a malheureusement aucun traitement, il faut avouer ses sentiments à la personne, ne surtout pas la violer ni la tuer parce que ça n'arrangerait rien et que la prison, c'est pas hyper confortable.
Allez ! Une gorgée de bière et le monde tournait à l'envers ! Pourquoi je buvais d'ailleurs ? Pourquoi je parlais d'amour avec mon meilleur ami ? On était pas censé parler de foot et de gonzesses tout en faisant des blagues débiles quand on était entre hommes ?!
T'es pas un homme Sora
FAUX !
J'en étais en partie un ! Et puis d'où je devais me justifier auprès de ma conscience ? Saloperie d'alcool, pensais-je tout en avalant une nouvelle gorgée du breuvage amer.
- T'y crois toi, depuis que je le connais, je ne couche avec presque personne d'autre ! J'ai même arrêté de voir Nyu alors qu'on se complétait presque parfaitement au lit... Il n'y a plus que lui, achevais-je dans un murmure.
Prise de conscience.
Oh non, j'étais aussi atteint de ce mal.
J'étais amoureux... Et amoureux bien comme il fallait ! Ça avait même peut-être imprégné mon ADN, inscrit dans mes gènes...
Cette prise de conscience me rendit comme hystérique et je me mis à rire de façon folle, rien n'était vraiment drôle, juste que moi, Shirogane Sora, LE coureur de pantalon de Nishinaka, j'étais amoureux et je devenais exclusif ?
La bonne blague !
- Je vais me chercher une autre bière, dis-je alors que la mienne était vide. T'en veux une autre ? Quoi que je sais pas si j'en ai d'autres... Je ramène la piña colada et la vodka pomme sinon ?
On allait finir mal, mais tellement.
- Et sinon je vais bien oui, et toi ?
Fallait être poli quand même de temps en temps en répondant aux questions !
What is love ? × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Je ne savais pas combien de temps Sora allait encore tenir avant de boire une goutte d’alcool. Pour moi, on ne pouvait parler d’amour quand on était sobre… Oui c’était étrange et alors ? Mon esprit n’allait pas me critiquer tout seul, si ? En attendant, ce que m’apprit mon ami ne m’aidait pas vraiment à y voir plus clair. Enfin si mais non, j’avais l’impression que l’hermaphrodite allait céder et me donner une nouvelle bouteille de bière. Certes, ce n’était pas mon alcool de prédilection mais ça faisait mâle, surtout avec la pizza et le match de foot.
Il faudrait qu’on se fasse cela un jour avec Sora. Entre homme… Avec un taux de virilité assez bas -pour Sora, le mien était parfait- certes mais il serait là quand même.
Je vis avec mon ami désespoir que je n’avais plus de bière. Oh mince, c’était triste, j’allais pleurer sans alcool comment on allait philosopher ? Comment on allait répondre à cette question existentielle qu’est l’amour en étant sobre ?
Non, impossible. C’était la prise de tête assuré et le mal de tête. Là, il ne viendrait que demain mais, au moins, j’aurais mes réponses sans prises de tête. Enfin, il fallait espérer.
Mon ami m’apprit ensuite quelque chose et ma bouche forma un « o » à l’entente de ces mots. Alors comme ça Sora avait arrêté de multiplier les conquêtes ? Voyons les choses du bon côté, il pourra avoir plus de temps pour lui… Enfin, j’espérais que son futur était compétant ou avait un frère jumeau identique sous tous les angles car Sora était difficilement satisfait à ce niveau.… Pas besoin de vous faire un dessin, vous devez comprendre.
« Je pense qu’on est, tous les deux, amoureux d’une personne différente. »
J’allais lui dire que sa remarque sur le viol valait aussi pour lui et qu’Erena ne risquait rien avec moi mais je m’arrêtais, trouvant la remarque déplacée. En ce qui concernait la barmaid, je la respectais bien trop pour lui vouloir du mal. J’avais juste envie de lui faire des câlins et voir son sourire. Son magnifique sourire, ses magnifiques lèvres, son doux parfum…
Stop Naoya.
« Apporte les deux, oui. Je pense que, là, de toute façon, on est parti pour un bon moment et je pense que ça sera utile. »
Toujours pratique.
« Et je vais bien aussi, sinon. »
A part cette histoire tout allait pour le mieux dans le meilleur des mondes… Surtout dans celui des bisounours. Je devais me ressaisir, je restais un NSA et un journaliste. Même l’un sans l’autre j’avais des obligations et les bisounours ça ne fonctionnaient pas…
Ben oui, vous imaginez un : « l’hôtel patapata est trop chouette malgré une décoration d’époque… Ere Meiji ? En tout cas, plein de câlins vous attendent. ON ADORE LES CÂLINS »
Vous y croyez à ça ?
J’attendis que Sora reviennent pour nous servir en boisson avant de m’asseoir, en tailleur, à même le sol.
« Tu crois qu’on doit faire quoi ? Continuer à boire jusqu’à trouver la solution ? Ou je sais pas quoi d’autre ? »
La solution, la résolution ? Mais de quelle énigme ? Ah oui, l’amour et tous ses secrets. L’alcool faisait effet vu mon état.
« Tu crois qu’on est mal barré ou au contraire on est bien barré ? »
D’ailleurs, ça devait faire mal d’être barré, d’avoir un trait en plein milieu du corps… Rien que d’y penser… Brrrr.
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Lun 30 Nov - 14:39
Si un jour quelqu'un m'avait dis que j'aurai une conversation sur l'Amuuuuuuuuuuur avec Kanzaki Naoya, je pense que je me serai foutu de sa tête pendant un long moment avant de demander un internement direct en hôpital psychiatrique avec une camisole de force.
Et s'il était mignon, il pourrait toujours tenter d'acheter sa libération en nature.
Pourquoi se priver ?
Enfin bon, en attendant, j'étais vraiment en train d'avoir une conversation sur les sentiments amoureux avec un certain journaliste qui me servait de meilleur ami. Et j'avais l'impression qu'il me prenait pour un gars qui pourrait l'aider à faire le point sur sa situation.
Il m'avait bien regardé ?
- Je fais dans les accouchements, pas les problèmes de couple, sinon je serai devenu conseiller matrimonial comme un de mes coups.
Qu'est-ce que ce métier devait être chiant quand même, entendre toute la journée des gens se plaindre de leur vie et devoir les conseiller pour faire en sorte que ça s'améliore, je m'imaginais tellement aller à ce genre d'endroit...
"Bonjour, je viens parce que mon copain se plaint que je l'ai trompé avec quelques autres gars, mais en même temps il a pas voulu satisfaire ma crise de nymphomanie ! Vous y comprenez quelque chose vous ? Bon certes quand je suis en crise on peut le faire jusqu'à vingt fois par jour, et du coup il se plaint d'avoir des bourses en sachet de thé... Enfin bref, du coup j'ai dû me satisfaire ailleurs et il se plaint encore alors que j'aurai pu le violer dans son sommeil ! Z'avez une solution docteur ?"
Perdu dans mes pensées bizarres, je me servis distraitement en vodka pomme avant d'n boire une gorgée.
- Je pense que tu es mal barré si tu tombes sur une denshou ou une shinki qui pense comme moi, mais sinon ça devrait aller, tu sais où mettre popol pendant le crac-crac-boom-boom.
Ouais, je tenais vraiment pas l'alcool, je devrais peut-être arrêter pour aujourd'hui...
Mouais nan...
- Et moi, je pense être plutôt mal barré vu qu'il va devoir me satisfaire et moi me refréner.., dis-je après une nouvelle gorgée d'alcool fort. Bordel, j'ai jamais fais ça de ma vie !
La vie de couple -si j'en avais une un jour- promettait d'être très difficile pour moi. Le mieux à mon niveau, serait de vivre en ménage à trois avec deux amants qui se relaient. Les threesome sont tellement extra quand ils sont bien menés...
Ne pense pas à ça Sora, revient dans la discussion !
- Je peux peut-être t'aider à la pécho te donzelle, tout ce que t'as à faire c'est de ne pas parler de mariage, emménagement et enfants tout de suite, à moins qu'elle soit en situation irrégulière et qu'elle ait besoin de ça pour rester sur le sol japonais... Enfin, les étrangères sont pas plus mal, paraît qu'elles prennent plus profond.
Fallait que j'arrête de tout ramener au sexe, parce que déjà, j'allais m'exciter tout seul -ce qui ne serait pas très glorieux- et ensuite parce que Naoya allait lever les yeux au ciel, me traiter d'obséder, peut-être même me frapper à mort à cause de l'alcool noyant ses pauvres neurones, puis il allait m'enterrer dans la jardinière sur le balcon...
Noooon ! Pas l'alcool triste pitié !
Mais le sexe, c'est le pied !
Oh non, pas l'humour merdique en plus !
- Si tu as vraiment des pensées pures, dégoulinantes d'amour et de niaiserie pour cette femme, je vais pas pouvoir t'aider beaucoup, dis-je honnêtement en remplissant encore mon verre. Je ne pense qu'avec mes hormones donc autant te dire que quand je vois mon amant (?), je pense plutôt à des trucs dégoulinants, mais pas de romantisme...
Shirogane Sora, animateur sans aucun tact animera toutes vos soirées -mariage, enterrement, bar mitzvah, baptême, pendaison de crémaillère, saut en parachute- dès sa sortie de prison pour exhibitionnisme !
Allez, encore un petit verre, ça peut pas faire de mal.
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Discuter d’amour avec Sora c’était quelque chose de, vraiment, mais vraiment étrange car il n’était pas connu pour sa stabilité amoureuse, au contraire. Mais, il avait l’habitude de voir ce spectacle assez souvent, il aidait quand même à donner la vie à des enfants, le produit de l’amour entre deux êtres.
Un soupir quitta mes lèvres en repensant à quelque chose et je rebus un peu d’alcool avant de soupirer à nouveau.
« Je pense que, étrangère ou japonaise c’est peine perdue pour le moment. »
Eh oui, la vie n’était pas aussi facile qu’on pouvait le penser. Ce n’était, malheureusement, pas un long fleuve tranquille.
« Je vais, bientôt, devoir partir à l’étranger pour quelques temps. Peut-être trois mois, un an, je n’ai pas le choix c’est pour mon métier de journaliste. Au moins ça me fera une pause dans mon rôle d’agent de la NSA. »
Je savais que m’éloigner de Nishinaka pourrait me faire du bien, je commençais à me sentir mal dans cette ville. Puis, à part Sora, je n’avais pas vraiment d’attache ici, exactement ce que je voulais.
« J’irais vivre sur Tokyo ensuite, pour aider ma mère à aller mieux. Je reviendrais certainement après, ou non, je verrais le moment venu. »
J’étais journaliste avant tout et, en liant cela avec la NSA, je commençais à perdre de l’intérêt pour ce métier. Pour ma passion. Je voulais retrouver ce pourquoi je faisais cela, revenir aux fondamentaux du métier.
« On continuera à s’envoyer des mails, j’espère. Je veux savoir le déroulement de tes conquêtes amoureuses et on pourra chercher ce qu’est l’amour ! »
Je levais mon verre avant de le claquer légèrement contre celui de Sora, j’allais éviter de les casser. J’étais saoul, pas sobre et une bêtise était vite arrivée.
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Dim 3 Jan - 17:59
J'entendis distinctement les mots de Naoya et ils pénétrèrent mon corps avec toute la violence d'un de ces plug hors normes. Mon cœur explosa -façon de parler hein-, et je fis la grimace la plus atroce alors que mes yeux se remplissaient de larmes.
Il va partir...
Il ne pouvait pas me laisser, j'avais besoin de mon bakaoya ! A qui j'allais pouvoir parler d'amour et me faire passer pour sa copine ?! Je n'aurais plus personne à psychanalyser... Et puis qui m'empêcherait de me faire du mal en ne m'alimentant plus ?
Certainement Hiroki, Asae, Rihito ou Miki, parce que si je retombais dans l'anorexie, ces trois là risquaient de me surveiller d'encore plus près... Limite avec un télescope, c'était certain !
- Tu peux pas.., fis-je d'une petite voix absolument pathétique. Tu peux pas !! Je veux pas que tu partes ! Je vais m'ennuyer sans toi, tu es mon meilleur ami !
Je lâchais mon verre qui s'écrasa sur le tapis moelleux et donc ne se brisa pas, puis j'enlaçais fermement mon ami, cachant ma tête contre son torse et laissant les larmes dégouliner à leur guise.
Heureusement que c'était les larmes qui dégoulinaient...
Il me fallut quelques minutes de remise en question pour finir par me calmer, des questions sur le sens de la vie m'avaient traversé l'esprit -Est-ce que les nuages ont un goût de barbapapa ?-, je gardais la tête contre le torse de Naoya et reniflait piteusement. Je n'avais jamais été aussi pitoyable de toute ma vie...
Enfin si, il y avait bien eu la fois ou j'avais pleuré parce que mon frère avait cassé une de mes petites voitures. J'avais tapé du pied toute la journée durant.
- Tu n'as vraiment pas d'autre solution...
Il s'agissait d'une constatation, vu que j'avais découvert l'appartenance de Naoya a la NSA, il était en danger à Nishinaka, et il avait raison de vouloir aider sa mère à aller mieux... Peut-être que s'il lui faisait un petit-enfant, elle reviendrait parmi les vivants. Mais bon, vu comment mon journaliste était en présence des femmes, c'était pas demain la veille qu'il allait devenir père.
- Tu promets de m'écrire et de m'appeler de temps en temps ? demandais-je avant de déposer un petit baiser sur les lèvres de mon ami.
N'y voyez rien de sexuel !
Mais de toute façon, si lui ne me contactait pas, c'était moi qui allait le harceler ! Et je savais me montrer très persuasif pour avoir ce que je voulais, et en l’occurrence, je ne voulais pas couper le cordon avec Nao, hors de question qu'il disparaisse de ma vie cet idiot !
What is love ? × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Eh oui, je n'en avais plus pour longtemps dans cette ville et mes seuls regrets seraient de ne pas rester avec Sora et de ne pas avoir pu dire si je ressentais quelque chose ou non pour Erena. Certainement que oui, alors c'était certainement le fait de ne pas pouvoir lui faire part de ce sentiment qui me rendait triste.
Peut-être que cela me fera revenir à Nishinaka qui sait ?
La réaction si spontanée de Sora me fit mal au cœur mais je ne pouvais pas empêcher l'inévitable d'arriver. Le journalisme était ma vocation, ma passion et j'avais besoin de m'en rapprocher, de me rappeler pourquoi j'aimais cela.
« Je suis désolé, j'avais simplement dit. Je n'ai, effectivement, pas le choix. »
Je serais bien resté sinon même si je n'étais plus NSA, je voulais juste être journaliste, c'était tout ce qui m'importait actuellement. Et protéger Sora aussi. J'allais devoir entrer en contact, de façon anonyme, avec un de ces amis pour qu'il s'occupe de lui.
Je m'en voudrais à vie si quelque chose lui arrivait par ma faute !
« Promis, on ne perdra pas contact ! »
Ensuite Sora m'embrassa sur les lèvres et, certainement l'alcool ou autre chose me le fit confondre avec un nounours et, résultat des courses on se retrouva dans le même lit le lendemain matin.
C'était-il passé quelque chose ? Peut-être que oui peut-être que non, le mystère reste encore irrésolu. Il fallait bien que mister Kanzaki Naoya marque les esprits !
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