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 We all feel lost sometimes • |

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Tachibana Kyohei» Admin ◘ I ♥ Every
Tachibana Kyohei
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Pseudo : Lauly
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We all feel lost sometimes • |  Goomcugq


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Lun 27 Oct - 21:10
     

We all feel lost sometimes
Natsu & Kai
Il y a des jours avec et des jours sans. Je dirais qu’aujourd’hui était plus un jour sans. Je m’étais fait réprimander par mon patron parce que je refusais de faire ce film qu’il attendait tant mais pour moi il était hors de question d’échanger quoi que ce soit avec un autre homme. C’était inconcevable. Pour le moment je n’y parvenais pas. J’avais beau essayé de tourner la question dans tous les sens, de tenter de me convaincre que si j’y mettais du mien, je réussirais néanmoins non, je ne pouvais pas. Rien qu’y penser, j’avais envie de grimacer tant cette histoire m’écoeurait complètement. Non mais sérieusement avec un mec ? On m’avait bien regardé ? Qu’ils aillent se baiser entre eux s’ils le voulaient mais pas avec moi, non merci. J’étais catégorique, j’avais dit « non ». Et au final il avait été contraint de se résigner parce que j’étais l’un de ses meilleurs éléments, que s’il me renvoyait, il perdrait certainement très gros dans sa boîte mais je crois qu’au fond, il n’avait pas l’intention de délaisser cette idée de me faire passer à la casserole.

Ensuite, après le tournage, j’étais rentré chez moi me doucher, me changer également puis j’avais dû partir à mon second travail, au Konbini près de l’appartement. Par ailleurs, Natsu n’était pas venu chercher sa veste depuis l’autrefois, j’avais fini par me dire qu’il avait probablement oublié donc j’avais décidé de laisser son vêtement rangé dans un coin de mon armoire. Je ne m’en resservirait probablement jamais et vu que je ne risquais pas de le revoir, il fallait que je vois si elle ne pouvait pas me revenir à un bon prix sur internet. Mais ça ne me semblait pas être de la marque. Enfin on verra. Bref, à l’épicerie, c’étaient les clients qui m’avaient pris la tête comme s’ils s’étaient tous donnés le mot aujourd’hui, ils chipotaient pour un rien. Seulement en tant que bon employé qui se respecte, je n’avais pas eu d’autres choix que de continuer de leur sourire alors qu’au fond je les claquais tous intérieurement tellement ils m’agaçaient.

Pour combler le tout, lorsque j’avais quitté les lieux, la nuit était tombée et il pleuvait. Sauf que vu qu’en début d’après-midi il faisait un temps merveilleux, je n’avais pas prévu de parapluie. Hors de question que je sorte sous cette averse, mes cheveux allaient être trempés et je serais contraint de les laver à nouveau pour refaire mon brushing par la suite. Du coup je restai planté là, à l’abri, à attendre que ça se calme. N’ayant pas le courage de sortir mon miroir, je m’emparai de mon téléphone dernier cri et observai mon reflet à l’intérieur de ce dernier, constatant que mon teint heureusement était toujours parfait. J’affichai un immense sourire à cette remarque puis incapable de me retenir, mimant un signe « peace » avec mes doigts, je me prie en photo. Selfie oblige.

- Non mais tu t’es vu ?! Pesta un homme en passant près de moi, Shinki de merde ! On dirait un gars complètement refait et ça s’amuse à se prendre en photo ?

Perplexe, j’abaissai mon portable, ne songeant pas une minute recevoir une critique de la part de quelqu’un.

- Pardon ?

J’étais si surpris que je n’avais su comment réagir. C’était bien la première fois depuis longtemps qu’on s’en prenait à moi aussi ouvertement. Je savais que j’étais considéré comme un « Shinki » autant par mon apparence que par ma dépendance aux nouvelles technologies. Sauf que mon physique n’avait rien à voir avec cette mode lancée par Terazawa néanmoins ça les inconnus que je croisais dans les rues l’ignoraient. Lui faisait très certainement parti de ceux qu’on nommait « Denshou » sinon je ne voyais pas pourquoi il m’aurait insulté de la sorte.

- On dirait une poupée construite de la tête au pied ! Tu te crois parfait ? Vous vous croyez tous parfaits de toute façon ! Mais tu n’as rien pour toi, tu crois te plaire mais au fond tu satisfais juste l’image de cette ville et c’est bien pitoyable ! Navré, ce n’est pas contre toi mais pour moi tu n’as rien de beau. Ni toi ni tous tes amis superficiels.

Ce qui me choquait le plus était le fait qu’il me parle ainsi, se permette de me juger alors qu’on ne se connaissait pas. Il me rappelait un peu ces gens que j’avais connu à l’époque et qui s’amusaient à prendre plaisir à ridiculiser les autres. Si ma vie ne lui plaisait pas, de quoi il se mêlait ? Je ne lui avais rien demandé ! J’avais froncé les sourcils, me défendant du mieux que je le pouvais, lui déclarant qu’il ne savait rien de moi, qu’il n’était pas mieux à se moquer de personne qu’il ne connaissait pas et que de toute façon, je m’en fichais de ce qu’il pensait. Sauf qu’il ne s’était pas arrêté là, qu’il avait continué de riposter, tentant de me faire comprendre que c’était lui qui avait raison et moi qui avais tort. J’avais commencé à douter. J’étais bien comme j’étais, j’étais parfait alors pourquoi des individus s’entêtaient à vouloir me faire penser le contraire ? Je n’étais pas une poupée. J’étais un être humain à part entière moi aussi, un jeune homme qui voulait plaire, attirer l’attention et qui s’aimer. Seulement j’étais à présent paumé...

Faisant un demi-tour sur moi-même, je me contemplais dans la vitre de la boutique près de moi et feintant un sourire, j’étais incapable de mettre au clair mes idées. Il n’y avait pas plus beau que moi, qu’est-ce qu’il n’allait pas dans la tête de cet homme ?! En plus de cela, il ne s’arrêtait pas de pleuvoir.
Je ne pouvais pas rester là indéfiniment et avec les paroles de cet inconnu, j’avais encore plus envie de rentrer chez moi, m’allonger dans mon lit puis bougonner devant ma télévision. Alors, sans prendre la peine de réfléchir plus longtemps, après avoir inspiré profondément, je m’élançai sous cette pluie battante, grimaçant légèrement à la sensation de cette eau qui mouillait mes cheveux. Cependant, il y avait cette partie au fond de moi qui même si elle ne le montrait pas, aimer ça. Quand j’étais jeune, j’adorais courir sous la pluie, rire comme un idiot alors que je me faisais gronder une fois à la maison parce que mes vêtements étaient trempés. C’était étrange... Je ne me comprenais décidemment plus. Qu’est-ce qui clochait chez moi à la fin ? Je n’étais plus cet idiot minable du passé !

Je m’arrêtai un instant sur le trottoir, appréciant quelques gouttes déferlant sur mon visage, souhaitant par dessus tout mettre un mot sur mon attitude, sur la personne que j’étais. Seulement j’avais l’impression de ne pas savoir qui j’étais moi-même. Et je me sentais tout à coup tellement plus frêle. Dans un soupir, je me motivai à sortir cette fois-ci mon miroir et le rangeai aussitôt en voyant la tête affreuse que j’avais. Je devais absolument rentrer.

Mes pas furent plus rapides, à un point que je ne regardais même plus devant moi et rentrai dans un des passants qui avançaient en sens inverse. Quand j’égarai mes yeux en direction de cet individu par réflex, mon étonnement fut légèrement plus grand. A croire qu’on passait notre temps à se croiser ces derniers temps et à se bousculer aussi tant qu’à faire. Mais cette fois-ci c’était de ma faute, j’étais pressé et je n’avais pas le courage de m’énerver. J’étais trop épuisé de toute façon. Journée de merde. Pire encore.

- Je suis désolé, M’excusais-je calmement tout en m’inclinant.

Me redressant, je l’enviais en silence. Il avait un parapluie, il était bien habillé et à côté, j’avais l’air d’un vulgaire clochard. Quoi que même un clochard était probablement mieux présentable que moi en cet instant précis. Je le contournai sans rien ajouter d’autre, soufflant de lassitude. Habituellement je lui aurais probablement crié dessus comme la dernière fois cependant je n’en avais pas le courage. Et je me sentais vraiment bizarre, ce qui avait du se voir autant par l’expression que j’affichais que par mon attitude. Mais peu importait. On s’en fichait.



electric bird.
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Mar 28 Oct - 23:44
     
Kai & Natsu
We all feel lost sometimes


En rentrant chez moi aujourd'hui je me sentais bien. C'était le genre de journée qui ne vous laisse pas lessivé au point d'avoir juste envie de glander sur son canapé ou dans son lit. J'avais eu un nouvel élève aujourd'hui. Un vrai passionné celui là. C'est tellement agréable de se sentir écouter pleinement, de voir quelqu'un avide d'apprendre vite et bien. Il était vraiment intéressé par la guitare, ce n'était pas qu'un simple passe-temps comme pour beaucoup. Pour un professeur, ce genre d'élève donne toujours le sourire, donne envie de s'investir à fond, ça rappel pourquoi on a voulu transmettre notre savoir. En tout c'est ce pourquoi j'ai choisi ce métier personnellement. Il est vrai qu'il m'arrive de râler contre mes étudiants mais dans le fond je ne pourrais pas faire autre chose. J'adore échanger avec eux, voir leurs mines réjouis quand ils apprennent à maîtriser un morceau difficile ou alors à composer une mélodie qui se tiens. Moi même j'ai eu du mal à créer mes propres morceaux. Pour être honnête, jusqu'à présent il n'y a qu'une seule chanson que j'ai pu finir entièrement. Sinon j'ai juste des ébauches ici et là, des partitions qui traînent. Mais je ne tiens pas à être un compositeur célèbre alors je n’essaie pas vraiment non plus ! Mon métier me satisfait amplement ! Et après des journées comme celle ci j'avais juste le sourire aux lèvres.

Une fois délesté de mon attirail de professeur dans un coin de mon appartement j'avais filé sous la douche. Ce soir je devais voir ma petite sœur chérie d'amour ! Ça faisait longtemps qu'on ne s'était plus fait de sortie tous les deux. Au programme, restaurant pas cher et ciné ! Comme au bon vieux temps. Adolescents, quand j'en pouvais plus de l'ambiance chez moi, j'embarquais ma sœur avec moi, on mangeait McDo ou autre nourriture rapide puis on allait voir un film sympa. Et je lui offrais la plus grosse taille de paquet de pop-corn ! Rien qu'en y repensant un petit sourire en coin étira mes lèvres. J'étais tellement heureux dans ses moments là.

Enfin propre, je quittais ma douche pour me sécher. C'est là que j'entendis la pluie tambouriner contre les fenêtres de l'appartement et dehors. Génial. Je n'aimais pas sortir sous la pluie. Au risque de faire mon précieux, ça rendait mes vêtements humides et collant à ma peau c'était d'un désagréable... Moi qui aime être à l'aise ça n'allait pas trop ensemble. M'enfin bon. Je n'allais pas laisser le mauvais temps gâcher ma soirée. Avec un soupir résigné je me séchais rapidement avant d'aller prendre des vêtements propres. Depuis le salon j'entendis mon téléphone sonner. J'y courut rapidement, me prenant les pieds dans mon jean à moitié enfilé mais en évitant malgré tout la chute, beau gosse style, pour décrocher. C'était ma sœur. Elle ne voulait pas sortir sous la pluie. Tiens c'est de famille on dirait. Elle couvait déjà un rhume et ne voulait pas aggraver sa situation. Pas grave. Au moins j'éviterais de prendre l'eau ! Une fois raccroché je lançai mon téléphone sur le canapé avant de le rejoindre en m'affalant. Du coup je me ferais un plateau télé ! Je me saisis de la télécommande pour trouver un programme intéressant et une fois fais je me rendis dans la cuisine trouver de quoi manger. Sauf que problème. Je n'avais pas encore fais les courses. C'était prévu pour le lendemain. Et mes placards étaient vide. A part quelques paquets de biscuit qui traînaient.

- Bon... Pas le choix hein... soupirais-je doucement.

J'avais pas envie de commander pizza ou autre alors il ne me restait plus qu'à descendre au konbini du coin. J'éteignis la télévision en passant avant d'aller dans ma chambre pour prendre une veste.

- Mais où elle est ? Dis-je, agacé.

Je ne trouvais pas la noire. C'était l'une de mes préférés. En général je n'accordais pas trop d'importance aux vêtements mais celle là était vraiment super contre le vent ou la pluie. Puis elle était jolie. C'est là que ça me revint en mémoire. Je l'avais prêté à Takano Kai. Bon sang j'avais fini par l'oublier. J'avais longuement hésité avant de passer à son travail, mais manque de chance c'était un jour où il ne travaillait pas. Et depuis je n'avais pas osé y retourner. J'étais sûrement froussard quelque part mais je n'avais pas tellement envie de revoir ses yeux accusateurs. Il rendait le passé trop présent et c'était dérangeant. En dehors de mes problèmes avec lui il y avait d'autres choses aux quelles je ne voulais plus penser et avec lui c'était difficile.

Avec un nouveau soupir je me saisis d'un autre manteau puis d'un parapluie avant de m'élancer dehors. La pluie était dense, c'était pas évident de voir très loin avec un temps pareil. Je me hâtai donc au Konbini pour rentrer au plus vite. Après avoir acheter de quoi manger pour au moins trois jours je fis le chemin inverse. Un rapide coup d’œil à ma montre suffit pour que je percutes quelqu'un. Décidément ! J'allais m'excuser au près de la personne quand je la reconnu. Je n'avais pas capté tout de suite car avec ses cheveux et ses vêtements trempé il ne ressemblait plus vraiment au mec arrogant de la dernière fois. Mais c'était bien Takano Kai. C'était mon karma qui me poursuivait ou quoi ? Rentrer deux fois dans la même personne, personne à laquelle j'avais pensé un peu plus tôt, c'était impossible habituellement !

Je l'entendis s'excuser ce qui m'étonna encore plus. C'était surtout son ton. On aurait dit que Kai avait perdu son mordant. Je me faisais sûrement des idées... Il ne s’intéressa pas plus à moi et continua son chemin. C'est là que ça fit tilt dans ma tête. Il était trempé ! Il n'avait pas de parapluie ! Sans réfléchir je m'élançai à sa poursuite.

- Hé attends ! Le hélais-je.

Je lui saisit le bras pour le retenir puis le fit venir à l’abri de mon parapluie. Bon du coup on était un peu près l'un de l'autre mais c'était toujours mieux que de prendre l'eau non ?

- Je peux te raccompagner chez toi ? Mon parapluie est assez grand pour deux.

Au départ je voulais plus dire un truc du genre « Reste pas sous la pluie comme un con, je vais te raccompagner » mais je ne voulais pas non plus m'imposer à lui. Au pire je lui laisserais mon parapluie. Mon appartement n'était plus qu'à quelques mètres en courant c'était faisable. Ma veste, mon parapluie. A ce rythme j'allais bientôt lui prêter mon boxer.  

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Mer 29 Oct - 18:47
     

We all feel lost sometimes
Natsu & Kai
L’averse ne cessait guère et j’étais bel et bien trempé. Ma chemise me collait au corps à cause de cette eau qui déferlait, mon pantalon n’avait clairement plus sa couleur d’origine et c’était sans parler de mes cheveux. Je devais avoir l’air bien fin ainsi... Je me sentais mal, un peu comme si on m’avait mis à nu et tellement faible. Je détestais ce genre de sentiments. J’avais l’impression que les gens autour de moi ne faisaient que me dévisager, qu’ils me jugeaient et au final n’était-ce pas la réalité ? On passe notre vie à être juger et ce peu importait quel comportement on adopte... Mais moi j’étais parfait non ? Il n’y avait rien à dire sur la personne que j’étais, tout du moins pas sur mon apparence. J’en prenais soin comme personne cependant on osait encore me faire des réflexions, tenter de me déstabiliser et vraisemblablement, ça marchait. J’étais perdu. Je ne savais plus quoi penser. Si tout ce que j’avais bâti jusqu’ici avait été inutile, si je me plaisais telle que j’étais. J’étais incapable de le dire à présent et c’était douloureux. J’avais toujours songé que j’étais heureux de vivre ainsi et j’y croyais encore mais pourquoi cela faisait-il si mal dans ce cas ?

Je m’étais aventuré dans les rues sous cette pluie battante, j’étais mouillé de la tête au pied et il avait fallu que je croise à nouveau Natsu Ishikawa. Comme si ma journée n’avait pas déjà été assez mauvaise, on avait voulu m’en rajouter un petit plus. Mais je n’y avais pas prêté attention, me contentant de m’excuser pour reprendre mon chemin. Je n’avais plus envie de me torturer l’esprit pour qui que ce soir, je souhaitais simplement oublier cette passade, me reprendre et vivre pleinement comme je le faisais jusqu’à aujourd’hui. Sauf que j’avais omis le fait que le jeune homme avait lui aussi vraisemblablement changé, qu’il semblait avoir un coeur désormais et qu’il n’était donc plus cet imbécile d’autrefois. J’avais à peine réagi lorsqu’il me rattrapa, lui faisant face, je le contemplai d’un air neutre. Lui non plus, ne pouvait-il pas se mêler de ce qui le regardait ? Qu’est-ce que j’en avais à faire de son parapluie maintenant ? C’était avant qu’il fallait me le donner. J’étais déjà trempé alors son geste était bien inutile et de toute façon, il était hors de question que je me mette sous le même parapluie qu’un autre gars. Déjà que je devais sembler pitoyable, je le serais encore plus si j’allais auprès de cet homme. On n’était pas proche, ni ami et même pas des connaissances. On n’était rien. Sa bonté il pouvait se la garder, je n’avais pas besoin d’une personne telle que lui avec moi. Il n’était pas différent que cet inconnu que j’avais rencontré plus tôt. Il avait la même expression que Natsu à l’époque et je détestais ça. Plus encore.

Machinalement, je le repoussai d’un mouvement assez sec avant de le foudroyer des yeux.

- Je n’ai pas besoin de toi ! Rétorquais-je, un brin de colère se faisant ressentir dans le son de ma voix, Tu te fiches de moi ? Je suis complètement trempé ! Qu’est-ce que je m’en fous de ton parapluie ?!! Tu n’es pas mieux que n’importe qui alors arrête d’essayer de mimer le contraire, ça ne te va tellement pas !

Même encore maintenant, j’avais du mal avec les moqueries. Je suppose que les remarques de cet individu m’avaient plus blessé que je n’osais l’avouer et malheureusement, tout retombait sur ce pauvre garçon qui n’avait rien demandé de mal. J’étais juste à bout aujourd’hui... Et je les mettais tous dans le même panier.

- Je te déteste...

Mon ton s’était fait plus faible cette fois-ci alors que malgré tout, je ne pouvais que constater ô combien, intérieurement, j’éprouvais une haine incalculable contre un grand nombre de personnes. Cependant, en ce qui concernait Natsu, plus que de la haine, je peinais simplement à oublier les douleurs qu’il m’avait infligé dans le passé. Aujourd’hui plus que les autres fois, je lui en voulais énormément.




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Jeu 30 Oct - 23:53
     
Kai & Natsu
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Note à moi même : ne plus déranger quelqu'un qui te déteste. Faut croire que j'ai un côté maso. Forcément qu'il allait me jeter vu qu'il me méprise comme si j'étais une chaussette sale toute trouée. Et son regard noir posé sur moi dès que je l'avais mis à l’abri de la pluie me transperçait littéralement. Comme on dit, si un regard pouvait tuer...

Kai était le premier à me regarder aussi intensément depuis des années. Je regrettais juste que ça soit de la haine. Si je pouvais j'effacerai toute la rancune qu'il avait en lui d'un coup de baguette magique. Mais aux dernières nouvelles je n'étais pas la marraine de Cendrillon. Quoi que pour le coup ça aurait été utile ! Vu l'attachement que semble porter Kai à son apparence je suis sur qu'il aurait adoré une nouvelle tenue toute belle, un look de prince moderne ultra sexy ! Bon sang je déraille... Fallait que j'arrête de me la jouer bon samaritain. Pas que je ne suis pas du genre à aider les autres au contraire mais avec Kai ça ne servait à rien. Il était trop buté. Pas besoin de le connaître beaucoup pour comprendre ça.

Il se mit alors à me crier dessus, que je ne servais à rien bla bla bla, que j'étais comme tous le monde bla bla bla. Bref, un baratin inutile de mec énervé et qui me tapait sur les nerfs. Pas question de m'apitoyer avec ma culpabilité ce soir.

- Pas mieux que n'importe qui ? Je n'ai jamais prétendu une telle chose je te signal ! J'ai juste voulu être serviable mais si tu préfères attraper une pneumonie et mourir dans d’atroces souffrances c'est ton problème t'a raison !

Je m'énervais presque malgré moi, je ne lui en voulais pas, pas du tout même, mais je n'aimais pas le voir si misérable. Ce n'était pas son look, tout le monde ressemblerait à un chien mouillé avec cette pluie, mais c'était son visage. Son expression. Je n'aimais vraiment pas ça. Je préférais mille fois le mec arrogant de la dernière fois même si quand j'y pense j'ai envie de le baffer. Là il me faisait plutôt penser à un petit garçon sans défense.

Et alors que j'avais décidé de me barrer en le laissant planter là, parce que je n'avais pas non plus envie de rester me faire insulter, je l'entendis me dire qu'il me détestait. D'une voix si faible que je me demandais si je ne l'avais pas rêvé avec toute cette pluie. Son regard s'était fait si douloureux que je sentis une boule se former au niveau de ma poitrine. Avec un soupir j'abandonnais. Je ne pouvais pas le laisser ainsi. C'était plus fort que moi j'avais envie de l'aider. J'étais vraiment maso, plus de doute possible.

- Tu me déteste ? Bah tiens ça c'est une surprise ! Ironisais-je gentiment. Je vais pas m'en remettre ouh la la ! Bref ! Déteste moi autant que tu veux mais là t'es légèrement trempé tu vois alors je vais pas te laisser là même si je suis sur que tu adorerais ! Sauf que pas de chance je suis chieur et fier de l'être ! Donc tu discutes pas et tu me suis chez moi. C'est à côté et au moins tu seras au sec, tu pourras prendre une douche chaude et avoir des vêtements qui ne ressemblent pas à une serpillière. Et tu peux râler, m'insulter tout ce que tu veux, tu as pas le choix tu viens. Sinon je te jette sur mon épaule comme un sac à patate et je t'emmène de force.

Et sans lui laisser le choix je lui pris la main pour le tirer jusqu'à chez moi, sans non plus lui déboîter le bras je suis pas un violent. Puis réalisant que ce geste pouvais avoir d'autre signification pour les gens autour de nous je décalais ma prise au niveau de son poignet.

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Ven 31 Oct - 9:51
     

We all feel lost sometimes
Natsu & Kai
Non mais de quoi je me mêle ?! Il m’agaçait vraiment celui-là. Qu’est-ce qu’il y comprenait à ma vie de toute façon ? Monsieur avait juste voulu être serviable mais je ne lui avais rien demandé à ce que je sache. C’était de sa faute si j’en étais là aujourd’hui, si je me posais toutes ces questions et que je me tracassais sans raison. Il ne connaissait rien de ma vie et ignorait encore tout ce qui tournoyait à l’intérieur de mon esprit. Etait-ce si difficile de comprendre que je souhaitais simplement être tranquille ? Que j’en avais assez de croiser des gens qui tentaient de me faire saisir ô combien je pouvais être pitoyable. Je détestais cette sensation et encore plus le fait d’avoir cette désagréable impression d’être dévisagé à longueur de journée. J’étais parfait. Je devais l’être donc j’aimerais qu’on arrête de me regarder comme si je n’étais qu’un moins que rien. Je valais beaucoup mieux que ce jeune homme en face de moi, que cet inconnu que j’ai rencontré et j’étais bien plus beau qu’eux. Ils étaient jaloux alors ils se moquaient de moi. Ils n’essayaient pas de me comprendre et voulaient me déstabiliser en disant que je ressemblais aux autres, à une poupée. C’était faux. Je n’étais pas ce genre d’individu, j’avais choisi de moi-même d’embellir mon apparence, de changer et de n’avoir aucun défaut. Qui pouvais-je si j’en étais complexé ? Parce que oui, je l’étais. Et je m’en rendais de plus en plus compte. Je ne supportais pas les critiques et je n’aimais tellement pas mon apparence que je faisais tout pour la rendre plus jolie, pour qu’elle satisfasse mon entourage et qu’on cesse de se moquer.

Déclarant le « je te déteste » qui s’était échappé de lui-même si faiblement, j’avais machinalement posé mes mains sur mes bras, les frottant doucement. Je commençais à avoir froid. Quelle idée aussi... Il avait fallu que Natsu parle de mourir de froid pour que je m’aperçoive qu’en effet, j’étais complètement gelé. Plus que lui, c’était moi que je détestais en cet instant précis. Je devais avoir l’air si frêle... Un pauvre petit chiot abandonné, voilà ce que j’étais.

Je relevai la tête tout à coup à l’entente de sa voix et je l’observai d’un regard complètement hébété. Proposait-il réellement ça ? Lui ? Je peinais à en revenir et je n’avais même pas la force de riposter. Il avait parlé de douche et de chaud. C’était suffisant pour me convaincre d’accepter. Mon appartement était quand même encore loin donc j’espérais qu’il n’avait pas menti et qu’il habitait réellement à côté.
Toujours un peu ailleurs, je ne pouvais détacher mes yeux de ses doigts qui entouraient mon poignet et je ne pouvais m’empêcher de songer s’il avait toujours été ainsi. Rien que par ce geste, je pouvais sentir à quel point ce n’était pas de la comédie et que le coeur de cet homme paraissait des plus chaleureux. C’était incroyable.

Je suppose que la faiblesse ne m’allait pas du tout et que je me mettais à penser à des choses bizarres. Natsu avait bel et bien changé, je ne pouvais que l’admettre et c’était ce qui me chamboulait le plus. Comment pouvions-nous changé autant ? Et moi, avais-je changé énormément depuis cette époque ? Il fallait vraiment que j’arrête de tant me tourmenter... Secouant la tête pour chasser ses mauvaises réflexions, je retirai brusquement ma main de son emprise.

- Je peux marcher tout seul, Dis-je d’un ton un peu froid.

Je n’avais pas l’intention de m’enfuir et je ne voulais pas être porté comme un sac à patate. Déjà que je devais avoir l’air ridicule vêtu de la sorte, je n’osais pas imaginé ce qu’il en serait s’il mettait ses menaces à exécution.
En silence je le suivais et on arriva rapidement chez lui. Il n’avait pas menti, heureusement. Je me déchaussai à l’entrée et commençai à détailler l’appartement de mes pupilles. J’avais l’impression d’être dans un monde complètement différent du mien. Chez moi, il y avait des gadgets un peu partout et surtout, le design était des plus modernes alors qu’ici, tout me paraissait plus simple, plus doux aussi. Ce n’était pas désagréable, c’était juste bizarre quand on n’est pas habitué.

- Je peux avoir une serviette ?

Parce qu’avant de prendre une douche, je voulais à tout prix me sécher et remettre mes idées au clair. Bien que tout me paraissait compliqué... Je n’en restais pas moins perdu. Je le laissai partir chercher ce que je désirais puis j’en profitai pour retirer ma chemise que je déposai sur son radiateur. Ensuite, je fis de même avec mon pantalon, n’étant absolument pas gêné à ce niveau là. Souvent on me réprimandait d’agir de la sorte mais j’en oubliais que tout le monde ne faisait pas le même métier que moi et était donc certainement plus pudique. Mais on était entre homme donc à mes yeux il n’y avait pas de problème. Mes vêtements étaient entièrement trempés, j’avais une bonne excuse. Quand il revint, je lui esquissai un faible sourire avant de me saisir du drap de bain tout en le remerciant. Je me sentais déjà mieux après m’être déshabillé... Parce que les chemises et jeans qui collaient à la peau, très peu pour moi...

- Tu as changé, Ne pus-je m’empêcher de déclarer calmement alors que je me séchais les cheveux, Vraiment... Et dans un sens, je crois que je t’envie un peu.

Je n’avais pas le souvenir d’avoir déjà employé un tel ton avec quelqu’un jusqu’ici. Il était doux mais par dessus tout, tellement sincère... Je devais vraiment avoir l’air misérable. Soufflant discrètement de ma propre attitude, je lui rendis son linge.

- Enfin, peu importe. Tu me laisses prendre une douche ?

Il avait dit que j’en avais le droit tout à l’heure, je lui interdisais de changer d’avis. En plus de me réchauffer, j’avais besoin de réfléchir et d’effacer ces doutes de mon esprit. Parce que là, plus rien n’allait. Rien du tout.



electric bird.
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Ven 31 Oct - 21:37
     
Kai & Natsu
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Étonnamment il ne chercha pas à se débattre. Moi qui pensait qu'il allait me forcer à rejouer une dispute ridicule sous la pluie comme on voit dans certains film, je m'étais bien trompé. A la place il me suivit bien docilement. Enfin presque, à croire qu'il ne pouvait pas juste accepter il avait fallu qu'il râle parce que je le tenais. En même temps je ne voulais pas le perdre dans la foule hein ? Et cet abruti refusait de se mettre bien à l'abri sous mon parapluie si bien qu'une de ses épaules continuait de se faire arroser. Comme si j'avais la peste, je vous jure... Mais je ne dis rien. Déjà il avait consentit à me suivre c'était pas mal !

On arriva assez vite à mon immeuble, heureusement car le silence commençait à me peser, et je le guidai jusqu'à chez moi. Je l'abandonnais un instant dans l'entrée pour aller mettre mon parapluie à sécher dans un coin et enlever ma veste. Quand je revins Kai semblait finir de jauger mon appartement, je me retins de lui sortir une vannes débile du genre « Je sais je suis un pro de la déco » ce qui était faux d'ailleurs, et lui fit juste un sourire un peu maladroit. Takano Kai chez moi, trempé de la tête aux pieds, c'était un peu surréaliste quand on y pense. Il me demanda alors une serviette, ce que je fis rapidement car je venais de voir la flaque qui commençait à se former à ses pieds. Je n'avais pas envie que mon appartement se transforme en piscine. Sauf qu'à mon retour Monsieur n'avait pas trouvé mieux que de se foutre à poil ! Non mais franchement quelle idée de se déshabiller dans l'appartement d'un mec qui justement est bisexuel ? Il voulait se faire violer ou quoi ? Bon, il était pas au courant de mon orientation mais quand même ! Il était tellement impudique ! Déjà la dernière fois il s'était mis torse nue à cause d'une micro-tache, il n'allait vraiment pas bien ce mec. D'un geste vif je lui lançais la serviette qu'il réceptionna sans problème et moi les joues légèrement rose j'essayais de regarder ailleurs car même s'il avait toujours son boxer lui aussi n'avait pas été épargné par la pluie et je n'avais pas envie de voir ou d'imaginer son anatomie ! Encore heureux que ce n'était pas un sous-vêtement blanc parce que sinon il aurait été transparent.

Il déclara alors d'une voix posée qu'il me trouvait changé. Sur le coup j'étais tellement choqué que j'en oubliai ma gêne et le fixait avec surprise. Ma bouche s'entrouvrit de plusieurs centimètre quand il avoua m'envier. A quel moment étais-je passé dans une dimension parallèle ?

- Oui j'ai changé... En grandissant on change tous, en bien ou en mal ça dépends des gens et des événements.

J'espérais qu'il comprenait que je n'insinuais pas qu'il avait changé en mal. Je ne pensais pas ça. Il était certes un peu étrange mais globalement il semblait quand même être quelqu'un de bien. Mais il ne réagit pas à mes propos ce contentant de me rendre la serviette avant de demander à prendre une douche.

- Oh oui bien sur. Suis moi.

Au passage je me saisit de ses vêtements mouillés puis allai jusqu'à ma salle de bain.

- Je vais les mettre à laver si ça te pose pas de problème.

Il haussa les épaules et j'en déduis qu'il s'en fichait. Sûrement qu'il voulait juste une douche et le reste importait peu. Un fois la machine lancé, je lui indiquai l'emplacement des gels douche et shampoings avant de le laisser. Je me rendis dans l'entrée pour éponger l'eau puis plaçai les chaussures de Kai sous le radiateur pour les faire sécher. Je réalisai alors que je ne lui avais pas laissé de quoi se changer. Je courus rapidement jusqu'à ma chambre prendre des vêtements propre ainsi qu'un boxer puis alla les déposer sans bruit sur le meuble à côté de l'entrée de la salle de bain tandis qu'il était toujours sous l'eau. Cela fait je me rendis dans la cuisine après avoir récupéré mon sac de course et sortie de quoi faire des ramens pour deux. Je n'avais pas osé le mentionner plus tôt de peur qu'il me rembarre mais j'avais entendu son ventre gargouiller et moi même j'avais super faim. Je fis donc cuire le plat avant de les déposer dans des bols puis apporta tout ça sur la table basse du salon avec un bon thé chaud. Bon timing puisqu'il me rejoignit peu après vêtu d'un peignoir. Je me retins de lui faire une réflexion sur le fait qu'il avait délibérément ignoré les vêtements de rechange, je n'avais pas envie de me chamailler avec lui.

- Ça t'a fait du bien ? Demandais-je simplement.

Vu le temps qu'il avait pris pour se laver j'espérais bien que oui.

- Je t'ai fait à manger, je me suis dit que tu avais faim et qu'un plat chaud te ferais du bien...

Je lui mit le bol devant lui ainsi que sa tasse de thé avec un petit sourire. C'était trop bizarre comme situation. Il était chez moi, en peignoir -j’espérais qu'il avait au moins mis le boxer- et je m'occupais de lui comme d'un enfant malade. D'ailleurs il ressemblait à un enfant malade. Il était tout pâle. Je mis une main sur son front pour tester sa température : normale. Mais il couvait peut-être une bonne crève.

- Mange tant que c'est chaud, ça te fera du bien.

Je me faisais l'effet d'une mère poule, mais je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter pour lui alors qu'il ne semblait vraiment pas au mieux de sa forme. Je le fixai silencieusement un petit moment, hésitant à lui poser la question qui pourrait le braquer comme avant. Finalement je pris le risque.

- Tu veux me parler de ce qui t'a mit dans un tel état ? Demandais-je doucement.

Pitié qu'il ne me balance pas ses ramens à la figure !  

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Ven 31 Oct - 22:28
     

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Natsu & Kai
En grandissant on change tous. Je me demandais si cette remarque était vraie pour tout le monde... Je suppose que oui. Seulement sans lui répondre j’y réfléchissais encore. Mes parents étaient fiers de moi, ils me répétaient souvent qu’ils étaient contents de la personne que j’étais devenu mais et si c’était faux ? Peut-être avais-je en réalité grandi du mauvais côté... Peut-être que je n’étais pas une bonne personne et que ce n’était pas parce que j’étais beau que cela faisait de moi une personne exceptionnelle. Jusque là j’avais toujours cru que si cependant à présent je me mettais à douter. Habituellement je me fiais jamais aux critiques des autres, aux rétorques qu’on pouvait lancer à mon égard alors pourquoi aujourd’hui étais-je si touché par les paroles de cet inconnu ? Est-ce que cela signifiait qu’il avait vu vrai là où j’avais toujours refusé de croire le contraire ? Et si en fin de compte, j’étais cette poupée dont il parlait ? Que dés le départ, il avait été conçu que je sois ainsi et que ce n’était pas par mes propres choix mais par l’influence de cette vie qui évoluait autour de moi. Je ne saisissais plus rien et ça m’effrayait. Je n’avais pas envie de douter, je n’avais pas envie de perdre cette confiance en moi non plus. Je devais me reprendre mais j’avais comme la nette impression que cela serait plus compliqué que ce que j’espérais.

Perdu dans mes réflexions, je m’étais contenté d’hausser les épaules quand il me proposa de laver mes vêtements. Si j’avais été plus attentif, plus moi-même également, je lui aurais probablement crié dessus en disant qu’il était complètement malade et que personne ne touche à mes affaires. Sauf moi. Elles étaient bien trop précieuses à mes yeux pour être abîmée par les mains d’un autre homme. Mais... Tant pis ?
Dés qu’il parti, je contemplais quelques instants mon reflet dans le miroir avant de souffler en voyant la mine affreuse que j’affichais. J’étais tellement moche. Pourquoi ne me l’avait-il pas dit ? J’étais horrible à regarder et il y avait de quoi en rire. Le pire dans tout cela était certainement le fait que je n’avais même pas le courage de corriger cette atrocité. De toute manière il m’avait vu maintenant donc cela était inutile désormais. Je finis par me glisser sous la douche, tirant le rideau par réflex et je restai un moment sous l’eau chaude sans me soucier du temps qui s’évanouissait. La sensation était si agréable que j’aurais pu y rester des heures à me détendre sous cette pluie bouillante qui caressait mon corps.

Natsu était revenu me laisser des vêtements. Ceux-ci n’y étaient pas avant que j’entre sous la douche. Plissant les yeux comme si faire ce geste me donnerait une réponse quant à quoi faire, je finis par me mettre droit, croisant les bras à mon torse sans jamais quitter ces habits du regard. Je ne pouvais pas enfiler ça. Ce n’étaient pas les miennes et puis ça ne m’irait pas. J’aurais l’air de quoi avec ça ? Il avait des goûts vraiment bizarres ce type. Enfin, peut-être devrais-je les lui emprunter en fin de compte et les vendre plus tard avec la veste que j’avais déjà chez moi. Mais ils n’avaient pas l’air particulièrement confortable et quand je traînais à la maison, j’aimais avoir quelque chose confortable. Certes, je n’étais pas dans mon appartement néanmoins ce n’était qu’un détail sans importance.

Alors que je finissais de me sécher, mon attention fut attirée par le peignoir accroché au porte manteau et sans gêne - puisque ce n’était pas le mien non plus - je m’enroulai à l’intérieur. Voilà quelque chose de confortable. J’étais souvent vêtu ainsi au boulot, avant le tournage, pendant les pauses... Je crois que je pourrais vivre toute ma vie en peignoir que cela ne me poserait pas de problème. Au moins ainsi, je n’aurais pas à enfiler son boxer non plus... Parce que bon, mettre le sous-vêtement d’un autre homme, ce n’était pas forcément quelque chose que j’appréciais. Bien que dans des moments comme ce soir, j’admettais que ça pouvait dépanner. Hors, la robe de chambre était beaucoup mieux.

Je le rejoignis ensuite, hochant simplement la tête à sa question. Beaucoup de bien, s’il avait envie de savoir. Muettement, je le remerciais d’avoir préparé de quoi dîner parce que je n’avais pas mangé et je mourrais de faim.
Je m’installai à table, retenant un immense sourire en constatant que le repas n’était rien d’autre que mon repas préféré. Rien de mieux pour me ressourcer. Il eut à peine le temps de me dire de manger que j’avais déjà commencé. Je n’en avais pas l’air néanmoins j’avais un très grand appétit et je ne prenais aucun gramme. C’était délicieux... Vraiment délicieux, à un point que je ne parvenais pas à répliquer le moindre mot et restais enfermer dans mon silence.

Les paroles du jeune homme m’obligèrent cependant à m’arrêter. Je finissais les nouilles encore coincé entre mes lèvres, les suçant suavement avant de le fixer, perplexe et perdu aussi. Pourquoi était-il si gentil à présent ? Et pourquoi me retrouvais-je là à dîner avec l’un des individus que j’avais longtemps maudit par le passé ? Qui étais-je finalement ?
Baissant la tête, je ne lui répondis pas de suite, l’ignorant même totalement. Mon bol de ramen me paraissait tout à coup plus intéressant alors qu’en fait, je ne faisais que réfléchir à tout ça... Je me disais que se tourmentait pour si peu était stupide néanmoins qui pouvais-je si mon coeur me torturait en cet instant ? Que je doutais de moi-même, de celui que j’étais réellement et si je m’aimais tel que j’étais. J’avais toujours pensé que oui... Seulement ce n’était peut-être pas le cas. J’essayais de m’aimer, ce qui était sûrement différent puisque je détestais celui que j’étais avant.

Terminé, je poussai le plat devant moi et comme un enfant, je croisai mes bras sur la table afin d’y nicher ma tête à l’intérieur. Devais-je vraiment parler de ça avec lui ? N’y avait-il donc personne d’autre ?

- Je ne suis pas particulièrement bavard lorsqu’il s’agit de moi, Finis-je par déclarer calmement, Je me rend juste peu à peu compte que la perfection ne semble pas exister.

Il allait me prendre pour un fou seulement j’ignorais comment m’expliquer correctement. Je m’étais toujours cru parfait sauf que être parfait a aussi ses inconvénients. Et c’est encore plus douloureux que d’avoir ses qualités et ses défauts.

- Je suis comme ça, c’est tout. Je veux plaire et je me plais à moi-même alors pourquoi ça dérange autant tout le monde hein ?

Sur ses dires, je me redressai et noyai mes yeux sombres aux creux des siens. C’était vrai après tout... Pourquoi fallait-il que des gens essaient sans arrêt de me mettre le doute ?

- Tu l’as dit, on change tous... Moi aussi, j’ai changé. En bien, en mal, je n’en sais rien. Mais pourquoi y en a-t-il encore qui s’acharne à me critiquer ?!

Je ne supportais tellement pas ça. Les critiques, les moqueries... Plus que les coups, il n’y a rien de plus horribles que les mots. Ca nous prend au coeur et ça fait mal. Bien plus mal. En particulier lorsqu’on est une personne comme moi qui a un problème obsessionnel avec son physique qui n’est rien d’autre qu’un immense complexe. Le plus douloureux qui puisse exister selon moi. Parce que si au bout du compte on ne s’aime pas, comment pouvons-nous aimer les autres après ?



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Mar 4 Nov - 0:33
     
Kai & Natsu
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Encore une fois j'avais tout faux. Je croyais qu'il allait s'énerver contre moi et me crier de m'occuper de mon cul. Oui je sais Kai est tellement grossier dans mon imaginaire c'est pas croyable ! En tout cas il ne fit rien de tout ça. A la place il resta totalement silencieux. Il fallait que j'arrête d'anticiper ses réactions vu qu'il finissait toujours par me surprendre avec un comportement opposé. Je n'arrivais pas à le cerner s'était légèrement perturbant.

Il me fixa un instant, visiblement surpris que je m’intéresse à lui, avant de se concentrer sur ses ramens. Aucun son autre que les bruits de ses baguettes heurtant le bol ne vint rompre le silence. Ça devenait gênant. Avait-il décidé de tout simplement ignorer ma question comme si je n'avais rien dis ? Je poussai un soupir, un peu déçu mais un peu agacé aussi. Mais c'était prévisible en même temps. Pourquoi irait-il se confier à moi ?

Alors que j'allais lui dire de laisser tomber et changer de sujet il posa son bol et s'appuya sur la table basse, le visage vers le sol. Et moi je le regardais sans un mot, ne sachant pas quoi faire face à une telle réaction. Il semblait déprimé. Je tendis ma main vers lui pour lui tapoter l'épaule dans un geste de réconfort mais y renonça finalement. Kai devait vouloir de mon soutiens autant que moi de me faire couper un doigt. Et franchement j'adore mes doigts. Plus de guitare sans eux.

Il consentit finalement à ouvrir la bouche, et ses paroles me décontenancèrent. Apparemment il avait un soucis avec son apparence, un soucis un peu plus important qu'une tache cette fois. Je ne comprenais pas très bien ce qu'il voulait dire mais il semblait vraiment perturbé. J'ouvris la bouche pour parler mais la referma aussitôt. Je ne savais vraiment pas quoi répondre. Il plongea alors son regard dans le mien, cherchant visiblement une réponse, une aide. « S'acharne à le critiquer » ? Alors quelqu'un l'avait critiqué ? Sur le coup je me suis dis que c'était stupide de se mettre dans un tel état pour si peu puis je me souvins alors que les critiques il en avait eu assez pour toute une vie quand il était adolescent. Néanmoins je restais surpris. La dernière fois il m'avait semblé si sur de lui, comme si rien de pouvais l'atteindre. Et encore une fois j'avais tord le concernant. Il pouvait être bouleversé lui aussi. Comme avant. A l'époque du lycée il m'était arrivé de le voir complètement chamboulé après une énième altercation avec ses bourreaux et parfois à cause de moi aussi. Dans ces moments là je me disais qu'il était vraiment pitoyable avant de continuer ma route mais aujourd'hui c'était différent. J'étais différent. Et j'avais envie de l'aider. Mais comment ? Que dire pour le faire aller mieux ?

- Je n'ai pas de réponse... Dis-je finalement, un peu penaud. Ça dépends les gens tu sais. Certains font ça gratuitement, d'autre pour se sentir mieux même si je te l'accorde c'est complètement con, d'autre parce qu'ils croient tellement être dans le vrai qu'ils critiquent tous ceux qui ne sont pas comme eux.

Je marquais une pause, cherchant mes mots, essayant de trouver un moyen de le rassurer.

- Tu as changé c'est évident et même si je ne sais pas grand chose sur toi tu ne me semble pas être une mauvaise personne. Bien sur tu as des défauts, mais comme chaque être humain. Et je ne parle pas de défauts physique si ça peut te rassurer.

Même si Kai restait une énigme pour moi j'étais au moins sur d'un truc, son physique lui importait beaucoup.

- C'est cliché ce que je vais dire mais dans la vie rien n'est tout blanc ou tout noir. Ça vaut pour toi, pour moi, pour tout le monde. Et ce n'est pas ton apparence qui fait ce que tu es, ce sont tes choix, tes actes. J'imagine la raison qui te pousse à vouloir être beau et je la comprends. Tu me sembles être dans l'extrême mais c'est ton choix. Tu as choisit de devenir comme ça. Il faut juste que tu sois fier de tes choix. Personne ne peut te faire douter de toi sans ton consentement Kai. Si toi tu es bien ainsi, fait comme il te plaît. Ne change que si tu as envie de changer. Regarde, tu as voulu devenir beau et tu as réussit, avec une telle force de volonté il ne faut pas te laisser atteindre. Il ne faut plus te laisser atteindre.

Je ne savais pas si mes mots pouvait aider. Après tout quel crédit accordait-il à quelqu'un comme moi ? Quelqu'un qui dans son esprit devait être exactement comme la personne qui l'avait mis dans cet état ?  

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Mar 4 Nov - 10:02
     

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Natsu & Kai
Pourquoi était-ce lui qui me disait cela ? Lui qui m’avait tant blessé dans le passé... Même si c’était moi qui avait commencé à parler, je ne pouvais m’empêcher de songer à une telle chose. Certainement que je lui en voulais plus que je ne le croyais. Je l’ignorais. Bien sûr certains de ses mots étaient agréables à entendre mais d’autres, je mourrais d’envie de lui crier de se taire. Parce que lui n’avait pas le droit de me rétorquer ça, de me dire pourquoi on s’en prenait si bêtement à moi alors que lui-même par le passé faisait partie de ces gens là.

D’ailleurs, il disait me comprendre. Mais c’était faux. Non, il ne me comprenait pas. Il n’avait pas idée à quel point j’avais besoin de plaire, à quel point mon apparence était importante à mes yeux et tout ce que je ressentais au fond. Même moi avait du mal à me comprendre parfois donc ce n’était pas un idiot comme lui qui pourrait discerner quoi que ce soit quant à ma personnalité. Vouloir être parfait était quelque chose d’extrêmement douloureux... Parce qu’on vise tout le temps le sommet le plus haut. Seulement c’était à cause de cet affreux complexe. Je ne savais pas si j’étais moi-même et je me demandais si je l’avais déjà été une fois durant toute mon existence. Est-ce que cette vie me plaisait ? A nouveau, je dirais que « oui » néanmoins je n’avais pas pour autant l’impression d’être heureux à cent pourcents. Je crois que non, je ne m’aimais pas. Peu importait si j’étais l’homme le plus beau et le plus parfait de la Terre, je ne m’aimais pas. C’était la raison pour laquelle je me démenais toujours afin d’avoir cette apparence irréprochable pour me convaincre que je n’étais plus cette personne horrible. Les critiques m’effrayaient tant... Je pouvais paraître fort cependant comme tout le monde, j’avais mes propres faiblesses. Mes points faibles. Et quoi qu’on me dise, je me retrouvai facilement blessé à l’intérieur dés qu’on s’amusait à toucher mon physique ou ma dignité.

Déjà autrefois, combien de fois n’avais-je rien montré devant ces élèves qui ne se gênaient pas de me ridiculiser, me frapper ou se moquer. Je leur criais d’arrêter, tentant de les repousser en vain et subissant leur comportement si désagréable qu’aujourd’hui encore, j’en frissonnais de douleur. Je n’avais pas le souvenir d’en avoir déjà pleuré, peut-être une ou deux fois... Mais jamais à l’école. Là-bas, je fuyais, me réfugiant dans les endroits déserts et sombre. Parce que c’était tout ce qui régnait dans mon coeur : l’obscurité. J’avais mes amis avec qui je passais de bons moments, avec qui je souriais et riais de temps en temps cependant on ne pouvait pas être heureux constamment. Et ce n’était pas parce qu’on affiche des sourires qu’on n’est pas meurtri de l’intérieur. Je crois qu’en fin de compte, je n’avais jamais réussi à effacer cette souffrance du passé. Probablement qu’elle resterait marquer encore longtemps... Mon plus grand complexe venait de là de toute façon... Puisque je n’avais pas tourné la page. Sinon je n’aurais plus cette appréhension comme celle que j’avais eu aujourd’hui et je me ficherais de ce que les autres pensent. Je pardonnerais plus facilement à Natsu mais c’était difficile. La vie en particulier plus qu’elle ne le montrait.

Je détestais tellement être dans un tel état. On aurait dit ce Kai d’autrefois. Celui qui se réfugiait dans un coin pour s’éloigner, pour oublier le mal qu’on lui faisait et pour se cacher aussi. Il était si pitoyable mais d’un autre côté, quand je le revoyais. Je me disais qu’il était également incroyablement fort. Il supportait ses infamies en silence, même si l’envie de se venger et de tuer tout ce qui le détruisait, il n’en avait rien fait, ne s’abaissant pas à leurs stupidités. C’était comme si ce trait de ma personnalité s’était quelque peu enfui avec le temps et qu’en grandissant, j’avais perdu cette force que j’avais à l’époque. Puisque je grandissais et que je m’apercevais un peu plus de cette douleur immense qui me torturait à ce moment là.

- Et toi ? Demandais-je alors en levant mes yeux vers mon vis-à-vis.

Plongé dans mes réflexions, j’avais laissé place à un grand silence avant de poser soudainement une question que le jeune homme ne devait pas comprendre.

- Pour quelles raisons tu t’en prenais à moi ?

C’était idiot et probablement que ça me tiraillerait un peu plus de connaître sa réponse cependant j’avais besoin de savoir. Je ne pensais pas être fier de ce que j’étais... Je m’en rendais de plus en plus compte néanmoins il n’était pas nécessaire qu’il le sache. J’étais parfait, oui, mais était-ce vraiment bien de l’être ? Je ne parvenais pas à me reconnaître et au final, c’était ce qui m’effrayait plus. J’ignorais qui j’étais en réalité. Puisque entre ce moi du passé et celui d’aujourd’hui, il n’y a qu’un pas n’est-ce pas ?

- Ce que tu dis... Repris-je sans avoir obtenu sa réponse, C’est plus facile à dire qu’à faire. Ne plus se laisser atteindre ? J’ai mes faiblesses comme tout le monde. Je ne peux pas dire que je me fiche de ce que les autres pensent parce que c’est faux.

Et mon problème était là. Plus qu’à moi-même, j’avais ce besoin incessant qu’on me flatte, qu’on me dise qu’en effet je m’étais embelli et que j’étais magnifique à présent. J’avais besoin d’être rassuré, rien de plus.

- Evidemment que ça va m’atteindre. Tu es certainement le mieux placé pour savoir à quel point ça m’atteint autant et que tu le veuilles ou non, je ne peux pas empêcher ça. Je sais que si je me plaît, ça devrait être suffisant, hors ce n’est pas le cas.

Puisque, même si je l’ignorais, si j’étais complexé, ce n’était pas pour rien... Mais parce qu’au fond, je ne m’aimais pas. Je ne m’étais jamais aimé et c’était à se demander si un jour j’y parviendrais.

- J’arrive à un stade où je suis incapable de supporter tout ça... Je voudrais juste qu’on me laisse vivre ma vie tranquille.

Ils n’avaient qu’à regarder du porno à tous, ça les détendrait peut-être. Je n’en savais rien, seulement, c’était l’unique chose que je demandais... Qu’on me laisse profiter, qu’on arrête de me blesser et qu’on comprenne que moi aussi, je n’en restais pas moins un être humain à part entière.




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Mer 5 Nov - 23:36
     
Kai & Natsu
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Est-ce que mes mots lui avait été utile ? Aucune idée. Mais ce qui est sur c'est que ça l'avait plongé dans un mutisme interminable. Au départ il semblait juste analyser ce que j'avais dit puis son regard c'était fait lointain. Il n'était plus avec moi. Kai était parti je ne sais trop où dans son esprit et visiblement il avait du mal à trouver la sortie vu le temps qu'il mettait pour réagir.

Je ne savais pas quoi faire, si je devais ajouter quelque chose ou juste lui rappeler ma présence. Je n'osais pas interrompre sa réflexion. Après tout il devait en avoir besoin vu qu'il était pas mal déprimé ce soir. Alors je le laissai tranquille avec ses pensées et me saisis de mon bol de ramen que je n'avais pas encore touché. Je mangeai en silence, réfléchissant un peu moi aussi malgré tout.

Être fier de ses choix c'est ce que j'avais dit à Kai. Qu'il fallait rester soi-même. Mais je savais à quel point ça pouvait être dur. Ça m'a prit du temps pour être en phase avec ma personnalité d'aujourd'hui. Enfant j'étais forcé de correspondre à l'idéal de mes parents puis j'ai essayé de correspondre à l'idéal du mec populaire pour après essayer d'être le fils idéal. Et dans tout ça je n'avais jamais pu être moi-même. Ado j'avais pris des habitudes très difficile à perdre par la suite. Je voulais tellement être le parfait petit Denshou pour voir mon père heureux qu'au final je continuais de jouer un rôle. Ce n'est qu'après sa mort que j'ai pu vraiment me laisser aller on va dire. J'aimais mon père plus que tout et lui aussi m'aimais mais je n'arrivais pas à être juste moi près de lui. Que ça vienne de lui, de moi ou même des deux, je ressentais la pression de ses attentes et ce n'était pas évident à gérer. Ma vie était tellement chamboulé à l'époque entre la mort de mon père, ma mère qui avait besoin de son fils, moi qui continuais de me chercher puis alors quand j'ai admis que j'étais bisexuel c'était encore pire. C'était tellement le brouillard que je ne sais même pas comment je m'en suis sorti. Pas que ma vie soit parfaite aujourd'hui mais j'étais bien ainsi. Mon métier, mes amis, ma famille. Je n'avais pas à me plaindre. Je n'étais pas seul, j'avais des gens qui m'aimais et que j'aimais aussi. Donc je ne regrettais aucunement mes choix.

Mais ce n'était pas forcement ainsi pour Kai. Je ne sais pas ce qui se passe dans sa tête exactement, je ne peux que supposer donc. Mais être maltraité comme il l'avait été faisait beaucoup de dégâts à l'image de soi. Je ne sais pas comment il a évolué jusqu'à être ainsi aujourd'hui mais on dirait qu'il cache un profond mal être derrière cette recherche excessive de la perfection et son arrogance. Et je m'en voulais d'avoir participer à le rendre ainsi. Même si je sais que je n'étais qu'un parmi d'autre j'étais quand même en partie responsable. Et ça faisait mal de l'admettre. Je ne pourrais sûrement jamais me faire pardonner... Peu importe si un jour il arrive à passer outre, ça restera comme une vieille cicatrice. Elle ne fait plus mal mais elle est là.

Tout en pensant à tout ça je continuais de manger mes ramens si bien que quand sa voix s'éleva après ce long silence j'avalai de travers surpris de l'entendre enfin. Sauf que je ne comprenais pas du tout ce qu'il voulait savoir. Et moi quoi ? Mais il répondit à cette question tout de suite. Il voulait savoir pourquoi je m'en prenais à lui. Ou comment me rendre complètement muet hein ? Je n'eus pas le temps de chercher quoi dire qu'il reprenait déjà. Il admettait donner beaucoup d'importance aux jugements d'autrui. Mais ça ce n'était pas une surprise. Ensuite Kai tourna un peu plus le couteau dans la plaie de ma culpabilité avant de poursuivre. Il voulait vivre sa vie tranquille. Comment lui dire que c'était impossible s'il continuait à s'occuper autant des autres ? Encore une fois je ne savais absolument pas quoi dire.

- Je... Je comprends... Enfin en partie... On n'a pas le même vécu et je ne prétendrais jamais te connaître ni te comprendre totalement... La preuve, c'est la deuxième fois qu'on se revoit et tu arrêtes pas de me décontenancer. Mais je sais ce que c'est de vouloir être juste tranquille. C'est peut-être dur à croire vu que pour toi je suis sûrement un salop qui essaye de se repentir. Enfin bref...

Je me grattai la tête nerveusement. J'avais l'impression d'être tarte avec de tel propos.

- Je n'ai pas de solution miracle pour t'aider... Même si j'aimerais... Personnellement je pense que tu devrais essayer de ne plus te prendre autant la tête avec ce que pense les autres mais je suis conscient que ça n'arrivera pas en un claquement de doigts... Mais tu me sembles avoir une forte volonté alors je t'en crois capable.

Bon sang je ne suis pas psychologue moi ! Comment je pourrais l'aider hein ? C'est facile de donner des conseils mais ça ne sert pas vraiment à grand chose par moment ! Alors quoi ? Je lui faisait porter des vêtements achetés dans une friperie et le forçais à sortir dehors ainsi pour lui prouver que les gens ne l’épiaient pas ? Je crois que je réussirais juste à me faire frapper. Je soupirai. Je me sentais impuissant et je n'aimais pas ça. Et d'ailleurs pourquoi je me prenais autant la tête avec ça ? Parce que je me sentais coupable ?

- Mais pour répondre à ta question, repris-je. Si j'agissais de la sorte c'était parce que je te détestais en quelque sorte. Pas toi, ta personnalité, toi et ce que tu me rappelais. Et ce n'était pas que toi d'ailleurs mais tout ceux un peu comme toi, je vous méprisais tous... Parce que j'étais comme vous avant. Et je ne supportais pas d'être ainsi. Donc j'ai changé, je suis devenu populaire et con. Et en voyant des gens comme toi se faire maltraiter, j'ai juste fait comme les autres parce que je ne voulais pas redevenir un plouc... Et au final j'ai déversé toute ma rancœur sur toi et les autres dont je me moquais aussi. Je n'en suis vraiment pas fier aujourd'hui. La seule chose que je peux dire pour ma défense c'est que j'étais juste un ado et que je voulais qu'on m'accepte, faire partie de ceux dont on cherche la compagnie.

Je baissai la tête, penaud. En repensant à tout ça je me trouvais tellement stupide... J'avais blessé des gens juste pour me sentir comme les autres. Kai allait sûrement encore plus me détester après ça. Peut-être que ça aurait été mieux si j'avais juste été un petit con qui faisait ça pour s'amuser avant de réaliser sa débilité...


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Tachibana Kyohei
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Jeu 6 Nov - 20:37
     

We all feel lost sometimes
Natsu & Kai
J’étais loin d’être un idiot et je savais très bien qu’on ne me laisserait jamais tranquille. C’était dans la folie des hommes d’agir de la sorte. Il fallait toujours qu’ils se mêlent de ce qui ne les regarde pas, qu’ils se moquent et jugent sans raison particulière. Si le monde était parfait ça se saurait n’est-ce pas ? Je ne me plaignais pas et ne me considérais pas comme malheureux. Il y avait très certainement des personnes avec une vie ainsi qu’un passé bien plus ardu que le mien. Néanmoins était-ce égoïste de se sentir mal pour telle ou telle chose ? Je pense que chacun à ses problèmes pour certains infimes, pour d’autres plus graves mais ils ne sont pas pour autant tout aussi facile à surmonter. Encore moins lorsqu’on peine à s’en rendre compte. Être complexé en faisait également partie... C’est dur d’avancer pour une personne qui n’est pas bien dans sa peau et qui ne s’aime pas. C’est peut-être même plus douloureux pour elle de vivre qu’un autre individu qui a perdu un être cher. Cela ne m’était jamais arrivé donc j’étais incapable de comparé cependant je pouvais émettre des hypothèses.

Quand un proche disparaît, évidemment c’est triste et il faut un courage incalculable pour se relever toutefois avec le temps, on apprendre à vivre avec quand bien même le manque est dur à combler non ? Avoir le mal de soi, c’est quelque chose qu’on a en nous et qu’on ne parvient pas à effacer. On essaie de franchir cet obstacle à notre manière mais pour certains, ils n’y parviennent pas. Que cela soit à Nishinaka ou dans le reste du Japon, tout le monde sait ô combien des personnes mettent fin à leur jour par faute de ne pas avoir su comment s’aimer, parce qu’elles n’ont pas été assez puissante morale afin de passer outre ces infamies... Je reconnaissais que ce n’était pas comparable, que la souffrance était probablement différente et que pour rien au monde je voudrais perdre un de mes proches. Pas même si on me disait qu’en contrepartie, on m’enlèverait un gros poids de ma conscience et que j’en serais plus heureux. Je doutais l’être pleinement un jour avec ses deux situations. De toute façon, j’étais parfait. Je savais que je devais arrêter de réfléchir, me reprendre et me dire que du moment que je savais ça, rien ne devait importer. Seulement même Natsu me disait que j’avais l’air d’une personne très porté sur son apparence. C’était le cas. Et je ne comprenais pas en quoi c’était mal. Comment étais-je censé prendre ses mots qu’il m’avait rétorqué plus tôt ? Je n’étais pas prêt d’accepter, encore moins de reconnaître ce complexe qui s’agrandissait de jour en jour au fond de mon âme.

J’égarai mes yeux en sa direction lorsqu’il se remit à parler, songeant au fait qu’à l’heure d’aujourd’hui, je ne le considérais pas comme un « salop ». Autrefois, oui, je l’aurais probablement insulté de tous les noms pouvant exister sur la terre cependant à présent, j’avais grandi et j’étais bien obligé d’admettre qu’il avait changé. Cela ne signifiait pas que je lui pardonnais ses actes passés mais je ne pouvais tout simplement plus l’injurier pour quelque chose - ou plutôt quelqu’un - qu’il n’était plus.

A nouveau, il sous-entendait cet intérêt que j’avais sur mon physique et du fait que le regard des autres ne devaient pas m’importer. Sauf que c’était plus facile à dire qu’à faire. Jusqu’ici, j’ai toujours vécu sous le regard des autres, sous la manière qu’ils avaient de me voir et j’ai fini moi-même par me convaincre que j’étais bien comme il voulait que je le sois. Je n’avais pas envie de changer ça. Je le refusais même. Sûrement qu’au fond je n’étais qu’un lâche parce que ça m’effrayait. J’avais peur de ce qui m’entourait mais plus que tout, j’avais peur de moi, de la personne que je pouvais être en réalité et je ne voulais pas la voir dans un miroir un jour. Jamais.

Mes phalanges s’agrippèrent sans que je ne m’en rende vraiment compte à mon pantalon tandis que le jeune homme continuait son récit. J’aurais préféré qu’il ne réponde pas à cette question. Parce que finalement, ça n’en restait pas moins douloureux et même si je pouvais comprendre, mon coeur se compressait un peu plus que les secondes s’évanouissaient. Je le lui avais déjà dit l’autre jour, les personnes comme celle qu’il était auparavant, je les trouvais pitoyables. Juste pour sortir de lot, pour devenir populaire et se protéger aussi, il s’en était pris à d’autres. Au lieu de ça, il aurait dû changer, être celui qu’il était désormais, sourire et aider ceux qui comme lui avant étaient dans la difficulté. Enfin... Je suppose que c’était déjà bien qu’avec le temps, il ait pu s’apercevoir de ses erreurs et qu’il les regrette maintenant.

- Moi aussi, je voulais qu’on m’accepte, Déclarais-je d’une petite voix sans daigner le regarder.

Qui ne souhaitait pas ça ? Mais à défaut de ne pas avoir cette compagnie dont il parlait, j’avais mes super-héros qui m’encourageaient dans chaque pas que j’effectuais dans ma vie. Ils étaient mon soutien, ma source d’admiration, mes amis aussi. J’avais des camarades de classe bien sûr mais ce n’était pas pareil. Je n’avais pas ses grands amis à qui je pouvais confier mes plus noirs secrets, sur qui je pouvais pleurer sans avoir honte... Je n’avais pas assez confiance en eux pour agir de la sorte. Alors je me réfugiais dans le peu de choses que j’avais. Je n’avais jamais songé à être populaire toutefois j’aurais donné n’importe quoi pour avoir ma bande d’amis rien qu’à moi, que quand les élèves quittaient la classe, personne ne m’oubliait. Je voulais être celui qu’on attend pour aller manger ensemble dans la cours le midi. Je ne voulais pas être celui qui fuyait les autres, qui se cachait dans les coins de l’écoles et prenait son déjeuner sur le toit à l’abris des regards. Aussi minable que cela puisse paraître, je voulais juste des amis, avoir une enfance normale et rire de tout et de rien dans les couloirs sans avoir peur de me prendre un sceau d’eau sur la tête. Malheureusement, je savais très bien que je garderais toujours un arrière goût amer de cette enfance.

- Et je vous détestais tous. Je n’ai jamais fini le lycée, j’ai tout laissé à cause de personnes comme vous.

J’ignorais pourquoi je lui balançais cela puisque maintenant que les années s’étaient écoulés, j’appréciais ma vie telle qu’elle était. Je suppose qu’il s’agissait de ma rancoeur d’autrefois qui ressortait. Natsu n’était pas l’unique fautif... Il y avait les autres étudiants de sa bande, même les filles de ma classe, de les autres classes aussi d’ailleurs qui sans vouloir être forcément blessantes le devenaient malgré tout rien qu’en rigolant d’un rire moqueur. Et puis, il y avait elle. Je n’étais qu’un adolescent néanmoins à cause d’elle, j’avais brisé tous mes espoirs de tomber amoureux un jour. Parce que je ne le voulais plus. Je ne voulais pas avoir à dépendre de quelqu’un et qu’on casse du sucre sur le dos ensuite, qu’on me ridiculise à nouveau. Je pouvais agir comme ce garçon et me venger sur les autres individus que je croisais dans mon existence. Maintenant que j’étais parfait, je pouvais me le permettre mais je n’étais pas ce genre d’homme. Je ne souhaitais pas m’abaisser à leur niveau à tous. Jamais.

- Je sais que tu as changé et c’est bien, vraiment, Repris-je doucement, Je sais qu’on était que des ados, j’en ai également conscience. Tu n’es pas non plus le seul à t’en être pris à moi. Je ne dis pas que je te pardonne, je ne peux pas. Ou plutôt, je ne parviens pas à pardonner à cet ado du passé. J’aimerais pouvoir le croiser à nouveau et le frapper de toutes mes forces. Mais c’est impossible n’est-ce pas ?

Un rire affligé s’échappa de mes lèvres alors que je m’en rendais compte qu’au travers de mes paroles, maladroitement, je devais le blesser lui. Puisqu’il n’y avait aucun doute quant au fait qu’il culpabilisait énormément.

- Je comprends que tu puisses t’en vouloir mais c’est inutile... On ne peut pas revenir en arrière. Tu es devenu quelqu’un de bien, on dirait... Je suppose que c’est ce qui compte. Alors, n’en parlons plus et oublions tout ça d’accord ?

C’était moi qui avait lancé le sujet néanmoins je n’avais plus envie de me torturer, de réfléchir à autrefois et ce qu’on était lui et moi. Si je voulais avancer, il fallait aussi que je fasse des efforts... On s’en fichait de mon apparence en fin de compte, encore plus de mes doutes. Je devais arrêter de me tourmenter pour rien, de me satisfaire comme je l’avais toujours fait. J’étais parfait. Et ce n’était pas un misérable inconnu ou un étudiant du lycée qui me convaincrait du contraire. J’aurais toujours ce besoin d’avoir l’attention sur moi, qu’on me répète sans cesse que j’étais beau, que j’avais changé en un bel homme méconnaissable, qu’on me complimente tout court. Je n’y pouvais rien si j’étais ainsi. Et je n’étais pas prêt de devenir quelqu’un d’autre. Pas encore.





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Lun 17 Nov - 22:04
     
Kai & Natsu
We all feel lost sometimes


Une fois mon « speech » terminé il ne daigna même plus me regarder. Est-ce qu'il me trouvait méprisable ? Sûrement... Après tout quoi de plus normal hein ? Il n'y a rien de plus bas que de s'en prendre à plus faible que soit pour se sentir supérieur. Rah voilà que je recommence ! Je m'étais promis de plus me flageller de la sorte bon sang. Natsu stop. Oublie pas tu es un gars bien maintenant. Si Kai refuse de te laisser une chance de te rattraper qu'est-ce que ça peut faire hein ? Tu n'as jamais voulu être son ami ! Ce n'est pas parce qu'il a réveillé ton côté bon samaritain avec son air de chiot perdu sous la pluie qu'il faut croire qu'il va faire partie de ta vie maintenant !
Et faut vraiment que j'arrête de me parler à moi même dans ma tête...

Kai parla alors, toujours sans me regarder. Mais ses mots me firent l'effet d'un sceau de glaçon sur la tête. Comment ça il n'a jamais fini le lycée ? Ça ne pouvait pas être difficile à ce point ! Si ? Je n'ai jamais voulu pousser quelqu'un à arrêter ses études ! C'est tout de même un peu extrême comme réaction... Mais après tout... Je ne sais pas ce qu'il a vécu exactement.

Il continua de parler, m'expliquant que maintenant j'étais quelqu'un de bien, que c'était l'ancien Natsu qu'il détestait, que c'est lui qu'il aimerait bien frapper de toutes ses forces. Ça peut paraître bête mais entendre ça me fit plaisir. Il ne me pardonnait pas mais ça je m'en fichait vu que je ne le souhaitait pas vraiment après tout moi aussi je déteste l'ancien moi. Et il voulait carrément qu'on oublie ça. Et bah, la pluie lui avait grillé des neurones peut-être. Le voilà tout gentil. Mais c'était peut-être ainsi qu'il était réellement aujourd'hui.

Un faible sourire étira mes traits. J'étais soulagé et triste à la fois c'était très bizarre comme sensation.

- Tu sais tu n'es pas le seul à en vouloir à l'abruti que j'étais avant. Tu vois si jamais avec toute cette nouvelle technologie on inventait une machine à remonter dans le temps je l'utiliserai tout de suite pour retourner me filer une bonne rouste ! Même si du coup ça changerait le présent et que je serais sûrement devenu fou pour m'être vu moi-même ! Ou alors ça aurait crée une sorte de monde parallèle où un autre Natsu évoluerait, avec un futur différent de celui-ci ! Oh pardon je déraille. Faut que j'arrête de regarder trop de science-fiction !

Un rire nerveux sortit de mes lèvres. Il devait me trouvait bizarre à divaguer de la sorte. Mais il était fan de manga à l'époque non ? Vu ses vêtements c'était évident. Donc il devait être familiarisé avec toutes sortes d'histoire bizarre sur l'altération du temps non mais.

- Bref... Repris-je finalement. Si tu es prêt à oublier, je suis pour. Je n'aime pas vraiment ressasser tout ça pour certaine raison et je ne pense pas faire erreur en disant que c'est ton cas aussi. T'en fais pas je ne demanderai pas à être ton ami ! Mais on pourrait peut-être... Je ne sais pas ; être des connaissances avec des relations cordiales ?

Un petit sourire puis je lui tendis la main en signe de paix. Autant enterrer la hache de guerre non ? Pas qu'on en était à se taper sur la gueule mais si on pouvait mettre l’animosité de côté c'était déjà beaucoup. Kai me serra la main sans discuter, sûrement que lui aussi ne voulait plus de toute cette rancœur.

- Ne parlons plus de tout ça je suis d'accord avec toi ! Tu veux autre chose avant d'aller dormir ?

C'est vrai que je ne lui avait pas vraiment proposé de passer la nuit ici, surtout qu'il aurait sûrement dis non, mais dehors la pluie tombait à verse et elle ne semblait pas prête de se calmer. Puis ses vêtements étaient dans la machine et vu qu'il avait boudé mes vêtements pour le peignoir je ne le voyait pas emprunter mes affaires pour rentrer chez lui.

- J'ai une chambre d'ami très confortable t'en fait pas !

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Dim 23 Nov - 16:55
     

We all feel lost sometimes
Natsu & Kai
Si dans le passé on m’avait dit que j’en serais là aujourd’hui, que je discuterais calmement avec ce jeune homme qui m’avait tant meurtri autrefois, je ne l’aurais jamais cru. Comme quoi la vie réserve d’étranges surprises... Des surprises que je peinais à comprendre. A dire vrai, je pense que j’aurais préféré croiser quelqu’un d’autre que lui ce soir, j’aurais préféré ne jamais le revoir et continuer ma route comme je l’avais toujours fait jusqu’à aujourd’hui. Cependant ce n’était pas plus mal. Pouvoir converser posément et comprendre plus facilement ce qu’on était auparavant aidé aussi à avancer. Cela m’aiderait sûrement à lui pardonner, quand bien même j’avais l’impression que ça ne serait pas encore pour aujourd’hui. Peut-être que ça se ferait avec le temps sans que ni lui ni moi ne nous en rendions compte. Si déjà nous étions capable de parler sans se taper dessus, cela signifiait que nous étions plus proche de la réconciliation que de la bataille non ?

Je ne croyais pas trop à cette histoire de remonter le temps et si d’ailleurs j’étais un grand fan des nouvelles technologies, je ne souhaiterais jamais ça. Bien que je voudrais gifler le Natsu du lycée, je ne me rendrais pas à cette période si j’en avais l’occasion. Corriger le passé était inutile... Si on pouvait le faire, on deviendrait tous des personnes parfaites, sans problèmes et on serait tous les mêmes. C’était grâce à nos erreurs qu’on avançait car celles-ci nous apportaient de profondes leçons de vie et permettait de forger notre caractère. Pour sûr que si je retournais au lycée, je changerais, je ferais en sorte d’être déjà beau et de ne plus me plonger dans mon monde virtuel. Seulement serais-je celui que j’étais à présent ? Et Natsu que serait-il ? Un bon saint Maritain ? J’ignorais mais c’était quelque chose que je n’avais jamais conçu... Quand bien même je détestais cet homme que j’étais autrefois, je ne voulais pas changer celui que j’étais devenu. Et ça c’était grâce à ce Kai du passé.

Par contre je ne pus m’en empêcher que le voir déblatérer un nombre incalculable de stupidités me fit rire discrètement. En effet, il avait sûrement regardé trop de film de sciences fictions mais cela ne rendait que la situation plus drôle. Je n’étais plus vraiment comme ça aujourd’hui mais quand j’étais plus jeune, je me plongeais tant dans mes jeux, mes livres et mes films, que j’avais l’impression de vivre dans un tel monde. Sauf que la réalité était tout de même différente.

Et puis j’avais fini par serrer sa main, ne saisissant pas tout ce qu’il souhaitait mais j’avais compris que ce geste nous permettait à tous les deux de passer à autre chose. C’était le principal. Par contre qu’il me parle de dormir m’avait forcé à arrondir mes pupilles de stupéfactions. Je n’avais pas songé au fait que j’allais devoir resté chez lui. Pour sûr que je n’aurais jamais imaginé de telles circonstances lorsque nous étions encore que de vulgaires adolescents. Voilà qu’à présent, je me retrouvais à passer la nuit chez l’un des auteurs de mon changement. Ah. Ah.

- Ca ira, merci, Dis-je alors avant de demander où était la chambre en question.

Ma surprise revint en voyant l’intérieur de la pièce. Il y avait des guitares de partout. J’avais beau aimé la musique, il y avait des limites quand même. Fut un temps, je savais en jouer. Un petit peu. Les bases quoi. Mais j’avais rapidement compris que ce genre de choses n’était pas pour moi. Si j’avais cherché à devenir célèbre de cette façon là, je n’aurais pas supporté l’emprise des médias et tout ce qui s’en suit. C’est un monde un peu farfelu et difficile dans lequel je refusais de m’y aventurer. De toute façon, je n’avais pas le talent pour. Comme ça c’était réglé.

- Je crois que tu devrais en acheter une autre, je trouve que tu n’en as pas assez.

Ca avait été plus fort que moi, je n’avais pu que taquiner à ce sujet. Je n’avais rien contre le fait d’être passionné mais là c’était quand même un peu abusé non ?

- Tu en fais depuis longtemps ? L’interrogeais-je en m’asseyant sur le lit, prenant aussitôt mes aises.

Puisqu’on devait repartir sur de bonnes bases, autant s’intéresser à ce qu’il devenait. Cela m’aiderait probablement à le cerner un peu plus... Il avait ce côté mystérieux que j’avais été incapable de percevoir à l’époque seulement désormais, avec le recul, cela m’apparaissait comme une évidence.




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