× I just want to be with You 》HARUNA&ZUKI《

I just want to be with you

Avec Oshino Kazuki ♥

Savoir que Kazuki m’avait entendu et qu’il approchait me firent me sentir gênée. Cependant, je levais la tête en sentant sa main sur ma joue et, ainsi, nos yeux se croisèrent. Encore une fois, je me perdis dans son regard alors que mon cœur faisait une jolie mélodie à l’entente de ce que me disait Zuki.

Cependant, je ne pus rien répondre car Kazuki avait scellé nos lèvres pour un baiser plus appuyé qu’habituellement. En effet, je sentais la langue de celui que j’aimais demander l’accès ma bouche. Je n’opposais aucune résistance et je sentis vaguement Piwi pour être remplacé par Kazuki alors que j’avais déplié les jambes. Quand nos langues se rencontrèrent pour la première fois, j’eus l’impression de flotter tandis que mon cœur continuait de battre toujours plus vite. Ce moment était magique et j’eus envie qu’il y en ait d’autre ainsi.
Ce fut le manque d’air qui fit stopper le baiser et nos fronts se retrouvèrent alors que mes joues devaient être légèrement roses. J’attendis que je jeune homme s’installe à côté de moi pour m’asseoir sur ses genoux et poser ma joue sur son torse, là où se trouvais son cœur.

« Il bat vite, c’est agréable, je dis en fermant les yeux. »

J’étais vraiment bien contre lui, je n’avais pas envie de bouger surtout que mon cœur battait au même rythme que le sien.

« Avant de te rencontrer, je n’avais pas encore pensé à un quelconque futur personnel. Je me voyais seulement dans un magasin rempli de vêtements, étant ma propre employeuse. Puis je t’ai rencontré, j’ai commencé à me dire que des choses comme la mode et la technologie n’étaient pas des choses aussi évidente que ce que je pensais. »

J’ouvris les yeux avant de poursuivre, un sourire attendri sur les lèvres.

« J’ai un peu réfléchi mais j’avais l’impression que si je n’acceptai pas de t’aider, j’allais passer à côté de quelque chose. Je ne savais pas encore à côté de quoi j’allais passer exactement et, un jour, j’ai compris. Alors qu’on était dans un par et que ça n’était pas vraiment la joie pour moi, j’ai réussi à retrouver le sourire et à oublier mes soucis grâce à toi. A partir de ce jour, petit à petit, j’ai commencé à penser à un futur personnel m’imaginer vivre avec toi, à vouloir être dans tes bras presque tout le temps. »

Je ne savais pas vraiment si c’était le jour des déclarations, cependant, j’avais un mauvais pressentiment. De ce fait, j’avais l’impression que si je ne lui disais pas maintenant je ne pourrais pas lui dire avant un petit moment. Je chassais ces idées qui n’étaient pas très réjouissantes avant de rire légèrement.

« Et j’attends toujours mon voyage au Machu Pichu d’ailleurs… Quoique… Si ça pouvait être un endroit avec, au moins, la 3G ça serait super pour faire des jaloux avec des magnifiques photos. »

Ce n’était pas vraiment mon genre de me vanter ou autre mais j’aimais bien faire des photos, de tout et n’importe quoi d’ailleurs… Surtout de n’importe quoi.
Alors qu’un silence agréable c’était installé et que je dessinais, au hasard, des arabesques sur le torse de Kazuki, mon portable se manifesta. Je me demandais qui pouvait m’appeler et je fronçais les sourcils en voyant que c’était mon patron. Je décrochais, écoutant ce qu’il disait, hochant la tête et répondant à l’affirmatif à chaque information.

« Bon, je dis après avoir raccroché. En plus d’être orpheline, je suis sans travail pour cet après-midi. Le livreur a le dos bloqué et, donc, on ne pourra pas être livré avant demain matin… »

De ce fait, on allait être quatre pour déballer les cartons et être sur que le magasin ouvre l’après-midi. Un bain moussant le soir sera le bienvenu.
Mais, le bon côté des choses était que j’allais pouvoir passer un peu plus de temps avec Zuki… Et peut-être faire du shopping.

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Oshino Kazuki & Takashi Haruna

Haruna... Mon Haruna était tellement mignonne...

- Tu es adorable ma chérie...

Je déposais un baiser sur le haut de son crâne. Elle était si parfaite ma princesse...

Collée contre moi à écouter les battements plutôt rapides de mon cœur, si j'avais pu, j'aurai suspendu le temps afin de rester ainsi pour un long moment.
Sa question me fit sourire, elle restait une shinki qui pensait à la communication avant de voir le côté humain et spirituel de la chose.

Mais c'était comme ça que je l'aimais mon Haruna.

- Je ne sais pas s'il y a la 3G au Machu Picchu par contre je ne crois pas que les Incas aient prévu des coins pour y placer des bornes wifi, dis-je en souriant. Ça va te coûter cher en forfait mobile.

Puis, justement, le smartphone de Haruna se mit à sonner et après avoir répondu à son appel, elle me mit au courant de la situation et je ne pus réprimer l'immense sourire d'imbécile heureux qui se forma sur mon visage.
Instinctivement, mes bras passèrent autour de ma petite amie alors que mon visage vint se cacher dans son cou.

- Tu vas pouvoir rester avec moi cette après-midi, on pourra sortir tout les deux si tu veux ou alors rester ici et je pourrai t'apprendre comment faire un joli et bon bentô, dis-je sans réfléchir. Ah non, il va falloir faire les courses quand même parce que je n'ai pas de quoi faire une boite complète et équilibrée...

J'eus un sourire désolé avant de passer une main dans le dos de Haruna et de redresser la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux, très vite, je vins lui voler un baiser puis je lui souris bêtement.
Le silence s'était installé et j'hésitais à le briser parce que j'avais la sensation que je devais profiter au maximum de la présence de ma compagne, comme si quelque chose allait bientôt arriver. Mais ce n'était qu'une intuition, rien de concret, aucun signe n'annonçait qu'il allait se passer quelque chose de grave prochainement.

Mais je ne devais pas penser à ce genre de chose alors que j'avais celle que j'aimais à mes côtés.

- Donc, que faisons nous ? Je peux te proposer d'aller faire les courses pour que je puisse te montrer la réalisation d'une boîte repas. Ou alors nous pouvons rester ici ce matin mais il n'y a pas grand chose à faire à part s'occuper de Piwi et essayer d'apprendre à Spin à "faire la belle", achevais-je en souriant.

Je voyais mal mon arachnide se tenir sur ses quatre pattes arrières et lever les quatre autres. Elle aurait tôt fait de nous sauter dessus pour nous mordre violemment les bras, et je ne souhaitais pas spécialement que Haruna se fasse mordre par une Spin en colère. Elle allait avoir mal et peur, et je voulais que ma colocataire octopode et ma petite amie s'entendent bien.

- Mais tu ne devrais pas prévenir tes parents de ce nouveau soucis d'emploi du temps ? Personnellement, je trouve qu'il tombe bien mais eux ne sont pas au courant. A moins que tu ne décides de leur cacher que tu vas passer presque toute ta journée avec un homme qu'ils ne connaissent pas...

Je laissais échapper un rire en imaginant la tête que pourrait avoir les parents de ma douce s'ils apprenaient qu'elle fréquentait un homme. Ils ne devaient pas être au courant, Haruna avait laissé entendre qu'ils la harcèleraient de questions s'ils savaient.

Remarque, les miens non plus ne savaient pas pour ma petite amie. Je leur dirait certainement bientôt.

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Avec Oshino Kazuki ♥

A l’idée de pouvoir passer du temps avec Kazuki, un sourire se dessina sur mes lèvres. Au pire, s’il voulait être un peu tranquille, j’aurais étais faire du shopping, même si j’en avais fait il y a moins d’une semaine. J’étais peut-être accro au shopping ou alors c’était aussi une façon de m’inspirer. Mais s’il y avait une chose dont j’étais sûre c’était que j’étais accro à Kazuki mais c’était un sentiment tellement agréable que je n’en avais que faire.
Un sourire amusé se dessina sur mes lèvres à la remarque du jeune homme et je lui volais, à mon tour, un baiser.

« Ils travaillent au moins jusqu’en fin d’après-midi mais je pense qu’ils se doutent de quelque chose. »

C’était une supposition mais mes parents étaient parfois plus malins que ce que je pensais et je savais que plus j’attendrais plus j’aurais de questions auxquelles répondre.
Par la suite, je mis la pensée de mes parents de côté pour me concentrer sur mon petit-ami qui devait attendre une réponse de ma part. Cependant j’avais un problème…

« On peut aller faire les courses, c’est une idée mais mets moi un bandeau sur les yeux, tu ne m’as jamais vu dans la rue dans l’était d’esprit dans lequel je suis actuellement. J’ai pensé à du shopping et je risque de partir dans le premier magasin qui me fait de l’œil à savoir le premier magasin qu’on verra… Et tous les autres… »

Et, même les magasins d’homme risquaient d’y passer. Pourquoi j’avais pensé à du shopping déjà ? Pourquoi ?

« Je me désespère, je dis en mettant mon front contre l’épaule de Kazuki. Dans quinze minutes ça devrait être passé, le pire c’est que j’ai pas envie de faire les magasins enfin si mais je les ai fait récemment… Il y a moins d’une semaine… »

J’avais même un témoin appelée Kobayashi Erena, une bien belle rencontre d’ailleurs. C’était mon modèle quand même. Puis je pensais à autre chose mais ne dis rien à Kazuki… Il n’avait même pas une console ? On pouvait vivre sans avoir une console sans pour autant venir d’une autre planète ?
… Oui, non, il faisait mieux de ne pas y toucher, ça pouvait parfois donner des idées étranges. Comme celle que je venais d’avoir à l’instant.

« Je pense qu’on peut y aller, si tu me sens partir vers le mauvais magasin n’hésite pas à me tirer, je dis en relevant la tête. »

J’avais beau avoir dis ça, je n’arrivais pas à bouger des genoux de Zuki. J’étais comme attiré par ses lèvres et, finissant par céder à la tentation, je finis par attraper la lèvre inférieure de mon petit-ami avant de l’embrasser. Je n’osais pas approfondir le baiser comme il l’avait fait tout à l’heure. De ce fait il restait chaste pour le moment.
Après avoir embrassé Kazuki à la commissure des lèvres, je mis mon front contre le sien avant de fermer les yeux. Profitant de ce moment où on était tous les deux.

« On y va ? Je décide par demander en ouvrant les yeux avec un sourire. »

J’éloignais mon visage du sien avant de prendre l’une des mains qui était autour de moi. Ainsi, je pus, délicatement, desserrer son étreinte et me lever sans pour autant rompre le contact.

« Ah oui, et je ne te laisse pas le choix, c’est moi qui paye. »

Il pouvait tenter de refuser mais à part faire moitié-moitié, je n’accepterai rien d’autre.

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Oshino Kazuki & Takashi Haruna

Le temps s'étira et nous restâmes tout les deux sur mon canapé à s'embrasser chastement pendant un petit moment. Puis il fallut se lever puisque mon canapé n'étant pas un tapis volant, il ne pouvait pas nous emmener où nous voulions. Donc en attendant l'invention du sofa télécommandé, nous allions devoir utiliser nos jambes pour aller faire des courses.

- Il est hors de question que tu payes tout. Si tu tiens tant que ça à participer, on fera fifty fifty mais c'est ma seule offre.

Je ne pouvais pas la laisser régler entièrement nos achats tout comme je ne pouvais pas la laisser entrer dans tout les magasins de vêtements, les boutiques de bijoux et d'accessoires. Et si pour éviter qu'elle ne me traîne faire du shopping je devais la garder constamment avec moi alors ça m'allait parfaitement.
C'est donc avec un bras passé autour de la taille de Haruna que nous nous dirigeâmes vers mon konbini favoris -pas question d'aller dans un supermarché- et effectivement, le chemin fut plutôt long pour moi. A chaque boutique -que ç soit vêtements, bijoux, gadgets électroniques ou accessoire de mode- je sentais ma petite amie dériver de notre route et je devais la serrer un peu plus fort contre moi. Ce ne fut pas vraiment agaçant, plutôt mignon et amusant de la voir rosir alors que je la prenais sur le fait.

Une fois dans le konbini ce fut plus calme pour moi, j'avais une liste en tête, je n'allais prendre ni plus ni moins que ce qu'il me fallait, enfin peut-être quelques biscuits ou petites douceurs pour en avoir dans les placards au cas où Haruna passait une nouvelle nuit chez moi ou juste une après-midi.
Le sac de course fut rapidement rempli et le payement se fit à cinquante pour cent par Haruna, et l'autre moitié fut réglée par moi.

Sur le chemin du retour j'avais accepté d'aller dans une boutique de gadget high-tech dont je ne comprenais pas toujours l'utilité. Mais que pouvais-je faire face aux adorables yeux de chaton perdu que m'avait fait ma chérie ? Oui, j'étais faible, mais je pouvais bien l'être avec ma princesse, non ?

Donc après cette pause, je décidai qu'il était temps de rentrer pour commencer la préparation de l'ourson de riz avec sa couverture d'omelette, une recette que me faisait ma maman quand j'étais petit et que j'étais triste ou pas très bien. Voir cet adorable nounours endormi redonnait toujours le sourire ou faisait oublier la fièvre le temps d'un repas.

De retour chez moi, je mis directement le riz à cuire pour pouvoir montrer comment faire au plus vite à Haruna. Mais en attendant que le riz se gonfle d'eau, nous avions largement le temps de faire autre chose, alors nous prîmes à nouveau place sur le canapé.

- Bien, maintenant que nous sommes loin de toute boutique de vêtements, je vais pouvoir arrêter de surveiller ma petite shinki, dis-je en souriant avant de venir lui murmurer à l'oreille. Tu sais que tu étais adorable à te diriger comme ça vers les boutiques et à rougir quand je te prenais sur le fait.

Je rapprochais lentement nos bouches jusqu'à ce qu'elles ne se trouvent plus qu'à quelques millimètre l'une de l'autre.

- Tu es vraiment trop mignonne, princesse de mon cœur.

Et nos lèvres se rencontrèrent à nouveau pour un baiser divin. Toujours tendre et chaste sur le début puis il s'approfondit, nos langues se rencontrèrent à nouveau pour la seconde fois, elles se découvraient encore, apprenaient à jouer et à se câliner. J'en étais tout retourné et si ce moment avait pu durer l'éternité je n'aurais certainement pas dit non, sauf que l'air vint à manquer et qu'il fallut nous séparer.

Nos fronts se retrouvèrent tandis qu'on prenait le temps de retrouver du souffle. Mes mains se firent plus câlines et dessinaient des ronds sur les hanches de ma chérie, le temps semblait s'être suspendu.

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Avec Oshino Kazuki ♥

Je ne pus refuser et acceptais donc de faire cinquante-cinquante pour ce qui était du paiement des courses. Suite à cela, nous primes la direction d’un konbini ou d’une superette -je ne savais pas encore pour le moment- mais mon instinct était plus fort que ma raison. En effet, je n’arrêtais pas de dévier vers les magasins qu’on croisait et, à chaque fois, je sentais une certaine pression sur ma taille avant de me sentir rosir de gêne. J’avais des mauvaises manies quand même… Quoique, elles me permettaient quand même d’être proche avec mon petit-ami ce qui était loin d’être désagréable.
Une fois dans le konbini, loin de toute tentation, je suivis calmement Kazuki à travers les allées puis, au moment de régler, je ne tentais pas de le faire plier pour tout payer et, donc, je payais la moitié des frais. Par la suite, nous sortîmes du konbini qui était face à une boutique high-tech. J’avais tellement envie d’y entrer que je finis par regarder Zuki avec des yeux qui devaient être humides et perdus. Ce qui le fit craquer.

Quand je fus dans le magasin, je regardais rapidement les étagères avant de tomber sur une merveille. Une coque de téléphone noire avant plein de point brillant mais mon téléphone était trop récent et je devais attendre qu’elle sorte dans son modèle avant de l’acheter. Après l’avoir mise de côté et avoir fait un tour du magasin nous finîmes par rentrer chez Kazuki qui mit le riz à cuire.

Dès que cela fut fait, nous nous réinstallâmes sur le canapé et je repris ma place sur les genoux de celui qui faisait battre mon cœur. C’est fou à quel point il s’emballait facilement quand j’étais en sa présence. Mes joues prirent une jolie teinte rose quand il me reparla de tout à l’heure mais je ne répondis rien. C’était comme si mon cerveau s’était complètement déconnecté. Celui-ci reprit ses fonctions quand je sentis nos lèvres se retrouver pour un baiser chaste qui finit par s’approfondir. Nos langues se rencontrèrent une nouvelle fois, s’apprenant doucement mais surement. Le manque d’air nous fit nous éloigner et nos fronts se retrouvèrent. Puis alors que je sentais des frissons naître sur mes hanches je fermais les yeux avant de sourire légèrement.

« Tu me rends folle mon ange. »

J’avais dit cela sans réfléchir plus que ça mais ce n’était pas faux. Grace à Kazuki j’avais fait des choses que je n’aurais pas faites sans lui. J’étais retournée dans ma ville natale et j’avais rouvert mon cœur, même si, pour le moment, et ce depuis la fin du lycée, il n’y avait que Zuki qui y avait, tout naturellement, trouvé une place. Comme si elle lui avait été réservée depuis longtemps.

Cependant, suite à ces six mots, je ne sais pas qui de nous deux avait initié un mouvement vers l’autre mais nos lèvres se retrouvèrent pour un baiser comme le précédant. Mon cerveau décida de prendre quelques congés et, alors que nos langues se câlinaient, je mis instinctivement mes jambes de part et d’autre des cuisses de mon petit-ami. L’une de mes mains prit place sur la nuque de celui que j’aime, tandis que la seconde se positionna sur torse, au dessus de son haut.
Nos lèvres, quant à elles, se quittaient pour nous permettre de retrouver nos souffles avant de se retrouver. Et, l’une de ses fois, j’en profitais pour murmurer des mots à Kazuki. Des mots que je lui avais dits qu’une seule fois pour le moment.

« Je t’aime Kazuki, je murmure en ouvrant les yeux pour les ancrer dans les siens alors que nos fronts étaient l’un contre l’autre. »

Tout en fermant les yeux, je scellais ensuite nos lèvres alors que mes mains restaient où elles étaient. Bien que celle sur son torse avait furieusement envie de descendre pour se poser directement sur sa peau…

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Oshino Kazuki & Takashi Haruna

Qu'est-ce que je pouvais l'adorer ma petite amie. J'avais vraiment de la chance qu'une créature aussi adorable, incroyablement belle et douce se soit intéressée à moi et m'ait ouvert son cœur.
Si on m'avait dit, avant que je ne rencontre Haruna, qu'une shinki adoratrice de la technologie, aimant le shopping et les accessoires de mode et victime d'ijime étant jeune, tomberait amoureuse de moi. Je pense que j'aurais envoyé cette personne se faire interner en hôpital psychiatrique.

Et pourtant... Elle était bien là ma shinki.

- Je t'aime Haruna... Comme je n'ai jamais aimé personne, lui déclarais-je.

Mes mains passèrent timidement sous son t-shirt mais restaient au même niveau, un peu en dessous de sa taille. Nous étions en terrain inconnu et même si je rêvais de pouvoir toucher sa peau, et voir son corps qui devait être absolument divin, je ne pouvais pas le faire sans son accord. Il ne fallait pas que je sois rustre en allant trop vite dans mes gestes, je tenais trop à ma princesse pour lui faire peur.

Nos visages se rapprochèrent encore une fois et nos lèvres dansèrent sensuellement les unes contre les autres. Idem pour nos langues qui ne perdirent pas de temps pour recommencer à se câliner, comme déjà accro à la présence de l'autre.

Malheureusement, tout les bons moments ont une fin. L'autocuiseur pour le riz signala qu'il avait fini son travail et que nous devions nous atteler à la préparation des mignons oursons. Nos bouches se séparèrent donc, me laissant pour ma part, mi-frustré mi-soulagé. Je ne savais pas qui j'aurai été capable de m'arrêter si nous nous étions plus perdu dans ce monde de caresses et de délices.

- La pause est finie ma chérie, lui fis-je en souriant. Il est l'heure de ton mini-cours de cuisine.

Pour la faire sourire, je lui fis un bisou d'esquimau avant de me redresser doucement et de la porter contre mon torse, ses jambes enroulées autour de ma taille. Je me mis à rire puis je la déposais au sol une fois dans ma petite cuisine.

- Maintenant que le riz est cuit, on va façonner nos oursons, expliquais-je en reprenant un peu de sérieux. Il faut faire trois boules pour chaque oursons, une pour sa tête, et deux pour ses oreilles. Pour son corps vu qu'il sera sous la couverture en omelette, on va tricher et mettre une saucisse.

J'avais pris un peu de riz encore chaud pour commencer à le façonner.

- Si tu veux lui donner de la couleur, tu peux mettre des épices comme de la muscade, du poivre, du curcuma, enfin, ce que tu veux. Même de la sauce soja mais pas trop parce que sinon ça sera vraiment trop salé !

J'avais rapidement formé mes trois boules de riz, j'avais l'habitude d'en faire depuis que j'étais enfant. Hiroki en avait déjà mangé quand il était venu chez moi enfant, et dans mes souvenirs, il avait aimé ce plat simple mais si adorable.

- Tu sais préparer une omelette ou tu veux que je t'apprenne aussi ?

Je n'étais pas moqueur, mon propre père ne savait pas cuisiner sans faire brûler la poêle, alors je ne me moquerai pas de m chérie. Ça me faisait même plaisir de lui apprendre comment s'y prendre pour faire une belle omelette.

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Avec Oshino Kazuki ♥

Quand les mains de Kazuki se posèrent directement sur mes hanches, je sentis des frissons naître sur ma peau. Mon cœur, quant à lui, ne pouvait pas tellement battre plus vite vu la vitesse à laquelle il allait.
Cependant toutes les bonnes choses ont une fin et ce fut l’autocuiseur qui stoppa celui-ci. Un sourire naquit sur mon visage en sentant son bisou d’esquimau avant qu’un léger rire quitte mes lèvres quand Kazuki me porta. Je passais mes bras autour de son cou alors que mes jambes encerclaient sa taille.

Une fois dans la cuisine, sur le sol, je reçus des instructions de Kazuki pour faire l’ourson… J’hésitais à le taquiner ou non au fait qu’il trichait mais au final ce n’était pas plus mal, j’aurais moins de riz à façonner. Tout en écoutant ce que mon petit-ami disait, je le regardais façonner le riz avant d’essayer de faire de même. Essayer bien sûr, je n’avais pas dis que j’allais réussir !
Puis, alors qu’il parlait d’omelette, j’offris à Kazuki des yeux aussi ronds que des soucoupes. Il me faisait une blague là, non ? Il avait préparé des boules de riz à l’avance pour être aussi rapide ? Pour toute réponse je lui montrais la main où il devait y avoir une boulette de riz… Elle ressemblait plus à n’importe quoi sauf à une boule.

« Je sais casser des œufs et assaisonner mais pour la faire cuire, c’est au risque et péril de la poêle… Mais pour le moment je me bats plutôt pour réussir à faire une boule avec ce riz récalcitrant. »

Je ramenais ma main vers moi et réessayais de faire une boule avec ce riz qui ne voulait pas se laisser faire. J’essayais tant bien que mal mais rien à faire, le riz refusait que je le façonne, je n’avais pas d’autres hypothèses que le fait qu’il ne m’aimait pas.

« Il me hait, ce riz me hait, je dis dans un plainte avant de regarder Kazuki. »

Je devais avoir des yeux larmoyants mais, en même temps, j’étais presque déçue de moi-même de ne pas pouvoir faire ce qu’il m’avait demandé. Je n’étais vraiment pas une bonne cuisinière. Pourtant j’avais testé de faire ma boule en frottant le riz contre mes paumes de mains, en le façonnant avec mes doigts et d’autres techniques auxquelles j’avais pensé mais je n’obtenais pas une boule. J’obtenais une forme bizarre qui pouvait presque rappeler un cœur… Presque bien sûr car c’était la seule forme que j’arrivais légèrement à voir dans ce truc difforme.

« Même Piwi ou Spin arriveraient à faire mieux que moi, je dis en regardant cette forme bizarre… »

Je poussais un soupir de désespoir, espérons que j’évite le monologue du « Ô drame ! Ô désespoir ! Ce riz m’a demandé tellement d’effort mais ne veut se laisser faire… ». J’aurais pu mais ça aurait été mal approprié surtout que je me sentais vraiment triste de ne pas réussir à façonner du riz.

« J’ai pourtant essayé de faire comme toi mais je n’ai pas réussi, tu veux bien me remontrer comment faire ou me guider, s’il te plait ? »

Je fis une moue triste en pensant que j’étais loin d’être une petite-amie ou une femme qui pouvait cuisiner pour la personne qu’elle aime. Pour faire simple, je n’étais pas prête de pouvoir cuisiner pour Kazuki, à moins de réussir à faire plier ma mère qui était la seule personne capable d’améliorer mes compétences culinaires pour faire une surprise à Zuki un jour… En attendant je n’étais pas fichue de faire une boule de riz sans être guidée… Ça m’avait l’air de promettre pour la suite.

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Ma pauvre chérie semblait vraiment ne pas s'en sortir avec le riz. Elle n'avait vraiment pas l'habitude de manipuler de la nourriture j'avais l'impression, on se complétait plutôt bien au final. Elle sachant se servir des technologies les plus récentes et ayant des connaissances dans la mode, et moi, sachant cuisiner et voir avec autre chose qu'une webcam ou un appareil photo.

Je vins donc me placer derrière elle, délicatement, je lui pris sa presque boule de riz pour la placer dans l'assiette et j’entraînais Haruna à côté de l'évier pour lui mouiller les mains avec de l'eau chaude. Je lui remis ensuite le riz entre les doigts.

- Réessaie, ça devrait aller un peu mieux avec tes mains humides. Il faut juste un peu d'entraînement, tu n'auras qu'à préparer des bentô plus souvent et faire des pandas, des lapins, des chats...

Je l'observais faire, elle était vraiment concentrée sur sa boule de riz, et cette image me fit sourire. Mon Haruna était tellement adorable quand elle était comme ça, à fond sur quelque chose, mais je décidais de lui murmurer tout près de son oreille.

- Tu t'en sors très bien, bientôt tu seras la reine des oursons et tu pourras en faire à tes parents ou tes amis pour les épater.

Je claquais un baiser sonore sur sa joue avant de me lancer dans la cuisson des deux saucisses et de l'omelette. J'avais le temps de les préparer puisque Haruna devait finir de faire les deux autres boules de riz pour les oreilles de son ourson.
L'omelette ne mit pas longtemps à cuire, tout comme les saucisses, je m'occupais donc de mon assiette, il ne restait qu'à décorer l'ourson avec un peu de feuille de Nori, et un radis en guise de doudou et il serait terminé.

Mon attention se reporta sur Haruna qui avait enfin fini de construire la sculpture en riz. Il y avait des cassures dans le riz à certains endroits, signe qu'il avait été trop travaillé mais c'était justement le fait qu'elle se soit autant appliquée à vouloir le rendre parfait qui rendait cette création unique. Mes mains se posèrent sur la taille de ma petite amie et je déposais un nouveau baiser sur sa joue.

- On va le recouvrir cet ourson pour qu'il n'attrape pas froid, et lui faire un nez, des yeux et ne pas oublier son doudou.

Un sourire amusé barra mon visage puis le reste de le confection des oursons se finit rapidement, il ne s'agissait que de décoration après tout. Les assiettes furent passées au micro-onde pour les réchauffer un peu puis il fut temps de les déguster.

- Tu ne vas pas faire une photo pour ton compte, hm.., j'hésitais entre Twitter et Instagram, et au final je tentais ce dernier. Instagram ? Ce n'est pas avec cette application qu'on partage les photos.

Ça ne m'intéressait pas vraiment mais quand on est en couple avec une Shinki, même depuis peu de temps, on finit par connaître ce genre de choses.

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Je laissais Kazuki retirer la boule de riz de mes mains et me mener à l’évier pour les mouiller. Mais ça n’empêchait pas le fait que je ne comprenais toujours pas comment il avait fait aussi vite. La pratique était vraiment la clé ?
Alors que j’étais très concentré et que j’arrivais enfin à obtenir le résultat escompté grâce à super Zuki, je faillis écraser ma boule de riz enfin finie. A chaque fois qu’il murmurait quelque chose à mon oreille, je sentais une sensation étrangement agréable naître en moi. Je souris simplement lorsqu’il me fit un rapide baisé sonore sur la joue, alors que j’avais envie de lui pincer ses joues.

Je repris ensuite mon sérieux pour finir les boules de riz, laissant mon petit-ami cuire le reste. Une fois que j’eus finis de façonner le riz, je disposais les boules pour former la tête et les oreilles, souriant en voyant que c’était pas mal pour une première fois. Un sourire se dessina sur mes lèvres quand je sentis les mains de Kazuki se poser sur ma taille, tout en écoutant ce qu’il disait. Apparemment, l’ourson était bientôt fini !

M’appliquant le plus possible, je fis tout ce qui irait sur le visage de l’ourson. J’avais l’habitude de couper des petites formes dans du papier, de la pâte fimo et autres pour coller sur mes ongles. Bien que là, j’avais fait un nail art assez simple en dégradé pailleté.

Après que les assiettes aient été passées au micro-onde, Kazuki me parla des réseaux sociaux et un air ému pris place sur mon visage alors que je posais mes mains sur mon cœur.

« Tu apprends tellement vite Zuki, je suis émue et contente de t’avoir comme élève particulier. Tu es l’élève que tout professeur aimerait avoir. »

J’offris ensuite un sourire amusé à Kazuki avant d’aller chercher mon téléphone. Je pris mon ourson en photo avant de le poster avec un « Taaadaaaa ~ °(≧∇≦)° Voilà un ourson que j’ai fait avec du riz et une omelette. Mignon, non ? Surtout avec son doudou (⌒▽⌒) ». Une fois ma photo quotidienne postée et déconnectée de mon compte, je mis une assiette dans les mains de Kazuki et fis une photo.

« Celle-ci, c’est pour usage personnelle. »

J’enlevais ensuite l’assiette des mains du jeune homme pour lui faire, à mon tour, un bisou sur la joue avant de partir remettre mon portable dans le salon avant de revenir dans la cuisine. Après m’être assise face à Kazuki et l’« ittadakimasu » d’usage, je pris un morceau de l’oreille de mon ourson pour le tendre à mon petit-ami. Ma main était en dessous du riz pour éviter qu’il tombe et je me penchais avec un « Aaaah » pour que Kazuki ouvre la bouche. Avant qu’il puisse attraper quoique ce soit, j’éloignais le riz avant de sourire, amusée par ma gaminerie.

« Tu ferais quoi si je décidais, au final de manger ce morceau de riz ? Je demande en arquant un sourcil. »

Un air de défi sur le visage, je rapprochais le riz de mes lèvres, curieuse de voir s’il allait réagir ou non. Si oui, je me demandais ce qu’il allait faire. Pour le moment, il avait encore le temps de se pencher pour attraper le riz vu que je ne l’avais pas mangé.

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J'avais tellement de chance de sortir avec une femme aussi belle, intelligente et douce. Un ange tombé du ciel, ça ne pouvait juste pas être un hasard si nous nous étions rencontrés et que notre relation aille si bien. Nous en étions qu'au début et je n'avais pas envie d'imaginer qu'il puisse y avoir des disputes entre nous, même si il était certains que ça arriverait.
Entre moi, le denshou et elle, la shinki, il y aurait forcément des sujets de discorde. Mais pas maintenant, plus tard peut-être.

Sa photo me prit un peu au dépourvu, n'étant pas quelqu'un de très photogénique à la base, j'avais tendance à fuir ou à faire les photos pour ne pas être moi-même dessus. Mais pour ma princesse, je pouvais bien faire un effort et la laisser m'avoir sur son smartphone. Je lui faisais confiance pour qu'elle ne poste pas ma tête sur les réseaux sociaux.

Et enfin la dégustation de nos oursons put commencer.

...

En fait non, ma chère et tendre semblait vouloir s'amuser un peu. Oh je n'étais pas contre mais je ne la savais pas aussi joueuse, et ce trait de caractère était loin de me déplaire. Haruna était si craquante quand elle me lançait son regard brillant de malice.

- Je pourrais mettre Spin sur ton visage pour te réveiller la prochaine fois que tu viendras dormir ici, proposais-je en souriant. Mais j'ai une autre idée un peu moins effrayantes pour toi...

Je me penchais alors rapidement et récupérais la boule de riz entre mes dents, sauf que ma main en appui sur la table ripa et je glissais, tombant sur le sol. Je ne m'étais pas fait mal malgré le choc un peu violent, mes articulations ne disaient rien donc c'est qu'il n'y avait aucune déchirure ni fracture. Ça aurait été bête de se faire mal maintenant.

Je restais allongé sur le sol et lançais un regard vers Haruna ainsi qu'un grand sourire, exhibant la boule de riz entre mes dents. Bien que le sol soit très accueillant, bien qu'un peu dur, je me redressais et avalais le morceau d'oreille comestible sous les yeux de ma petite amie avant de me rassoir.

- La prochaine fois, je pense que je te le laisse...

Par contre, elle avait du coup un morceau en moins à manger, donc je pris également une oreille pour la tendre vers Haruna avec le "Aaaah" de rigueur. Mais contrairement à elle, je ne retirai pas les baguettes au moment où elle s'apprêtait à mordre, je la laissais goûter un morceau de mon ourson.

- Alors ? C'est simple mais bon non ?

Le repas avança tranquillement, nous parlions de tout et de rien, c'était vraiment une ambiance douce. Je me prenais à rêver que ce genre de repas arrive plus souvent, bien plus souvent... Tout comme des nuits où Haruna pourrait rester.
Je pouvais toujours lui soumettre l'idée qu'elle passe une ou plusieurs nuits par semaine chez moi, ou alors qu'elle vienne les week-end. Puis après une salade de fruits en dessert et la table propre, on se retrouva inévitablement sur le canapé. Bien qu'une Piwi en mode je-suis-une-future-maman-alors-je-fais-ce-que-je-veux-même-si-ça-change-pas-de-d'habitude, prenait une partie du canapé en s'étant installée au milieu, et s'étirant de tout son long.

- Tu as envie de faire quelque chose de spécial cette après-midi ? On peut aller se balader en ville ou simplement rester ici et se détendre...

Les deux options étaient plutôt intéressantes mais soudain mon portable sonna et le nom de mon patron s'afficha sur l'écran. Je fus obligé de répondre et d'après le ton qu'avait pris l'homme au bout du fil, j'étais à peu près sûr qu'il y avait un problème avec un des aurtres stripteaseurs et que évidemment, j'étais le seul à être dan sle coin...
Une fois la conversation achevée, je poussais un soupir à fendre l'âme.

- Je suis désolé Haruna, il y a un problème à mon travail et je vais devoir y aller...

J'étais extrêmement désappointé que mon après-midi avec ma petite amie soit achevée de cette façon, aussi pour profiter de nos derniers instants ensemble pour une durée incertaine, je la pris dans mes bras et la serrai contre mon torse, enfouissant mon nez dans ses cheveux.

- On se reverra une prochaine fois... .Mais là je ne peux vraiment pas y couper, je suis vraiment désolé...

En plus, nous n'allions certainement pas nous revoir avant un moment, entre mes horaires et les siens, difficile de se mettre d'accord sur une plage qui conviendrait.

Code by Dev Nerd Girl

I just want to be with you

Avec Oshino Kazuki ♥

Mon air de défi ne s’envola pas lorsque Kazuki parla de me mettre Spin sur mon visage la prochaine fois que j’allais passer la nuit chez lui, je savais qu’il ne le ferait pas… Puis ça me faisait plaisir de savoir que j’allais revenir dormir, que j’allais pouvoir être dans les bras de Zuki pour une nouvelle nuit.
Je repris mes esprits en voyant le sujet de mes pensées se pencher pour attraper le riz au bout de mes baguettes. Cependant, je n’eus pas le temps de rattraper mon petit-ami qui glissa pour se retrouver par terre. Je ne sus pas comment réagir et regardais Kazuki assez inquiète. En le voyant sourire pour mettre cette boule de riz en valeur, je compris qu’il allait bien et fut soulagée. Je m’en serais énormément voulu s’il avait eu quelque chose.

Par la suite, j’hochais la tête à sa remarque mais la prochaine fois soit je mangerai le morceau, soit je lui donnerai ou ferai en sorte qu’il ne puisse pas tomber et se blesser. Je pris ensuite le morceau de riz tendu gentiment par Kazuki, un peu plus sérieux que moi vu qu’il n’avait pas retiré ses baguettes.

« Je confirme, c’est simple mais bon, je dis quand le morceau fut avalé. »

Pendant le reste du repas, nous parlâmes de diverses choses, je trouvais ce genre de moment agréable et j’aurais aimé qu’on en ai plus souvent.

Une fois les oursons finis, une salade de fruit et une table propre plus tard, nous reprîmes place sur le canapé, devant se serrer car une mignonne petite Piwi prenait une bonne partie de la place. Mais je n’allais pas m’en plaindre, j’aimais être dans les bras de Kazuki.
Ce que le jeune homme me proposa par la suite m’intéressa et je ne sus pas quoi choisir. La question fut vite réglée car avant d’avoir eu le temps de dire « panda roux », le portable de Zuki se manifesta.

Le soupir que Kazuki poussa quand il eut raccroché m’attrista presque tant il semblait désappointé. J’hochais la tête face à son explication redescendant sur Terre à la mention du travail. Je ne dis rien, passant mes mains autour de sa taille et me blottissant un peu contre le torse Kazuki pour répondre à son étreinte.

« Ne t’excuses pas, le travail c’est le travail, je dis sans bouger. D’ici notre prochain rendez-vous on va s’envoyer des messages… »

Autant j’avais pour habitude d’être collée à mon téléphone et répondre rapidement au sms me contentant de ça, autant quand il s’agissait de Kazuki je préférais le voir pour lui parler directement, être dans ses bras et tout ce qu’on faisait ensemble. Quant à son travail, je préférais éviter d’y penser, sachant que Zuki n’avait pas le choix.
Je finis par m’éloigner légèrement de mon petit-ami pour le regarder, souriant doucement avant de l’embrasser chastement et rapidement.

Comme toutes les bonnes choses ont une fin, et que les moments n’échappaient pas à cette règle, nous finîmes par nous diriger vers la porte d’entrée. Avant de sortir, je monopolisais encore un peu les lèvres de Kazuki.
Main dans la main nous fîmes une partie du trajet ensemble, avant de s’arrêter à une intersection.

« Je vais partir vers les rues commerçantes, je dis en me mettant face à Kazuki. Travaille bien et à bientôt. »

Après un au revoir discret pour éviter de choquer les passants, très concentrés sur leur portable ou les vitrines, je partis vers les rues commerçantes. Je devais réussir à passer le temps jusqu’au retour de ma mère à la maison et le shopping était le seul moyen de passer rapidement le temps.

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