Il y a de l'électricité dans l'air • | [HARUMI & KYOHEI ♥]

Non mais sérieusement, pourquoi se retrouvait-il forcé de partager une mission avec cette fille ? A choisir, il préférait encore largement son duo avec Naoki même si au bout du compte,ça se terminait souvent en dispute. Mais Harumi... Il n'avait jamais vraiment aimé cette jeune femme. Elle était encore plus étrange que lui et puis, c'était physique, elle dégageait quelque chose que le garçon n'appréciait pas. Cela faisait des années maintenant qu'il la connaissait, elle était une des amies de Ren cependant dés le début, Kyohei n'avait pas réussi à la faire rentrer dans son coeur. Bien qu'il ait fait des efforts pour son camarade à l'époque, il ne lui avait jamais adressé la parole et il était méfiant envers elle. Il n'avait pas de raison. C'était comme ça et il n'y avait pas besoin de se poser d'autres questions. Dans la vie il y a malheureusement parfois des choses qu'on est incapable de comprendre. Et il y avait aussi des personnes qu'on n'aimait pas sans savoir pourquoi. Avec le temps, le garçon avait fini par arrêter de s'interroger et s'était contenté de passer son chemin lorsqu'elle était là. A croire que Terazawa détestait ça et qu'il avait voulu tenter de les rabibocher d'une manière comme une autre. Ou bien, ce n'était là que le fruit du hasard car si on y réfléchissait, Kyohei peinait à s'entendre avec qui que ce soit de toute manière. Mais Harumi... Il était définitivement contre et il n'avait pas le choix. Marchant dans les couloirs du QG, il soupira.

Peut-être aurait-il mieux faire de mentir, d'inventer un bobard pour fuire la mission toutefois il n'avait rien trouvé. Ce n'était pas l'imagination qui lui manquait habituellement pourtant cependant là le jeune homme avait été contraint de s'avouer vaincu. C'était avec toujours cette expression neutre collée à sa figure qu'il était entré dans la salle où se trouvait Harumi, refermant délicatement la porte derrière lui.

- Alors ? Tu as trouvé de nouvelles informations ? Lui demanda-t-il d'une voix détachée.

Si sa collègue était capable d'y décéler un brin de motivation dans sa phrase, elle était particulièrement forte parce qu'il était évident que Kyohei était tout sauf motivé. Il s'approcha sur ses mots et sans attendre l'autorisation de la part d'Harumi, il s'empara du dossier de la cible en question. Une shinki ? Perplexe, le jeune homme avait incliné sa tête sur le côté avant de lire le nom de la personne. Takashi Haruna... N'était-ce pas la petite amie du denshou qu'on avait enfermé récemment ? Le maire était sérieusement en train de sévir et l'agent lui-même ignorait ce qu'il devait pensé de tout ça. Bien sûr que c'était exagéré cependant, pour le moment, il préférait ne pas se tourmenter de trop et faire son travail correctement. En particulier avec un partenaire comme elle.

- Il faut faire quelque chose pour cette fille.

Ou plutôt « contre » cette fille. Qu'elle comprenne la grave erreur qu'elle avait commise et c'était à eux, en tant que NSA, de remettre les choses en ordre.

- Tu as prévu quoi ?

Et qu'elle se dépêche à lui répondre avant qu'il ne perde patience pour de bon. Déjà que ça l'agaçait d'être là, il était préférable qu'Harumi ne fasse pas des siennes à son tour.

Non, il ne l’aimait pas. Il la détestait et rien que croiser son regard lui donnait la nausée. Pour le coup, Kyohei maudissait Terazawa de l’avoir mis en duo avec cette femme. Elle se croyait maligne alors qu’elle ne l’était pas du tout. Elle pensait tout savoir, peut-être même qu’elle s’imaginait mieux que les autres cependant elle n’était rien. Il ne l’avait jamais apprécié et des années avaient beau s’être écoulé, cela ne changeait rien quant à ses sentiments. Elle l’agaçait. Sa simple présence l’horripilait et même s’il tentait de faire des efforts pour mener à bien cette mission, le jeune homme n’en avait aucune envie. Il s’était promis qu’en rentrant à l’intérieur de la salle tout se passerait bien, qu’il resterait calme et sage toutefois ça avait été plus fort que lui, il n’avait pu s’empêcher d’être froid. Qu’est-ce qu’il y pouvait lui s’il ne la supportait pas ? Et il était évident que c’était réciproque. Le garçon doutait réellement de la réussite de la mission au vue de comment ils s’adressaient la parole, comment ils se regardaient. A choisir, il aurait préféré la faire seule. Harumi n’était qu’une incapable. Encore plus ces derniers temps. Il n’était pas idiot et l’avait remarqué seulement ça ne le concernait pas. Tout ce qu’il souhaitait était mener à bien son travail, peu importait qu’elle soit malade, fatigué ou dieu ne savait quoi d’autre. Qu’elle ne se mette pas au travers de sa route sinon pour sûr qu’il la ferait dégager sans délicatesse. Ils devaient bosser ensemble alors qu’elle ne le gêne pas et réfléchisse à quelque chose de plus sérieux que ça.

Une procédure d’éloignement ? Réellement ? N’importe qui aurait pensé à ça, même un enfant de cinq aurait pu le dire. Qu’elle arrête de se moquer de lui. Elle songeait vraiment que c’était suffisant. Ils se débrouilleraient toujours pour se voir en cachette. Ils enfreindraient les règles. Et ça serait encore plus la pagaille à Nishinaka. On s’inspirerait d’eux et il y aurait des tas de rébellion. Ce n’était pas le but.

La seule réponse que Kyohei lui donna fut un vulgaire soupir tandis que son regard lisait attentivement le dossier, n’en fuyant pas une ligne.

- Tu plaisantes j’espère ? Demanda-t-il en levant ses yeux froids en sa direction, Tu crois sincèrement qu’une mesure d’éloignement est suffisante ? Tu feras moins la maligne quand ils se verront en cachette et que tout retombera contre toi parce que tu as choisi quelque chose de si simple.

Harumi n’avait rien dit, c’était lui qui avait ses propres suppositions en déclarant « tu feras moins la maligne » hors, il pensait ses mots. Parce qu’il était hors de question que lui soit mêlé à ces histoires si la jeune femme choisissait une solution aussi futile. Qu’est-ce qu’elle faisait dans la NSA sérieusement ?

- Il ne faut pas seulement les éloigner. Il faut les surveiller et surtout, leur faire comprendre ce qu’ils risquent de perdre s’ils enfreints les règles. Et par-dessus tout, avant l’éloignement, il faut leur faire peur. Comme dire à Oshino que s’il décide de la revoir, c’est sa copine qui en subira les conséquences et que ça ne sera pas de la gentillesse, loin de là. S’il est assez fou pour oser retourner la voir, alors, il le regrettera.

Sadique ? Oui, il l’était sûrement. Mais il ne ferait pas ce métier sans ça. Leur rôle était de rétablir l’ordre sur la ville et ce n’était pas en prenant pincette que ça viendrait. Il fallait se montrer dur, ferme et féroce. Sinon, c’étaient eux qui se feraient manger et non le contraire. Harumi devrait réellement réaliser cela avant de finir complètement dévorer. Il n’était pas forcément d’accord avec le système néanmoins à choisir, il préférait se ranger du côté des plus forts.

Qu’est-ce qu’elle l’énervait sérieusement ? Elle pouvait arrêter de l’agresser ne serait-ce que durant un lapse de temps de deux minutes ? A la moindre parole prononcée, elle se sentait visée et brusquée. Ils étaient censés travailler ensemble et Kyohei n’avait fait qu’émettre un avis. Il aurait mieux fait de se taire puis la laisser s’enfoncer toute seule dans sa déchéance. Un soupir s’était échappé de ses lèves quand sa collègue avait commencé à s’exciter. Elle n’était décidément pas bien dans sa tête. Peut-être devrait-elle partir se faire soigner, ça ne lui ferait pas de mal. Harumi n’avait rien affaire ici, elle n’avait tellement pas le feeling d’une NSA… Il devrait sûrement en tirer deux mots à Terazawa parce que là plus rien n’allait et autant dire que cette jeune femme lui tapait sur le système avec ses grands airs. S’il lui avait fait une telle réflexion, ce n’était pas car il s’agissait d’elle – bien qu’il aurait pu – mais parce que la solution proposée n’était pas assez forte. Qu’est-ce qu’un éloignement leur apporterait ? C’était vrai que lui ne connaissait rien sur eux. Mais cela faisait partie de leur boulot de s’assurer qu’ils ne recommencent pas leurs bêtises. Le chantage n’était peut-être pas la meilleure solution non plus néanmoins il s’agissait là de la première idée que le garçon avait eu. Si ça ne lui convenait pas, plutôt que s’emporter, crier et se plaindre, ne pouvait-elle simplement pas enchérir si elle songeait à quelque chose de mieux. Vraiment, il allait la laisser se débrouiller seul puis irait voir le maire pour lui faire comprendre que malheureusement, ils étaient impossibles à ces deux là de s’entendre, que de toute façon la jeune femme préférait s’enfoncer toute seule et qu’il ne pouvait rien pour elle. Après tout, comme il l’avait pensé il y a quelques instants, elle n’avait rien d’une NSA. Qu’on fasse du nettoyage là-dedans… Bien que ça serait compliqué à régler, pouvait-on vraiment garder quelqu’un d’incompétent ?

- Tu me saoules, Soupira alors le magicien en jetant le dossier sur la table devant eux.

Il n’avait pu se retenir. Ses paroles étaient sorties du cœur, il avait eu besoin de les libérer et les rétorquer parce que réellement sa collègue l’énervait au plus haut point. Probablement qu’il faisait le malin cependant qu’elle ne dise pas le contraire, ils étaient deux. Et elle fera moins la fière quand elle se retrouvera convoquée par Terazawa pour mauvaise conduite. Elle se douterait assurément d’où viendrait la faute toutefois Kyohei n’en avait, honnêtement, rien à faire. Elle n’avait qu’à faire preuve de plus de jugeote et d’intelligence.

- Je n’ai fait que te donner mon avis sur tes conneries. Mais vas-y dit moi si tu as de meilleures idées. A ce que je sache on ne va pas le garder enfermer à perpétuité, bien que ça pourrait être une solution aussi. Donc c’est cette fille qu’il faut viser et on ne va pas l’isoler sur une île non plus hein ? C’est de l’entretien et ça coûte des sous. Dans tous les cas, débrouille-toi. Tu as l’air si sûre de toi alors vas-y.

Qu’elle s’enfonce encore plus, elle avait raison. Il ne la retiendrait pas et ne l’aiderait pas à se sortir de là. Harumi ne se doutait pas le moins du monde de toutes les idées qui fulminaient dans la tête du jeune homme cependant il s’abstiendrait de lui en faire part. Il préférait encore prendre plaisir à la regarder se noyer toute seule sans personne pour la sortir de cet enfer. Elle ne semblait s’en apercevoir mais elle se dirigeait tout droit vers sa perte.

Harumi marquait un point. C’était vrai, malgré ses paroles, il était toujours là. Parce qu’il avait ses responsabilités et qu’il pensait beaucoup sans forcément agir. Il lui disait de se débrouiller seul néanmoins se connaissant, Kyohei savait qu’il ne pourrait pas s’empêcher de jeter des coups d’oeil au dossier une fois celui-ci terminé. On les avait placé en équipe et peut-être que c’était une tactique de Terazawa pour les tester. Il ne fallait pas oublier que même les NSA n’était pas en sécurité, qu’eux aussi pouvait couler d’un instant à l’autre et que ce n’était pas en se battant les uns les autres qu’ils remonterait à la surface. C’était fou à quel point le garçon pouvait changer d’avis comme de chemises. Est-ce que cela signifiait qu’il n’irait plus la dénoncer ? En vérité, il n’avait jamais vraiment pensé à le faire. S’il avait songé cela, c’était plus car elle l’agaçait, par rancune. S’il faisait des efforts, qu’elle essaie également et peut-être qu’ils parviendraient à quelque chose. Sa collègue avait au moins reconnu ses torts donc peut-être que oui, ils arriveraient à avancer s’ils évitaient les remarque désobligeantes. Probablement la raison pour laquelle le magicien n’avait pas répondu à ses provocations, il s’était contenté de s’installer en face d’elle. Harumi désirait qu’il s’en aille, il en était certain toutefois qu’elle ne doute pas de lui, il avait l’intention de rester ici. Qu’il l’aide ou non, il serait resté auprès d’elle à surveiller ses moindres faits et gestes. Ca l’aurait sûrement déstabilisé cependant il fallait faire des choix dans la vie et si elle avait continué de nier en bloc, de lui parler froidement et « l’agresser », elle y aurait eu le droit. Bien que ça l’agaçait qu’elle ne cesse de dire « tu » dans ses paroles... Voilà ce qu’il lui reprochait. Ils étaient à deux et partenaires pour une mission. Si elle n’était pas d’accord avec ses principes qu’elle le lui dise et ils pourraient réfléchir à d’autres solutions. Evidemment qu’il était sadique, évidemment qu’il devait punir ces habitants puisqu’il s’agissait là de son métier et qu’il ne préférait pas se poser de questions quant à ce qui était bien ou mal. Elle l’énervait plus que tout à le juger, à le provoquer et il faisait de son mieux pour garder son calme.

Qu’est-ce qu’elle connaissait de lui ? De sa vie ? Absolument rien donc il était préférable pour elle qu’elle se taise. Ses poings s’étaient compressés instinctivement à sa remarque et il avait détourné son regard dans la pièce comme pour tenter de ne pas s’emporter, de ne pas être trop sec et ne pas crier. Chose difficile quand on les plaçait tous les deux dans la même pièce.

- Tu ne connais rien de ma vie, Cracha toutefois le garçon, plantant son regard glacial au creux du sien, Et si ça doit arriver, je ferais avec.

Il avait toujours fait avec de toute façon. Qu’on tente de s’en prendre à lui, il se défendrait. Il n’était plus ce petit garçon qui se laissait faire à la moindre attaque. Et s’il échouait en tant qu’agent alors dans ce gars, il ne s’en prendrait qu’à lui même. On les avait mis en garde. On leur avait fait lire et signer un contrat sur lesquels étaient rédigés des tas de conditions. S’ils faisaient correctement leur job, il n’y aurait rien contre eux.

- Maintenant est-ce qu’on pourrait travailler sérieusement à deux ou tu vas encore tenter de me provoquer avec tes remarques ? Ce n’est pas une question de sadisme. C’est simplement que c’est notre boulot, on n’a pas le choix alors fait avec et oublie les affinités. Pour ce qui est de Takashi, on devrait l’enfermer elle aussi pour le moment. Pas dans la même prison qu’Oshino. Tu connais très bien la ville de Nishinaka et la technologie qu’ils ont, sans parler de l’expérience.

Et eux, ils étaient sadiques. Si la demoiselle se retrouvait enfermer là-bas, elle pouvait facilement revenir en étant quelqu’un de totalement différent. Mais surtout, faire un lavage de cerveau, ici, ce n’est pas difficile et ce serait dommage qu’elle ne se souvienne plus de son cher et tendre n’est-ce pas ?

Lui ne les connaissait pas particulièrement. Il savait juste que leur couple était mal vu par la société, qu’un denshou ne devait pas sortir avec une Shinki et qu’il fallait rétablir l’ordre. Peu importait la manière, du moment qu’ils réalisaient tous les deux dans quoi ils s’étaient embarqués, ils n’avaient qu’à réfléchir avant de tomber amoureux et de s’engager. Peut-être que c’était triste, peut-être que c’était même sadique néanmoins ils n’avaient pas le choix. Ils vivaient dans cette ville donc qu’ils respectent le système. Depuis quand les Denshou appréciaient les Shinki par ailleurs... Nombreux couples s’étaient vus divorcés à cause de ces sources à problèmes. Plus tard même qu’on les remercierait. Pourquoi personne ne suivait les règles et tentait de se rebeller ? Il fallait réellement montrer à ces citoyens que tout n’avançait pas selon leurs propres désirs. Peut-être qu’un jour Kyohei paierait le prix de ses actes, peut-être qu’ils seraient contre Terazawa et qu’à son tour il souhaiterait se rebeller. Cependant en cet instant précis, il ne voyait pas pourquoi il désobéirait alors qu’il était en position supérieure. Certainement que le maire l’appréciait au vue des résultats de ses missions précédentes toutefois s’il venait par plonger aussi, on ne lui ferait pas autant de faveur. C’était un poids difficile à porter sur le coeur mais avec le temps, le jeune homme avait appris à faire avec. Parler de ses nombreux doutes était compliqué car tout était surveillé et même chez lui, parfois, il avait peur qu’on sache tout ce qu’il pouvait y dire. Voilà pourquoi en général, il faisait toujours attention à ce qu’il pouvait raconter et ne critiquait jamais Terazawa. Son système était sordide, il en avait pleinement conscience mais au final, il vivait là-dedans depuis plusieurs années que ça aussi, il commençait à s’y habituer. La question était... Pendant combien de temps ?

Kyohei n’avait jamais eu de véritables objectifs et s’ennuyait facilement. Il changeait souvent d’avis aussi, ce qui lui provoquait tous ses doutes qui le hantaient. Il n’était jamais sur de lui, jamais de ce qu’il voulait, de ce fait, il agissait comme on aimerait qu’il agisse. Mais, à un moment, il finirait sûrement par se lasser tout ça... Peut-être s’il trouve un vrai but à chérir. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid d’envoyer quelqu’un en prison, de leur faire un lavage de cerveau ou même qu’on les tue sous peine de mort. Est-ce qu’il était psychopathe ? Il ne s’était jamais vu comme ça mais ça aussi, peut-être qu’au bout du compte, ce qu’on faisait d’eux était des psychopathes sans coeur qui au fur et à mesure devenait de plus en plus insensible. Pourtant, paradoxalement, le magicien n’avait pas le sentiment d’être ainsi. Si on touchait à ses proches, il réagissait différemment... Parce qu’il les connaissait, qu’il savait qui ils étaient et qu’ils refusaient qu’on leur fasse du mal. Certainement qu’il avait un brin d’égoïsme également... Non, il ignorait quoi penser et sûrement qu’il devait arrêter de se prendre la tête pour des questions futiles comme celle-ci. Le temps déciderait pour lui. Il croyait avoir grandi, connaître la vie toutefois il y avait beaucoup de domaine que Kyohei était loin d’avoir expérimenté. C’était la raison pour laquelle, il ne pouvait pas autant compatir que sa collègue... Il ne comprenait pas.

- T’inquiète, je me charge de la filature, Déclara-t-il sérieusement, Et le lieu pour Takashi est parfait. Si jamais tu as chopes d’autres informations, tu me les transmettras. Je ferais de même. Maintenant il faut mettre tout ça en place. Je vais contacter la prison, surveille bien Oshino quand il sera sorti. Je ne lui fais pas confiance.

Sur ses dires, le jeune homme se saisit du dossier où ils avaient inscrit toutes leurs idées puis sans prendre la peine de la saluer correctement, il quitta la pièce. Heureusement, ils étaient finalement parvenus à trouver quelque chose de concret. Il avait bien cru ne jamais s’en sortir toutefois, ils avaient trouvé une solution et avant que tout soit mis à exécution, il était préférable de garder un oeil sur ces deux-là.