Encore un matin où j'avais envie de bouger. Je me étais encore décider à aller au parc Heisei. Je vais finir par tomber amoureuse de ce parc. A moins que ça ne soit déjà fait.
Je me suis promené tranquillement vers les coins tranquilles du parc. Il n'y avait jamais personne dans le parc même si c'est dernier temps sa fréquentation était en augmentation avec l'arrivé des beaux jours. Le vent soufflais délicatement dans ma robe blanche et ma chevelure blonde et a finalement fait envoler mon chapeau. Ce dernier a été déposé à quelques mètres de moi près d'un arbre. En le ramassant j'ai pu remarquer qu'il y'avait quelqu'un qui dormait appuyé sur l'arbre. Un peu curieuse, je me suis approché silencieusement jusqu’à pouvoir voir le visage de la personne endormis. Naoya Kenzaki dormait tranquillement et le plus naturellement du monde contre l'arbre. J'entendais le bruit de sa respiration et je ne pu m'empêcher de rougir. Depuis qu'il avait passer la nuit chez moi, je ne pouvais m'empêcher de penser à lui. Nous avions échangé nos numéros de téléphone mais je n'ai pas eu le courage de lui envoyé un message. Prendre part à un groupe voulant ravager la ville ne me posais pas de problème mais c'est une toute autre histoire pour envoyer un message à la personne dont je me suis entiché.
Je me suis rapproché de lui pour finalement m'asseoir à quelques centimètres de lui. J'avais une idée dans la tête depuis que je l'avais vu dormir. Je lui souffla doucement dans l'oreille.
Je l'entendit émettre un grognement pour finalement se réveiller et me remarquer à ses cotés. Il avait l'air plutôt surpris de me voir. Il faut dire que le hasard fait bien les choses.
- ''Hey, comment sa va? Bien dormi ?'' fit je doucement en souriant
Cela ne me regardait pas mais je ne savais pas quoi dire d'autre maintenant que je l'avais réveiller tel une gamine égoïste.
Le hasard fait plutôt bien les choses FT. Ito Mariko
Je m’étais réveillé assez tôt aujourd’hui, mais au vu de la température qu’il allait faire aujourd’hui je décidais de me lever. Je déjeunais rapidement avant d’aller à la douche. J’enroulais ensuite une serviette autour de ma taille avant de regarder les habits que j’avais choisis. Je décidais de retourner dans ma chambre pour mettre un short de sport ainsi qu’un débardeur qui révélait parfaitement ma musculature. Même en tenue de sport je veillais à être parfait. Par la suite, je pris une bouteille d’eau ainsi que des barres de céréales sans oublier mon téléphone, mes clés et mes papiers. Je mis le tout dans une petite sacoche avant de mettre mes baskets. Après avoir fermé ma porte à clé, je pris l’ascenseur et m’étirais le dos ainsi que les bras une fois dehors. J’échauffais rapidement mes chevilles avant de courir en direction du parc Heisei.
Sur ma route, je croisais quelques joggeurs qui profitaient de la fraîcheur permise par le soleil qui était seulement en train de se lever. Celui-ci n’avait pas encore pu répandre ses rayons chauds, c’était agréable.
Quand je fus dans le parc, je continuais mon sport finissant par arriver dans des endroits déserts. C’était très agréable. De ce fait, je décidais d’arrêter ma course ici pour me reposer légèrement. Après m’être étiré, je m’appuyais sur un tronc, légèrement en retrait et bu un peu d’eau puis mangeais une barre de céréale.
Une fois cela fait, je m’appuyais un peu plus contre le tronc avant de fermer les yeux. Je profitais de la douce caresse du vent soufflant dans ma chevelure et fini par m’endormir sans m’en rendre compte. Ce fut un souffle dans mon oreille qui me tira de mes songes. Je grognais légèrement avant d’ouvrir les yeux et regarder la cause de mon réveil. Je fus agréablement surpris de voir Mariko.
« Je vais bien, un peu fatigué mais ça va. J’ai profité de la fraîcheur matinale pour faire du jogging et, grâce à ça, j’ai bien dormi. »
J’avais l’impression de raconter n’importe quoi. Certes, je répondais à sa question, mais de manière beaucoup trop longue. Mais tant que je ne lui parlais pas de la NSA, ça m’allait parfaitement. Pour éviter de paraître bizarre, je souris à la jeune femme avant de reprendre.
« Et toi, comment tu vas ? J’étais inquiet que tu ne m’ais pas envoyé de message, j’ai cru qu’il t’était arrivé quelque chose. »
C’était une supposition. J’étais bien placé pour savoir s’il arrivait quelque chose à un denshou ou non.
Oh dear ... Il a remarqué que je ne lui ai pas envoyé de message depuis la dernière fois. Il a du s'imaginer des tas de choses. Ah. Pourquoi je ne lui ai pas envoyé de message ? Et comment je vais pouvoir le dire ? Je suis gêner. Inconsciemment, je me passais ma main dans mes cheveux.
- ''Je vais bien, un peu fatigué mais ça va. J'ai étais un peu dépassé par le boulot et je me suis retrouvé à faire des heures supplémentaires. Au boulot, c'est un peu ... hardcore en ce moment. Avec le lancement du tout nouveau produit du fils du patron, on a pas le temps de souffler. Entre les publicités, les brevets à déposer, les informations aux boutiques, les problèmes liées à la fabrication en usine, les coûts fixes, les ...'' commençais je à expliquer sans me rendre compte de ce que je disais
Mais qu'es ce que je raconte !? Il n'y a rien de pire qu'une personne parlant de son travail. Il doit s'ennuyer à mourir mais comme Nao-kun est poli, il ne veux pas me le montrer. En plus de sa, il sourit comme si il trouvait ça intéressant. Mariko, qu'es ce que tu as encore fait ? Et pourquoi Nao-kun est si parfait~!?
- ''Ouais, donc j'ai été un peu prise par le travail mais j'aurais du t'envoyer un message. Je suis vraiment désolé. Excuse accepté ?'' demandais je en faisant un clin d’œil
Et comme d'habitude tu parle que toi, Mariko l'idiote narcissique. Attend. Je parle de moi à la deuxième personne du singulier ? Je suis complètement folle, complètement. Les NSA vont m’emmener en asile, je vais plus jamais voir la lumière au jour et je vais me mettre à chanter ''Il était 21 et cent'' de Jean Ferrat avant de me tirer une balle dans la tête. Un frisson me parcourra. Brrg, plus jamais ce genre de pensée.
- '' Et toi ? Qu'es ce que tu devient ? Pas de problème au travail ? Fais attention à ce que tes collègues n’abusent pas de ta gentillesse !''
Ragh, même en détournant le sujet, je fais n'importe quoi ! En quoi ça me regarde si les gens abusent de sa gentillesse ? C'est vrai qu'il est très gentil, très poli, très attachants, qu'il me rend un peu folle mais cela ne me regarde pas. Je sentis l'embarras arrivé sur mes joues.
Le hasard fait plutôt bien les choses FT. Ito Mariko
Ah les cours d'économie, qu'est-ce que ça ne m'avait pas manqué ! J'en avais légèrement fait pendant mes premières années d'études où j'avais touché à plusieurs domaines du journalisme pour savoir dans quoi me spécialiser. Mais lorsque Mariko m'en parlait je trouvais que ça devenait soudainement intéressant. Je continuais de l'écouter parler, un sourire sur les lèvres. Non pas par politesse mais parce que la jeune femme était mignonne à parler ainsi de son travail et de se sentir gênée en s'en rendant compte.
Je réussis de justesse à retenir un sourire amusé. Gentil ? Moi ? C'était plutôt ainsi que les femmes me voyaient parce que j'étais timide en leur présence. Sinon j'étais tout sauf gentil. Au travail, je ne voyais que par la perfection, n'hésitant pas à dire à mes collègues journalistes que leur article était nul. Je savais que j'avais raison sur ce point.
« Tout va bien de mon côté. C'est un peu la folie au journal parce qu'on est en période de bouclage. Puis ceux qui travaillent généralement chez eux, viennent pour profiter de la climatisation et finir leurs articles. Et moi je corrige parce que les miens sont finis depuis longtemps maintenant. Mais c'est marrant, on a beau être plus, on n'entend que les bruits des claviers. »
Pourquoi je m'étais mis à parler de mon travail, ça ne devait pas intéresser la jeune femme... A qui le blond allait bien, d'ailleurs. Je devais essayer de me ressaisir un peu. Ce que je racontais dans ma tête n'avait aucun sens et je devais éviter que ça arrive avec ce que je racontais à la jeune femme.
« Je profite également de la fraicheur matinale pour faire du jogging et je profite aussi de mon temps libre pour faire de la boxe. »
C'est vrai que Mariko pensait que j'étais un denshou et je redoutais le jour où elle comprendrait que je suis plus Shinki qu'autre chose. Mais une question continuait de me trotter dans la tête, pourquoi cette jeune Denshou ne me laissait pas indifférent ? Je ne pouvais pas être amoureux d'elle, si ? A cette idée, je me sentis vraiment mal. Je repensais à cet Oshino Kazuki, j'étais l'un des responsables de son emprisonnement et j'étais d'accord avec la décision de mes collègues pour l'éloigner de cette Takashi Haruna.
Pour le moment, rien n'était fait et je devais faire en sorte que rien ne se passe. Pour éviter de faire une bêtise comme plonger mes yeux dans ceux de la jeune femme, je fermais les miens en me rappuyant contre le tronc d'arbre, un sourire sur les lèvres.
« Tu entends ces oiseaux, ce vent dans les arbres ? Tu ne trouvent pas que ce sont des mélodies qu'on n'entend peu ? »
Au moins ça nous faisait un sujet de conversation banale qu'un Denshou pouvait apprécier, non ?
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