Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Lun 29 Juin - 13:29
Je sais tout -PART1-
With Naoya le traître
J'en avais marre ! Il avait pas fini de me prendre pour un jambon oui ?!
Oser me rappeler encore pour avoir des informations sur un... Denshou ! Bravo, vous avez gagné le Jackpot ! Vous pourrez récupérer votre lot contenant un mammouth laineux et une paire d'échasse à l'accueil !
Mais comment j'avais pu être aussi con, aussi naïf ! J'aurais dû m'en douter dès le départ que tout cela était louche. Pourquoi toujours des Denshou pour des articles que au final je n'avais jamais vu paraître dans le journal ?!
Mais là s'en était trop... Tout simplement trop... Être utilisé d'accord, j'étais à peu près sûr qu'il était déjà arrivé qu'on m'utilise. Mais pas Naoya, pas mon ami...
Je m'étais senti tellement mal quand j'avais compris, j'avais d'abord été en colère contre moi pour n'avoir rien compris, de ne pas avoir su lire entre les lignes. Puis ma colère envers moi-même s'était muée et rage à l'égard de Naoya. Comment avait-il osé ?! Notre amitié ne valait-elle rien pour lui, y avait-il seulement une amitié ?
Et maintenant, me voilà en train de l'attendre, je l'avais vu passer au loin et j'allais l'attraper, j'avais besoin de lui dire que je savais, que j'avais compris. Il m'avait surement pris pour un idiot mais si ça avait vraiment été le cas, je serai prostitué, pas sage-femme.
J'avais longuement hésité sur la façon dont j'allais pouvoir le coincer, il n'était pas souvent seul et ne l'ayant vu marcher avec personne aujourd'hui, je savais que c'était maintenant ou jamais.
Et dès qu'il passa près de la ruelle dans laquelle je me trouvais, je l'attrapai par la manche et le tirai dans le coin sombre avant de le plaquer contre le mur. Mes bras tendus sur ses épaules, il pouvait facilement s'échapper voir même me retourner en me faisant une clé de bras, mais je comptais sur le fait qu'il me reconnaisse pour ne pas me prendre un coup de poing.
- C'est moi. Shirogane Sora, le mec dont tu t'es servi pendant des mois pour avoir tes informations.
Je n'avais plus rien d'avenant ou d'excité. Je ne l'étais qu'avec mes amis et les personnes de confiance, hors là, je n'avais plus aucune confiance en Naoya.
- Je sais tout Naoya, lui annonçais-je de but en blanc. Je sais que les informations que je te livre ne sont pas pour tes articles...
le sous-entendu était aussi gros qu'une maison, et qu'il ose seulement nier ou me dire qu'il ne comprenait pas ce que je voulais dire et je lui plantais une flèche dans la jambe. Je savais où il vivait et je savais viser, je n'étais pas quelqu'un de violent à la base, mais nous étions dans un cas de force majeure. Mais ne voulant pas que nous nous perdions en "non-je-sais-pas-de-quoi-tu-me-parles" je décidais de rajouter quelque mots supplémentaires pour qu'il comprenne que j'étais sérieux.
- Je suis au courant de ce que fais mon amie Ueyama Miki en dehors de son travail d'esthéticienne. Le reste n'a été qu'un assemblage de pièces de puzzle.
C'est en les voyant souvent eux deux que la machine s'était lancée et que j'avais compris que j'avais été floué par Naoya.
Qu'est-ce que je pouvais le détester à cet instant.
Depuis quelques temps, j’avais l’impression d’enchaîner les mauvaises journées, ce qui allait se confirmer aujourd’hui. En effet, alors que je me rendais tranquillement au journal, quelqu’un m’attrapa et m’entraina dans une ruelle sombre. Reconnaissant Sora, je ne fis aucun geste, je me demandais simplement ce qu’il voulait pour m’attraper ainsi…
…
Et merde !
Pris de court, je n’avais pas tout de suite réagis mais, à l’entente de ce nom que Sora venait de me citer je fronçais les sourcils. Et j’ouvris la bouche pour la refermer tout de suite après. Cette incompétente était, en plus de ça, assez folle pour mettre son ami dans la confidence ? Quelle plaie.
« Je n’ai jamais dit que c’était pour mes articles, je t’ai simplement dit que j’étais journaliste. C’est toi qui a supposé ça… »
Dire ça ne devait pas arranger mon cas mais je ne pouvais rien lui dire ici. Je savais très bien que je pouvais avoir des ennuis si je lui parlais de ça en pleine rue. Enfin, je m’en fichais légèrement pour moi, je pensais plus à Sora.
« Je savais que faire une mission avec cette incompétente était une mauvaise idée, elle est bien trop inconsciente. Puis… Merde Sora, tu crois vraiment que je n’ai fais que me servir de toi ? Je demande avec un regard dur sans bouger. »
J’avais rapidement sauté du coq à l’âne mais c’était sorti tout seul, un cri du cœur comme on dit. J’avais ensuite pris Sora par le col pour qu’il me lâche et qu’il soit contre le mur, ne mettant aucune force pour éviter de le blesser. Je me rapprochais de lui, le regardant le plus sérieusement du monde.
« Sache que par sa bourde ton amie a actuellement des problèmes et, qu’en sachant pour elle et pour moi, tu peux aussi avoir des problèmes, je dis tout bas pour éviter d’être entendu. Tu veux vraiment continuer d’en parler ici ? »
Je connaissais assez bien mes collègues pour savoir que tout ce que je pouvais dire en dehors de chez moi était entendu. Après tout, j’étais aussi obstiné qu’eux et je n’hésitais pas à dénoncer une personne par intérêt… Alors pourquoi je ne pouvais pas le faire pour Sora ? Pourquoi je ne pouvais pas dire qu’il savait trop de chose pour rester sans surveillance ? Je lâchais le jeune hermaphrodite mais ne m’éloignais pas.
« De mon côté, je n’en ai pas envie. Je n’ai pas envie que tu ais plus de problème que ceux que tu risques déjà d’avoir. Crois-le où non, mais je ne me le pardonnerai pas. »
Sur ces dires, je m’éloignais enfin de Sora et me tournai vers la rue. Mais, j’avais à peine fait deux pas que, pris d’un excès d’agacement, mon poing rejoignit le mur à côté duquel je me trouvais. C’était un geste idiot, je m’étais certainement cassé quelque chose mais je n’en avais que faire à cet instant.
« Je n’aurais pas dû. Je n’aurais pas dû me rapprocher de toi plus que nécessaire. Pourquoi je l’ai fait ? C’est ça que tu te demandes ? Je ne sais pas pourquoi. »
Mon poing n’avait pas quitté le mur mais mon bras devait trembler à cause de ce que je ressentais. J’avais tellement envie de dire certaines choses à Sora mais je ne pouvais pas, j’avais perdu sa confiance. Tout ce qui était arrivé par le passé n’était donc rien pour lui ? Ce n’était pas suffisant pour lui montrer que je tenais à lui ? A ces idées, mon poing sur le mur se serra plus qu’il ne l’était déjà. La douleur dut à mon coup se rappelait à moi mais je n’en montrais rien. De toute façon, j’avais bien plus mal au cœur qu’au poing…
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Lun 29 Juin - 17:07
Je sais tout -PART1-
With Naoya le traître
Comment osait-il ?!
Qu'est-ce que j'avais envie de lui envoyer mon poing dans la figure et de réduire son beau visage en une masse sanguinolente. Oser sous-entendre que j'étais stupide et naïf ! Quel trouillard, je ne lui pardonnerai pas facilement si ce n'était jamais.
Ce qu'il dit sur Miki me fit froncer les sourcils. Ma meilleure amie, une incompétente ? Je ne pensais pas, mais si elle était incompétente dans tout ce qui concernait les trucs de NSA alors c'était qu'elle était une bonne personne et non pas un mouton.
Comme devait être Naoya.
Sa violence ne m'atteignit même pas, pas plus que ses mots. Sauf ceux concernant ma meilleure amie et me disant qu'elle avait des problèmes, sur le moment, je pensais seulement à mon serment de ne rien dire si quelqu'un venait me poser des questions. J'étais loyal et honnête au moins avec mes amis, pas comme certains.
Le fait qu'il s'explose la main contre le mur fit remonter mes réflexes de médecin. Je n'étais pas généraliste mais je pouvais quand même savoir s'il y avait fracture, envoyer un patient faire une radio et faire un bandage. Mais je me repris bien vite, Naoya ne méritait pas que j'ai de la considération pour son bobo.
Pas tant que j'aurais la vérité pleine et entière.
- La première chose que tu n'aurais pas du faire Naoya c'est de m'impliquer dans tes histoires ! Miki ne m'a jamais utilisé pour faire du mal aux denshou, mais toi.., dis-je hargneusement. Toi, tu as osé te servir de moi comme un radar pour enfermer de pauvres innocents qui ne demandaient qu'à ce qu'on les laisse vivre !
Je prenais conscience de tout ce que cela impliquait, j'avais certainement brisé des vies. Quel monstre étais-je donc ?!
- Je n'ai pas été recommandé et je n'ai jamais voulu faire parti de ce stupide groupe auquel tu appartiens ! J'ai l'impression d'avoir été intégré malgré moi de votre secte !
Ça faisait mal, très mal de le dire, de l'assimiler. Je savais avoir fais du mal en rejetant l'amour que certains disaient me porter, mais je me rendais compte qu'en plus, j'avais envoyé des gens qui avaient une vie tranquille derrière les barreaux et ce pour quel motif ? Parce qu'ils préfèrent sauver la Terre plutôt que de trouver un moyen de vivre sur une autre planète une fois la notre pourrie et stérile ?!
- Et maintenant tu parles d'amitié, de protection ? Tch ! Laisse moi rire ! dis-je d'un ton pourtant tout sauf amusé. Soit un homme et avoue que je n'ai été qu'un pion dans ton échiquier, à la limite ton fou puisque je vais en diagonale. Mais rien d'autre, pas la peine de me mentir, je veux juste savoir la vérité, j'estime en avoir le droit !
Je supposais être très égoïste à cet instant, mais je voulais montrer à Naoya à quel point j'étais blessé. Je n'étais pas fou au point de penser qu'il m'aurait tout révélé de lui-même, mais c'était le fait qu'il m'avait utilisé à sa guise pour faire du mal qui me mettait en rogne. J'étais bourreau par procuration.
- Bien que je sois moins homme que toi, j'ai l'impression d'en avoir beaucoup plus dans le pantalon mon cher Naoya.., lui dis-je d'un ton plus nonchalant. Mais si tu tiens à garder ta couverture alors allons chez toi.
Je voulais savoir et je ne lui laissais pas le choix de tout me révéler, surtout je voulais savoir à quel point j'étais impliqué.
Je ne disais rien aux mots de Sora qui m’atteignaient bien plus que nécessaire, bien plus que je le montrai. Mon poing finit par quitter le mur et je regardais l’hermaphrodite. Mes yeux devaient plus parler pour moi, ils devaient reflétaient la déception que je ressentais face à son scepticisme, mais je n’en avais que faire.
« La vérité Sora, tu la connais. A part sur ce que tu viens de découvrir, je ne t’ai jamais menti sur le reste. »
Un soupir quitta mes lèvres et je passais ma main valide dans mes cheveux parce que je ne voulais pas en entendre plus. C’est alors qu’un rire nerveux quitta mes lèvres. Je ne me moquais pas mais c’était plus fort que moi, il venait de souligner quelque chose qui me paraissait évident mais qui ne l’était pas tant que ça.
« Penses aussi à ça. Est-ce que c’est pire d’écrire un article pouvant détruire une vie ou bien d’apprendre juste des choses ? Crois-moi Sora, tu ne sais pas ce qu’un article peut faire. Il peut faire bien pire que ce que tu crois. »
C’était ainsi que je voyais les choses. Mais ça ne devait pas être loin de la réalité, j’en savais quelque chose après tout je faisais ces deux métiers. Je m’approchais une nouvelle fois de Sora, plus sérieux que jamais.
« Ensuite réfléchi à ça. L’accident à la maternité, quand tu as profité du fait que j’avais trop d’alcool dans le sang, tu crois vraiment que j’agis avec tout le monde comme j’agis avec toi ? Tu crois que j’aurais emmené la première fille venue pour aller voir ma mère ? Tu es l’une des seules personnes qui connaît mes faiblesses. »
Je m’éloignais ensuite de Sora et me retournais. J’allais pour partir avant de me retourner une dernière fois vers lui.
« Par contre, on continuera la discussion une autre fois, je dois passer à l’hôpital voir si je n’ai rien de cassé et après je dois passer au journal. »
Avant de me joindre à la foule je lui lançais un « passe quand tu veux » et disparu de son champs de vision. Cette histoire sentait mauvais, vraiment mauvais.
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