Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mar 30 Juin - 14:27
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
Et voilà nous y étions, plus de retour en arrière possible.
J'avais laissé couler quelques jours pour être sûr de ce que je voulais poser comme question et puis j'avais pris ma décision.
J'étais assis en mode clochard devant la porte de "mon ami" Naoya et j'attendais simplement qu'il daigne rentrer de sa journée de travail. J'avais été au travail seulement le matin et une partie de l'après midi pour être sûr de coincer le journaliste quand il rentrerait du travail.
C'est donc après deux longues heures d'attente à écouter du hard rock à fond que je le vis enfin arriver. Il avait dû s'attendre à ma visite parce qu'il ne fit aucun réel geste vers moi, si ce n'est un vague de la tête pour m'intimer d'entrer.
Je connaissais son appartement pour y avoir passé plus d'une semaine, c'est donc sans aucune gêne que je m'affalais sur le sofa du salon.
- Ta main va mieux ? demandais-je pour couper court au long silence pesant. Tu n'as rien de cassé ?
Quoique avec le bandage qu'il avait autour de la main, il devait s'être fêlé quelque chose. Malgré sa blessure, signe évident qu'il avait été submergé par ses émotions, je ne ressentais aucune compassion. Si j'avais demandé comment il allait c'était par pure politesse avant de lancer le sujet qui fâche.
- Bon, maintenant que nous sommes chez toi et, je suppose, à l'abri des oreilles indiscrètes nous allons pouvoir parler sans restriction. N'est-ce pas merveilleux ?
Je n'allais pas passer par quatre chemins, Naoya m'avait utilisé. Je m'efforçais de penser que notre amitié avait un minimum de fond et qu'il m'avait un peu apprécié moi, et non pas "Sora le dénicheur de denshou". Qu'est-ce que je me haïssais encore d'avoir été aussi naïf et de ne pas avoir su ouvrir les yeux.
- Bien, le gentil garçon dont tu as usé pour trouver tes denshou est plutôt en colère à cause de ce que tu as fais subir à des innocents par son biais. Il voudrait déjà tout savoir sur le sort qu'ont subi ces denshou...
C'était l'une de mes principales interrogations, qu'était-il advenu de ces pauvres personnes. Je n'étais pas un des leurs mais je pouvais me mettre à leur place, pourquoi discriminer des personnes juste pour leur choix de vie... Devais-je rappeler que ça avait commencé ainsi dans l'Allemagne nazie ?
- Oh j'avais oublié de demander, suis-je autorisé à poser des questions ? Non parce que oui un humain tel que moi ne te servant qu'à avoir des informations doit certainement se taire et faire ce qu'on lui demande. Ça serait tellement plus commode pour vous autres NSA... Manque de chance mon pote, tu es tombé sur une poupée avec une tare et en plus elle sait utiliser son cerveau...
Je disais vraiment n'importe quoi mais je devais évacuer cette frustration et cet horrible sentiment de trahison.
Alors que je quittais le QG, un soupir quitta mes lèvres alors que je regardais ma main gauche où un bandage était présent. Je n’aurais pas du confondre ce mur avec un punching-ball mais ça avait été plus fort que moi. Une fois dehors, je ne réfléchis pas plus et rentrais chez moi. Je n’avais aucune envie de faire les magasins ni de traîner dehors.
Quand je fus près de ma porte, je vis, assise près de ma porte, une forme non identifiée qui ressemblait fortement à un humain. Je compris rapidement que c’était Sora mais je ne dis rien, j’ouvris simplement la porte avant de lui faire signe de rentrer.
« Une phalange de cassée. Enfin à ce qu’il paraît. »
Le médecin avait supposé cela sans radio parce que je n’avais pas le temps pour cela. Je ne dis rien de plus, sachant qu’il prenait de mes nouvelles seulement par politesse. Le laissant dans le salon mais écoutant parfaitement ce qu’il disait, je partis dans la cuisine pour faire bouillir de l’eau pour du thé. En attendant que l’eau soit chaude, je mis deux sachets de thé dans des tasses et tout ce qui allait avec. Pendant ce temps, je continuais d’écouter Sora qui termina son interrogatoire quand l’eau fut chaude. Je la versais dans les tasses que je couvrais avant de les porter dans le salon.
« Je répondrais à tes questions, je dis en posant les tasses sur la table basse. »
Après tout je lui devais au moins ça.
« Si tu veux tout savoir ils ont fait un tour en prison pour apprendre certaines choses, je dis en m’asseyant en tailleur devant la table. Quoi, je ne sais pas mais, généralement, les PDG ont utilisé tout ce qu’ils ont appris et ont pu agrandir leurs entreprises. Les autres sont juste retournés à leur train de vie, enfin je suppose. »
Je m’occupais assez peu de ces personnes après tout, je faisais mon travail comme il fallait et c’était largement suffisant pour moi.
« Mais ne te méprends pas Sora. Au début tu n’étais qu’un pion, ça je l’admets. On avait un marché, tu le respectais ça m’allait. Mais ça a changé. Je t’apprécie vraiment Sora, mais je ne suis pas des plus à l’aise avec les relations et quand on a commencé à se rapprocher, j’ai pris peur. J’ai eu peur que tu découvres la vérité et, au lieu de te demander d’arrêter pour éviter que ce genre de situation arrive, je t’ai demandé de voir plus de denshou pour avoir des informations. »
Je n’avais pas quitté Sora des yeux. Tout ce que je disais était la pure vérité mais j’avais un doute sur le fait qui me croie. J’avais perdu la confiance de Sora après tout.
« Est-ce que j’ai eu des scrupules à faire ce travail ? Je dis pour anticiper l’une de ses prochaine question. J’en ai eu au début. Je détestais la technologie pour ce qu’elle avait fait à ma famille, je me disais que les denshou avaient leur raison pour être ainsi mais ça a changé. Je ne sais pas si c’est un complexe ou quelque chose qui date de mon adolescence mais j’ai toujours cherché la perfection. Ma vision des choses a changé. J’ai recommencé à apprécié la technologie et je me suis dit que si j’ai réussi à changer alors ça devais être la même chose pour les autres. »
J’enlevais ensuite le sachet de thé des tasses, le laissant choisir. Ainsi il avait le temps d’encaisser ce que je venais de lui dire ce qui me laissait un peu de répit. Même si je répondrais rapidement à ses questions.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mer 1 Juil - 22:46
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
J'écoutais mon ami sans l'interrompre, mais plus il parlait moins j'avais envie de lui pardonner. Surtout à cause de cette phrase si improbablement stupide "J’ai toujours cherché la perfection. Ma vision des choses a changé. J’ai recommencé à apprécié la technologie et je me suis dit que si j’ai réussi à changer alors ça devais être la même chose pour les autres".
On m'avait souvent dis que je ne voyais que mon nombril et que je ne pensais pas assez aux autres, je découvrais seulement aujourd'hui que je n'arrivais vraiment pas à la cheville de Naoya en ce qui concernait l'égocentrisme.
- Parce que certains devraient changer juste parce qu'un certain Kanzaki Naoya l'a fait, alors tout le monde devrait faire de même ? Il faut de tout pour faire un monde mon cher, des paysans, des ouvriers, des PD-G, des surfeurs, des chanteurs, des shinki et des denshou !
J'étais profondément sûr de mon raisonnement. J'étais peut-être un shinki de par mon fanatisme des jeux en ligne massivement multijoueurs et mon adoration d'internet, mais jamais je n'avais imaginé mettre des gens en prison parce qu'ils préféraient cultiver un vrai jardin que celui de Farmville 2. Bon sang ! Si cela se trouvait j'avais envoyé des familles en prison, des hommes et leur femmes... Des jeunes mères faisaient peut-être parti du lot vu que leurs maris pouvaient avoir été arrêtés, pour un peu qu'elles soient denshou elles aussi...
Oh non mais qu'avais-je fais ?!
Bon, inspirer, expirer, se détendre, ne pas prendre le journaliste à ses côtés pour un sac de frappe et surtout ne pas hurler à s'en faire péter les cordes vocales. Il faut savoir rester zen en toutes les situations et ne pas exploser comme un pétard lors du Nouvel An. Alors, je pris la tasse de thé, avalant une gorgée, puis je me mis à souffler dessus longtemps, laissant le silence régner en maître dans la pièce.
- Et si moi demain je reniais toute cette technologie ? Tu me dénoncerais à ta hiérarchie, tu m'enverrais en prison pour être "remis dans le droit chemin" ? Imagine qu'un jour le pouvoir soit pris par des denshou qui en ont marre d'être brimés par un dictateur et sa bande de chienchiens obéissants. C'est toi qui finira derrière les barreaux mais sans wifi, sans ordinateur ni portable. On verra si ça te plairait d'être remis dans le droit chemin !
Mon ton était acide, comme l'arrière goût que j'avais dans la bouche. Moi qui avait eu envie de mon petit frère -un denshou en devenir- vienne à Nishinaka pour ses études, j'allais revoir mon discours.
- Ça serait te mentir que de dire que je n'ai pas d'estime pour toi Naoya, mais je t'en veux réellement pour ce que tu m'as fais, lui dis-je sans détour. Bien sûr, je ne suis pas blanc comme neige, j'aurais dû m'en rendre compte plus tôt...
Bon, maintenant j'avais une demande un peu particulière, je n'étais pas sûr que Naoya accepte mais j'allais lui exposer mon souhait. Oh et puis je m'en fichais de ce qu'ils pouvaient penser, je n'étais plus à ça près !
- Maintenant mon cher, je souhaiterais la liste de tout ceux avec qui j'ai couché pour leur soutirer des informations et qui ont fini derrière les barreaux, je leur doit des excuses.
Bon, soit Naoya allait me matraquer avec un Nokia tout en me traitant d'inconscient, soit il allait me traiter d'inconscient sans ciller, soit il allait juste hocher la tête en me tendant une liste. Mais ce dernier choix me semblait plutôt utopique et pas vraiment possible dans notre réalité.
- Si ça peut te rassurer je ne mentionnerai pas ton nom, mais je dirai pour la NSA, expliquais-je. Je me fiche de risquer quoi que ce soit par rapport à votre secte "d'adorateur de la technologie", je suis déjà sur la sellette par rapport à ce que je sais pour Miki. Mais parmi les personnes dont tu as voulu avoir des informations par mon biais, se trouvent peut-être des familles. Et je sais que pour toi ce mot ne veut plus dire grand chose, mais pour d'autres, il est très important.
Bon, maintenant restait plus qu'à savoir si Nao m'aidait ou si j'allais devoir me la jouer solo.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Il croyait vraiment qu’on avait d’autre choix que celui de penser ainsi ? Terazawa voulait, il avait, on refusait, on pouvait le payer très cher. En ce qui concernait les denshou, j’espérais vraiment pour eux qu’ils évitent de trop se rebeller. D’après moi, Terazawa pouvait aller encore plus loin.
« Non, je finis par dire en le regardant dans les yeux plus sérieux que jamais. Non je ne te dénoncerai pas, je te mettrai des claques s’il faut où je t’enverrai hors de la ville mais si tu venais à être dans cet endroit je doute que tu en sortes comme tu y es entré. Je doute qu’il te laisse le choix sur ton hermaphrodisme.... Hm, quoique... »
Même si je ne parlais pas de ce dernier point, mes collègues sauraient et je pensais savoir à quel point il pouvait être sadique. Bien pire que moi, c’était pour dire.
« Et je ne pas te dire les noms car je ne les connais pas, je ne les ai pas. Ne penses pas non plus que je me suis seulement basé sur tes informations et que je t’ais envoyé voir des pères de familles, seulement des homosexuels. Je connais ton sens de la famille car tu as la chance d’en avoir une. »
De plus il ne s’était jamais plaint de coucher avec des hommes quand même. Il y trouvait son compte alors pourquoi se plaindre ? Il aurait pu penser à ce détail avant de coucher avec eux. Puis, soudain, je pensais à une chose irraisonnée, irraisonnable mais vu la direction que prenait la discussion, je n’avais pensais qu’à ça.
« Tu es satisfait maintenant ? Je t’ai dit tout ce que tu voulais savoir, le petit toutou de Terazawa a satisfait ta curiosité ? »
Je voulais me montrer sous mon plus mauvais jour même si ça me faisait mal de savoir que Sora allait me détester. Mais, pour le moment, je restais un NSA et je ne voulais pas que Sora court un possible danger. Je me fichais bien de savoir ce qui pouvait m’arriver. Mettant mon menton dans ma main valide et mon coude sur la table, j’arquais un sourcil. J’avais plusieurs cartes en main pour réussir à me faire haïr de lui.
« Tu sais, je me contrefiche de ce que tu peux penser de moi, tu me trouves horrible de t’avoir utilisé ? Sache que tu devrais t’estimer heureux que je m’en sois tenu là. »
Autant aller jusqu’au bout, peut-être qu’après ce que je lui dirai, il allait partir et j’allais pouvoir faire ce que j’avais à faire. La vie reprendrait son cours, sans Sora certes, mais c’était le dur choix que j’avais fait en quelques minutes. La seule solution que je voyais.
« J’ai fait enfermer plusieurs personnes sans ton aide, et profite avant qu’il ne t’arrive quelque chose. Ton rapprochement avec ce denshou Kiritani quelque chose n’ait pas passé inaperçu et ce n’est qu’une question de temps avant que ça ne vous tombe dessus. Tu peux me traiter de plusieurs noms d’oiseau, me taper, introduire des insectes néfastes dans mon appartement c’est bien le dernier de mes soucis comme ça devrait ta dernière priorité. »
En vérité non mais j’avais une fierté mal placée qui faisait que je ne dirais pas que son amitié était importante pour moi. Je n’avais qu’un ami comme lui mais
« Attends de voir ce qui va arriver à ton amie Takashi Haruna. Je ne me suis pas occupé de son dossier, je ne sais pas qui l’a eu en main mais je pense que ça va aller plus loin même si je ne sais pas encore comment. »
Pour le coup je disais la vérité. J’avais des collègues très sadiques.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mar 1 Sep - 14:32
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
Les mots de Naoya me blessèrent et m'atteignirent en plein cœur, c'était douloureux, j'avais l'impression qu'il venait de m'enfoncer un couteau enduit de poison dans la poitrine. J'avais mal, très mal, jamais je n'avais autant souffert.
A part peut-être la fois ou j'avais fais une DP avec deux black, là j'avais eu aussi très mal, mais ce n'était pas le même genre de douleur. Et puis avec les noirs, il y avait eu du plaisir après, là je savais que je n'en retirais rien de bon.
Et la douleur finit par se transformer en rage, j'avais l'impression que si je la laissais éclater, j'allais me transformer en Super Saiyan. Quoique ça n'aurait pas été plus mal, j'aurai pu raser Naoya et la Terazawa de la Terre.
Comment avais-je pu être ami avec un mec à la solde d'une ordure pareille ?!
Et surtout, comment osait-il parler de mes amis avec de tels sous-entendus ?!
Je me tournais rapidement vers lui avant de l'empoigner par le col. J'étais plus faible que lui physiquement et un peu plus petit, mais j'étais une personne déterminée, et je ne le lâcherai pas si facilement, quitte à me casser quelque chose ou me blesser, il allait m'écouter jusqu'au bout ce salaud !
- Si j'apprend que tu as touché à un seul cheveux de Rihito, que tu as osé le regarder pendant plus de cinq secondes ou que tu lui as simplement parlé, je te ferai subir les pires tortures. Pire que dans les Saw, I spit on your grave, Train et les films du genre Rape and Revenge ! N'espère même pas t'en sortir sans séquelles, tu es peut-être de la NSA, tu ne restes qu'un vulgaire humain fait de chair et de sang !
J'étais aussi un humain -à mon grand désespoir-, mais sur le coup, j'avais envie de le remettre à sa place, qu'il comprenne qu'il n'était pas au-dessus des autres juste parce qu'un homme complètement fou avait dit que les membres de sa secte étaient les meilleurs !
Il n'était pas meilleur que moi ni que les autres, beaucoup valaient bien mieux que lui.
- Et si je viens à apprendre que tu as fait du mal à des personnes qui me sont chères -tu as mentionné Haruna-, tu finiras comme le président Kennedy, et comme pour celui qui l'a assassiné, jamais on ne me retrouvera ! Et compte sur moi pour faire en sorte que tu sois considéré comme un salaud de la pire espèce, je ferai tout pour que tu sois oublié !
J'étais violent dans mes propos, je m'en rendais compte, mais je n'allais pas ménager cet abruti qui s'était joué de moi. Je le détestais ! Je le détestais vraiment !
- J'ai eu envie de croire en notre amitié, pour une fois que j'étais en compagnie d'un homme qui n'en a pas après mes fesses ou mon vagin ! Tu t'es servi de moi ! Je ne me vengerai pas pour moi personnellement, mais je te le redis, approche-toi d'un seul de mes vrais amis et je n'hésiterai pas à hurler dans la ville que tu fais parti de la NSA, et une fois que tu seras haï de tous, je continuerai de faire de ta vie un enfer avant de te tuer !
Je savais qu'il existait certains fusils où le recul était neutralisé, de même que les silencieux étaient disponibles sur le marché. Sur le moment, je me fichais bien de l'interdit, de la prison et de ce genre de choses, je voulais le massacrer, lui faire comprendre que je n'hésiterai pas à l'achever.
Ma main relâcha brutalement son col et je le jetais sur le canapé avant de prendre ma tasse de thé froide et lui jeter le liquide à la figure, il était pathétique ainsi dégoulinant. Comment avais-je pu apprécier un misérable pareil ?
Mon regard n'avait vraiment plus rien d'amical, je ne voulais plus ressentir quoi que ce soit de bien pour cet homme.
Pour ce monstre de cruauté et de vices. Un NSA.
- Je garde pour moi le fait que je sais que tu es à la NSA pour le moment, je ne veux plus rien avoir à faire avec toi ni avec votre secte de décérébrés, dis-je amer. Ne compte plus sur moi, pour rien, et surtout pas pour abandonner à trouver ceux qui ont été victimes de vous par ma faute.
J'avais envie de lui hurler que je le haïssais de tout mon cœur, je voulais le griffer, le saigner à blanc comme je l'avais voulu quelques secondes plus tôt, mais je ne pouvais pas. Je n'y arrivais pas, j'avais mal, très mal, jamais personne ne m'avait autant blessé en se servant de moi et en étant aussi insensible.
- Tu es un monstre de la pire espèce Naoya. Même des gars comme Ed Kemper ou Ed Gein ont l'air plus humains à côté de toi, crachais-je.
C'était méchant de le comparer à deux psychopathes nécrophiles, mais tout mon être était empli de rancœur, de douleur et de colère. Je ne contrôlais plus rien et je laissais tout sortir.
Mon corps en tremblait, je ne savais plus ce que je disais et de petites larmes perlèrent de mes yeux. Il fallait évacuer cette pression, sinon j'allais imploser.
- JE TE DÉTESTE NAOYA !!!
Et je tombais à genou sur le sol avant de laisser mes larmes s'échapper par torrents. J'étais ridicule, aussi pathétique que lui, je le savais, mais je ne pouvais pas m'arrêter, je rassemblerai les morceaux de ma fierté brisée avant de rentrer chez moi, rejoindre Miki et faire croire que tout allait bien.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
J’essayais de paraître le plus stoïque possible mais c’était dur, dur de ne pas essayer de rassurer Sora, lui dire que, moi aussi, j’aurais voulu croire que notre amitié était sincère. Qu’elle l’était pour moi en tout cas. Mais il ne valait mieux pas, je ne voulais plus m’attacher à quelqu’un, plus souffrir comme j’avais souffert en perdant la seul famille qu’il me restait. J’étais idiot, je le savais mais pour moi, il valait mieux que Sora souffre maintenant plutôt que plus tard. Aussi j’essayais de penser à autre chose alors qu’il me crachait des horreurs à la figure, qu’il me jetait dans le canapé avant de m’asperger de thé froid.
Ne répondant rien, je le laissais pleurer dans le salon, jetant une simple boîte de mouchoir à côté de lui avant d’aller dans la salle de bain. Je me rinçais le visage puis pris une douche pour enlever le liquide froid. Je ne mis pas longtemps mais, peut-être, suffisamment pour que Sora se soit calmé. Aussi, je revins dans le salon pour aller dans la cuisine et faire chauffer du sirop rouge pour prendre une pomme pour l’éplucher.
« Je me fiche complètement de ce que tu comptes me faire, si j’ai un dossier à traiter, je le ferais. Tu crois que ça m’effraie de me faire haïr ? Je suis journaliste je te rappelle, rien que pour ça beaucoup de personnes me haïssent alors une de plus une de moins. De toute façon, que tu gardes ou non le secret, tu m’en as parlé dans la rue, ce n’est qu’une question de temps. »
Mon regard se posa sur le fruit que je venais d’éplucher qui devint, d’un coup, très intéressante. Paraître détaché quand quelqu’un est important pour vous et plus facile à dire qu’à faire au final. Lorsque ma vue s’obstrua de larmes, je fermais les yeux pour empêcher à ses perles salées de couler et de me trahir. J’avais pris une décision, je devais m’y tenir même si ça me faisait mal…
« Je croyais que tu étais beaucoup plus observateur, que tu savais lire entre les lignes, je dis avant de plonger la pomme dans le sirop désormais chaud. »
Je n’avais pas dit ça très fort, au contraire, ça aurait été un miracle qu’il l’entende. Un discret soupir sortit de mes lèvres alors que je prenais ce que je venais de rougir dans les mains, constatant ainsi que c’était tiède. Je retournais dans le salon pour m’asseoir en tailleur sur l’accoudoir du canapé.
« Je présume que tu connais Blanche Neige, sa méchante marâtre et le chasseur qu’elle a engagé pour chasser sa belle fille. Détournons un peu l’histoire et appelons le chasseur 1, celui du livre Disney. Très sensible, elle a échoué dans sa mission en ramenant le cœur d’un animal au lieu de celui de sa proie principal. Appelons le chasseur 2, un chasseur qui a tellement perdu qui n’en ait plus à ça près et préfère que Blanche Neige souffre maintenant que plus tard. Dans les deux cas, si on s’en tient à la vraie fin, celle des frères Grimm, pour toi, quel chasseur est le plus à blâmer ? Celui qui a donné de faux espoirs à Blanche Neige ou celui qui s’est fait violence mais qui a préféré ne pas donner de faux espoirs ? »
On pouvait aussi appeler le chasseur 1, Miki et le 2, Naoya. Mais ça, c’était à Sora de le deviner. Aussi, je regardais la pomme avant de reposer mon regard sur l’hermaphrodite qui n’était toujours pas parti. Mais, à mon avis, il avait trop de pression à évacuer et j’étais à peu près sûr que si je le prenais dans mes bras en attendant qu’il se calme il allait me repousser.
« Il faut que tu sois moins naïf Shirogane, aucune a… »
Non, j’étais parfois hypocrite certes mais pas menteur. Je ne pouvais pas dire qu’aucune amitié n’aurait pu naître entre nous. C’était dur aussi à dire. Autant je pouvais prendre sur moi, autant là c’était trop me demander.
« Pourquoi est-ce que tu as cru en une amitié entre nous ? Je n’ai pas de famille, tu en as une. Tu donnes naissances à des enfants auxquels je pouvais nuire en un article. Tu l’as bien vu qu’on était trop différent. »
Je me levais pour poser le fruit sur la table et regardais Sora avant de me baisser pour prendre un mouchoir et relever l’hermaphrodite. Après avoir essuyé ses larmes, je mis mes mains sur ses épaules, faisant en sorte qu’il ne puisse pas s’échapper.
« Je suis désolé que tu ais pensé que notre amitié fonctionnerait mais je suis comme ça, rien ne me changera. Maintenant retourne à ta vie, et n’essaie plus de me voir, je dis sincèrement en le regardant dans les yeux. »
Mes mains se détachèrent de ses épaules pour lui mettre la pomme dans les mains. Je partis ensuite vers la cuisine dans le but d’éplucher des pommes-de-terres et espérer ne pas craquer avant le départ de Sora.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mar 1 Sep - 21:04
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
Les larmes ne cessaient de couler alors que j'entendais l'eau qui devait provenir de la salle de bains. Il prenait une douche en plus ? Il ne me considérait tellement pas qu'il faisait comme si je n'étais plus là, comme si je n'existais pas...
Mon cœur se serra davantage.
Je n'écoutais pas ce qu'il me disait quand il revint, je ne voulais pas l'entendre. La seule chose que je souhaitais, c'était rentrer chez moi, m'enterrer sous ma couette et pleurer jusqu'au dessèchement complet de mon corps. Mon estomac était serré, après cette altercation, je n'allais rien pouvoir avaler pendant plusieurs jours, c'était couru d'avance.
Son histoire de Blanche-Neige détourna un peu mon attention, mais je n'avais pas envie de réfléchir, aussi je ne l'écoutais plus, pensant à comment faire pour que ni Miki, ni Rihito ne remarque la période de dépression et de famine qui me guettait à cause de Naoya.
Quoi que ça n'aurait pas été plus mal que je décède, il aurait eu ma mort sur la conscience pour le restant de ses jours et je viendrai le hanter avant de traîner son âme -s'il en avait une- avec moi jusqu'aux enfers.
Son explication sur le fait qu'aucune amitié n'était possible entre nous me laissa perplexe. Miki non plus n'avait plus de famille et elle était devenue ma meilleure amie ! Elle avait été NSA et avait peut-être détruit la vie des parents des bébés que j'avais aidé à mettre au monde, mais elle ne s'était pas servie de moi. Elle n'avait jamais joué de mon amitié.
Elle avait été honnête elle.
Et puis que croyait-il ? Que j'allais ramper à ses pieds pour le supplier qu'on devienne vraiment ami ? Il pouvait rêver, bien sûr que j'allais revenir à ma vie, passer du temps avec Miki et avec Rihito, aller travailler et donner naissance à d'adorables bout de chou, et rayer Naoya de mon cœur. Sans regarder, je jetais la pomme enrobée de sirop, contre un des vases qui trônait au milieu de la pièce, il tomba et se brisa mais je m'en fichais complètement.
Je n'en avais que faire que ça ait de la valeur ou pas, il avait brisé une partie de moi, une partie de mon cœur réservée aux amis. Je lui en voulais tellement...
Je regardais autour de moi, j'avais envie de tout détruire mais je me retenais, Naoya avait raison, dans peu de temps, il serait certainement autant haï que Miki, il allait peut-être se faire expulser et se retrouver à la rue, et même si j'avais assez de place pour le loger en plus de Miki, il était simplement hors de question que je l'héberge.
Pas après tout le mal qu'il m'avait fait.
Avisant l'extérieur, je vis que le temps allait de pair avec mon ressentit, il pleuvait, je pourrai passer m'abriter chez Rihito et lui demander de me câliner, je savais d'avance qu'il ne serait pas contre.
- Avant de partir, j'aimerais seulement que tu médites sur une citation du Dalaï Lama, Tout le monde a le droit au bonheur, mais personne n’a le droit de détruire celui des autres.
J'aimais beaucoup cette citation parce que Naoya faisait exactement ce qu'il ne fallait pas faire. Qu'il réfléchisse un peu, utiliser son cerveau ne lui ferait pas de mal.
- Je ne te souhaite pas d'être heureux parce qu'imaginer que tu puisses l'être me dégoûte, alors je te dis simplement adieu. Si un jour on se recroise ou que tu as besoin de moi, ne compte pas sur moi pour faire le premier pas ni pour te simplifier la tâche, dis-je de ma voix la plus froide. Adieu Naoya, je souhaite ne jamais t'avoir rencontré.
Ce fût donc la tête haute, malgré mes yeux et mon nez rougis par les larmes que je sortis de chez ce traître alors qu'il pleuvait. Mes pas prirent instinctivement la direction de l'appartement de Rihito, j'avais besoin de sentir que quelqu'un tenait à moi, j'avais besoin de sa présence, de sa chaleur. Je voulus prendre mon portable pour lui envoyer un message, le prévenir que j'allais certainement passer, quand je me rendis compte que mon smartphone n'était pas dans ma poche.
Oh non... Je l'avais oublié chez Kanzaki.
Que faire ? Je ne pouvais pas le laisser là-bas, j'en avais besoin pour mon travail et pour mes amis ainsi que le reste comme Twitter ou ce genre d'application.
Ce fût donc la tête basse que je revins vers l'appartement de Naoya et que je toquais à la porte, une fois ouvert, je n'osais regarder celui qui avait été mon ami.
- J'ai oublié mon portable chez toi, je viens juste le récupérer, après je m'en irai définitivement.
Je n'avais pas envie de rester ici une seconde de plus de toute façon.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Tout ce que Sora me disait je le savais mais je ne voulais pas me l’admettre, je ne pouvais pas et je me consolais en me disant que certaines personnes avaient une meilleure vie après. Mensonge.
Que mon métier de journaliste était bien pire. Mensonge.
Que je m’en fichais de ce que ma mère pensait de moi. Mensonge.
Que je m’en fichais de ce que mes amis pensaient de moi. Mensonge.
Que j’étais au-dessus des autres. Mensonge.
Ma vie n’était qu’un tissu de mensonge au final et la seule vérité était que je le savais. C’était moche comme situation mais je m’en contentais, je n’avais plus le choix de toute façon. Rien ne changerait dans ma façon de faire, même sans Sora… Même sans celui que j’avais considéré pendant longtemps comme mon meilleur ami, la seule personne qui comptait encore dans ma vie. Mais c’était trop tard, je l’avais perdu, je devais faire avec. Je devais essayer de faire avec.
Je ne retins pas l’hermaphrodite quand il partit et me dirigeai, un peu comme un automate vers la cuisine. Prenant une poêle, je me demandais si ça serait assez fort pour m’assommer pour que j’oublie toute cette histoire. Un bruit d’eau qui tombe sur le métal me sortit de mes pensées avant que je passe mes doigts sur ma joue pour constater que des larmes coulaient sur mes joues.
En entendant quelqu’un toquer à la porte, ma main se resserra sur le manche et je partis ouvrir me demandant ce que je risquais si j’assommais la personne derrière. Ma main resta bien sagement où elle était alors que je laissais Sora passer, mettant mon dos contre la porte avec un simple « Hm » à peine audible et tremblant.
Je finis par lâcher l’ustensile de cuisine qui s’écrasa dans un bruit sourd et mes pas me guidèrent à Sora dont j’attrapais le poignet avec une certaine force sans pour autant l’écrabouiller. Un blessé c’était déjà assez.
« Je… Avant… Avant de partir, je voudrais te dire une dernière chose. »
Oh parce que je n’en avais pas encore assez dit pour que Sora me déteste ? J’y pouvais quelque chose si ma bouche parlait avant mon cerveau ? Enfin là c’était mon cœur qui parlait, oui cet organe pouvait nous faire parler alors que l’estomac se manifester en gargouillant… Mais je m’égarais.
« Ma vie n’est qu’un tissu de mensonge, depuis que mon père est mort je vis dans le mensonge. L’amour de ma mère à mon égard n’a jamais existé, le fait que je m’en fichais était faux tout comme le fait que j’ai fait le deuil de mon beau-père, que je ne pourrais pas vivre sans technologie, que je suis fier de ce que je fais. Je ne dis pas ça pour essayer de t’attendrir mais pour que tu comprennes. Que tu comprennes que je ne sais pas je t’aime ou dire à une personne qu’elle est importante pour moi. Tu dois être la seule chose qui a été vrai en dehors du fait que je savais ne vivre que dans le mensonge. Je ne reviendrais pas sur ce que j’ai dit ou fait car c’est impossible. Mais, sache qu’à la fin je te considérais vraiment comme un ami mais j’ai eu peur et j’ai essayé de faire en sorte que notre relation redevienne celle qu’elle était avant mais je n’y arrivais pas… Je n’arrivais pas à m’éloigner ainsi de toi. »
Ma main finit par lâcher son poignet alors que je baissais la tête tout en la secouant négativement.
« Oublie, fais ta vie et sincèrement, je ne souhaite que ton bonheur. Mais garde peut-être dans un coin de ta tête que, NSA ou non, je continuerai à te surveiller. A veiller sur toi. »
Ça faisait un peu stalker dit comme ça, non ? Mais j’étais trop lâche pour dire à Sora que, jusque là, c’étai la seule personne à me connaître autant, mon travail de NSA mis à part.
« Merci d’avoir été mon ami un jour et d’avoir fait un bout de chemin avec moi. Si c’était à refaire, j’agirais autrement pour éviter qu’un jour comme celui-ci arrive mais on ne peut pas revenir en arrière. »
Ma gorge se serra finalement alors que plus de larmes coulaient sur mes joues et je serrais rapidement -même pas une seconde- Sora dans mes bras avant de m’éloigner.
« Ferme simplement la porte en partant, s’il te plait, c’est le dernier service que je te demande. Adieu Sora, encore merci. »
Je m’éloignais de l’hermaphrodite pour rejoindre ma chambre et me laisser tomber par terre avant de commencer à pleurer. J’aurais au moins voulu attendre que Sora soit parti mais c’était trop me demander.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Mar 8 Sep - 22:05
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
Je voulais simplement mon portable, j'avais besoin de cet outil, c'était la seule et unique raison pour laquelle j'étais revenu dans cet appartement. Il était hors de question que je m'éternise ici une seconde de plus, et pourtant...
Je n'avais pas eu peur quand Naoya m'avait pris le poignet, mon instinct m'avait toujours dit de ne pas avoir peur de lui, et c'était le cas, je n'étais pas effrayé par cet homme. J'aurais peut-être dû, je le devrai peut-être plus tard, mais pas à cet instant, il n'avait fait que me prendre mon poignet. J'avais d'ailleurs voulu lui coller une gifle pour oser poser ses doigts sur ma peau, mais mon envie fût coupée quand il commença à parler.
...
Donc on en revenait au même point, Naoya était un idiot, et ça ce rythme là, il n'allait pas tarder à évoluer en Bakaoya, il pourrait peut-être utiliser le HM04 et se rendrait utile...
Mais pourquoi me dire cela après m'avoir blessé ?! Voulait-il encore me faire marcher même s'il assurait le contraire ? Je n'avais pas l'impression qu'il se foutait de moi malheureusement...
Naoya était un bon menteur, je l'avais appris à mes dépends, mais je n'étais pas mal dans mon genre, aussi je voyais son expression qui oscillait entre une sorte de désespoir sans borne, de la résignation et de la déception. Il ne pouvait pas mentir et me faire ce genre de regard intentionnellement, c'était impossible. Il avait les même yeux que quand on lui avait annoncé pour sa mère et que j'étais présent, il semblait si fragile, comme un petit enfant seul qui cherche du réconfort.
Puis il me demanda d'oublier et je ne pus empêcher mes yeux de rouler dans leurs orbites. C'était vraiment désespérant... On n'aurait dit une fille qui avait avoué à son béguin qu'elle l'aimait mais se reprenait après la déclaration en disant "Oublie ça senpai !!! Je sais pas ce qu'il m'a priiiiis !!! Ouiiiinnn !!"
Pathétique.
Enfin, je disais ça, mais je n'étais pas mieux moi-même. Je pouvais dire "Je t'aiiiiime" à mon petit frère parce qu'il est trop mignon, mais j'en étais incapable lorsqu'il s'agissait d'un être humain étranger à ma famille, Miki étant une exception.
Puis dès qu'il partit dans sa chambre, j'eus une micro-hésitation d'une seconde avant d'aller à sa suite. Le voir dans un état aussi proche de la loque m'envoya comme un électrochoc qui me paralysa quelques instants. Il était à peu près dans le même état que moi un peu plus tôt, la tendance s'inversait.
- Tu es un idiot... Bakaoya.., lui murmurais-je alors que je l'entourais de mes bras.
J'aurais dû continuer à lui en vouloir pour s'être servi de moi et m'avoir blessé à cause de sa stupide fierté masculine, mais je n'y parvenais pas. Ses larmes brisaient mes barrières, je n'avais d'ailleurs aucune envie de le laisser seul dans son chagrin, cependant, je ne savais pas si notre lien amical s'était consolidé ou fragilisé, en tout cas, il avait changé.
Mais ce genre de réflexion était pour plus tard n'est-ce pas ?
- Tu es un idiot doublé d'un trouillard et d'un mec à la fierté mal placée. J'ai rarement vu un abruti pareil, tu es vraiment un nul, Bakaoya.
J'avais énoncé ça comme si je lui avais dicté ma liste de course, il ne s'agissait que de vérités pour moi, mais il fallait que je lui dise ce que je pensais de lui à cet instant précis. Il se permettait de mettre le bazar dans mes sentiments, faisant valdinguer mes certitudes par la même occasion, alors je ne me gênais pas pour lui faire des remarques à mon tour.
Il m'avait blessé après tout.
Je me relevais, l’entraînant avec moi pour qu'on s'assoit sur son lit, ça serait toujours plus confortable que sur le sol. Je le laissais pleurer sur mon épaule, passant mes doigts dans ses cheveux, comme je le faisais avec mon petit frère lorsqu'il pleurait -à la mort de son hamster Yagari par exemple-. Je laissais mon ami pleurer alors que moi-même j'avais très envie de me laisser aller, mais j'avais déjà eu une crise de larmes un peu plus tôt, ça suffisait pour aujourd'hui.
- Ce que tu essaie de me dire, c'est que t'es un abruti fini en fait, c'est ça ?
J'avais vraiment un don pour remonter le moral des gens. Mais là je ne savais pas si je souhaitais le faire sourire ou l'enfoncer encore plus tel un marteau sur un clou -ou un objet dans un trou, peu importe-. Mes bras étaient toujours autour des épaules de mon ami et je n'avais pas envie de le lâcher. En fait si, une partie de moi voulait l'abandonner et aller moi-même me perdre dans les bras de Rihito, et la seconde partie de mon être ne voulait pas laisser cette pauvre petite chose livrée à elle-même...
Même si Naoya était loin d'être une "pauvre petite chose"...
- Pourquoi ne m'avoir rien dis ? demandais-je plus posément quand les soubresauts du corps de mon ami s'espacèrent. Si tu me considérais comme un ami, tu devais avoir confiance en moi... Tu aurais dû me parler du fait que tu avais peur, on se confie à ses amis habituellement.
Ce que je disais ne faisais pas avancer le schmilblick puisque ce qui était fait, bah... Était fait !
- Arrête de pleurer s'il te plaît, tu vas finir par me transformer en fontaine à nouveau...
Je parlais bien évidemment de fontaine de larmes hein.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Parfois je me demandais ce qui me passait par la tête. Pourquoi je ne m’étais pas arrêté lorsque j’avais été vers Sora et que je lui avais dit tout ça ? Certes, ça semblait étrange en sachant que je tenais énormément au jeune hermaphrodite mais je ne savais pas comment le protéger en le laissant près de moi, en restant son ami.
Je sursautais légèrement en sentant des bras m’entouraient alors que je continuais de pleurer. Pourquoi je n’arrivais pas à rester sur mes positions ? Pourquoi je craquais aussi facilement alors que c’était plus compliqué d’habitude ? Même les larmes, c’était rare qu’elles passent la barrière de mes yeux. Oui, j’étais un idiot. Je le savais et n’avais besoin de personne pour me le rappeler même si ça ne faisait pas de mal de temps à autres. Si on ne faisait que des compliments j’allais avoir les chevilles qui enflent et devenir encore plus imbus de moi-même. Oui, oui, c’était tout à fait possible.
Je me demandais quand même pourquoi Sora n’était pas parti en me laissant seul à mes larmes. Enfin, ça ne dura pas longtemps car sa question eut le don de me tirer un rire léger qui ressembla plus à un souffle qu’à autre chose. Et j’hochais la tête tout en mimant une augmentation de la main. Je devais bien le reconnaître, j’étais bien plus qu’un abruti pour le coup…
Mes larmes finirent par se faire, doucement, moins, présentes mais pas assez pour me permettre de répondre à la question de Sora. Je m’obligeai à les arrêter autant que possible et les essuyais sommairement de mes mains désormais bien mouillées… Je les passais sur le lit --tiens depuis quand on était dessus ?- pour les sécher avant de les repasser sur mes joues.
« Désolé, j’ai dit à ce moment dans un souffle. »
Je baissais les yeux même si les larmes continuaient de couler, elles étaient beaucoup moins présentes.
« Enfin je dis ça mais je pense que m’excuser ne servira pas à grand chose ce qui est fait est fait. »
Je savais me servir de mon cerveau de temps à autre… Même si on pouvait croire le contraire. Je n’étais pas journaliste pour rien quand même.
« Comme tu l’as si bien dit j’ai une fierté ma placée, je ne veux pas montrer mes peurs aux autres, ni même mes faiblesses. Ça a toujours été comme ça, et être NSA n’a rien arrangé, j’aurais pu vite virer denshou sans ça mais cette fonction m’a rendu encore plus solitaire. Car on doit montrer l’exemple, et paraître parfait… Alors qu’on a tous nos défauts. D’ailleurs, je ne pense pas mentir en disant que tu es la seule personne à laquelle je me suis réellement attachée pendant toutes ces années. »
J’avais l’impression de ne rien dire de très fluide voir de très cohérant. Je souhaitais bonne chance à Sora pour réussir à me comprendre.
« Je pense qu’il est trop tard pour te dire tout ça et si tu voulais bien m’accorder une seconde chance, je ferais tout pour ne rien te cacher. Comme le fait que ça ne va pas très bien en ce moment car ma mère récidive mais, surtout, que j’ai peur, peur de ce qui va se passer pour la suite. Peur de ce qui peut t’arriver par ma faute. »
C’était seulement maintenant que je le disais et me l’avouais. Eh bien bravo moi, qu’on se prosterne devant le roi de la dissimulation. J’espérais que j’arrive à soigner ce côté de ma personnalité quand même.
« Sora, j’étais sérieux tout à l’heure, les couples denshou et shinki sont très mal vu. Alors, s’il te plait, fait attention à toi. C’est fort possible que le scandale que vous ayez produit ait un impacte sur le sadisme des autres agents. C’est possible aussi qu’ils ne fassent rien mais c’est très peu probable. »
Voir même impossible les connaissant et il valait quand même mieux prévenir que guérir.
« Promis, je ne te mêlerai plus à ces histoires et désolé aussi pour tout à l’heure d’avoir fait comme si tes larmes ne me faisait rien mais je savais que tu me rejetterais. Ce qui m’aurait blessé bien plus que je ne le pense. J’ai très mal agi je le sais. »
Reconnaître mes torts, c’était déjà un grand pas en avant, non ?
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Dim 13 Sep - 16:31
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
J'étais à la fois touché que Naoya me dise que j'étais réellement une personne proche pour lui, un véritable ami, et que cette fois c'était vrai, qu'il ne le disait pas seulement pour m'attendrir et m'utiliser à nouveau. J'écoutais ce qu'il me disait d'une oreille attentive, il semblait tellement perdu, seul, et en entendant que sa mère avait récidivé, j'avais envie de lui dire d'abandonner. Moi-même j'avais eu l'espoir qu'elle reviendrait parmi les vivants après l'avoir rencontrée, mais aujourd'hui, elle semblait surtout empêcher Naoya d'avancer correctement.
J'avais de la peine pour lui, j'avais envie de rester auprès de lui en tant qu'ami et le soutenir.
C'était mon Bakaoya après tout.
Mais c'était aussi justement parce qu'il ressemblait un peu trop à un chaton trop mignon que j'avais envie de faire quelque chose. Je me décalais donc un peu de lui, mais pas pour m'enfuir de la pièce, j'avais une autre idée en tête
- Tu permets ?
Et sans lui en expliquer plus, je lui balançais une bonne droite sur la joue une fois qu'il eut relever la tête.
- Ça fait du bien ! eus-je le culot de dire quand même. Mais redevenons sérieux deux secondes, je te récapitule ma situation. Je suis celui a qui Miki s'est confiée sur son rôle à la NSA, je couche avec tout -ou presque- qui a un pénis, j'ai découvert que tu faisais toi aussi parti de la NSA et pour couronner le tout, je suis dans une relation plus ou moins poussé avec un -voir deux- denshou. Je pense que si les membres de ta brigade n'ont pas encore créé le dossier "Shirogane Sora, l'homme à abattre" c'est soit qu'ils sont très trèèèès lents à la détente, soit que ça ne saurait tarder, soit ils m'attendent déjà sur le pas de ma porte.
J'étais une personne vraiment optimiste de nature, mais je me disais que de toute façon, ils ne pourraient pas vraiment faire quelque chose contre moi vu que j'étais un shinki et qu'ils n'avaient aucune raison de m'envoyer en prison. J'avais couché avec des personnes influentes -et là je devais remercier Naoya-, peut-être pourrais-je en tirer parti en fait...
- Mais dis-toi une chose Naoya, je n'abandonnerai jamais mes relations amicales ou plus poussés et même si elles sont avec des denshou. Je ne serai jamais à la botte de Terazawa, même si j'adore la technologie et les dernières modes... Et puis, j'aime quand on est un peu sadique avec moi, dis-je avec un petit clin d’œil.
C'était d'ailleurs bien étrange qu'il n'ait pas encore compris pour mon aversion de la NSA, je n'avais jamais fais d'éloges du maire et je me fichais de ce que les autres pensaient à présent.
- Enfin bon, toi et moi nous sommes mal barrés dans tout les cas, d'ici quelques temps, et même si nous sommes très discrets, le fait que je sache pour toi va se savoir, et là, je pense que moi aussi on ne va pas me laisser m'en sortir indemne.
C'était couru d'avance, je mettais quand même deux de leurs agents hors course, ils devaient pas beaucoup m'aimer ou alors ils avaient une énorme réserve d'agents.
- Ah et la claque c'était juste pour me venger de la douleur que tu as causé inutilement.
Il avait la joue rouge et ça me faisait sourire, je n'avais pas mis toute ma force parce que mon but était plus de le "réveiller" que de lui faire réellement mal. Et puis aussi parce que je souhaitais lui rendre la monnaie de sa pièce, on ne blessait pas un Shirogane sans en subir les conséquences !
- Bon, maintenant que tout est dis, on peut repartir de là où on en était, avant que je ne sois en colère et que tu ne te transforme en Bakaoya ? demandais-je en croisant les jambes de manière décontractée. Par contre, je ne sais pas si j'arriverai à te faire de nouveau entièrement confiance tout de suite Nao. Tu t'es servi de moi et ça m'a vraiment blessé, si à la limite tu l'avais vraiment fais pour avoir des informations pour la presse, je ne t'en aurais jamais tenu rigueur. Mais des personnes ont été envoyées en prison par ma faute, et je ne sais pas si je me le pardonnerai...
Ne pas penser à ça, surtout ne pas penser aux pauvres innocents derrière les barreaux. Évitons une nouvelle crise de larmes...
- Mais bon, c'est du passé, et donc maintenant que fait-on ? Est-ce qu'on fait en sorte que notre relation soit la même qu'avant pour ne pas éveiller de soupçons ou alors on fait semblant de se haïr ?
Je laissais Naoya choisir, il connaissait mieux la NSA que moi, et c'était lui qui allait le plus pâtir de ma découverte sur son double emploi.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Je pense que je m’étais attendu à tellement de choses que ce qui était le plus évident m’avait surpris. Mes yeux s’étaient ouverts en grands alors que la main de Sora était partie dire bonjour à ma joue…. Je ne pensais pas avoir dit quelque chose qui méritait cela mais, surement, par rapport à tout à l’heure.
Lorsque la main de l’hermaphrodite quitta ma joue, la mienne la remplaça rapidement comme choqué. Ou alors comme pour me rendre compte que je venais d’être baffé.
J’hochais la tête lorsque Sora me résuma sa condition assez précaire quand même vis-à-vis de la NSA. Je me demandais si le fait qu’il était shinki allait empêcher mes collègues de faire un dossier ou d’enquêter sur lui. J’avais autant envie de rire que de me taper la tête contre un mu en le traitant d’inconscient mais, ça, je pense qu’il le savait déjà. Aussi, je ne dis rien, et le laissais continuer. Même s’il n’était pas d’accord pour être à la botte de Terezawa qu’il évite quand même de le crier trop haut surtout. Mais bon Sora restait Sora et je l’appréciais comme ça.
Oh, alors c’était pour ça qu’il m’avait baffé ? Ma main me lançait assez comme ça mais, quelque part, je le comprenais. Surement que j’aurais fait pareil.
« J’en ai quand même fait des articles, j’ai marmonné en croisant les bras, faisant attention à ma main bandée. »
J’avais écrit un article à chaque fois pour ne pas que ça paraisse succès mais, au final, mon rédacteur en chef avait changé d’avis. J’y pouvais quelque chose ?
« Ce qu’on doit faire, j’ai répété dans un murmure. »
Je ne voyais pas grand-chose à faire car je finirais quand même dans le QG du grand patron. Quant à Sora, il y avait de multiples possibilités. Bien trop multiples malheureusement et ce n’était pas Terazawa qui manquait de sadisme.
« Je pense qu’on peut continuer à agir naturellement, de toute façon c’est trop tard pour penser à un plan de secours on va dire. »
Il fallait voir la réalité en face et arrêter de se voiler la face au bout d’un moment. Soyons réalistes, donc.
« Je m’excuse encore une fois de ce que je t’ai fait. J’aurais peut-être du te faire découvrir les agents qui faisait vraiment n’importe quoi. Les meilleurs sont souvent les pires… Je blague, hein. »
Autant éviter tout malentendu quand même, même si mon sourire amusé avait du le mettre sur la voie sans que j’ai besoin de dire quoique ce soit.
« Sinon, ça te dit qu’on aille faire à manger, j’ai de quoi faire du poulet frit, des tempuras, des beignets de crevettes et j’ai la sauce aussi. »
C’était un moyen de passer du temps ensemble et, aussi, de vérifier qu’il mangerait au moins ce soir. Cette histoire pouvait le travailler, le faire culpabiliser et ne pas le faire manger. Peut-être que je pouvais écrire anonymement un mot à Miki pour qu’elle veille sur lui. Oui, Sora était important pour moi.
« Par contre si tu pouvais couper ça serait bien, car j’ai toujours une main valide… Pour manger ça va, pas besoin d’aide. »
Je voulais faire une petite blague mais je n’osais pas… Allez, on sourit pendant qu’on la raconte, on rit à la fin, et le tour est joué, non ?
« Pouah, tu sais quoi? Je pense que je vais juste te soutenir mentalement… Allez, roule ma poule. »
J’étais ensuite passé en mettant une tape sur les fesses de l’hermaphrodite avant de sortir. C’était un moyen comme un autre de détendre l’atmosphère car j'allais, bien évidemment, l'aider à faire à manger... S'il acceptait bien sûr.
Avatar : Yamada Ryosuke Pseudo : Citrouille ♫ Date de naissance : 11/05/1990 Age : 33 That's what i do there : Maïeuticien What about love ? : En sandwich entre Rihito et Hiroki ♥ How I feel : Messages : 1481
Dim 20 Sep - 20:10
Je sais tout -PART2-
With Naoya le traître
Ecouter Naoya ne me fût pas vraiment d'une grande aide puisqu'il ne fit que me confirmer qu'on était juste trèèèès mal barrés tout les deux.
Et puis, je ne savais pas comment faire pour vraiment haïr Naoya sans trop surjouer... Si je ne faisais que l'éviter, ça ne donnerait pas l'impression d'une engueulade; si je lui hurlais toujours dessus, je passerais pour le pire comédien que le monde ait porté; et si je le frappais, ça serait vraiment "trop"...
Ouais, en clair, valait mieux qu'on reste copains, peut-être que la NSA nous mettrait dans la même cellule après avoir découvert qu'une de leur agent avait de nouveau été percé à jour par moi.
Enfin, c'était bon de rêver.
...
Bon, son humour ne s'arrangeait pas, mais je forçais un sourire. Il faisait des efforts pour consolider les morceaux restant de notre amitié, autant ne pas tout réduire en miettes dès le départ.
Son brusque changement de sujet me prit de court, il voulait que je cuisine avec lui et mange ici ? Je ne mis pas longtemps à comprendre qu'il souhaitait juste voir de ses propres yeux que je mangeais un minimum et que cette histoire ne me ferait pas retomber dans l'anorexie.
C'était à la fois adorable qu'il s'inquiète ainsi pour moi et agaçant, il n'était pas ma mère ! J'en avais déjà une et elle me suffisait amplement ! Mais bon, je n'avais pas vraiment le choix hein ? Et puis quoi, je n'avais qu'à avaler deux ou trois bouchées et monsieur serait content !
J'eus une expression outrée qu'il ne vit pas quand il porta atteinte à mon superbe postérieur, j'en avais l'habitude pourtant, mais là, je savais que ça n'était pas de la drague, juste qu'il avait envie de s'amuser.
Goujat !
- Tu veux que je détaille le poulet c'est ça ? demandais-je tout en venant dans la cuisine à la suite de Naoya.
Le reste de la séance de cuisine se passa relativement bien, on fit des beignets de crevettes et du poulet frit avec des légumes. En fait, je m'occupais de tout préparer pendant que monsieur Kanzaki mettait la table et me disait que je coupais mal mes morceaux de poulet. Ça dégénéra légèrement et après une bataille impliquant un peu de farine, je lui fis le coup des larmes de crocodile. Un câlin amical et platonique plus tard nous étions à table.
- Ittadakimasu !
J'eus du mal à manger ce que contenait mon assiette parce que je n'avais pas du tout faim, mais sous le regard de Naoya, je n'avais pas vraiment d'autre choix que de mâcher et de tout manger. Une partie de moi lui était reconnaissant qu'il m'empêche de me détruire, surtout que je travaillais le lendemain.
- Donc, commençais-je une fois le repas terminé. Je vais sortir de chez toi, et on fait comme d'habitude dans le sens où on continue à se voir dans les bars, en faisant comme si j'avais des infos pour toi ou on arrête ça parce que dans moins de deux jours on sera fichu ?
Je me demandais s'ils allaient vouloir me faire subir un interrogatoire en règle puis me dire que "dire que la NSA est méchante c'est pas bien !" J'espérais juste que le traitement qui me serait infligé ne serait pas trop douloureux et ne laisserait pas trop de marques... Je ne voulais pas rebuter mes amants (surtout Rihito ♥)
- Enfin bon, nous sommes mal barrés tout les deux, enfin plus toi puisque tu risques de finir chez les traîtres de la ville... Et moi je sais pas, peut-être qu'ils vont m'enlever tout mes appareils électroniques et dire que je suis un denshou pour avoir une bonne raison de m'arrêter...
Enfin ça, c'était au cas où avoir découvert deux agents n'était pas une bonne raison.
- Je te laisse faire la vaisselle, dis-je en m'étirant. Je vais rentrer chez moi, à moins que tu n'ais encore des choses à me dire ou que tu ne me forces à avaler un autre beignet, mais je te le déconseille fortement si tu ne veux pas que je repeigne ton parquet.
Je sais tout -PART2- × ft. Shirogane Sora & Kanzaki Naoya
Pour le coup, je me comportais, envers Sora comme un vrai goujat mais ça m'amusait alors pourquoi m'arrêter ? Il risquait de m'en vouloir mais un simple câlin platonique plus tard -après une bataille de farine- et on pouvait repartir pour préparer à manger... Enfin, laisser Sora préparait à manger, que je mettais la table tout en le réprimandant sur les légumes mal coupés... Oui, j'aimais bien l'embêter ainsi, ça restait mon droit quand même, non ?
J'avais également mis le riz à cuire dans l'autocuiseur et préparé les sauces pour les beignet. L'odeur même me donnait faim... Pleurer m'ouvrait parfois l'appétit comme il pouvait le fermer.
Une fois la table mise, le riz ainsi que les beignets cuits, nous pûmes manger et je fis bien attention à ce que Sora mange. Pour moi, les prochaines semaines n'allaient pas être de tout repos et je me demandais si je n'allais pas attendre d'être viré de la NSA et repartir sur Tokyo... Presque rien ne me retenait ici.
Mon travail ? J'étais un excellent journaliste, je retrouverai facilement partout. Mon logement ? Pareil, je n'étais pas à plaindre financièrement alors je pouvais facilement aisément trouver un bel appartement sans me ruiner. Cependant, je savais que Sora allait me manquer, de même qu'Erena... Pause, quoi ? Erena allait me manquer ? Bon ce n'était pas faux mais elle n'allait pas autant me manquer que Sora plus d'acco... Naoya on se calme, on est en train de te perdre là. Surtout qu'Erena n'est pas là... Malheureusement... Qu'est-ce qu'on vient de dire, on se calme Naoya avant de devenir schizo si ce n'est pas déjà fait.
« On fait ça oui, sauf pour le bar. Pour le moment on va éviter d'éveiller d'autres soupçons car ça fait longtemps qu'on ne s'est pas vu dans un bar le soir. Après si tu veux trouver une conquête, je suis toujours partant pour sortir. »
Pas trop non plus parce que j'avais mes travaux à côté, même si à choisir je préférais rester journaliste.... La boutade de Sora n'avait peut-être rien d'une boutade mais elle m'arracha un sourire. La fatigue.
« Je suis déjà haï par mon métier de journaliste, si la ville me déteste ce n'est pas trop grave car je sais que certaines personnes, comme toi, ne m'abandonneront pas. »
Je faisais semblait d'être optimiste mais je restais plus inquiet pour Sora que pour moi. Je ne savais pas ce qu'il risquait, je n'osais l'imaginer.
«J'ai pas envie de passer la nuit à nettoyer alors je ne te retiens pas... Mais je me disais... »
Attention idiotie d'un Bakaoya dans 3.2.1...
« Si ça se passe mal, on prend chacun une personne à qui on tient dans nos bagages et on fait les fugitif en mode aventurier. On aurait la classe. »
J'étais sûr que ça irait très bien à Erena, elle serait à son avantage en mode aventurière...
« Sora est-ce que le fait de penser souvent à quelqu'un fait qu'on... »
... Pause. J'allais dire quoi ? Amoureux, non ? Oui amoureux. Punaise, ça s'arrangeait pas.
« Rien, je suis fatigué, je commence à dire n'importe quoi, j'ai dit en commençant à mettre dans le lave-vaisselle. »
Je finis ma tâche avant de raccompagner Sora jusqu'à la porte.
« Bon et bien, à bientôt, fait attention à toi, et mange sinon je deviendrais te hanter dans tes rêves pour te fouetter. »
J'étais fatigué, d'accord ? Puis, en plus je n'étais pas sûre que ça l'effraye plus que ça... Au contraire même.
« Allez, à bientôt, j'ai dit avec un câlin platonique et amical. »
Accueil 
